Pétition « anti-pesticides » et déontologie journalistique

Sommes-nous prêts à vivre l’expérience du Sri Lanka ?

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Pétition « anti-pesticides » et déontologie journalistique

Publié le 25 septembre 2022
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Il y a dix ans, le 20 septembre 2012, paraissait en kiosque un numéro de LObs ravageur : « Oui, les OGM sont des poisons ! » était-il annoncé en couverture.

L’hebdomadaire se fondait sur la publication, la veille, d’un article « scientifique » de Gilles-Éric Séralini et al. ; celui-ci avait été agrémenté d’une photo de trois rats qu’on avait laissé vivre suffisamment longtemps pour qu’ils arborent d’énormes tumeurs photogéniques (il manquait le témoin pour la comparaison…).

L’article et la photo ont fait leur effet en France, dans un gouvernement à la fois paniqué et ravi, car fondamentalement anti-OGM, puis dans l’Union européenne, et dans le monde.

L’Obs avait contribué à une formidable opération de communication incluant aussi, notamment, deux films et deux livres (de M. Gilles-Éric Séralini et Mme Corinne Lepage) et une conférence de presse au Parlement européen. L’article principal et les extraits des deux ouvrages publiés par L’Obs – « Inconscience ? Lâcheté ? Collusion criminelle ? » et « Les multinationales ont asservi les États » – étaient anxiogènes et complotistes à souhait.

Il suffisait pourtant de lire le résumé de l’article « scientifique » pour comprendre que, selon le commentaire lapidaire du toxicologue Gérard Pascal publié ce même 20 septembre 2012 par Le Figaro, « [c]ela ne vaut pas un clou ».

On connaît la suite : l’étude sur les rats a été complètement discréditée, rétractée puis republiée dans une revue complaisante… mais le mal était fait. Et si l’horrible photo n’est plus reproduite à tout bout de champ, elle continue à hanter le paysage politique et médiatique.

 

La leçon n’a pas été apprise

Des médias continuent de publier des articles et des tribunes et de reproduire des pétitions bafouant allègrement la réalité des faits, sans faire preuve de prudence et d’esprit critique.

France Info vient ainsi d’en relayer une, le 20 septembre 2022, sous le titre : « Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas : 80 organisations exigent la fin des pesticides de synthèse ».

En chapô :

« Ces associations, collectifs et syndicats pointent les risques pour la santé et pour la biodiversité des pesticides, qui contaminent l’air, les sols et l’eau. Ils en appellent à l’application immédiate du principe de précaution. »

Qu’on se rassure pour le délai : ces entités exigent « une sortie totale des pesticides de synthèse d’ici cinq ans ».

L’interrogation principale reste cependant la suivante : fallait-il relayer la tribune/pétition ? En d’autres termes, le fait que 80 organisations… est-il suffisant ou aurait-il fallu au préalable examiner de plus près la qualité de la tribune/pétition ?

 

Qui sont les 80 organisations ?

Le texte est parti d’Avenir Santé Environnement, constituée dans la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, dans le contexte d’un nombre élevé de patients de la commune de Saint-Rogatien soignés à Poitiers pour des hémopathies et cancers.

La liste des entités qui soutiennent l’association précitée tient du catalogue à la Prévert.

Parmi les grandes connues on citera par exemple ATTAC France, Générations Futures ou encore Greenpeace France. Mais toutes ne sont pas au rendez-vous…

Le militantisme anti-pesticides est évidemment à la parade. Le biobusiness est aussi bien représenté : Bio Cohérence, Bio Consom’Acteurs, Léa Nature, Nature et Progrès, etc. – avec les alliés traditionnels comme La Confédération Paysanne ou encore l’Union Nationale de l’Apiculture Française et UFC Que Choisir.

Et on trouve des curiosités comme Périgny Anti Linky-5G et POEM 26 (Prévention des Ondes Électromagnétiques), ou encore Warrior Enguerrand au curieux site web, ni fait, ni à faire, et Sea Shepherd France.

 

Bon sang, mais c’est bien sûr ! C’est les pesticides !

Oups ! « De synthèse » ! Il n’est évidemment pas question pour cet attelage hétéroclite de nuire aux affaires d’une de ses composantes. D’ailleurs, cette tribune/pétition est un appel implicite en faveur de l’agriculture biologique, camouflée comme souvent en « agro-écologie ».

Pourtant, à supposer que l’on puisse faire un lien de cause à effet entre produits de protection des plantes, et cancers et leucémies – dans des cas particuliers ou en général –, la distinction entre « naturelle » et « de synthèse » n’intervient pas comme facteur de danger ou de risque. On sait ainsi que des produits ayant reçu l’onction de l’agriculture biologique sont préoccupants pour la santé ou l’environnement, à commencer par le fameux sulfate de cuivre.

