Le choix de ne pas se faire vacciner relève d’une simple externalité négative

La confusion systématique entre la notion de mise en danger de la vie d’autrui et celle d’externalité négative conduit à fausser la qualité du débat public.

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Le choix de ne pas se faire vacciner relève d’une simple externalité négative

Publié le 22 juillet 2021
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Par Thomas Comines.

Depuis que l’instauration du pass sanitaire a été annoncée par le président Emmanuel Macron, les débats font rage sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision. Une farandole de lieux communs s’y est déployée tout naturellement, sans être délogée de manière rigoureuse.

Certains reposent sur l’absence de distinction entre une situation de mise en danger de la vie d’autrui et la simple expression d’une externalité négative.

Profitons donc de ces quelques lignes pour faire litière de certaines idées reçues et rappeler brièvement la complexité sous-jacente aux choix de politiques publiques.

Qu’est-ce que cela coûte aux gens de se faire vacciner ?

Nous parlons bien sûr ici de ceux qui ne voient pas de danger particulier à la vaccination, mais refusent d’y être obligés. Or, la question n’est pas celle de l’effort qu’une politique publique réclame d’un citoyen. Ce n’est pas parce qu’un acte ou un geste représente un petit effort pour chacun qu’il est légitime pour un gouvernement de le réclamer, quand bien même la somme de ces petits efforts aurait effectivement un effet positif considérable.

Si chaque citoyen partageait en temps réel ses données biomédicales (certaines données biologiques par exemple, via un nano-capteur imperceptible), des dizaines de milliers de vies seraient sauvées chaque année. On anticiperait des maladies contagieuses, des cancers au stade précoce, on libérerait des millions d’euros de la médecine curative vers la médecine préventive, etc. L’effort serait minime pour chacun et l’on pourrait ostraciser moralement le mauvais citoyen qui ne voudrait pas partager ses données en lui mettant sous le nez, chiffres à l’appui, les X vies qui vont être automatiquement abrégées par sa faute. L’effort minime demandé n’a donc rien à voir avec la question du modèle de société que nous souhaitons.

Ceux qui ne se vaccinent pas tuent des gens par égoïsme

On commet une confusion entre d’une part la mise en danger de la vie d’autrui (une situation immédiate, actuelle et sans ambiguïté) et d’autre part les conséquences de nos actions plusieurs maillons de la chaîne causale plus tard. Ce qui est choquant, ou inhumain, c’est la mise en danger de la vie d’autrui. Mais dès que les conséquences de mes actions se trouvent distantes à plusieurs rebonds, l’argument perd de son poids et on entre dans la complexité des politiques publiques. Quoi que je fasse, mes actions, même anodines, auront toujours des conséquences plus ou moins lointaines qui aboutiront à la mort d’individus, que je le veuille ou non.

Rouler en voiture, c’est contribuer mécaniquement à des morts par pollution (40 000 morts par an en France). Prendre l’avion, c’est contribuer à un réchauffement climatique qui fera peut-être des centaines de millions de morts. Porter un tee-shirt, c’est avoir une incidence sur la mort précoce d’ouvriers travaillant dans des conditions sanitaires dégradées.

Mais à chaque fois, il n’y a pas mise en danger de la vie d’autrui. Une série d’actions s’intercale entre cette conséquence éventuelle et mon comportement, venant déjouer ou diminuer sa dangerosité et sa nécessité. La vieille personne que je pourrais contaminer en tant que non vacciné pourrait également se faire vacciner. Se sachant fragile, elle pourrait se montrer plus prudente et éviter ainsi la contamination. Ou son médecin traitant pourrait évaluer avec elle ses comportements à risque et ceux qu’elle peut avoir sans crainte.

On objectera qu’il y a bien un individu dans la chaîne causale qui contamine ultimement sans le savoir la personne vulnérable. Il n’est pourtant pas plus coupable que tous les maillons contaminants précédents, que le gouvernement qui n’a peut-être pas bien contrôlé l’entrée d’un nouveau variant dans un aéroport, que la collectivité qui n’a pas payé le purificateur d’air nécessaire à l’aération d’une salle, que la personne Y au milieu de la chaîne qui n’a pas respecté certaines mesures barrière de bon sens, etc. La responsabilité est exactement aussi diffuse que dans le cas de la pollution : c’est la résultante de très nombreux actes libres qui conduit à une externalité négative.

