La trottinette électrique : un effet de mode douteux

Il s’agit d’une invasion surprise et massive ; et l’on ne parle ni de covid, ni d’opération spéciale russe, mais de trottinettes électriques.

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La trottinette électrique : un effet de mode douteux

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 septembre 2022
- A +

L’exaptation est une stratégie particulièrement efficace dans le monde du vivant.

Il s’agit de notre capacité à recycler ce qui ne sert plus à rien, et en faire quelque chose qui répond aux défis du contemporain. La trottinette électrique serait aussi une forme d’exaptation, une exaptation augmentée devrait-on dire, mais douteuse.

L’exaptation est une idée qui a le vent en poupe, mais qui ne parle à personne. C’est juste qu’on utilise davantage le terme de recyclage, bien plus commun. Mais c’est la même chose. On peut penser au politique recyclé chroniqueur, ou à la bougie qui jadis éclairait la taverne et désormais parfume le salon, ou encore à la centrale nucléaire de Zaporijjia dont la fonction était jadis de fournir de l’électricité à la cité, mais qui a été recyclée en zone de tirs. Plus sérieusement, l’exemple canonique est celui les plumes des théropodes (famille des dinosaures), initialement utilisées pour la thermo-régulation, et finalement recyclées pour le vol. L’exaptation est un concept qui doit sa popularité à l’article co-écrit en 1982 par le célèbre paléontologue Stephen Jay Gould et Elisabeth Vrba.

La trottinette électrique serait aussi une forme d’exaptation, une exaptation augmentée devrait-on dire puisque la trottinette classique est alors affublée d’un ornement qui la sublime à l’aube du tout électrico- digital. Jadis la trottinette avait pour seule ambition d’aller du point A au point B, plus vite que la marche. Pratique et ludique. Mais la confluence de nouveaux problèmes du monde (climat, ressources) et de nouvelles générations (Y, Z, et alpha) ont changé la donne. L’organe (trottinette) s’est trouvé une nouvelle fonction, pour parler comme le biologiste. Désormais, il s’agit d’aller plus propre, plus libre, plus fun, plus geek, et accessoirement plus vite.

 

Une idée de lait

Or il se pourrait bien que cette exaptation là soit une vraie fausse bonne idée. Ou peut-être n’est-ce qu’une idée de lait, comme une dent de lait, pour parler comme l’écrivain colombien Nicolás Gómez Dávila, une idée qui finira par tomber pour laisser la place à une idée plus mûre, plus sage. En effet, si l’engouement pour l’achat de trottinettes électriques est indéniable, celui pour la location de trottinettes électriques en libre service est beaucoup plus discutable.

Nous passerons vite sur les deux types d’arguments à charge régulièrement cités.

D’abord la trottinette électrique en libre service est une idée douteuse car coûteuse : en cause la qualité des batteries, et le manque de soin des trottineurs.

Ensuite cette idée est douteuse parce qu’elle n’est pas si propre : en cause les matériaux nécessaires à la fabrication de la monture et le recyclage éventuel.

Concentrons-nous sur trois autres types d’arguments moins cités qui rendent la trottinette électrique suspecte.

 

La grande invasion

D’abord, nous avons été pris de court par le phénomène.

Il s’agit d’une invasion surprise et massive. Et il ne s’agit ni de covid, ni d’opération spéciale russe, mais de trottinettes électriques. Elles ont inondé les grandes capitales en un temps record pour le plus grand bonheur du touriste de type « j’ai tout vu en un jour ». On veut bien croire que l’offre crée sa propre demande, mais là quand même…

À leur décharge, les plateformes louant les planches à deux roues ont dû composer avec un modèle économique en stress dès le départ.

En effet, comment séduire les trottineurs face à l’incompressibilité des coûts ? Réponse : en multipliant les lieux de rencontres. Rien de bien neuf en vérité, jadis la multiplication des agences bancaires à chaque coin de rue obéissait à la même logique, sachant qu’elles ne pouvaient pas rémunérer les dépôts pour attirer le déposant.

 

La trottinette qui dit Non !

Ensuite, il y a cette sensation d’être pris pour un pigeon, un âne gobant toutes les âneries d’une campagne de marketing taillée sur mesure. Comme si l’Homo 2.0 avait le profil parfait pour le poste à moustache d’Homo trottinettus. Il faut dire que nous sommes de bons clients. L’histoire démontre que nous sommes particulièrement réceptifs à certains arguments lorsqu’ils arrivent au bon moment.

