Et au milieu coule un pays

Les candidats en lice pour la prochaine présidentielle sont tous si mauvais qu’on ne voit pas comment le pays pourrait s’en sortir.

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Et au milieu coule un pays

Publié le 8 septembre 2021
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Entre deux prises de paroles du chef de l’État ou de l’un de ses nombreux sbires encombrants qui rôdent sur les plateaux télé, la politique française continue son petit chemin, cahin-caha, vers l’élection présidentielle d’avril 2022 qu’on pressent déjà superbement palpitante…

Il sera en effet difficile de faire plus prenant et plus rebondissant que ce qui se profile déjà politiquement concernant ces élections : comme prévu, le quinquennat de Macron s’achève gentiment sur le constat qu’il a fait bien pire encore que celui, pourtant déjà désastreux, de François Hollande qui avait eu la présence d’esprit de ne pas se représenter devant un électorat passablement agacé par sa contre-performance.

Ici, cependant, tout indique pour le moment que l’actuel locataire de l’Élysée entend remettre le couvert pour une poignée d’années supplémentaires. Et pour le moment, les autres prétendants au poste ont tout juste commencé à se faire connaître : déclarations officielles (éventuellement plusieurs fois de suite pour être certain que le message sera repris par une presse malgré tout accaparée par d’autres sujets un tantinet plus chauds), campagnes auprès des militants en vue de primaires encore mal assurées, la période est comme un sous-bois après la pluie voyant des champignons apparaître de toutes parts : le nombre de candidats potentiels explose.

Malheureusement, alors que la quantité augmente, la qualité décroît alors qu’elle était déjà fort peu élevée ces dernières années. Un petit tour d’horizon suffit à se convaincre de l’affreuse réalité : la politique française est remplie comme jamais de clowns et d’incompétents qui enfilent actuellement des âneries et des propositions stupides aux micros mous tendus par la presse sous leurs museaux humides de désir médiatique.

C’est ainsi que les primaires écologistes sont l’occasion d’un véritable festival d’idioties qui donne une assez bonne idée du danger que peuvent représenter ces candidats et leurs propositions dans la politique française.

Depuis Jadot qui affirme vouloir sortir du nucléaire pour cesser d’être dépendants de Poutine et des pétromonarchies du Golfe (car tout le monde sait que l’uranium utilisé dans les centrales françaises est produit à partir de pétrole saoudien et russe, évidemment), jusqu’à Éric Piolle, véritable petit Khmer rouge qui semble convaincu que tabasser les Français d’impôts est une solution durable et renouvelable, en passant par Sandrine Rousseau dont l’anticapitalisme outrancier arrive même à être occulté par ses âneries sur les éoliennes qui devraient être utilisées pour remplacer les câbles de distribution électrique, tout est fait pour que cette brochette nous offre un spectacle aussi hilarant qu’inquiétant lorsqu’on sait qu’une partie des médias accorde de l’importance à ces crétineries.

Il est vrai que pour ces médias les choses sont compliquées depuis que les partis traditionnels se sont progressivement évaporés.

Le parti des fantômes socialistes, par exemple, a encore bien du mal à exister. Les ectoplasmes qu’il tente de présenter de temps en temps devant les médias s’efforcent tant bien que mal d’apparaître dans notre plan d’existence mais leur idéologie les fait rapidement transplaner vers d’autres réalités, loin, très loin des nôtres.

Ainsi, Anne Hidalgo est toujours persuadée de pouvoir faire autre chose que de la simple figuration lors de ces prochaines élections alors que son seul fait d’armes aura été de cristalliser la plupart des Parisiens contre elle et d’avoir favorisé l’émergence d’un véritable mouvement de fond, #SaccageParis, autour du constat effaré de l’effondrement global de la capitale française dont elle a la charge et qu’elle a courageusement transformé en dépotoir.

Ainsi, Arnaud Montebourg nous propose sa candidature « de gauche », enveloppée dans un slogan étrange empruntant au football dans un sabir étranger : grâce à ses recettes de terrain, l’ancien ministre du Dressement reproductif entend donc démonter pardon remonter la France avec son gros programme politique dont l’essentiel peut se résumer à une remise en avant du made in France, dont on se souvient qu’il avait surtout déclenché des sourires gênés lorsqu’il était ministre, le tout patronné par deux sénatrices (Lienemann et Rossignol) qui se sont jamais illustrées ni par leur entregent politique, ni par leurs fines analyses de l’économie ou de la société française.

