La gauche radicale contre les jeux vidéo

La gauche radicale veut faire main basse sur les jeux vidéo et contrôler leur contenu.

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La gauche radicale contre les jeux vidéo

Publié le 9 mai 2022
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Les gamers, faites attention. La gauche radicale va s’occuper de vous.

Un nouveau rapport d’Axios dénonce :

« Les extrémistes de droite sont de plus en plus présents dans les jeux vidéo […]  la faible modération du contenu et la politique de l’autruche entravent l’évaluation et la lutte contre le problème. »

Axios a cité un rapport de 2019 du notoirement partisan Anti-Defamation League, ou ADL, comme preuve que les abus et l’extrémisme sont endémiques dans les jeux.

Le rapport de l’ADL affirme :

« 53 % des victimes de harcèlement pendant les jeux en ligne estiment avoir été ciblés en raison de leur race/origine ethnique, de leur religion, de leurs capacités, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle […] 73 % des joueurs aux États-Unis avaient leur expérience de jeu multijoueur affectée par le harcèlement. »

Des statistiques à prendre avec des pincettes

Ce sont des statistiques effrayantes, non ? Mais il faut s’intéresser à ce qu’elles cachent.

Premièrement, elles sont déclaratives. Les victimes peuvent croire être attaquées du fait de leur sexualité ou de leur race mais il est impossible d’en être certain sur la base du rapport. Un étudiant noir qui joue mal peut être insulté pour son niveau de compétence dans le jeu, mais il peut percevoir l’insulte comme étant raciste.

Deuxièmement, près des trois quarts des répondants ont déclaré que le harcèlement a façonné leur expérience en jeu. Mais que signifie exactement façonné ? Le rapport de l’ADL est muet à ce sujet.

Il peut s’agir de menaces de mort vicieuses qui atteignent psychologiquement une personne, ou ce peut être aussi simple que « quelqu’un a dit que j’étais mauvais au jeu, et maintenant je suis triste. »

C’est le gros problème ici : ces termes nébuleux sont utilisés comme casus belli contre les jeux vidéo. Certains se sentent bouleversés en jouant ; par conséquent, ils ont besoin d’une intervention radicale et excessive pour résoudre le problème.

C’est la même stratégie que la gauche radicale déploie lorsqu’elle appelle à la censure totale des opinions qu’elle n’aime pas. Les gauchistes considèrent le malaise face à une opinion opposée de la même manière qu’ils considèrent la violence physique, ils sont inévitablement attirés par son interdiction.

En plus des craintes infondées de la gauche concernant le harcèlement et les abus de masse, elle considère également le jeu comme un repaire du fantôme omniprésent de la suprématie blanche.

Un expert référencé dans le rapport Axios s’inquiète du fait que « les jeux deviennent de plus en plus sociaux. » Alex Newhouse, directeur adjoint du Center on Terrorism, Extremism, and Counterterrorism a déclaré :

« Ces groupes sociaux fournissent les structures et l’infrastructure permettant aux extrémistes d’organiser, de mobiliser et de diffuser leurs idéologies haineuses et extrêmes. »

Sacrilège ! les joueurs créent des liens et ont des conversations avec d’autres joueurs que la gauche n’aime pas !

Même dans ce cas, ces soi-disant experts sont obligés d’admettre que le nombre de véritables radicaux en ligne est assez faible.

Rachel Kowert, directrice de recherche du groupe de santé mentale de gauche Take This explique :

« Bien qu’il puisse s’agir d’un petit nombre de joueurs par rapport aux milliards de joueurs, il s’agit d’un groupe de personnes très endurcies, très influentes et très dangereuses qui vivent leur vie dans ces espaces de jeu, avec peu ou pas de conséquences pour leurs actions ou leurs comportements. »

Vers plus de censure dans les jeux vidéo ?

Que recommandent ces experts face à cette menace clairement existentielle de la suprématie blanche tapie derrière l’écran de l’ordinateur ?

L’ADL recommande :

« À cause du nombre élevé de discussions sur l’idéologie de la suprématie blanche dans les espaces de jeux en ligne, nous recommandons que l’industrie du jeu soutienne la recherche sur l’utilisation et l’abus des jeux en ligne par les suprémacistes blancs […] Nous recommandons à l’industrie du jeu de travailler avec des experts de l’idéologie de la suprématie blanche pour trouver des moyens de contrer leur abus des jeux en ligne. »

Devons-nous faire confiance aux mêmes experts qui appellent régulièrement à davantage de censure sur les réseaux sociaux pour commencer à influencer le jeu ? Qu’est-ce qui pourrait clocher ?

Les business de jeux devraient refuser ces appels à modifier radicalement leurs produits et leurs réseaux face à ce que ces radicaux admettent être une infime fraction d’éléments perturbateurs.

Les joueurs ne veulent pas d’une expérience aseptisée et approuvée par des grondements wokes. Franchement, ils veulent être libres de jouer en paix et débarrassés de l’emprise mortelle de la gauche radicale sur la culture moderne.

Alors, que se passera-t-il si la gauche radicale l’emporte ici ?

C’est GAME OVER.

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  • Avatar
    jacques lemiere
    9 mai 2022 at 7 h 01 min

    et même si il y a du racisme du sexisme… ce n’est pas le jeu qui en est la cause.. c’est l’éducation en général..

    le rêve éveillé des idéologues arracher les bébé à leurs parents et la société..et ne les exposer qu’à un univers qu’ils approuvent… sans garantie de résultat ..l’experience a t elle était faite??? surtout en matière de sexisme..

  • uniquement des « sentiments de.. » rien de factuel, mais qu’importe quand on veut se débarrasser de son chien…
    une amie me confiait que la première réaction de la plupart des membres des « minorités visibles » lorsqu’on leur refusait le début d’une relation était: « ah, mais vous êtes raciste ». Ils transforment ainsi un problème personnel (je ne veux pas de toi, t’es trop con) en problème de société (je ne veux pas de toi parce que tu es: noir; juif; arabe; homo; fasciste; gauchiste…)

  • Les commentaires sont fermés.

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