Cet hiver, prenez donc de la vitamine D

Pour lutter contre la covid, on devrait envisager une solide campagne d’information et de supplémentation en vitamine D.

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Cet hiver, prenez donc de la vitamine D

Publié le 15 décembre 2021
- A +

Par h16.

Dans la lutte contre la covid, chaque jour qui passe apparaît plus clairement l’échec complet d’axer uniquement la réponse sanitaire sur la vaccination et la chasse parfaitement illusoire à un virus qui n’arrête pas de muter. Et alors que les plus-ou-moins experts défilent sur les plateaux télé pour nous exhorter, entre deux insultes au bon sens, à vacciner tout le monde et son chien, un thème beaucoup trop absent dans leur bouche est la nécessaire santé métabolique des Français pour mieux lutter contre les maladies.

Or, dans le cadre de la covid dont tout indique qu’elle entre progressivement dans le rang des maladies saisonnières habituelles, une amélioration notoire de cette santé métabolique pourrait être obtenue à moindre frais par une solide campagne d’information et de supplémentation en vitamine D, et ce d’autant plus lorsqu’on se trouve (comme c’est le cas des Français) au-dessus du 37° parallèle et qu’entre septembre et mars, on ne reçoit dont pas assez d’ultraviolets solaires nécessaires à sa synthétisation naturelle dans le corps.

Il apparaît en effet que, selon une récente étude allemande (PDF), la différence entre un taux de 20 nanogrammes par millilitre de sang (ng/ml) et un taux supérieur à 50 ng/ml est cruciale dans la sévérité des symptômes rencontrés par le malade. Et pour atteindre un tel taux, se supplémenter en vitamine D est simple, fort peu coûteux et en tout cas certainement moins que les pénibles campagnes publicitaires de Castex et son gouvernement (y compris ses involontaires bourdes où il prouve par son exemple personnel que le slogan gouvernemental « tous vaccinés, tous protégés » tient purement de la publicité mensongère).

L’étude en question est fort intéressante et mérite qu’on s’y attarde : elle montre de façon claire la corrélation très forte entre un faible taux de vitamine D et la sévérité des symptômes déclarés. Il avait en outre déjà été montré que les patients déficients en vitamine D voyaient leur risque de mourir multipliés par 14 lors d’un épisode de covid. Cette dernière étude permet d’établir les niveaux efficaces à partir desquels on améliore significativement ses chances.

Or, si cette étude spécifiquement construite pour étudier la corrélation entre vitamine D et covid permet d’apporter plusieurs informations intéressantes sur ces taux opérationnels, il n’en reste pas moins qu’on savait depuis un moment – bien avant la pandémie actuelle – l’importance de cette vitamine dans l’immunité naturelle et dans son impact sur la résistance aux maladies saisonnières et notamment aux pneumopathies habituelles en hiver sous nos latitudes.

En 2017, une importante étude auprès de 11 000 patients parue dans le BMJ avait ainsi largement prouvé l’importance d’une bonne sérologie de vitamine D pour lutter contre diverses pneumopathies, venant d’ailleurs renforcer d’autres études montrant le lien entre cette vitamine et la A pour lutter contre la grippe ou la pneumonie.

Les études s’accumulent donc depuis plusieurs années sur le lien étroit entre un bon taux de vitamine D et une bonne résistance aux maladies pulmonaires dont la covid, sans pour autant que les médias n’en fassent autant que pour d’autres molécules, largement plus controversées dont on feint de découvrir les propriétés fortement mutagènes et finalement pas trop recommandées.

Et alors que la supplémentation en vitamine D ne coûte qu’une dizaine d’euros pour une année par personne (et ne présente aucun risque de toxicité comme en témoigne une étude longue, sur 7 ans, avec des dosages particulièrement importants) et au vu des avantages évidents que cela peut avoir tant pour les individus eux-mêmes que pour les finances des hôpitaux ou pour la bonne gestion du cheptel de contribuables par le gouvernement, on se demande bien pourquoi cette molécule efficace et bon marché n’a pas droit au moindre écho ni dans la presse, ni sur les plateaux télé, ni dans la bouche de nos experts autoproclamés.

Bien évidemment, on comprend sans mal que l’attrait d’une solution unique, simple, administrée une fois (ou deux, puis trois, puis quatre, puis… oups je m’emballe) est, politiquement parlant, un peu plus vendeur et sur le plan financier, bien plus intéressant lorsque cette solution est directement brevetable et facturable aux contribuables. De ce point de vue, la distribution de vitamines n’a aucun intérêt : en matière de santé efficace et prouvée, le gouvernement est déjà au taquet lorsqu’il produit des slogans niais à base de « bougez plus » et autres « ne mangez pas ni trop gras, ni trop salé, ni trop sucré » qu’on le voit mal se lancer dans une vraie campagne d’information sur les bienfaits d’une alimentation riche en graisses animales de bonne qualité et pauvre en sucres, et ce alors même que la base la plus vociférante de son électorat citadin ne rêve que de grignoter quinoa équitable et tofu biosyntonisé.

