Pour arrêter le variant Omicron, fermer les frontières n’est pas la solution

Les restrictions de voyages imposées aux pays qui détectent de nouveaux variants pourraient à l’avenir dissuader certains pays de révéler la présence de variants préoccupants sur leur territoire.

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Pour arrêter le variant Omicron, fermer les frontières n’est pas la solution

Publié le 30 novembre 2021
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Par Anthony Zwi.
Un article de The Conversation

La découverte du variant B.1.1.529 du SARS-CoV-2, baptisé Omicron par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), suscite l’inquiétude au niveau mondial, et a mis la planète en état d’alerte général. Et pour cause : l’OMS l’a déclaré « variant préoccupant » car sa protéine Spike présente un large éventail de mutations, ce qui fait craindre que les vaccins et les traitements actuels soient moins efficaces pour le combattre.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour en être certain, Omicron semble par ailleurs être capable de réinfecter les gens plus facilement que les autres souches.
Suivant l’exemple des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Union européenne notamment, l’Australie a elle aussi fermé ses frontières aux voyageurs en provenance de plusieurs pays d’Afrique australe.

Les citoyens australiens qui cherchent à rentrer chez eux depuis l’Afrique australe pourront le faire, mais à leur arrivée ils devront rester en quarantaine à l’hôtel et passer des tests. Ceux qui, au cours des deux semaines passées, sont revenus des neuf pays concernés – Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Eswatini, Seychelles, Malawi et Mozambique – devront quant à eux s’isoler.

Le problème est qu’Omicron a déjà été détecté dans d’autres régions du monde que l’Afrique, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en Israël, à Hong Kong et en Belgique. Ainsi, si une interdiction de voyager dans les pays d’Afrique australe peut ralentir sa propagation et faire gagner un peu de temps, il est peu probable qu’elle suffise à l’arrêter complètement.

Les gouvernements d’Australie et d’autres pays mettent en place ces restrictions pour tenter de protéger leurs propres citoyens. Cependant, ces mesures devraient s’accompagner d’un déblocage de ressources supplémentaires destinées à soutenir les réponses mises en place par les pays d’Afrique australe et d’ailleurs.

Quand Omicron a-t-il été détecté ?

Ce variant a été identifié le 22 novembre en Afrique du Sud, à partir d’un échantillon prélevé sur un patient le 9 novembre.

Les virologues sud-africains ont agi rapidement : ils se sont entretenus avec leurs collègues par l’intermédiaire du Réseau de surveillance génomique en Afrique du Sud, et ont assuré la liaison avec leur gouvernement tout en informant l’Organisation mondiale de la santé le 24 novembre.

Cette démarche est conforme au Règlement sanitaire international, qui fixe les directives selon lesquelles les pays sont supposés réagir dans un tel contexte.

La façon dont se comporte ce nouveau variant n’est toujours pas claire. Certains spécialistes ont affirmé que le taux de croissance des infections par Omicron, qui reflète sa transmissibilité, pourrait être encore plus élevé que celui du variant Delta. Cela reste à prouver, mais si c’est le cas, il s’agit d’une information préoccupante.

Une réaction réflexe qui diffère des recommandations de l’OMS

Les scientifiques et les hommes politiques africains ont été déçus par la mise en place des mesures dʼinterdiction, qu’ils considèrent comme une réaction réflexe de la part des pays qui les imposent. Ils affirment qu’elles auront des effets négatifs importants sur l’économie sud-africaine, qui accueille traditionnellement des touristes du monde entier pendant la période estivale de fin d’année.

Ils soulignent également que l’on ne sait toujours pas si ce nouveau variant provient effectivement d’Afrique du Sud, même s’il y a été identifié pour la première fois. Étant donné qu’Omicron a déjà été détecté dans plusieurs autres pays, il se peut qu’il circule déjà dans des régions non incluses parmi les interdictions de voyages.

Par ailleurs, l’OMS ne recommande généralement pas la mise en place d’interdictions de vol ou d’autres formes d’embargo sur les voyages. Elle préconise plutôt de donner la priorité aux interventions dont l’efficacité est avérée : vaccination, hygiène des mains, distanciation physique, masques bien ajustés et bonne ventilation.

