Retraites : un dossier déjà lourd et toujours aussi mal parti

Il est temps de sortir ce domaine de la mainmise étatique et rendre aux Français la maîtrise et la responsabilité de leur retraite en cassant le monopole de l’État providence.

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Retraites : un dossier déjà lourd et toujours aussi mal parti

Publié le 21 septembre 2022
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Décembre 2019. Vous vous souvenez ? On ne parlait pas encore de Covid-19 et encore moins d’inflation, de prix de l’énergie et de guerre en Ukraine, mais le pays était déjà au bord de la crise de nerfs, encore une fois dans la rue, encore une fois dans le rapport de force syndical, les blocages, les TGV à l’arrêt et les vitrines cassées, pour s’opposer de toutes ses forces à la retraite universelle à points annoncée par Emmanuel Macron dans son premier programme électoral.

 

Ah, la France et son précieux modèle social !

Du déficit dans tous les comptes, du chômage qui persiste à rester nettement au-dessus de la moyenne européenne, du pouvoir d’achat qui fait grise mine, de la dette qui caracole plus que jamais, des statuts privilégiés… et des régimes de retraite très spéciaux dans le secteur public. Mais que personne, jamais, ne s’avise d’y toucher ! La « casse sociale » ne passera pas !

Toute la planète anticapitaliste, de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon au Rassemblement national de Marine Le Pen en passant par la CGT, SUD et consorts très solidaires, y veillait à l’époque et continue d’y veiller de près, maintenant qu’Emmanuel Macron, reconduit à l’Élysée, envisage de renouer au plus vite avec son profil de grand réformateur autoproclamé par le biais d’une nouvelle réforme des retraites.

Il faut se souvenir qu’à peine un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, le président en campagne nous avait gratifié d’un petit programme bouclé à la va-vite dans lequel il avait lancé l’idée de faire passer l’âge de départ en retraite de 62 à 65 ans. Une résolution qui s’est rapidement émoussée quelques semaines plus tard, quand il est devenu clair que M. Mélenchon, grand héraut de la retraite à 60 ans, serait l’arbitre du second tour qui allait l’opposer à Marine Le Pen, laquelle était (et est toujours) tout aussi résolument accrochée aux 60 ans (avec l’option d’un référendum populaire).

Mais pour Emmanuel Macron, la réforme n’est pas vraiment optionnelle. Dans le contexte actuel marqué par le niveau dangereusement élevé de la dette publique française, elle doit lui permettre d’abord de montrer à ses partenaires de l’Union européenne qu’il s’engage résolument sur le chemin des réformes structurelles (je ne vous étonnerai pas en vous disant que le gouvernement prévoit miraculeusement de ramener notre déficit public à 3 % du PIB en 2027…), mais ensuite et surtout, de dégager des marges de dépenses supplémentaires pour mener à bien la suite éperdue du « quoi qu’il en coûte » inauguré avec la pandémie de Covid.

D’où un nouveau projet où l’âge légal de départ pourrait ne pas être repoussé jusqu’à 65 ans, peut-être seulement 63 ou 64 ans, via l’adjonction d’un volet sur la hausse de la durée de cotisation qui, elle, pourrait passer à 43 ans. Mais surtout, aller vite ; pouvoir commencer à engranger les effets budgétaires dès 2023.

Pour ma part, il m’était et il me sera encore aujourd’hui tout à fait impossible de soutenir des mouvements sociaux largement alimentés par des syndicats marxistes archaïques, abusivement campés sur leurs privilèges et dont le pouvoir de nuisance constitue finalement le seul argument. Mais il m’était et il m’est à nouveau tout aussi impossible de soutenir la réforme des retraites proposée par le gouvernement.

On pourra tripatouiller tous les paramètres et tous les curseurs qu’on voudra, rajouter 1/8è de trimestre par-ci, mettre des bonus-malus par-là pour inciter les gens à travailler plus longtemps, le simple fait de rester intégralement et obligatoirement dans le système par répartition que nous connaissons depuis la deuxième guerre mondiale met les retraités à la merci totale de décisions purement politiques, qu’il s’agisse de pallier une mauvaise gestion chronique ou de financer l’ingénierie sociale qui a toujours fait frétiller les élus de nos partis politiques, constructivistes si ce n’est par nature, éventuellement par conviction et à coup sûr par esprit de conservation politique personnelle.

Je vous propose donc de retrouver ci-dessous les articles que j’ai eu l’occasion d’écrire sur cette question depuis 2019.

