Chute de l’URSS il y a 30 ans, une catastrophe géopolitique ? 

30 ans après la désintégration de l’URSS, on peut s’interroger sur les circonstances et les conséquences de la disparition de cette entité politique.

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Chute de l’URSS il y a 30 ans, une catastrophe géopolitique ? 

Publié le 28 décembre 2021
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Vladimir Poutine déclara en 2005 que la chute de l’URSS avait été la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. Trente ans après la désintégration de l’Union soviétique, on peut s’interroger sur les circonstances et les conséquences de la disparition de cette fédération politique.

La fin de l’URSS : une dislocation express

Le dernier dirigeant soviétique Mikhail Gorbatchev tenta de réformer un régime irréformable. Essayer de faire coexister économie libéralisée et économie planifiée, démocratisation du système  et prévalence du communisme se révéla chimérique. Les tensions entre les camps réformateur et conservateur du régime soviétique ne firent que s’exacerber durant les deux dernières années.

À la veille de la signature d’un traité de refondation de l’Union soviétique, l’aile conservatrice du régime mit en œuvre un coup d’État le 19 août 1991 qui n’eut pour résultat que d’accéler le délitement du système. À la suite de l’échec du coup d’État, la plupart des républiques soviétiques proclamèrent leur souveraineté et/ou leur indépendance. Le 24 août 1991, l’Ukraine proclamait son indépendance et le 1er décembre 1991 90 % des Ukrainiens approuvaient l’indépendance de leur république. La décision des Ukrainiens enterrait ainsi l’idée d’une union.

L’acte de décès de l’URSS eut lieu dans les jours suivants. Le 8 décembre 1991, les dirigeants russe, ukrainien et biélorusse signèrent l’accord de Belovej qui entérinait la disparition de l’Union soviétique et entraînait la création d’une Communauté d’États indépendants au contenu flou. Le 21 décembre 1991, les dirigeants de 11 des 15 républiques constitutives de l’ex-URSS signèrent le protocole d’Alma-Ata qui confirmait les décisions prises deux semaines avant.

Le 25 décembre, Gorbatchev faisait un bref discours d’adieu et au Kremlin le drapeau soviétique était remplacé par le drapeau russe. Il n’avait donc fallu que 4 mois pour que l’Union soviétique disparaisse. 70 ans d’expérience communiste et d’impérialisme soviétique prenaient fin de manière soudaine et complète.

Les prétentions russes à la (super)puissance

Si l’idéologie communiste fut complètement abandonnée en Russie avec l’ère Eltsine, en revanche la tentation impériale fut remise à l’honneur dans la Russie de l’ère Poutine. Il ne faut pas oublier que la Russie hérita de l’Union soviétique certaines caractéristiques d’une superpuissance. Elle obtint non seulement le siège de membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU mais elle récupéra aussi l’intégralité de l’arsenal nucléaire soviétique, évitant ainsi la nucléarisation des États voisins du Belarus, du Kazakhstan et surtout d’Ukraine.

De plus, avec la doctrine de l’étranger proche, la Russie a constamment insisté sur sa volonté de contrôler les républiques de l’ex-union soviétique à l’exception des républiques baltes. Cette doctrine a poussé la Russie à éviter à tout prix que ces pays, en particulier l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, n’intègrent l’OTAN ou l’Union européenne. La Russie a ainsi précisé que l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN était une ligne rouge.

La Russie a impulsé un projet d’intégration économique, la communauté économique eurasiatique vue comme une organisation concurrente de l’Union européenne. Cette association a été un semi-échec : si elle se compose en plus de la Russie, de l’Arménie, du Belarus, du Kazakhstan et du Kirghizstan, elle n’a pas réussi à attirer en particulier l’Ukraine qui a préféré signer un accord d’association avec l’UE en 2015.

On l’aura compris, l’idée que la renaissance impériale russe passe par le contrôle de l’Ukraine est au cœur de la conception poutinienne des relations internationales. Ce principe géopolitique explique l’opposition farouche de la Russie de Poutine aux présidents prooccidentaux Iouchtchenko, Porochenko et Zelenski et  la politique agressive menée par la Russie contre l’Ukraine après la révolution orange de 2004 puis surtout après la révolution de Maidan de 2014.

La Russie a bien sûr compris que pour affronter victorieusement le monde occidental sur la question ukrainienne, elle avait besoin de disposer elle-même d’un allié fort.