Pour faire face à l’émergence de variants préoccupants, l’organisation appelle tous les pays à renforcer la surveillance et le séquençage, à signaler les premiers cas ou groupes de cas et à entreprendre des enquêtes afin de mieux comprendre la façon dont ils se comportent. Or, les restrictions de voyages imposées aux pays qui détectent de nouveaux variants, et les pertes économiques qui en découlent, pourraient à l’avenir dissuader certains pays de révéler la présence de variants préoccupants sur leur territoire.

Le variant Omicron doit être pris au sérieux car ses caractéristiques sont inquiétantes. Mais nos connaissances actuelles à son sujet sont encore largement lacunaires. Tandis que sont entreprises des analyses plus approfondies, il convient de le surveiller en permanence, et de contrôler sa dissémination en appliquant le triptyque de mesures de santé publiques désormais bien connu : tester, tracer, isoler.

Que peuvent faire les pays à haut revenu pour aider ?

Les pays comme l’Australie doivent aider les nations africaines et les autres pays à partager les alertes précoces concernant les menaces de maladies transmissibles potentiellement graves, et contribuer à atténuer ces menaces.

Comme l’a noté le Groupe indépendant sur la préparation et la réponse aux pandémies en mai :

… les acteurs de la santé publique ne voient que des inconvénients à attirer l’attention sur une épidémie qui a le potentiel de se propager.

Ce groupe d’experts recommande de créer des incitations afin de récompenser les actions de réaction rapide. Celles-ci pourraient inclure divers soutiens afin :

  • dʼétablir des partenariats dans les secteurs de la recherche et de l’éducation ;
  • de renforcer les systèmes de santé et la surveillance des maladies transmissibles ;
  • dʼaméliorer considérablement la disponibilité des vaccins, améliorer leur mise à disposition et veiller à l’équité de leur distribution ;
  • dʼenvisager une compensation financière, qui pourrait prendre la forme d’un de fonds de solidarité contre le risque de pandémie.

Il est essentiel de renforcer la couverture vaccinale

Les vaccins demeurent le principal pilier dans la protection contre les effets les plus graves du Covid-19. Bien que leur degré d’efficacité contre le variant Omicron ne soit pas encore clair, il est probable qu’ils confèrent au moins un certain niveau de protection. Si nécessaire, le laboratoire Pfizer a également indiqué qu’il était en mesure de développer un vaccin efficace contre un nouveau variant tel que celui-ci en une centaine de jours.

La persistance de la pandémie de Covid-19 est en partie attribuable à une couverture vaccinale inégale dans de nombreuses régions du monde, notamment dans les pays les moins développés. L’Afrique du Sud elle-même est mieux lotie que la plupart des pays du continent, mais 24 % seulement de sa population adulte est pour l’instant complètement vaccinée. À l’échelle de l’Afrique, ce chiffre tombe à 7,2 %. Une aide internationale plus importante est nécessaire de toute urgence pour améliorer ces taux de vaccination.

Les institutions et les dirigeants africains, soutenus par des experts en santé globale et en vaccinologie, ont plaidé en faveur de l’installation d’usines de production de vaccins à ARNm sur le continent africain. Celles-ci permettraient de donner la priorité aux populations régionales, de surmonter les problèmes des chaînes d’approvisionnement et de répondre en temps réel aux menaces de maladies émergentes.

Pourtant, les pays en développement se heurtent à d’importants obstacles lorsqu’il s’agit d’obtenir les accords de propriété intellectuelle relatifs au développement et à la production de vaccins contre le Covid-19.

Alors qu’il reste encore beaucoup à apprendre à propos du comportement et de l’impact d’Omicron sur la pandémie, la communauté internationale doit faire montre de son engagement à soutenir réellement les pays qui adoptent des comportements appropriés dans la lutte contre la Covid-19, en partageant rapidement et de manière transparente les informations qu’ils détiennent.