Commençons par une présentation de la pensée collectiviste de gauche qui, chez nous, domine la réflexion sur les retraites depuis 1945 et nous condamne au système par répartition parce que c’est comme ça, c’est bien, c’est solidaire – aussi mal goupillé et aussi privatif de liberté soit-il :

« Emma, 38 ans, dessinatrice de BD : elle pense à la retraite depuis son stage de 3ème !« , publié le 4 décembre 2019

La réforme initiale voulue par Emmanuel Macron (universelle à points) avait pour ambition de mettre tout le monde sur le même pied. Cela signifiait la fin des régimes spéciaux de la RATP et de la SNCF (notamment) d’où la farouche opposition des syndicats d’extrême-gauche, mais cela englobait aussi la fin des régimes dits autonomes (des avocats, des pharmaciens, etc.).

Or les deux choses n’ont rigoureusement rien à voir l’une avec l’autre.

Les premiers sont salariés du secteur public. À force de grèves et de blocages, ils ont obtenus de multiples avantages concernant leur âge de départ en retraite, le niveau de leurs pensions et leur durée de cotisation à tel point que leurs régimes très spéciaux doivent perpétuellement être équilibrés par l’argent des contribuables – 8 milliards d’euros par an selon les estimations du ministre du Budget de l’époque Gérald Darmanin.

À l’inverse, les régimes dits autonomes ne peuvent compter que sur les cotisations de leurs adhérents et une bonne gestion des fonds ainsi obtenus pour verser des pensions satisfaisantes à leurs retraités et assurer l’équilibre à long terme du système. Qui dit bonne gestion dit réserves, réserves que la réforme prévoyait ni plus ni moins de s’approprier pour les fondre dans un système de plus en plus étatisé dont on sait au fil des comptes publics qu’il est mal géré et générateur de déficit perpétuel.

« Retraites : avocats, cheminots, même combat ? Bien sûr que non !« , publié le 16 janvier 2020

 

Dès lors, à quoi pourrait ressembler une bonne réforme des retraites ?

Au fond, la retraite, c’est très simple. Celui qui travaille a la « prévoyance » de mettre de côté un peu de son salaire chaque mois pour assurer sa subsistance dans ses vieux jours. S’il place les sommes ainsi mises de côté – et personne ne dit qu’il doive les placer en junk bonds ou en actions à très haut risque – il se retrouvera le moment voulu (choisi) avec un capital qu’il aura lui-même constitué.

Dans le système par répartition, les sommes versées en cotisations retraite par les actifs ne sont pas vraiment « mises de côté » ; elles sont payées immédiatement aux retraités. L’actif qui cotise n’a encore rien assuré pour sa retraite. Les sommes qui lui reviendront n’existent pas encore et il n’a d’autre choix que de faire confiance à l’administration pour qu’elle maintienne le système en état de marche jusqu’à sa mort.

Or ce qui fonctionnait quand l’âge de départ en retraite était de 65 ans et l’espérance de vie de 70 ans, ne fonctionne plus aujourd’hui. Entre déficits chroniques qui obligent à remettre une réforme sur la table à chaque quinquennat et décisions arbitraires des pouvoirs publics pour favoriser telle catégorie de citoyens aux dépens des autres dans le contexte de comptes publics non maîtrisés, une telle confiance n’est pas raisonnable.

Aussi, lorsque je parle de baisser les dépenses publiques, ce qui m’arrive assez souvent, je ne signifie nullement qu’il faudrait par exemple réduire arbitrairement les pensions – ce qu’a fait Macron. Je veux dire qu’il est temps de sortir ce domaine de la mainmise étatique et rendre aux Français la maîtrise et la responsabilité de leur retraite en cassant le monopole de l’État providence et en permettant à chacun d’inclure de la retraite par capitalisation dans son plan de retraite :

« Retraites : changer le système. Mais vraiment.« , publié le 23 mars 2019

« Alors, la réforme des retraites, vous êtes pour ou contre ?« , publié le 6 décembre 2019

« Retraites : et si l’on sortait de la tutelle étouffante de l’Etat ?« , publié le 14 mars 2022

 

Pour finir en beauté, n’oublions pas les valeureux politiciens engagés à fond sur cette réforme « si importante pour nos concitoyens ».

D’abord Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire aux retraites puis ministre en titre puis ex de tout cela car le pauvre chéri n’avait pas du tout l’idée qu’il fallait être rigoureux dans sa déclaration d’intérêts au moment d’entrer dans la sphère gouvernementale. Lui, le ministre qui prétendait nous gouverner, il aurait voulu que quelqu’un le prenne par la main et lui dise tout ce qu’il devait faire à ce sujet !