Et si l’on regarde sur la droite du spectre politique, c’est le même néant boursouflé d’inutilité qui semble se battre pour exister au-delà des quelques articulets de médias presque aussi fatigués que les Français de voir toujours les mêmes trombines pas fraîches se présenter encore et encore : nonobstant la présence de primaires à droite dont on se demande vraiment à quel gloubiboulga elles pourront ressembler, signalons d’ores et déjà la candidature maintes fois confirmée par Xavier Bertrand, dont le charisme d’abribus éteint promet une campagne tonique et revigorante. Celle de Valérie Pécresse est encore dans la balance, comme les putatives participations de Wauquiez ou n’importe quelle autre saucisse industrielle fade que les partis de droite nous pondent actuellement avec la précision froide d’une chaîne d’assemblage anonyme.

Dans ce néant fadasse ou rempli d’idiots inutiles, les extrêmes sont les seuls à proposer un peu de contraste… dans le registre du sinistre. Le niveau ne sera relevé que dans la surenchère de n’importe quoi, tant par Mélenchon que par Marine Le Pen, dont on remarque que l’un comme l’autre ne sont plus là que pour assurer le spectacle tant ni l’un ni l’autre ne semblent être capables de pouvoir décrocher autre chose qu’un petit sourire ou un haussement d’épaules au cours des huit prochains mois.

Le premier enchaîne ainsi les contradictions, fustigeant un chef de l’État qui distribue de l’argent huit mois avant les élections tout en proposant d’en distribuer juste après si lui est élu.

La seconde se contente de rares petits commentaires d’actualité sans intérêt, ménageant sa popularité en limitant son temps de parole (ce qui est sage puisque plus elle parle, plus elle dit d’âneries).

Enfin, cette triste troupe est complétée par la myriade de micro-candidats habituels ou de personnalités plus ou moins folkloriques qui, pas encore déclarées, font parler d’elles et dont l’utilité sera, pour Macron, de défoncer celui ou celle qui se trouvera au second tour. Dès lors, le risque est extrêmement fort qu’encore une fois, on assiste à une campagne lamentable, parsemée d’affaires un peu crapuleuses ou de coups bas minables, et certainement pas de sujets prégnants et d’importance pour les Français.

À la fin, le pays coincé dans un non-choix, risque fort de rester mou, au milieu, à cet extrême centre qui ne se paye que de compromis, celui de décisions utiles mais impopulaires avec des décisions néfastes mais populaires, pour aboutir à des enfilades de décisions néfastes et impopulaires. Et même si les Français vomissent maintenant cette mollesse extrême, le néant abyssal et la médiocrité consternante des candidats actuels, les jeux politiques délétères et les structures actuelles risquent d’aboutir à en reprendre encore une louche.

Ce pays est foutu.
—-
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  • Sombre tableau, malheureusement très réaliste…Je partage complètement les vues de l’auteur. CPEF, j’espère que non, mais je suis de plus en plus pessimiste.

    • C’est vrai que notre pays est enlisé jusqu’au cou dans une sorte de sables mouvants. Seul un solide cheval de trait pourrait le sortir de là. La question est: mais y en a t’il encore un dans le coin? Cherchons bien. Trouvons le avant d’étouffer.

  • Le problème du CPEF est que c’est une probabilité qui parait somme-toute grande mais dont on ne connait ni le pourcentage ni la date.

    Comme un barrage qui se fissure. (Ce qui n’empêche pas les grands projets dans la vallée).

    Une seule chose est sure : inverser la tendance sera long et difficile et ne se fera pas en 5 ans et encore moins avec des clowns qui amusent la galerie et nient les problèmes.

  • Le redressement productif, la remontada…:) avec Montebourg qui porte si bien son nom nous aurons droit à une belle débandade!

  • Pour ma part je voterai un candidat hors système , il y a déjà le général Antoine Martinez dont le programme est intéressant et cohérent .

  • Pas de bons candidats, néanmoins il nous reste à les classer du très nul au moins nul et choisir ce dernier pour éviter le pire, entre deux croutons je choisi le moins rassis. Une prière suivi d’un miracle et qui sait le pays ne sera pas foutu.

    • @Parcoureur
      Bonsoir,
      « entre deux croutons je choisi le moins rassis.  »
      Pour survivre, je peux le concevoir ; pour des élections, je ne le conçois pas. Soit vous vous retrouvez parmi les candidats, soit non. Si non, vu que le vote blanc n’est pas pris en compte, ne pas voter.

  • Le fond du problème c’est que les français rêvent plus ou moins inconsciemment d’un sauvetage par un « providentiel » qui ne sera en fait qu’un aventurier en soif de pouvoirs.
    Pour éviter ce songe puéril et dévastateur, il faudrait changer de paradigme et évoluer vers une forme de fédéralisme, vers un allègement de l’intervention du pouvoir Étatique, vers plus de libéralisme au plan socio-économique.
    Il faudrait également mettre un terme à la politique immigratoire actuelle de la France.