Ainsi Edward Bernays, pape du consumérisme américain des années 1920-1930, trouva une parade inattendue à l’interdiction des femmes de fumer en public : les convaincre que fumer serait l’expression d’une forme de contestation du mâle dominant. Les ventes repartirent de l’avant. Dans le cas de la trottinette électrique, il y a aussi cette idée de révolte toujours très efficace pour tisonner les foules, la trottinette dit Non !

 

L’argument de l’Homme de paille

Enfin, il y a le « Vous ne pouvez pas ne pas être pour la trottinette électrique ! »

La double négation a toujours un statut particulier, elle dit que non – non est équivalent à oui : « donc vous êtes pour la trottinette électrique ! »

Mais à bien y regarder, il y a quelque chose de tordu dans cette impossibilité de dire non, cela ressemble un peu trop à l’argument de l’Homme de paille : « vous n’êtes pas pour la trottinette électrique ? Vous êtes donc pour le réchauffement climatique ? »

À l’origine de cette stratégie qui vise à coincer l’indécis, il y a le cornupanisme : la croyance que les progrès technologiques proposeront des solutions à nos problèmes de ressources. La trottinette augmentée serait une réponse.

Pas mal de réserves donc. Mais cela n’empêche pas l’espoir. Il est juste possible que la trottinette électrique soit effectivement une bonne idée, mais pour demain. Trop tôt la trottinette. Ou bien, il est aussi possible que nous ayons affaire à un éternel printemps, une promesse qui restera déçue. Après tout, les exaptations peuvent être heureuses ou douteuses, voire foireuses. Parmi les exaptations heureuses, il y aurait parait-il celles ayant permis l’émergence du langage, voire de la bipédie !

Parmi les exaptations douteuses, le cas des Banques centrales interroge. Certains leur reprochent d’avoir oublié leur fonction première de lutte contre l’inflation, pour des fins jugées plus nébuleuses de sauvetage, de justice sociale, ou environnementales.

Enfin, il y aurait le cas d’exaptations foireuses. Le plus souvent, il s’agit de vieilles utopies recyclées en idéologies, la tentation du bien finissant le travail. Chacun a sa petite idée.

Quant à la trottinette électrique, il est donc trop tôt pour la qualifier d’exaptation foireuse. Mais douteuse c’est pas mal, quoique fumeuse serait bien aussi.

 

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  • Ce qui est foireux c’ est l’ imbécile urbain trentenaire et mal rasé qui l’ utilise, en votant Mélucron au passage.

  • La trottinette électrique déplait à trop de monde que je n’apprécie guère, le réactionnaire, l’écolo urbain, le motophobe, le fanatique de l’interdiction, le sécuritaire flippé, l’adulte « responsable », j’en passe et des pires, pour que je ne lui trouve pas d’immenses qualités.
    Plus que d’exaptation, je parlerai d’exaltation. Il y a dans cette joie enfantine à emm.rder les emm.rdeurs – ici, ceux qui ont décidé qu’en dehors de la marche à pied et du transport collectiviste, point de salut – à retrouver une marge de liberté dans une société de contraintes, à balancer un peu de sable dans les rouages du répressif, quelque chose de profondément salutaire et enthousiasmant pour l’humanité.
    J’apprécie cette humanité qui sait en tout trouver la parade, et plus encore celle qui en en faisant un hit, vient chanter sous les fenêtres des caciques décatis :
    – on a gagné, les doigts dans le nez, ils ont perdus, etc.

    • Excellent

    • « Il y a dans cette joie enfantine à emm.rder les emm.rdeurs »
      Macron ! Sors du corps d’Abon Neabcent !
      😁

      • Je blague, je procède de la même façon.
        Si ça se trouve parfois j’em.erde un em.erdeur qui lui même ne cherche qu’à em.merder un autre em.erdeur alors qu’en réalité nous pourrions être d’accord pour n’em.erder personne.
        Cela devrait nous faire réfléchir à nos comportements 😉

      • J’ai également de ces sortes de joies enfantines, je précise, c’est une blague et pas une attaque personnelle. 🙂
        Ceci dit je ne suis pas certain que cela soit l’aspect de notre personnalité que les autres apprécient le plus. Moi j’adore !