De même, pour les autorités sanitaires, il leur est impossible de renverser l’actuelle pyramide alimentaire, véritable dogme depuis les années 1980 à la base remplie de carbohydrates, sans immédiatement devoir se renier et admettre qu’on nous baratine depuis tout ce temps et que ce sont ces mêmes autorités qui sont directement responsables de la véritable pandémie d’obésité occidentale.

En outre, la médecine occidentale – et surtout celle des plateaux télé – accepte mal l’idée que quelques molécules de base (vitamines et sels minéraux), obtenues à des prix défiant toute concurrence et, pire que tout, la plupart du temps sans la moindre ordonnance, puissent avoir un rôle aussi important pour la bonne santé des populations. Il est vrai que l’absence de tout besoin d’en référer à un médecin ou un pharmacien pour se procurer du zinc, du magnésium, des vitamines ou d’autres oligo-éléments de base, mine quelque peu leur position privilégiée et ne les incite peut-être pas à en faire la publicité…

Malgré tout, il apparaît maintenant de façon assez claire que des moyens simples et peu coûteux existent, sinon pour endiguer l’actuelle pandémie ou même éliminer les maladies de saison, au moins pour en mitiger amplement les effets et en réduire drastiquement l’impact humain, économique et social sur nos sociétés.

Plutôt qu’emmerder les Français avec confinements inutiles, couvre-feux débiles, un pass sanitaire inique et contre-productif et des obligations vaccinales consternantes, le gouvernement aurait largement gagné en sympathie et en cohérence avec une solide campagne de supplémentation pour toute la population.

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Créer un compte Tous les commentaires (34)
  • La vitamine D ne ferait Elle pas partie de la légende urbaine ?
    M’a vieille maman a pris durant des années de la vitamine D, chgt de médecin, celui ci l’a supprimé.
    Comme quoi…laissons aux médecins pratiquer la médecine.

    • Le fait que vous ayez lu avant de commenter est une légende urbaine aussi.

      • Promis, je relis l’article.. C’est souvent le cas , l’humour a toujours besoin de relecture pour en apprécier les finesses…… Fait, et alors, où est le problème ?
        Une carence en vitamine D doit se corriger, ce que font tous les médecins, c’est le b à ba surtout pour les personnes agees qui souvent se nourrissent très mal.. J’étais l’autre jour à la pharmacie, ça marche les vitamines, même pas besoin de médecin.. Un tort l’abus n’est pas bon non plus.

    • Justement, depuis le début de cette crise, on INTERDIT aux médecins de pratiquer la médecine. Quand à la vitamine D et au zinc, ils ont été mis en avant avec succès par de vrais médecins, des le début de cette crise, alors que les autres médicaments, sauf le doliprane, étaient interdits.

      • on interdit à certains médecins de pratiquer oui, mais pas tous, nombreux sont ceux qui avec le gouvernement pratiquent la politique de la peur et de la vaccination forcée soit par intérêt pécunier soit parce que devenir un petit dictateur de pacotille les démange (un peu comme le gouvernement de Macron)

    • De toute manière, pour les « pro médocs », toute molécule simple, peu coûteuse, non transformée ne sortant pas d’un labo est forcément inefficace…
      Evidemment qu’un médecin va supprimer un complément de vitamine D, pour le remplacer par un médoc qui fait la même chose (avec des effets secondaires en plus, donc doit ajouter d’autres médocs pour atténuer les effets secondaires, mais en provoque d’autres, donc un autre médoc, etc.), et la marque est potentiellement en relation avec le labo avec qui il travaille…
      Un peu comme un barman et ses fournisseurs de bières… Mais là au moins, on est au courant des effets 😉

  • Merci, ça me conforte… Oups, je suis déjà « conforté » en Vit. D

  • manger plus de poissons et de laitages…je préfère ça à un vaccin dont les effets sont inconnus a plus ou moins long terme

  • Vitamine D : Par exemple Zyma D 2,90 € pour flacon 10 ml (100 000 unités « UI »).
    A priori, il n’y en a besoin que l’hiver, l’été le soleil suffit. Un ou deux flacons devraient suffire pour l’année.

    Pour sucre et graisse, personnellement je recommanderais d’utiliser le sucre excédentaire (on a augmenté drastiquement sa consommation) essentiellement comme carburant E85 (pour ne pas désespérer les betteraviers) et les graisses végétales et animales au delà de la quantité raisonnable et du Nutella (TM) comme « Bio diesel » ou « Diesel renouvelable » (ce dernier existe, NESTE a une raffinerie pour en fabriquer à Singapour, et en exporte une grande partie aux US). Là c’est pour nos éleveurs et planteurs de colza (ou importateur d’huile de palme).
    Ca ne sera qu’un goutte pour les besoins, mais sera bien pratique dans quelques années pour les véhicules de collection.