    • Plus de libéralisme devrait suffire.
      Supprimez tout ce qui est « gratuit » (c-a-d avec l’argent des autres), et vous aurez résolu les problèmes que l’on croit liés à l’immigration.

  • Avez-vous noté la nouvelle procédure engagée contre François Fillon ? Histoire d’être bien sûr qu’il ne présente aucun « risque » en 2022. Sinon il y a le « phénomène » médiatique Zemmour, candidat non déclaré (8% d’intentions de vote à prendre quand même avec des pincettes) mais qui pourra encore diluer la droite si celle-ci ne se met pas d’accord entre elle.

    • Est-ce qu’il ne dilue pas surtout l’extrême droite, ce qui serait un grand malheur pour le centre gauche.

      Il y en a qui doivent avoir l’œil rivé sur les sondages…

  • Le pays est mûr pour un coup d’état militaire.

    • Entre le coup d’État militaire effectivement possible (ou un régime basé sur l’état de siège) du fait de la situation sécuritaire désastreuse, sur fond d’immigration massive et de radicalisme islamique croissant en maints endroits,
      on peut sans doute ajouter, à moyen terme, une mise sous tutelle financière du pays, vu sa situation là aussi désastreuse – merci au passage au « quoi qu’il en coûte » du locataire de l’Élysée…
      Dans tous les cas, nos libertés déjà bien entamées risquent d’en prendre un sérieux coup.
      Le fait est que pour des tas de raisons, les Français savent de moins en moins vivre ensemble – au grand dam de ceux qui nous servent ce slogan du matin au soir – et que pour éviter l’explosion, dont malheureusement l’Histoire nous enseigne que la France est assez coutumière, un régime « fort » devra être mis en place. Quand on n’aime pas vraiment la liberté – c’est le cas de beaucoup de Français adeptes de l’État-providence et prêts à renoncer à leurs libertés pour un peu de sécurité, même illusoire, et beaucoup d’égalitarisme – eh bien au bout du chemin, il y a la dictature.

  • Vu que l’ensemble des candidats ou représentants des partis survivants vont de l’extrême gauche au centre gauche (si si, même le RN au vu de ses gentillesses pour l’UE, les migrants, le passe sanitaire), il est indéniable que cela ne nous fait pas frétiller. Mais bon, l’argent des autres se raréfie, on peut espérer une faillite majeure qui renverra tous ces branleurs dans leurs étables.

  • 100% d’accord avec h16, cela fait des mois que je considère que Macron a une autoroute pour 2022.
    – Main-mise totale sur les médias,
    – Budget de « campagne » illimité (= celui de l’état tant qu’il n’est pas officiellement candidat),
    – Temps de parole illimité (pour la même raison),
    – Pas mal de jeunes habituellement enclins à dormir le dimanche vont vouloir aller voter pour le président InstaTikTok,
    – Justice et médias qui ressortent les dossiers (comme Marine qui se retrouve harcelée par l’URSSAF ou Mélenchon qui collectionne les mises en examen)
    – Absence d’opposition crédible : la gauche est morte, la droite s’engueule (et Doudou vient d’en rajouter une couche), les droitistes vont devoir choisir entre Marine et Zemmour, les écolos sont des écolos, les autres sont des rigolos.
    .
    Une autoroute, je vous dis.
    On sait déjà qu’il y aura éclatement des votes contestataires au premier tour entre tous les petits candidats et que les fidèles du roitelet seront là pour l’amener au second tour. Ensuite, la routine, faudra voter pour Macron ou contre son adversaire, afin de sauver la république (quoi, c’est pas un spoiler, ça fait des décennies que le film se termine comme ça).
    Et quand bien même les résultats seraient encore incertains à quelques semaines du scrutin, il y a encore d’autres armes à portée : ressortir des dossiers moisis pour décrédibiliser la concurrence, oublier de distribuer les tracts électoraux, etc etc.
    Bref, les jeux sont faits, rien ne va plus, circulez y’a rien à voir ni à espérer. Moi j’ai définitivement arrêter de rêver à la chute du monarque quand j’ai vu l’affiche des jeunes macronistes, affublée du slogan « Vivement qu’on signe pour 5 ans de plus! »

    • >Pas mal de jeunes habituellement enclins à dormir le dimanche vont vouloir aller voter pour le président InstaTikTok

      Entre rire de ses bouffonneries et aller voter pour lui, il y a un monde.