L’Association Avenir Santé Environnement invoque, certes, des « résultats d’études [qui] mettent en évidence la présence massive de pesticides autour de La Rochelle et plus particulièrement dans la plaine d’Aunis », et ce, sans citer de sources.

Mais l’étude du CHU/Université de Poitiers, qu’elle cite – « Incidence des tumeurs solides et des hémopathies malignes chez les résidents des communes de Saint-Rogatien et de Périgny (Charente Maritime) de 2008 à 2018 » –, évoque la présence de la « Société Rochelaise d’Enrobés, entreprise de fabrication de bitumes et enrobés routiers installée à Périgny et limitrophe de Saint-Rogatien ».

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le bitume comme probablement ou possiblement cancérogène pour certaines catégories de travailleurs. Il ne s’est pas prononcé sur le danger pour les riverains des usines de production de bitume. Mais s’il faut chercher un lien de cause à effet – un coupable – le bitume serait un bien meilleur client que les pesticides.

Oui, mais cela ne réunirait pas 80 organisations, ne répondrait pas à un objectif socio-politique et ne ferait pas le buzz

 

Un excès de risques ?

Selon l’Association Avenir Santé Environnement,

« [d]ès 2018, une étude épidémiologique a révélé un excès de risques pour la tranche d’âge des 0-24 ans sur la commune de Saint-Rogatien ».

En fait, le rapport du CHU de Poitiers est bien plus nuancé. De sa conclusion :

« Cette étude fournit une vision exhaustive des cas de cancers documentés par le Registre Général des Cancers de Poitou-Charentes sur une période de 11 ans en application des standards internationaux d’enregistrement. Au vu de ces résultats, il ne semble pas qu’en termes d’incidence de cancer, les communes de Saint-Rogatien et de Périgny soient dans une situation défavorable comparativement au département de Charente-Maritime. L’analyse de la période disponible 2008-2018 ne montre pas de différence significative en termes d’incidence, mais un excès de risque, sous réserve de la faiblesse des effectifs, ne peut à nouveau être écarté chez les sujets les plus jeunes (0-24 ans) pour la commune de Saint-Rogatien. »

On ne peut pas dire que « un excès de risque […] ne peut […] être écarté » soit fidèlement transcrit par « une étude épidémiologique a révélé un excès de risque ».

 

Au secours ! Séralini revient !

Selon la tribune/pétition, « [r]écemment, il a même été démontré que les pesticides contiennent des résidus de pétrole et des métaux lourds non déclarés ce qui peut aggraver leurs toxicités ».

Cela vient avec une – seule et unique – référence à « Toxic compounds in herbicides without glyphosate »… de Gilles-Éric Séralini et Gérald Jungers, publié à nouveau dans Food & Chemical Toxicology.

On trouve là un merveilleux exemple du bonneteau des articles définis et indéfinis : non, ce ne sont pas « les pesticides », mais « des pesticides »…

Si tant est que les deux auteurs aient trouvé quelque chose, ou quelque chose de réaliste et significatif. Nous avons analysé l’article « scientifique » dans « Aïe, aïe, aïe, il y a de l’arsenic dans des pesticides, nous prévient M. Gilles-Éric Séralini ! Nous allons tous mourir… » En bref, et pour reprendre la formule de M. Gérard Pascal évoquée ci-dessus, cela ne vaut pas un clou.

 

Des revendications complexes et bricolées

Comme le suggère le titre de France Info, il a été fait usage du sophisme de l’appel à l’émotion, et ce, abondamment. Les envolées lyriques sont aussi de mise. Imitant M. François Hollande, les auteurs ont recouru à une anaphore, « [n]ous savons que… », à commencer par :

« Nous savons que la France est à l’heure actuelle l’un des principaux consommateurs de pesticides en Europe. »

C’est juste en valeur absolue, compte tenu de la surface agricole et des productions de la France, mais faux quand on utilise un indicateur plus pertinent : la France est dans une honnête moyenne en termes de kilogrammes par hectare.

Les auteurs de la tribune/pétition savent donc beaucoup de choses, y compris carrément fausses ou au mieux à relativiser, et demandent « aux décideurs d’appliquer le principe de précaution », étant posé que « [c]ontre ce désastre sanitaire systémique, la France doit réagir de toute urgence ».