C’est ainsi que la Russie veut nouer un partenariat stratégique avec la Chine. Les deux pays organisent des exercices militaires communs et affichent des positions diplomatiques proches comme ce fut le cas lors de la guerre en Syrie. Cependant, l’organisation de coopération de Shanghai à laquelle la Russie  appartient ne peut être assimilée à une alliance militaire concurrente de l’OTAN et la Chine se montre souvent en retrait par rapport aux positions russes dans l’espace eurasiatique.

En fait, face à l’Alliance Atlantique, la Russie ne dispose comme alliés que du Belarus et de quelques républiques fantoches telles que celles du Donbass pour défendre ses intérêts sur son propre flanc ouest…

Les conflits aux marges de la Russie : la guerre comme politique

Après l’effondrement de l’Union soviétique, des forces armées russes et prorusses prirent part à de nombreux conflits aux marges de la Russie. Ces guerres locales entraînèrent la mise en place de républiques fantoches sous le contrôle direct de la Russie.

La guerre du Dniestr de 1992 aboutit à la sécession de la république du Dniestr de la république de Moldavie. Le mini-État de Transnistrie est depuis lors devenu une base militaire russe et un moyen de pression de la Russie sur la Moldavie. Les conflits armés en Ossétie du Sud en 1992 et en Abkhazie en 1998 entraînèrent aussi la sécession des républiques d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie de la Géorgie et leur transformation en postes avancés des forces russes.

Si la première guerre de Tchétchénie au milieu des années 1990 se caractérisa par une défaite du pouvoir central russe, la deuxième guerre de Tchétchénie fut déclenchée pour réaffirmer le contrôle de Moscou sur Grozny au début des années 2000. La victoire russe à la Pyrrhus permit de faire de la république de Tchétchénie sous la férule du tyranneau Ramzan Kadyrov une république marionnette au sein même de la Fédération de Russie.

Après avoir réglé en grande partie la question tchétchène, la Russie n’hésita plus à recourir à des interventions armées au service de forces pro-russes au sein de certains États de l’ancien espace soviétique. C’est ainsi qu’en 2008, la Russie mena une guerre éclair contre la Géorgie afin d’empêcher la reprise de contrôle de Tbilissi sur l’Ossétie du Sud. La Russie reconnut alors l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, mettent en cause l’intégrité territoriale de la Géorgie.

En 2014, la Russie annexa la Crimée et Sébastopol qu’elle venait de prendre à l’Ukraine puis elle intervint dans le Donbass afin de protéger les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk contre l’offensive ukrainienne. La Russie évita toutefois de reconnaître l’indépendance de ces deux républiques du Donbass afin d’en faire une monnaie d’échange dans le conflit en cours.

La volonté russe de changer l’ordre international

La Russie veut effacer le résultat de la guerre froide, à savoir la domination américaine. Elle souhaite un nouveau Yalta avec la définition de sphères d’influence américaine et russe sur l’espace eurasiatique au sens large. Cette conception russe est fondée sur la nostalgie de la puissance de l’époque soviétique. Elle remet en cause les souverainetés des puissances petites et moyennes des espaces eurasiatique et est-européen qu’elle tend à voir comme des objets et non des sujets des relations internationales. C’est ainsi que la Russie a mis en cause l’intégrité territoriale d’États comme l’Ukraine en 2014.

La Russie n’a pas hésité à annexer la Crimée, un territoire officiellement ukrainien. C’est aussi dans cette perspective que, dans le cadre du conflit ukrainien en décembre 2021, la Russie a demandé d’une part que les USA retirent leurs troupes et leurs matériels des pays d’Europe de l’Est, et ce alors même que ceux-ci font partie de l’OTAN ; et d’autre part que l’Ukraine ne puisse jamais faire partie de l’Alliance Atlantique.

La Russie apparaît ainsi comme une puissance révisionniste, mais a-t-elle les moyens de ses ambitions ? L’avenir proche le dira sans doute.