Anthony Zwi, Professor of Global Health and Development, UNSW

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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  • Merci, mais pour l’instant les caractéristiques d’Omicron ne sont pas du tout « inquiétantes » contrairement au traitement politique qui flirt dangereusement avec le totalitarisme.
    Le Dr Angélique Coetzee, présidente de l’Association médicale d’Afrique du Sud a ainsi fait part de « symptômes légers » ou « bénins ».
    .
    Les données actuelles indiquent que la pandémie est comme prévu retombée à un niveau suffisamment acceptable pour faire cesser enfin toutes les mesures étatiques. De plus on sait maintenant que les « vaccins » ne marchent quasiment pas (étude du Lancet 21/10/21) et que la vaccination générale ou le « pass » n’ont aucun sens.
    .
    Il meurt 1670 personnes par jour en France dont « seulement » 8 due au Covid (0.47%) avec une moyenne d’âge de 84 ans et encore, nous sommes dans une mini flambée pré-hivernale. Le 30 octobre c’était 4.
    Par comparaison, la pneumonie tue en moyenne 43 personnes par jour soit 5 fois plus sans que ça ne déclenche de mesures particulières. Si on testait les pneumocoques on trouverait les mêmes flambées dans la population (1 personne sur 5 porteuses).
    .
    On ne peut pas plus arrêter le SARS-COV2 que les pneumocoques ou influenza. Il faut cesser cette folie et continuer à vivre.

    • « Les vaccins ne marchent quasiment pas. »

      Pour la millième fois, les vaccins protègent des formes graves.

      • Les « millièmes fois » qu’on nous a ressassé c’était qu’il protégeait de la contamination et dissémination sinon nous n’aurions logiquement ni pass ni vaccination générale ni haros sur les non-vaccinés et le mensonge continue à ce jour.
        .
        Pour les formes sévères les données ne sont pas aussi nettes que vous le prétendez. La baisse de la mortalité est effective aussi dans les pays peu vaccinés, le virus s’affaiblit comme dans toutes les pandémies, et il y a des flambées de mortalité anormale chez les fraichement vaccinés (2 doses ~20 jours).

        • Les scientifiques ont dit depuis le début que cet effet sur la contamination n’était pas garanti.

          « Des pays peu vaccinés voient la même baisse de mortalité. »

          Lesquels ?

          • Pas besoin de faire une liste, les morts du covid sont très rares, sauf dans les pays manquant de structures hospitalieres ou de médecins. Les morts français, la plupart ont été causes par l’état et sa décision farfelue de ne pas soigner les gens,… En cas de pneumonie, généralement on soigne. Le variant indien est la cause de la baisse de mortalité dans TOUS les pays, l’omicron est encore pire et espérons qu’il essaime la planete… La plupart des morts seraient morts dans l’année et ça c’est insee qui le dit.. Veran n’a tué que de futurs morts mais un mois de plus à vivre, c’est génial…. Vous êtes vacciné 3 doses, bientôt la 4 ème vous attend si la 3eme ne vous a pas tué avant. Les vaccins arn sont meurtriers, on n’utilise pas les cellules du corps humain pous fabriquer des toxines et vu le nombre de « problèmes » le choix des protéines n’est pas le bon, normal, cela été fait dans la précipitation, des milliards en jeu et toujours en jeu.

      • Alors comment cela se fait-il que l’OMS annonce 500.000, puis une semaine plus tard 700.000, morts à venir en Europe? Comment cela se fait-il que Merkel annonce que l’Allemagne se retrouvera dans la pire situation depuis le début de l’épidémie?

        Si on avait une bonne protection contre les formes graves il serait impossible d’avoir des bilans pires qu’il y a un an sans vaccins et c’est pourtant ce qu’annoncent des personnes on ne peut plus officielles ! Faut-il les accuser de gouverner par la peur et les fake news ?

    • Oui, la vraie question c’est de savoir si le variant omicron est préoccupant. Car comme toutes les variations, elles peuvent être positives comme négatives.
      Avec les mesures barrières et les vaccins, on sélectionne les variants les plus contagieux, ce qui se fait souvent au dépend des variations plus mortelles. Si c’est le cas ici, la transmission du omicron est une bonne nouvelle. Elle va pouvoir « vacciner » les gens des pays auxquels on a refusé le vaccin pour avoir une 3 ème dose en France.

  • La planète s’est lancée dans une chasse au mistigri complètement délirante ! Imaginer qu’on puisse stopper, ou même ralentir significativement la circulation d’un virus avec des mesures aussi grossières que des fermetures de frontières (alors que les frontières sont des passoires), des quarantaines, des masques (toujours mal portés) ou des vaccins, c’est totalement illusoire. Même dans les hôpitaux, où les règles sont strictes, les agents pathogènes circulent, alors en dehors…
    Ce cirque ne profite qu’à ceux qui l’organisent et qui vendent leurs grigris politiques ou pharmaceutiques.