Je ne tue donc en réalité pas plus directement cette vieille personne que je ne contribue directement à tuer les 40 000 morts de pollution en France en roulant en voiture ou l’ouvrier mal protégé au Bangladesh en achetant un tee-shirt.

On ne peut tout de même pas laisser des gens mourir

Une politique publique, par construction, fait le choix de sauver certaines années de vie au détriment d’autres années. Elle fait nécessairement le choix de laisser des gens mourir plutôt que d’autres. En mettant X milliards sur l’enseignement et non sur la recherche médicale ou les équipements de santé, un gouvernement fait le choix implicite de laisser des gens mourir, qui ne seraient pas morts avec d’autres investissements.

En laissant les voitures rouler, les gens nager dans des piscines, fumer ou boire, le gouvernement accepte, aussi sûrement que le soleil se lève, que des dizaines de milliers de personnes meurent. On commet là encore une confusion entre non-assistance à personne en danger (danger direct, actuel et immédiat) et conséquences de nos comportements par rebonds. Un gouvernement ne peut pas laisser des gens mourir quand ils sont actuellement en train de mourir ou gravement malades (non-assistance), mais il doit nécessairement accepter que des gens meurent pour que la société reste vivable.

Il faut tout faire pour sauver des vies

C’est le même lieu commun que le précédent, mais tourné différemment. Il ne faut évidemment pas tout faire pour sauver des vies. Et aucun gouvernement d’ailleurs ne le fait. Il serait un gouvernement totalitaire dont personne ne voudrait. De surveillance absolue. Les junkies seraient séquestrés pour des cures de désintoxication, les fichés S systématiquement en rétention administrative préventive.

À chaque moment, un gouvernement démocratique laisse faire des comportements dont il sait qu’ils aboutiront mécaniquement à des morts. Et c’est bien ainsi. Si l’on faisait tout pour sauver des vies, plus personne ne sortirait de chez soi. Et même là, on n’aurait le droit d’utiliser sa baignoire que sous surveillance.

La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres

Personne n’a un droit absolu à ne pas être menacé ou contaminé ou mis en danger par autrui. Par définition, la vie en société impose que chacun accepte, dans une mesure décidée collectivement, d’être mis en danger, menacé, pouvoir être contaminé par les autres ou d’être agressé physiquement, ou cambriolé, etc. Donc que sa liberté à ne pas être menacé, mis en danger ou contaminé soit fortement entamée. Le fait que certains qui reviennent de l’étranger avec de nouvelles maladies me met en danger, que des voitures roulent vite me met en danger.

Ma liberté à ne pas être menacé dans mon intégrité physique est donc constamment violée. Encore une fois, il faut distinguer une menace directe, actuelle et immédiate sur mon intégrité (qui relève de la logique de mise en danger de la vie d’autrui) des conséquences indirectes de certains comportements (externalités négatives), qui connaissent de nombreuses médiations au cours desquelles la volonté et la liberté des autres interviennent.

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  • Une logique implacable, si l’on considère cet aspect au niveau individuel des externalités négatives liées à cette maladie.
    Si l’on considère un autre aspect comme celui de son épidémiologie, la question se pose de savoir si un état doit laisser faire, ou engager une action collective pour contenir l’extension de la maladie, et si oui dans quelles conditions.

    • et la réponse est donnée par le fait qu’il n’acceptera pas la responsabilité si il n’y pas de résultats ou de culpabilité en cas foirage… on ne peut rien nous reprocher car nous étions de bonnes intentions..et avons suivi les recommandations modulo urgence) en matière de précaution standards…

      voir le bénéfice risque aussi comme moyen, rend l’etat gagnant à presque tous les coups..