  • eh méluche et l’euro il sera à combien?

  • les libéraux ne votent qu’avec leur pieds..

  • Il y a Michel Barnier qui peut avoir la stature présidentielle. Mais il ne me semble pas que son programme s’il est effectivement candidat se démarquera beaucoup de celui de Macron.

  • Souvent on entend dire que les Français ont les politiques qu’ils méritent, ce qui m’exaspère au plus haut point…
    Mais qu’a-t-on fait pour mériter un tel niveau de personnel politique ?

    • « Mais qu’a-t-on fait pour mériter un tel niveau de personnel politique ? »

      Je tente au hasard, par exemple: vouloir que le gouvernement-nounou s’occupe d’organiser tous les aspects de notre vie? Ecoutez les gens autour de vous, ils disent tous, quel que soit le problème évoqué:  » Il faudrait que le gouvernement fasse ci, il faudrait que Macron fasse ça ».

      Le jour où les Français comprendront que ce pays se portera beaucoup mieux si le gouvernement en faisait un peu moins pour nous, ce n’est pas demain la veille!

      • Trop de parasites. La France est finie. La mentalité de 80%, en augmentation, de ses habitants est définitivement corrompue.

      • Le pire, c’est on en est arrivés à un stade où les gens souhaitant se débrouiller d’eux-mêmes doivent affronter les obstacles de l’état.
        Prenons un exemple tout bête : j’ai un grand terrain et je souhaite y construire une grande serre pour faire pousser pleins de légumes.
        Au Canada : je fais les plans, j’achète les matériaux, je la construis.. En France : je vais d’abord vérifier quelle superficie est la moins coûteuse en impôts, demander une étude environnementale pour être certain que les écolos ne vont pas m’accuser de vouloir détruire un habitat naturel quelconque, valider mon plan auprès du cadastre, déposer une demande de permis de construire, peut-être aussi payer un notaire pour mettre à jour le titre de propriété, et au bout de quelques mois, je pourrai aller acheter les matériaux si j’ai encore la motivation.
        Bref, difficile de se passer de la « bienveillance » étatique de nos jours. Et ça risque de ne pas s’arranger vu qu’avec le Covid, le gouvernement décide encore plus de ce qui est bon pour nous (sacrebleu que cela sonne soviétique…)

    • Parce qu’ils sont fainéants…

       » Le communisme fournit aux individus des plaisirs inférieurs, mais qui n’en sont pas moins des plaisirs. Si, préalablement avilis, les hommes finissent par se plaire dans la paresse et l’irresponsabilité crasses, s’ils finissent par aimer une vie végétative de clochard, d’asilaire ou de relégué, le socialisme leur donne d’infinies possibilités de les réaliser. La loi du moindre effort qui aboutit au socialisme règle aussi le socialisme. Une fois qu’on y est, on n’a plus envie d’en sortir et l’on tâche seulement d’aménager sa bauge confortablement.  »

      Alain Besançon (La normalité du communisme selon Zinoviev)

      • C’est tout à fait ça et c’est TERRIFIANT!
        Les derniers libéraux auront -ils le courage et les moyens de fuir ce pays de fous furieux?

  • Après réflexion, je pense que le mieux qu’on puisse espérer est de ne pas avoir de gouvernement. Comment faire? Il faut une cohabitation. Tout est fait pour l’empêcher avec le quinquennat, mais si ça arrive c’est bloqué pour 5 ans.
    La combinaison la plus réaliste est Marine présidente et Macron premier ministre. Puis on enchainera des dissolutions d’assemblée, mais le RN aura beaucoup de mal à avoir la majorité à l’assemblée.
    Le politique bloqué, il se comportera comme la sangsue habituelle qu’il est, mais n’infectera plus son hôte.

    • C’est pour ça que je proposais dans des commentaires d’anciens articles de décaler de 2 ans et demi les législatives pour arriver à une sorte d’élection de mi-mandat.

    • Cette configuration reste la moins probable finalement, LREM ayant visiblment très peu de chance d’obtenir la majorité à l’assemblée, et MLP très peu de chance de remporter le 2ème tour de l’élection.
      La configuration la plus probable n’est-elle pas : Macron président et… un Républicain 1er ministre? Ce qui est la situation actuelle finalement…
      Nous sommes comme enfermés dans un boucle temporelle qui se reproduit à l’infini …

      Les seuls régimes qui semblent fonctionner actuellement pour qui aime un semblant de démocratie sont les régimes purement parlementaires à la proportionnelle. Seuls ces régimes peuvent se targuer d’un semblant de représentativité, et éviter que 25% des votes EXPRIMES décident 100% des choses pendant 5 ans