Mais plus loin, l’urgence devient moins urgente pour la majorité des pesticides (« de synthèse », évidemment). Il est demandé en effet « d’une seule et même voix » :

« L’application immédiate et systématique du principe de précaution concernant toutes les formulations mettant en œuvre les molécules classées CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique), les néonicotinoïdes et les perturbateurs endocriniens. »

Et finalement, on veut :

« Une sortie totale des pesticides de synthèses [sic] d’ici cinq ans ».

Les pétitionnaires sollicitent aussi :

« … une entrevue avec la Première ministre Mme Borne afin de lui présenter nos constats, notre démarche et nos perspectives. »

Et, pour faire bonne mesure :

« Nous sollicitons le soutien de l’ensemble de la représentation nationale et demandons aux député·e·s, sénateurs et sénatrices, d’étudier nos demandes et d’organiser un débat objectif sur ce sujet majeur d’intérêt général. »

« … étudier nos demandes » devrait au minimum impliquer la possibilité de ne pas les retenir après examen…

 

Ah ! Les pesticides « de synthèse »…

Les pesticides « de synthèse » sont donc le mal absolu, un peu relatif tout de même puisque les pétitionnaires sont généreusement disposés à accorder cinq ans de sursis aux agriculteurs qui nous nourrissent.

Pourtant, MM. Gilles-Éric Séralini et Gérald Jungers avaient trouvé des cochonneries – dans des herbicides « sans glyphosate ». Il s’agit en fait des nouveaux produits de marque Roundup ou autre, à base d’acide acétique (du vulgaire vinaigre), pélargonique, caprylique ou caprique – bref, les dignes successeurs de l’acide sulfurique qui fut utilisé avant-guerre par milliers de tonnes sur les céréales.

Ils ne sont pas utilisables dans une agriculture biologique qui interdit tous les herbicides. Mais, ils sont qualifiés de produits biologiques (exemple), au moins dans le commerce, et sont disponibles en jardineries et supermarchés,

 

Le grand écart sur les pesticides utilisables en agriculture biologique

Y aurait-il eu un accès de réalisme ? Les pétitionnaires demandent :

« La révision immédiate des textes réglementaires censés encadrer l’usage des pesticides notamment le décret dit de “Protection des personnes”. Nous souhaitons que les zones concernées par ce décret ainsi que des périmètres de protection autour de tous les lieux de vie, écoles, crèches, terrains de sport et habitations compris soient traités exclusivement avec des produits utilisés en agriculture biologique, sans aucun lien avec des pathologies lourdes et irréversibles. »

Il y aurait donc des pesticides biologiques dangereux ! Les nouveaux Roundup et compagnie seraient-ils interdits ? Leur profil toxicologique et écotoxicologique est moins bon que celui du glyphosate.

 

Un registre des cancers, de meilleures études

Les signataires de la tribune/pétition réclament aussi la « mise en place immédiate d’un registre territorialisé des cancers sur l’ensemble du territoire français », des études sur les produits formulés et les « effets cocktail ».

On ne peut que souscrire à la première demande.

Quant aux suivantes, elles sont en partie fondées sur de la désinformation. Non, les co-formulants sont aussi analysés en tant que de besoin, et les normes ne se limitent pas à la toxicité aiguë.

 

Et la déontologie journalistique ?

À vous de voir…

Ce qui est rassurant, c’est que cette tribune/pétition n’aura, a priori, pas le même impact que les fameux rats. Sauf erreur, elle n’aura intéressé que Le Parisien/Charente Maritime (repris par MSN), Sud-Ouest et France Bleu.

Mais qui sait ? Peut-être se trouvera-t-il des gens dans les instances de décision prêts à refaire l’expérience du Sri Lanka…

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  • Après l’Industrie, c’est au tour de la chimie puis de l’agriculture. Vivement qu’on ait le niveau de vie du Sri Lanka !
    Et nos politiciens, après avoir dit « il faut ré-industrialiser la France », diront alors : il faut re- chemises la France puis re-cultiver la France…. Heureusement, il y a un bon côté à cela, comme nous allons rapidement devenir un pays du tiers monde, les immigrés iront ailleurs… Nos enfants seront alors les nouveaux migrants.

  • Faisons confiance à ce pouvoir socialiste pour saborder encore un peu plus notre agriculture.
    Nous interdirons les pesticides chez nous mais importerons des produits de pays qui ne s’embarrassent pas des mêmes précautions.
    Nous avons interdit les OGM en France mais nous consommons pourtant des OGM en abondance.
    Nous ne voulons même pas savoir si nous avons du gaz de schiste en France mais nous allons importer du gaz de schiste américain.
    Tout est à l’avenant, nous sommes devenus complètement ignares voire décadents.