  • Les médecins, est-ce un effet « covid », ajoutent de plus en plus des recherches de taux de vitamines D dans les bilans sanguins. Ce fut mon cas l’année dernière avec une supplémentation depuis renforcée personnellement par des vitamines C et B6, du Zinc et du Magnésium (le tout pour des prix ridicules).

    • J’y ai eu droit aussi, mais bien avant Covid. Je pense que c’est depuis la mise en lumière des bienfaits de cette vitamine depuis quelques années. Une petite révolution car elle a longtemps été prescrite exclusivement sur ordonnance et interdite dans les compléments alimentaires.
      Actuellement, seuls les gros dosages restent sur prescription.

      • Sans doute parce que comme elle est liposoluble, il existe un risque de surdosage. Et sans doute aussi parce que le soleil apporterait suffisamment de vit D sans surdosage possible (sauf cancer de la peau mais c’est une autre histoire). L’alimentation ne suffirait pas pour nos besoins quotidiens.

    • Si ma mémoire est bonne, je crois que le seuil de Vit D nécessaire quotidiennement a été abaissé il y a quelques décennies. On reviendrait en arrière car on se serait aperçu que celui-ci était en réalité trop bas.

  • Donc masquer des enfants dans les cours de récréation et des adultes dans la rue, c’est réduire le peu de peau exposé au soleil l’hiver et c’est donc réduire encore plus le taux de vitamine D, comprenne qui pourra…

  • La vitamine D n’est pas remboursée par la sécurité sociale. Le vaccin est gratuit. Quel français va choisir la vitamine D ? Aucun !
    Le français accro à la gratuité n’ira jamais acheter 10€ de vitamine D par an (ce qui fait tout de même presque 2,7 centimes/jour). Vous n’y pensez pas cher Monsieur !
    Même s’il le dit, il ne le fera pas.
    Donc rien ne vaut un vaccin gratuit qui plombe les coûts de la sécurité sociale.
    Tant qu’on fera croire aux français que la santé c’est gratuit, la situation restera sans issue.

    • Il me semble que la vitamine D est remboursée si prescrite. Comme indiqué plus haut par Toorop, les bilans sanguins vérifient la quantité, et les médecins prescrivent de manière routinière une ampoule de 100000 UI. Mais personnellement, je préfère la prise régulière l’hiver (3 gouttes pas jour, ça doit faire 1200 UI), et ne vais pas en consultation pour ça. Ca n’empêche pas de se faire vacciner également.
      Pendant les périodes où les piscines étaient interdites du fait Covid, on pouvait y aller quand même avec une ordonnance APA (Activité Physique Adaptée), et là j’étais allé consulter (avec le formulaire APA que mon médecin ne connaissait pas). L’activité physique doit certainement jouer un rôle dans l’immunité.
      On arrive donc à biaiser, mais c’est pénible.

      • Effectivement, remboursée si prescrite.

      • « L’activité physique doit certainement jouer un rôle dans l’immunité »
        Absolument.

      • Pour acheter un tube de vitamine D vous allez faire dépenser 25€ à la Sécu chez un médecin ? Bien joué…

      • Mon taux de vitamine D dans le sang était de 11 ng/mL (j’étais en situation de carence) alors que le taux recommandé est de 30 à 100. Pour ma part la prescription de ZYMAD 50 000 ui est de 1 ampoule par semaine pendant 8 semaines et ensuite 1 ampoule par mois pendant 6 mois. Une boite de 2 ampoules coûte 2,17 euros, soit 15 euros le traitement total, un prix très doux donc (à comparer avec les près de 1000 euros la gélule pour certains antiviraux contre le Covid-19).

  • Cela fait 2 ans que l’on compte les morts AVEC le covid. On est maintenant passé au comptage des vivants AVEC le vaccin.

    Toute idée de soin s’éloignant de cette logique risquerait de brouiller l’esprit des électeurs fragiles.

  • Mais quel pot de vin nos polytocards pourraient-il recevoir s’ils faisaient la promotion de produits bon marché?
    Comme ils sont devenus capable de refourguer 2 lave-linges aux personnes en possédant déjà trois, ils ne vont pas se priver. Voire les compromissions de la famille VDL. Et personne ne tique.
    À eux les pots de vins. Que dis-je… Les barriques, les foudres. Pourquoi donc lésiner ❓

  • Mouais… Je préfère que l’Etat reste en dehors de la médecine, même pour recommander quelque chose d’aussi banal que de la vitamine D. En fait je préfère qu’il reste en dehors de ma vie tout court

  • La fiole de ZymaD est à moins de 3€. Je ne sais pas à combien était la boîte de Plaquénil, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que si l’Etat ne se mêlait pas de réglementer ces prix au ras des pâquerettes, les pharma seraient peut-être moins enclines à corrompre tel ou tel régulateur ou leader d’opinion pour nous refourguer un nouveauté dangereuse. Laissez donc faire le marché…

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