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  • Il faut aussi regarder l’autre face de la médaille:
    – opposition aux troupes américaines aux frontières de la Russie dans des pays alliés mais que dirait les USA de l’installation d’une base militaire russe à Cuba?
    – opposition à des missiles nucléaires américains en Ukraine mais Kennedy a été à deux doigts d’une guerre nucléaire pour empêcher les missiles nucléaires soviétiques à Cuba et a été félicité pour cela
    – annexion de la Crimée (territoire russe et non ukrainien car donné à l’Ukraine par Kroutchev, dirigeant ukrainiens de l’Union Soviétique, sans consultation de la population) mais aucunes sanctions contre l’annexion de Jerusalem est et du Golan avec expulsion d’une partie de la population
    – Abkhazie et Ossétie du Sud mais quelle différence avec le Kosovo arraché à la Serbie et devenue un protectorat occidental mafieux?
    – Ukraine et Géorgie hors de l’OTAN, mais quelle serait la réaction des USA si le Mexique signait un traité de défense mutuelle avec la Russie?

    Et finalement quand je lis l’article où il est dit que Macron décide seul et que tous les contre-pouvoirs sont aux ordres, est-ce si différent de Poutine?

    • Un peu facile faire l amalgame entre une démocratie comme la France et un état totalitaire comme la Russie. La France est un état de droit avec des élections libres, une justice indépendante et des médias autonomes quand en russie, les candidats aux élections sont validés par le pouvoir, la justice est aux ordres, seuls les médias proches du pouvoir peuvent exercer.

      -4
      • «  »une justice indépendante et des médias autonomes  »
        Euh, non. En France pas vraiment.
        Et quand on voit comment la crise du covid a été gérée en France, on a de sérieux doutes quant au respect des droits fondamentaux.

      • @Ph Lh
        Il n’y a rien de ce que vous créditez à la France. Tout ce que vous mentionnez concernant la Russie a cours en France.

      • « La France est un état de droit avec des élections libres, une justice indépendante et des médias autonomes »… Ouf, on respire!!

  • Et bientôt un article sur l’effondrement de l’union européenne…. Pour les même raisons, les cigales et les fourmis ne s’entendent jamais surtout que l’hiver économique arrive….