  • en général ils ramènent sur le fait que les non vaccinés vont surcharger les hôpitaux, qu’ils devront payer..

    pas nécessairement faux.. sauf qu’ils ne remarquent pas que c’est la normalité de la collectivisation de la santé..

    sur le fond, de la part de macron, l’obligation vaccinale a du être décidée par des sondages..et l’avanage electoral qu’il peut en tirer..

    en gros, c’est le FN et les beaufs, les égoistes…

    • oh je crois que si macron n’a pas retenu la vaccination obligatoire, il a vu se cristalliser la fronde..il a vu une opportunité et ça a joué dans son changement d’attitude.. c’est un politicien..

      d’ailleurs les anti obligations sont autant caricaturés que vus en anti vaccins… ou en propagateurs de fausses infos..

      les bons arguments contre l’obligation sont inaudibles , pourtant élémentaires, MA santé, MON choix.

      l’argument pour la vaccination, est simple…ça augmente votre immunité à des variants de virus et ça a un moindre cout …que le fait par exposition aux variants du virus ..

      court terme d’ailleurs .. tout comme le variant delta, qui tue en été ( regardez la Russie) lest pas l’apha et l'(omega..des variants..

      • et en plus je peux vous rediriger vers ce que disent des pro obligation!!!

      • S’il n’a pas imposé la vaccination obligatoire, c’est peut-être pour raison juridique.
        Peut-il imposer un produit en AMM conditionnelle et en phase 3 hors cas particuliers où le bénéfice peut être démontré (personnes ayant un risque professionnel de contamination par ex) ?
        Il faudrait l’avis d’un juriste, mais à priori, ce n’est pas évident.

  • Les vaccinés n’ont pas peur des non vaccinés. Les vaccinés en ont assez de devoir suivre des règles pour les non-vaccinés.
    Si demain tout le monde accepte de supporter toutes les conséquences on y va.
    La Martinique est un très bon exemple de non vaccination… les conséquences s’appliquent à tout le monde !!!
    Alors qui considère t’on comme égoïste. Les hôpitaux débordent !!!

    • ce ne sont pas les non vaccinés qui imposent les règles!! qui ne s imposent pas par elle mêmes!! et les hôpitaux, c’est fait pour servir..

      aller à l’hopital est égoïste. alors tous les gens qui vont à l’hosto du fait de problème de santé évitables sont aussi des égoistes….et doivent en être exclu… le pire est que ça prend ce tour là…

      du bétail…un monde utilitaire…
      ce n’ets pas un hasard si il ya deux mots pour incivisme et criminalité.

      • quand les hôpitaux débordent ..qui est responsable? je ne sais pas…mais j’ai quelques questions pour celui qui a prétendu pouvoir planifier  » rationnellement » ?

      • écoutez..c’est arbitraire.. mais c’est en plus obscur..

        au moins quand on donne une règle arbitraire… par exemple l’anticipation du débordement des hôpitaux on a une vague idée de à quoi s’attendre..

        là on sait plus… on est supposé admettre que des gens savent plus exactement devinent de la meilleure façon possible…

        et l’arrogance…..l’absence d’humilité devant l’imprevisibilité du machin.. vous vous attendiez à une poussée estivale?

        si il faut un chef…alors il en faut un qui n’ait pas d’enjeu personnel dans les décisions… pas le cas de macron.. et l’arbitraire doit être « clair »…
        eut il annoncé solennellement je gère cette crise et me retire de la politique, ça aurait eu quelque grandeur..

        le plus comique est qu’il est juge et partie et ne comprend pas que certains se méfient…

    • Mais ces fameuses règles imposées, ce ne sont pas les non vaccinés qui l’imposent. J’en déduis donc que les vaccinés en ont marre du gouvernement?
      S’ils se rendaient compte que c’est le gvt la source des restrictions et non pas leur voisin rétif. Quant aux hôpitaux qui débordent, pas étonnant vu qu’ils sont géré pour provoquer la pénurie (système collectiviste). J’aime la phrase tellement vraie qui s’applique partout en France
      « C’est gratuit, mais on choisit pour toi »

      • Leur voisin rétif est parfois soupçonné de chercher à virer le gouvernement pour juste pouvoir imposer plutôt d’autres restrictions à son avantage personnel à lui… Alors que le voisin rétif se montre un peu plus coopératif, et on verra quel deal on peut passer avec lui, dans mon idée le libéralisme c’était la multiplication des deals gagnant-gagnant, pas la rétivité.