Bref, démission sans gloire, même si la Macronie s’est surpassée dans les trémolos hypocrites pour louer la « décision courageuse » de cet « habile négociateur » dont les couacs à répétition l’agaçait fort peu de temps auparavant.

Et puis finalement, Laurent Pietraszewski. Laurent qui ?

« Delevoye ou la médiocrité ordinaire du « modèle » français« , publié le 17 décembre 2019

« Réforme des retraites : Pietraszewski ou la continuité« , publié le 19 décembre 2019

 

Voilà. Nous en sommes là. À partir de maintenant, le ministre du Travail Olivier Dussopt passe à la manœuvre.

Le parcours politique de ce dernier est particulièrement sinueux : proche de Martine Aubry à une époque, il avait ensuite rejoint Valls, avant de devenir le porte-parole de Benoît Hamon pour la primaire de gauche de 2016 et de se la jouer très anti-LREM jusqu’au jour bienheureux de son entrée dans le gouvernement d’Emmanuel Macron en novembre 2017 comme secrétaire d’État à la fonction publique auprès du ministre du budget Gérald Darmanin.

À noter qu’il avait voté contre le projet de loi de finances 2018 comme tous ses collègues socialistes seulement trois jours avant sa nomination ! C’est merveilleux de se sentir soudain aussi proche d’un gouvernement avec lequel on n’avait rien, mais alors vraiment rien en commun ! Une vraie renaissance, le macronisme ! Ça promet.

 

Sur le web

Article mis à jour le 21/09/22 à 16h32

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  • Une bonne réforme des retraites ce serait un minimum vieillesse universel financé par les impôts, et un plan de retraite individuel, facultatif, et défiscalisé, financé par des fonds de capitalisation ou tous autres systèmes de placements au choix des individus.
    Ce serait assez proche des critères énoncés ici, mais aussi de la réforme Macron initiale, et aussi au fond d’un système de revenu universel de subsistance.

    • J’ai l’impression de me lire.
      Je garde tout y compris les adjectifs, sauf « défiscalisé ».
      [Si je veux préparer ma retraite en achetant du foncier locatif, qui porterait ses fruits bien avant l’âge, pourquoi et aussi comment défiscaliser la chose ?]
      Notre affaire ressemblerait ainsi à la retraite suisse, avec un pilier en moins. Manière de convaincre les derniers sceptiques.

      • Disons fiscalisé seulement une fois, c’est-à-dire par exemple sur les revenus de retraite mais pas en plus au moment où l’on sort le capital de ses revenus pour le placer dans un fonds de retraite.

      • C’est vrai que le système de prévoyance suisse qui repose sur trois piliers (prévoyance étatique, prévoyance employeur et salariés, prévoyance privé inscrit dans la constitution d ailleurs) peu être une bonne solution.
        N oublions pas le point démographique comme le souligne M Montenay développé dans contrepoints ou sur son blog cet à dire que se soit dans un système par répartition ou capitalisation il faut suffisamment d actifs.

  • Si je me pose la question : la retraite est-elle un droit naturel ou une construction sociale ? Je pense que la réponse est une « construction sociale humaine solidaire », dans ce cas quels doivent être les mécanismes pour un financement le plus équitable possible ? Et là patatra c’est la cata, certes on n’a pas tout essayé, mais c’est tellement compliqué que je pense que personne n’a une bonne réponse. Aux questions : quelle partie de son salaire doit-on consacrer, pour quelle pension ? qui gère ? la seule réponse que je connaisse, c’est la réponse à qui gère : surement pas l’état ! Pour le reste, dans tous les cas c’est de la dynamite, chacun voulant s’accrocher à ce qu’il « possède. (ou croit posséder).

    • L’assurance-retraite est une simple variation de l’assurance-vie : on s’assure contre le risque de vivre, non pas parce que vivre au-delà d’un certain âge serait une calamité, mais parce que sans ressources ça le serait. Avec ceux qui comprennent le concept, il n’est pas difficile de trouver des solutions. Avec ceux qui voient l’assurance comme l’entente délictueuse entre le grand capital, la finance et les riches pour priver les autres de leur part, et l’Etat comme le grand Robin des Bois justicier, c’est plus compliqué.