        • Par exemple j’aime bien causer des difficultés aux gens en trottinette sur les trottoirs. Je les bloque, je ne me pousse pas, par courtoisie, comme je le fais habituellement lorsque je croise un couple ou un groupe à pied.
          Chacun sa façon 🙂

    • Sans être aussi excessif et catégorique que Karl, rappelons nous aussi la renaissance de ce moyen de transport urbain au 21° siècle majoritairement utilisé au début par des jeunes dont ça facilitait les déplacements en ville avant sa motorisation électrique. Les trottinettes pliantes propulsées à la force du patin et du mollet ( on les nommait patinettes chez nous) avaient cet avantage d’optimiser la vitesse de déplacement pédestre tout en étant facilement logeable dans les transports collectifs et de ce fait permettait d’atteindre plus rapidement des lieux mal desservis par lesdits transports en commun. La motorisation électrique ayant plus que décuplé les performances de l’engin, il était prévisible qu’elle se développerait rapidement dans les villes, palliant évidemment les défaillances et limitations chroniques des transports collectifs.
      Vous avez dit « adaptation »? Je suis d’accord! C’est le propre de l’être humain!
      Et si l’on constate des abus dans son utilisation, il n’y en a pas plus que ceux des motards ou des automobilistes ( et si j’osais, des piétons!)!

      • Les abus des uns n’excusent pas les abus des autres.

        • Je n’ai jamais dit que ça excusait. Pour être venu de ma campagne 6 fois sur Paris en 6 mois, c’est juste un constat d’un état de fait. Pas de ma faute si certains à Paris circulent comme des beurdins

    • Cher Abon Neabcent,

      La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. En tant que piéton, je dois vivre continuellement dans la crainte d’être renversé par un de ces bolides qui filent à toute vitesse sur le trottoir, sans le moindre bruit? En tant qu’automobiliste, je dois vivre avec la trouille de finir en prison si j’en écrasais un, même s’il venait d’une ruelle aveugle à contresens, et sans la moindre considération pour la couleur des feux?

      Si pour satisfaire votre soif de liberté, je dois supporter ça, alors je vous dit non, et tant pis si vous me qualifiez de réac, ou d’emm… ou de je ne sais quoi!

      • La réponse est dans la question !
        Et la solution est dans la loi ; les trottinettes doivent emprunter les mêmes voies que les vélos : routes et pistes cyclables.
        De fait, que vous renversiez un cycliste ou un trottinetteur, dans VOS rues, le tarif sera le même. Pourquoi dans ce cas ne vous en prendre qu’au second ?
        J’ose ajouter qu’en tant que piéton rebuté par le partage de VOS trottoirs avec ces engins, vous et les vôtres avez déjà du sang sur les mains. C’est à cause du lobby des bipèdes non-motorisés que le législateur les a virés des trottoirs. Bilan : une augmentation très significative du nombre de morts dans cette catégorie d’engins.
        Le partage de l’espace public, ça vous parle ? Sinon, à quoi ça sert que la Sécurité routière se décarcasse ? !

  • Si autant de cadres même en costume l’utilisent ce n’est pas juste pour être en vogue. C’est parce que ça répond à un vrai besoin de mobilité rapide.

    Une trottinette est un mini scooter. Certains avant réglementation allaient jusqu’à 85 km h ! L’avantage de la trottinette électrique est de faciliter les déplacements urbains. Sa légèreté relative et encombrement permet d’être portative et stockage facilement.
    A ne pas confondre avec les gyropodes ou mono roue qui n’apportaient pas de stabilité et qui ont donc quasi disparu.

  • Je trouve que la trottinette électrique est une réponse simpliste du développement du transport en commun : actuellement, on est tous d’accord que les transports en commun sont gérés par des incompétents (matériel non entretenu, problèmes récurrents, pas de clim à 45° degré dehors ! etc.), du coup, la société s’est trouvé une solution tout simple à savoir mettre un alternatif.
    Du coup, on se retrouve avec 2 modes de « transports » que l’état doit gérer (oui, l’état en 2022 « doit » gérer tout selon le citoyen lambda), d’où la mise en place de lois, de conventions, de projets, de plans divers qui coûtent une blinde… Alors qu’il vaudrait peut être mieux se poser la question de l’incompétence et le mauvais fonctionnement de nos transports en commun…

  • En empruntant les mêmes voies que les piétons, les trottinettes électriques constituent une gêne pour ces derniers. Leur place est sur la chaussée, avec les voitures et les poids-lourds.

  • Pour ma part, je trouve ces engins dangereux, et ridicules ceux qui les utilisent souvent n’importe comment, d’ailleurs, en ne respectant rien.

    • Il serait intéressant d’avoir des Stats la dessus.