        • Dans ma conception du libéralisme, l’objectif n’est pas la multiplication des deals gagnants gagnants. C’est juste un effet collatéral. Car point important le fait de gagner lors d’une transaction est purement subjectif. Le voisin rétif considère qu’il ne gagne pas, donc ne participe pas à l’échange. Seul son point de vue compte, on ne force pas les gens à s’enrichir.
          En étant libre de ses choix, il s’avère qu’en moyenne on fait ceux qu’on considère être les meilleurs pour soi, et qu’in fine, ils soient, en moyenne, les meilleurs pour la société.
          Et contrairement au socialisme, ce n’est pas le but, mais un simple effet collatéral.

          • L’objectif, peut-être pas en effet, mais un symptôme du bon fonctionnement de ce libéralisme. La coopération volontaire, comme elle prend la place où aurait pu s’installer la coopération obligatoire, contribue à réduire les chances d’advenue du socialisme, à mon humble avis.

      • Mais tu paies quand même en amont. Il n’y a pas de repas gratuit

    • Pour la variola major 1/6 de mourir à tout âge. Et souvent défiguré à vie s’il on survit. Très contagieux par le toucher, se rependait comme une trainée de poudre dans une ville (qui était souvent mise en quarantaine). Bon point, grâce aux symptomes impressionnants, un malade ne pouvait pas passer inaperçu, et il n’y avait pas d’asymptomatique. C’est ce qui a permis d’en venir à bout même dans les pays les plus pauvres.
      Faire une comparaison avec le covid, c’est faire une injure à tous ceux qui ont subi ou lutté contre cette maladie. Un des plus grands exploits de l’humanité d’avoir exterminé cette maladie.

      • Ce qui a permis d’en venir à bout, c’est surtout d’être une des rares maladies virales dont le réservoir de virus est l’Homme.

    • Perso, je pense me comporter de manière très responsable dans cet épidémie. Je ne fais pas parti des gens qui vont justement en vacances en Martinique l’été (en France métropolitaine) alors que l’épidémie est en pic là bas (car en décalage saisonnier).
      Et les hôpitaux débordent ? Bah fallait peut être améliorer le système après la 1ère vague car TOUS les « complotistes » avaient déjà prévu la 2nde vague… Et d’ailleurs je peux désormais vous annoncer que outre la 4e vague qui semble commencer, bah, il y en aura une en octobre, potentiellement en mars 2022, et très certainement une en septembre/octobre 2022… Désolé d’être « complotiste » (je suis aussi « climatosceptique » hein 😉 )

    • Commencez par vous demander qui pond ces « règles » idiotes et inefficaces, et qui emploie la violence pour vous obliger à les respecter.

      Les hôpitaux mal gérés, regorgent d’administratifs parasitaires mais pas de personnel productif, débordent plusieurs fois par an de manière habituelle, mais jusque là ça ne gênait personne.
      Si les soignants refusent le chantage, les hôpitaux déborderont davantage, ce sera forcément la faute des mauvais citoyens qui refusent un produit en phase d’expérimentation.

      Et du reste, vive l’égoïsme, c’est une réaction salutaire à un environnement collectiviste, qui empêche de se faire rouler dans la farine.

      Si vous êtes vulnérable, faites-vous piquer, mais ne nous marchez pas dessus.

    • Normalement, chacun est capable de voir combien le vaccin protège (ou pas) des formes graves et de juger si c’est « pas tant que cela » ou « pas si mal que ça » dans son cas personnel. Et aussi d’ailleurs d’évaluer le risque supplémentaire de saturation de notre système de santé que le monde nous envie…
      Les avis péremptoires, du gouvernement ou d’autres, sont troublants.

      • C’est comme une autoroute… le problème n’est pas le trafic. Le problème est l’accident qui bloque le trafic. Le Covid bloque le trafic.

        • Dans les villages de campagne et les quartiers résidentiels des villes, il vient quand même à l’idée de certains de fermer une voie sur 2 par des chicanes, non pas pour éviter les accidents qui au contraire se multiplient, mais pour faire valoir qu’à cette vitesse-là ils sont sans danger et se faire ainsi réélire par les parents qui croient que ça protège leurs enfants. Et oublient que ça fait des bouchons, des délais, de la consommation d’énergie, de l’usure des moteurs, etc. Le trafic lui-même et son blocage n’ont jamais préoccupé les décideurs là non plus.

    • Aucun risque de débordement des hôpitaux, puisque nous avons un système de santé à toute épreuve.