  • « dʼenvisager une compensation financière, qui pourrait prendre la forme d’un de fonds de solidarité contre le risque de pandémie. »
    .

    La France est devenue un pays pauvre et un pauvre pays !
    Circuler il n’y a plus rien à prendre.

  • Ils sont toujours à la recherche d’une solution pour arrêter le virus. Après le. Passage de plusieurs variants ils n’ont toujours pas compris que rien ne peut freiner la diffusion d’un virus, il disparaît comme il est venu ou pas.
    j’observe une chose, l’homme a toutes les armes nécessaires pour s’en défendre comme pour la plupart des virus à taux de mortalité faible.

  • On est en train de créer une confusion entre l’épidémie actuelle de variant delta (qui n’existe pas bien sur puisqu’on est vaccinés) et l’épidémie de un cas détecté dans quelques pays de variant oxymicron (qui présente plusieurs mutations inquiétante de sa lettre grecque).

    Comme le vaccin ne prévient pas la contamination et donc les épidémies – ce qui est évident pour ce type de virus – on mise très fort sur la vaccination pour endiguer le fléau qui a déjà fait au moins une dizaine de « cas » dans le monde.

    Et on menace d’enfermement ceux qui se plaindrait d’un nez qui coule, vaccinés ou pas…

    Il devient urgent d’étudier les atteintes cérébrales de la Covid. (Si, si, comme disait Magdane, c’est féminin).

  • Ô Macron ! Mon Macron ! Notre effroyable voyage est terminé.
    Le vaisseau a franchi tous les caps,
    la récompense recherchée est gagnée.
    Le port est proche, j’entends les cloches, la foule qui exulte…

    • Il y a malgré tout des nuages noirs à l’horizon, la victoire finiera en défaite sanglante, y a plus de sous dans la caissette de notre demi dieu, croissance 3 % due à une inflation galopante…. L’hiver venu, la cigale fut fort dépourvue, il va faire très froid…. L’énergie manquera, les sans dents sont au bord de la révolte…

  • Comme l’Europe est la région où circule le plus le virus (région également la plus vaccinées, cherchez l’erreur), ce serait plutôt aux autres pays de mettre l’Europe en quarantaine comme l’a fait le Marco avec la France

  • Le Conseil Lyssenko -euh… pardon le Conseil dit Scientiifique – composé de chercheurs qui ont cherché toute leur vie avec les deniers publics sans jamais rien trouver, qui ont parcouru 40 fois la planète en tous sens de colloques en congrès sans le moindre résultat positif – est inamovible. Couplé avec un psychopathe comme Ministre de la Santé dont la place serait bien mieux en hôpital psychiatrique (et avec une camisole de force), un Conseil de Défense Sanitaire obscur, secret, avec un Président qui sait tout de l’épidémie et de la vaccination, les résultats sont là: un Etat d’urgence permanent, une démocratie en veilleuse, une surveillance de tous par tous, une fracture de la société comme on n’en a plus vu depuis la Guerre d’Algérie (et encore!)… et une épidémie aussi peu létale qu’insaisissable… Le bilan n’est pas mauvais, il est calamiteux.
    ·

  • « Pour arrêter le variant … »

    Mais personne ne se donne la peine de nous expliquer pourquoi il faut arrêter ce variant Xi Omicron, comme si cela allait de soi.

    Après tout, si on découvre qu’il est plus contagieux et moins méchant que le Delta, ce serait plutôt une bonne nouvelle, on pourrait enfin vivre avec cette grippe atténuée sans pourrir la vie de tout le monde.

    J’ai cru comprendre que pour les virus grippaux c’est une évolution banale conforme à la sélection naturelle qui privilégie ceux qui peuvent proliférer tranquillement sans détruire leurs hôtes.

    S’agissant d’un virus d’origine artificielle j’ai quelques doutes sur cette évolution mais la question mérite au moins d’être débattue, sans affolement.

    • De tous temps, les politiques ont réécrit l’histoire en fonction de leurs intérêts.

      Maintenant ils réécrivent la science dans le même but.

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