      L’un de mes meilleurs amis est sur un fauteuil roulant, une pompe le fait manger et c’est tout juste s’il reconnais ses proches… Il restera probablement comme ça jusque a la fin de ses jours…
      Oui je crois que c’est c’est super dangereux ces machins…

  • La trottinette, avec un manche et deux trucs ronds en bas, est un symbole machiste auprès duquel le barbecue n’est que de la petite bière.

  • Je trouve votre article assez peu libéral.
    Je suis un cycliste « mécanique » qui fait 5 à 6000 km/an. Je sais que nombre d’automobilistes détestent les cyclos mais je m’en fiche tant qu’ils ne me rentrent pas dedans.
    Si les trottineurs électriques se font plaisir, tant mieux pour eux et je ne vois pas pourquoi on se permettrait de les juger.
    L’époque dégage comme un parfum d’inquisition extrêmement préoccupant.
    Comme disait le président Pompidou « arrêtez d’emmerder les Français ! »

  • Une trotinette électrique (et un véle électrique aussi), c’est un véhicule motorisé qui n’est pas « un véhicule terrestre à moteur ». Il echappe donc à la plupart des réglementations, des taxes (y compris celles sur l’essence), donc contrôles techniques, permis et assurances en tout genre. Et pas de problème de parking non plus.
    C’est le seul moyen technique de se déplacer individuellement sans aucune contrainte légale (pas de ceinture, pas de casque, pas de limitation de vitesse).
    Je pense, que contrairement à ce que les utilisateurs vont dire immédiatement, l’aspect « écologique » vient bien après.

    • Alors oui et non.
      Ce sont des engins de déplacement personnels motorisés. Ils sont soumis à réglementation, au niveau des équipements, des déplacements, de l’assurance, de la vitesse max, etc. Ce qui n’est pas rien.
      Pour le reste, vous avez raison, ils offrent, pour l’instant, un niveau de liberté analogue au vélo, un statut d’usager vulnérable, une conscience écologique et la bienveillance institutionnelle. Ce qui, en période de chasse anti-bagnole et anti-moto, fait tout.

      • Vous avez tout à fait raison! Et ce moyen de déplacement étant déjà encadré par un certain nombre de règles, le seul problème ( assez général en France) est de faire respecter les lois et règlements par les usagers. Et ce n’est pas en dessinant sur le bitume de jolis pointillés pour désigner les zones de circulation dédiées, assortis de jolis pictogrammes semés un peu au hasard, que l’on incitera les utilisateurs à des comportements responsables et respectueux de la sécurité de tous!

  • Très intéressant article, car il permet de se faire une bonne idée de la vraie personnalité de son auteur et d’un certain nombre de commentateurs habituels de CP.

    -1
    • L’auteur passe surtout à côté du motif le plus simple et évident qui est à la base du développement rapide de ce moyen de transport urbain ( je précise bien URBAIN, car il est douteux d’utiliser ces véhicules debout sur de longues distances en rase campagne), c’est qu’il répond à un besoin de mobilité que n’offrent pas ( ou plus) les moyens conventionnels privés (automobile) ou collectifs!
      Alors laissons de côté les arguments subjectifs liés à l’ego des utilisateurs et au côté marketing qui ne jouent que sur les caractéristiques des engins proposés aux consommateurs.
      Je suis étonné que sur un site libéral comme contrepoints, certains commentaires fassent fi du côté pratique de l’engin et qu’il existe un marché qui réponde à un besoin!
      Si quelqu’un peut expliquer?

      • S’il s’agit d’un besoin de déplacement, OK, mais à condition qu’ils soit soumis aux mêmes contraintes de respect des autres personnes qui se déplacent que pour leurs moyens à elles. Un piéton ou un automobiliste qui se comporterait comme se comportent la majorité des trottinards ne trouverait pas plus grâce à mes yeux.
        Quand on est libéral, on est très attaché à la notion de responsabilité. Envoyer un gamin à trottinette à l’hôpital parce qu’on s’est simplement comporté normalement, faute des réflexes d’un pilote de formule 1, sur la route ou le trottoir, non merci.

    • Et personne ici n’a relevé la complémentarité de ce mode de transport avec les transports collectifs! Pourtant, être libéral c’est aussi être pragmatique et utiliser au mieux et efficacement les solutions disponibles sur le marché, et sans exiger qu’elles soient subventionnées bien sûr!

      • Le fait que ça soit subventionné comme le transport en commun est justement le fond dénoncé par les libéraux… Que l’état gère déjà correctement les transports en commun…

  • Les commentaires sont fermés.

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