      • Oui, c’est ce qui est écrit sur la bouteille d’encre. Attention de ne pas la renverser. Le vrai sujet, c’est comment passer de la situation actuelle à système « plus équitable » sans éclabousser. Qui connait les subtilités des caisses AGIRC ARCCO IRCANTEC qui ont « inventé » ou conforté une sorte de classes sociales dont l’accès est différent suivant la branche économique, et les caisses des avocats médecins agriculteurs commerçants et artisans indépendants et j’en ai oublié beaucoup. Comment « geler » les « droits acquis », pour quels nouveaux droits. Pourquoi vouloir réformer ce qui fonctionne ? Les questions sans réponses sont encore nombreuses à ce jour, mais ce qui est quasi certain, c’est que l’état veut tout maitriser pour récupérer les cagnottes des caisses excédentaires, avec une pseudo réforme pour dire « j’ai fait un truc formidable ».

  • Avant de se pencher sur les détails, il faudrait déjà s’entendre sur les grands principes : quel niveau de vie considère t on comme raisonnable pour les retraités ? Avoir pour objectif de ne plus avoir besoin de gagner sa vie alors que l’on est encore en forme n’est il pas l’indice d’une régression morale ?
    Quand aux fameux 14% c’est vraiment un détail car notre potentiel de croissance (si l’on ne s’ingéniait pas à la brider par l’excès d’impôts et de réglements stérilisants) pourrait absorber facilement quelques % de variations en une dizaine d’années.
    Je ne rentrerai pas dans le sempiternel débat répartition/capitalisation. J’ai l’impression que c’est aussi un détail car comment imaginer que dans un même pays la fraction de production consommable par les retraités ne soit pas liée d’une façon ou d’une autre à ce que les actifs produisent ? Comment pourrait on imaginer un pays peuplé de riches retraités au milieu d’une population misérable ? ou le contraire ?

    • « On » n’a pas à définir ce qui est raisonnable pour autrui. C’est à chacun de le faire pour soi, sans appel à spolier les autres pour satisfaire ses envies.
      Quant à la capitalisation, d’abord elle doit se concevoir sur des investissements internationaux, surtout en France où ça permet d’échapper à la politique économique désastreuse de nos gouvernants. Et l’idée que la production serait déterminée par les seuls actifs humains, oubliant machines, usines, et tout ce qu’on appelle « actifs » dans le monde économique, est particulièrement farfelue. Idem pour les acheteurs de cette production, dont la croissance du niveau de vie fait bien plus que compenser l’éventuelle réduction démographique.

      • Qu’il y a t il de farfelu à penser que l’homme est le facteur de production principal ? Il est bien évident qu’à l’instant présent, les machines, résultat des investissements passés, sont aussi des facteur de production mais ces machines ne tombent pas du ciel, elle résultent du travail humain passé. Donc indirectement, la source est toujours du travail humain présent ou passé. Quand à penser que les investissements passés sont définitivement acquis par ceux qui les ont fait et leurs descendants, il faut être bien naïf pour croire qu’une société en famine (je ne souhait évidemment pas cette hypothèse extrême) ne finirait pas par les récupérer d’une façon ou d’une autre (impôts, taxes, successions…). C’est ce que je veux dire en disant qu’il y a un couplage entre les retraités et les actifs. Si les actifs meurent de faim et que leur retraités nagent dans l’opulence, ils n’hésiteront pas une seconde à ponctionner leurs retraités, soit en revenant sur des engagements de retraite dans le cas de la retraite par répartition, soit en leur confisquant leur capital (inflation, nationalisation…) si leur richesse est sous forme de capital.
        Quel que soit le système, actifs et retraités sont dans le même bateau et il est illusoire de penser qu’une catégorie pourrait tirer son épingle du jeu.

        • L’homme est qualitativement le facteur principal, mais certainement pas quantitativement. Notre civilisation occidentale s’est développée sur des échanges transgénérationnels continus. C’est dans les cités qu’on imagine que la richesse vient en tabassant les vieux et les vieilles, pas dans le monde où j’ai vécu.

  • Avatar
    FrancoisCarmignola
    22 septembre 2022 at 6 h 26 min

    Cette histoire des retraites ressemble au vieux problème de l’affectation des impôts, qui n’a pas de solution bien sûr sauf à mettre au pot commun une certaine somme globale, puis à la répartir optimalement. Les « cotisation » retraite ne sont qu’une partie de cette somme globale, point final. Les contorsions sur l’âge de départ ou les systèmes à points permettant le calcul de ça ou ça ne sont que du branlage d’énarques calculateurs dont tout le monde se fout et à quoi personne ne comprend rien.

    Une chose est sûre : le système de gestion collective des finances françaises n’est pas soutenable et n’est pas soutenu. Globalement, il repose sur une dette en expansion constante et ce n’est pas un poste de dépense particulier (les retraites ou la lutte contre les violences faites aux femmes) à l’évidente utilité qui sera remis en cause pour autant.

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