  • Avatar
    Thibault Doidy de Kerguelen
    28 décembre 2021 at 15 h 15 min

    Cet article est pitoyable de platitude et de poncifs débités par l’OTAN depuis 30 ans.
    * L’erreur de Gorbatchev fut de croire non à un changement économique mais à un changement politique. Nous (oui, j’étais acteur de cette période) avons été quelques uns à l’en avertir. L’enjeu était clair. Jamais les USA n’aurait permis une transition politique en Russie. Ils avaient deux objectifs: 1) casser l’armée rouge 2) Casser l’URSS. Pour avoir vécu cette période de l’intérieur (même si j’étais au moment du putsch auprès de Sobchak à Léningrad et non à Moscou), le « coup d’Etat » manqué (dont les protagonistes furent par ailleurs graciés par Eltsine) ressemble à une grosse comédie bien organisée. L’exploitation médiatique de Eltsine par CNN qui était visiblement au courant de tous ses faits et gestes, la présence d’ex militaires américains engagés comme « gardes du corps » par Eltsine et que l’on reconnaît sur les images de l’époque en particulier celles prises devant la « maison blanche » (la douma), la conférence de presse de Bush soutenant officiellement Eltsine, tout cela ressemble certes à un coup d’Etat, mais pas manqué, celui-ci, qui consistait à éliminer Gorbatchev qui ne se résolvait pas à dissoudre l’URSS, qui avait réussi à faire payer le regroupement des troupes stationnées en Europe à l’occident, et à le remplacer par un pantin alcoolique et corruptible qui allait plonger le pays dans une crise économique et sociale qui le rayerait des décideurs du monde. Je vous passe le rôle de la mafia, comme toujours lorsque les Américains prennent pied dans un pays. Vous occultez enfin, autre erreur de Gorbi, la promesse (orale) de Bush s’engageant à ce l’OTAN ne prenne jamais pied dans un pays ayant appartenu pacte de Varsovie….. Promesse dont Obama (prix Nobel de la paix ????) dira que si elle a été faite, elle n’engageait que le Président en question et non les USA puisque n’ayant pas fait l’objet d’un traité!!!
    Je pourrais continuer comme cela la longue litanie des contre vérités que vous énoncez dans cet article.
    Je ne m’arrêterai que sur une seule, concernant l’Ukraine.
    * Vous parlez de « révolution orange ». Point de « révolution » n’y eut il mais un suffrage démocratique qui a mis au pouvoir des gens dont la campagne électorale avait été financée par des « sociétés » occidentales (que dirait on si un parti arrivait au pouvoir en occident avec des fonds russes???) et qui furent balayés à l’élection suivante car s’étant révélés au moins aussi corrompus que leurs prédécesseurs.
    * Vous parlez de « révolution » de Maiden. Vous appelez « révolution » un coup d’Etat dont les auteurs (pas tous Ukrainiens car il semblerait que le tireur qui a abattu un policier et par cela donné le signal était Bulgare et que des Géorgiens étaient aussi présents pour encadrer les nationalistes ukrainiens) ont été entrainés par d’anciens militaires américains travaillant pour une armée « privée » en Pologne et financés par les Allemands. Oui, le pouvoir ukrainien actuel est issu d’un coup d’Etat réalisé par des nationalistes ukrainiens pro nazis et piloté par des pays occidentaux. Quel intérêt? Affaiblir la Russie en annexant la Crimée à l’OTAN. Poutine a réagit et du point de vue de la Russie, il a eut parfaitement raison. Il a réagit comme les Américains ont toujours réagit lorsqu’un pays du continent américain a fait l’objet d’une prise de pouvoir par les communistes…
    * Quant à votre affirmation délirante concernant une supposée volonté agressive de la Russie à la domination, je tiens à votre disposition (les commentaires sur Contrepoints n’autorisant pas le téléchargement de pièces jointes) la carte des bases américaines et otan, la même en 1989 (date de référence sur la chute du communisme), la même en 2005… Les bases américaines se multiplient , se rapprochent des frontières russes, enserrent la Russie alors même que la guerre froide est censée être terminée.. Qui fait monter la pression? Qui avance inexorablement ses points? La Russie prépare l’affrontement? Je vous renvoie au dépenses militaires (https://fr.statista.com/infographie/24751/classement-des-pays-depenses-militaires-budget-defense/) les dépenses militaires américaines sont près de 13 fois (oui, 13 fois!) plus importantes que celles de la Russie (et encore faudrait il y ajouter celles de ses alliés de l’OTAN)! De qui se moque-t-on avec la menace russe????
    Je pourrais aussi vous parler longuement de votre idiotie concernant « l’alliance » avec la Chine. Poutine est profondément pro européen. Il considère que la Russie est culturellement, historiquement, économiquement liée à l’Europe et non à l’Asie. Dès le début il a montré sa volonté, avec les accords sur le bateaux français, avec la multiplication des contrats commerciaux (parlez en aux producteurs d’agro alimentaire, à Total, à Renault..) mais c’est l’attitude politique des pays européens qui se sont alignés sur les USA dans les différents stades de montée de la pression avec les mesures d’embargo qui l’ont poussé à négocier avec la Chine. Dans l’esprit de Poutine (là, j’insiste sur Poutine car ce n’est pas le cas de tous les dirigeants russes), la Chine est un danger. En particulier pour l’intégrité de la Sibérie.
    Mais je ne vais pas vous faire un cours complet de géostratégie russe, même si vous semblez en avoir besoin et me contenterai de vous souhaiter une bonne et studieuse année 2022!

  • Depuis la chute de l’URSS nos pays ont vu grossir des bureaucraties gauchistes qui ont pris un poids démesuré pour notre plus grand malheur: nous sommes en train de suivre les pas de la défunte URSS avec la même imbécilité bureaucratique, la même présomption à vouloir tout légiférer et la même toxicité pour la prospérité et les libertés.
    .
    L’auteur se croit toujours dans les années 80 mais il ne reste quasi rien des USA et de l’UE « libérale » des années Thatcher et Reagan ni de l’URSS de l’époque. L’occident est un bateau fou livré à ces bureaucraties de type soviétoïde alors que de l’autre côté vous avez un dirigeant rationnel dans un pays de flat tax qui se redressait rapidement, d’où les sanctions et le discours guerrier des USA en pleine décadence qui n’acceptent pas de perdre une hégémonie de moins en moins libérale et de plus en plus inquiétante.
    Ce n’est pas en relayant la propagande de ces bureaucraties illibérale que vous allez redresser le navire contrepoints.

  • Les commentaires sont fermés.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

Aurélien Duchêne est consultant géopolitique et défense et chroniqueur pour la chaîne LCI, et chargé d'études pour Euro Créative. Auteur de Russie : la prochaine surprise stratégique ? (2021, rééd. Librinova, 2022), il a précocement développé l’hypothèse d’une prochaine invasion de l’Ukraine par la Russie, à une période où ce risque n’était pas encore pris au sérieux dans le débat public. Grand entretien pour Contrepoints par Loup Viallet, rédacteur en chef.

 

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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