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  • Les mêmes qui veulent interdire les pesticides,c’est à dire les médicaments des plantes,militent pour inocculer à tous, y compris les nourrissons, des vaccins expérimentaux à peine testés, en tous cas pour le moins controversés, et sans le moindre recul.

    • Souhaiteriez-vous que le principe de précaution soit appliqué de manière plus cohérente, en particulier dès qu’il est possible de lancer une controverse, loyalement ou non ?

    • Je suis d’accord avec vous, j’ai dans mes relations quelques écolo-bobos, partisans de la permaculture, bien que ne cultivant aucun de leurs légumes, à fond pour les véhicules électriques mais roulant au bioéthanol, contre les pesticides, les OGM…
      Ils sont à fond pour les vaccins Covid et ne comprennent pas mes réticences.
      C’est grâce à notre absence d’esprit critique que le pouvoir fait absolument ce qu’il veut.

  • Pesticide : ce Mot ne veut rien dire !!!
    Un pesticide est une substance utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles. C’est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides et les parasiticides conçus pour avoir une action biocide. Les pesticides s’attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux « adventices » et aux vers parasites.
    Le terme pesticide comprend non seulement les « produits phytosanitaires » ou « phytopharmaceutiques » utilisés en agriculture, sylviculture et horticulture mais aussi les produits zoosanitaires, les produits de traitements conservateurs des bois, et de nombreux pesticides à usage domestique : shampoing antipoux, boules antimites, poudres anti-fourmis, bombes insecticides contre les mouches, mites ou moustiques, colliers antipuces, diffuseurs intérieurs, etc.
    Dans une acception plus large, comme celle de la règlementation européenne1 ; ce sont des produits chimiques « fabriqués ou naturels ne contenant pas d’organisme vivant » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pesticide).
    La Maladie la plus dangereuse actuellement n’est pas le COVID. C’est la maladie mentale auto-entretenue d’abrutissement collectif qui frappe les ecolos.

  • Les médias sont bien une plaie… Car ils savent que les gens n’analysent pas les sources fournies (même quand il n’y en a qu’une pour justifier toute une analyse journalistique !) ; cf le rapport du GIEC… Tous ont lu la synthèse faite par des politiciens/activistes et non des scientifiques, mais surtout pas les 600 pages du « vrai » rapport, beaucoup plus nuancé…

  • Bah, tant qu’on n’a pas compris que l’ue fait concurrence aux usa, on est incapable de comprendre ce qu’il se passe. Industrie agriculture etc, une fois détruite… Les usa pensent dominer le monde… Un monde occidental en totale décrépitude… Pendant ce temps le reste du monde avance…. Et ce n’est plus le tiers…

  • Que sont les Rédactions de Presse (médias) devenues ? Spécialistes, Contrôles, enquêtes etc ??? Dans un domaine que je suivais d’assez près je me suis rendue compte que toute la Presse et autres Médias et même les ministres etc se contentaient de reprendre systématiquement et en coeur les Communiqués de Presse émis par les syndicats professionnels (ou autres), organismes, groupes de pression favorables à ……… et répercutaient tous ainsi les mêmes erreurs, faux chiffres, statistiques tronquées, idées vaseuses etc,etc… Personne ne s’amusant à aller vérifier ou faire vérifier surtout lorsque le sujet est plus technique. Moralité : un « bon » groupe de pression bien organisé et un bon service de Com et c’est parti pour la désinformation générale.

  • Tout à l’heure, je crois que c’était sur LCP, Eric Piolle a déclaré que le bio et l’agriculture paysanne (càd les petites exploitations familiales) pouvait nourrir sans problème plus de 9 milliards de personnes, source évoquée par le sus-dit, la FAO. Le Sri Lanka n’a donc pas servi de leçon.

    • Donnons un lopin de terre à Eric Piolle, comme dirait « Haricot les gaz » et il verra s’il est seulement capable de nourrir sa propre famille.
      Pour être conscient de son incompétence, il faut disposer d’un minimum de compétence, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tous les citadins écolo-bobo !

  • la pétition, si c’est celle que j’ai vue passer, donne une liste de raisons..d’interdire..

    applicable à des tas de trucs tels les médicaments..

    perversion de liée de précaution qui met de coté les avantages..

    il suffit de donner une liste de problèmes non quantifiés!!!!

    On trouve deux rapports sur les pesticides et les cancers par exemple ..
    l’un épidémiologique très rassurant..
    l’autre une très longue liste des effets jugés possibles car mis en évidence de façon théorique ….

  • Les commentaires sont fermés.

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