  • Malheureusement votre constat n’est même pas exagéré!
    Nous aurons droit à une surenchère de propositions sur la sécurité, l’immigration… un grand classique rarement suivi d’effets.
    Mais les pires propositions concerneront l’écologie avec l’Airbus de la batterie si cher à B.Le Maire, la filière hydrogène que propose également X.Bertrand, l’interdiction des pesticides…
    Avec un tel programme notre déficit du commerce extérieur n’est pas à la veille d’être résorbé!
    Tout ces débilités proférées ne sont possibles qu’à cause de la médiocrité technique et scientifique de nos élus mais aussi de nos journalistes qui, plutôt que de faire la leçon aux « mauvais Français » feraient bien de travailler un peu.
    H16, le titre de votre article fait référence à un chef d’oeuvre cinématographique qui me tire les larmes à chaque fois que je le revois.
    Je crains que le prochain mandat n’ait rien d’un chef d’oeuvre mais il pourrait bien nous faire pleurer quand même!

  • Le charisme d un abribus éteint… H16, tu m’as tué !

  •  » la politique française est remplie comme jamais de clowns et d’incompétents  »
    Pas du tout. Ce sont des mafieux qui se cachent derrière le masque de clowns et d’incompétents. A plein temps.

  • Et si vous regardiez attentivement le programme de Rafik Smati, d’Objectif France?
    Qui traite évidemment de la mère des réformes, celle de l’état et des dépenses publiques et qui n’oublie p

  • qui n’oublie pas pour autant les banlieues, la libération de l’économie française,etc…

  • A toute chose malheur est bon.
    Ces fantoches

  • Ces fantoches, disais-je avant d’être interrompu par une mauvaise manip, feront un peu de gesticulations, quelques discours à l’eau de rose, entre deux renoncements et trois reculades, et nous ficheront une paix relative.
    Ils ont les qualités de leurs défauts. Impuissants à nous rendre le vie meilleure, ils le sont aussi à nous la pourrir complètement.
    Alain parlait de mollusques. Le terme est parfait. Aucune colonne vertébrale idéologique. Aucune consistance.

  • Toujours ce manque criant de précision de votre part alors que vous le dénoncez allégrement chez les autres. Vous déformez systématiquement les faits au service de votre idéologie populiste sous couvert de libéralisme éclairé.

    Déclaration de Jadot : « Sortir progressivement du nucléaire c’est investir et créer des emplois. Developper les énergies renouvelables c’est cesser d’être dépendant de Poutine et des pétromonarchies du Golf. »
    Traduction de h16 : « Depuis Jadot qui affirme vouloir sortir du nucléaire pour cesser d’être dépendants de Poutine et des pétromonarchies du Golfe (car tout le monde sait que l’uranium utilisé dans les centrales françaises est produit à partir de pétrole saoudien et russe, évidemment) »

    Le point dans une phrase a pour fonciton de séparer deux idées, ce qui était clairement fait dans le tweet.
    (Et pourtant je suis nucléarophile et sans sympathie particulièrep our Jadot)

    • Actuellement, on ne sait pas « développer les EnR » sans augmenter notre addiction au gaz russe !

      On pourrait dire « bêtement » qu’une éolienne fonctionne au gaz en l’absence de vent. C’est idiot, mais pas plus que la « création d’emploi » de Jadot.

      Si on faisait de la technologie avec des sophismes de politiciens, on vendrait des smartphones aux chinois.

    • La syntaxe ne change pas grand chose à la stupidité du propos e Jadot. Sortir du nucléaire, par définition, c’est désinvestir et détruire des emplois. Développer les énergies renouvelables (en particulier le solaire et l’éolien qui ont besoin de centrales pour compenser l’intermitence) aggravera notre dépendance au gaz produit par Poutine et les pétromonarchies du Golfe.

    • Les 2 phrases de Jadot sont bien liées; l’une est la conséquence de l’autre : remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables, sortir de l’un et rentrer dans l’autre.
      Le point n’est là que pour la séparation grammaticale, les idées exprimées ne sont pas disjointes.

  • Cet article m’a fait penser à la superbe chanson « Suicide Social » d’Orelsan, sans le second degré malheureusement…
    Du coup j’ai fini par m’imaginer Jean-Pierre du PMU qui refaisait encore le monde après un verre de trop.

  • @arnaud d dekkard
    Bonsoir,
    Il a été élu de façon conforme à la Constitution. Constitution qui érige les règles du jeu des élections aux voix exprimées.

    Il a été déclaré « élu ». 26 823 985 citoyens inscrits ne lui ont pas donné leurs voix.

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