    • Je parle de la Martinique.
      Les évaluations ont commencées.
      15% de vaccinés on verra la suite.

  • Un aspect essentiel n’est même pas soulevé dans l’article : le but d’un vaccin est de se protéger soi en premier et non pas les autres ! C’est peut être l’argument principal dit à longueur de journée dans les médias : « se vacciner, c’est protéger les autres »…
    Faisons de la pédagogie envers les personnes « à risque » (désormais TOUT LE MONDE est à risque d’après les médias et le gouvernement), et n’embêtons pas les gens qui ont moins de 0,05% de chance de mourir de ce virus !

    • Je compte me faire une sérologie pour voir en effet si par hasard j’ai des anticorps ; je n’ai jamais fait de tests, ni eu de symptômes Covid.
      C’est en effet étonnant que dans le cercle familial vous n’ayez pas d’anti-corps ! J’aurai cru justement que ça serait justement le moment privilégié de parfaire ses défenses.

    • Je me vaccine contre la variole pour ne pas attraper la variole.
      Je me vaccine contre la diphtérie pour ne pas attraper la diphtérie.
      Je me vaccine contre le covid pour que le gouvernement ne m’interdise pas toute vie sociale.
      .
      L’ennemi est à chaque fois clairement identifié.

    • Pendant ce temps la on priorisera.
      Un malade sévère d’un non vacciné par conviction passera après tous les autres cas d’urgence…
      C’est une autre façon de voir la liberté d’opinion et de conviction.
      Il faut instaurer la nouvelle donne.
      Tu ne veux c’est ton droit. Comme le don d’organe.
      Juste accepter de porter les conséquences.

      • Un fumeur cancéreux passera en effet après un patient sein.
        Les personnes à comportement à risque multirécidivistes sont en effet à loger à la même enseigne

        • J’espère que vous prenez une assurance spécifique quand vous pratiquez une activité à risque (ski, même conduite d’un véhicule, etc…) car avec votre raisonnement, si j’étais praticien en milieu hospitalier je vous mettrais de côté dans ces cas là… vivre est une activité à risque…

      • Vouloir assimiler au nazisme la sélection prioritaire pour l’accès au soin des malades non responsables de leur maladie, au détriment de ceux qui ont consciemment pris la responsabilité de s’exposer à la maladie, me semble une très grossière exagération.
        On n’est pas obligé de fumer, de boire…ou de ne pas se faire vacciner. Les personnes sélectionnées par le nazisme pour être éliminées étaient exposées à d’autres « inconvénients » que celui de passer après les autres pour recevoir des soins!
        En se développant, la mentalité antivax devient totalement délirante.

    • ”… et à réservoir animalier très important…”

      Donc on peut enfin tuer tous les chats pour le bien commun ? 😀

  • Sauf que vous avez des médecins et pas des moindres qui vous expliquent qu’il ne faut jamais vacciner à tour de bras comme on le fait pendant la pandémie, c’est même probablement cela qui fait émerger les variants. Par ailleurs ce variant delta n’est certainement pas aussi dangereux que l’on voudrait nous le faire croire, ce matin (sur europe 1), j’ai entendu: 21000 nouveaux cas, 900 personnes hospitalisées en moins !!!!

  • Superbe article que j’ai immédiatement partagé. Merci pour ces évidences.

    • Ce serait bien de tenir compte également des externalités positives de la vie de chacun et de faire une balance. Certains apportent beaucoup à la société ou à leur entourage et d’autres moins. Evidemment ce genre d’appréciation est plutôt délicate….

  • Et un contribuable à 50%. Ah non, on me dit que ce n’est pas possible…

  • Sur cet article les arguments sur la pollution et le RCA sont malvenus car faux (40 000 morts c’est le résultat d’un calcul foireux où on a multiplié la diminution d’espérance de vie par la population = x années divisée par l’espérance de vie moyenne du français = y morts). Quant au RCA induit par le CO2 c’est une fable/escroquerie infirmée par de nombreuses expériences (expérience de Wood, remplacement du verre par le polyéthylène dans les serres, mesures comparées des températures isotopiques, des concentrations de CO2 et de méthane dans les glaces antarctiques voir le site des climatoréalistes).
    Il est dommage que l’article néglige un effet pervers du collectivisme socialisme qui fait que l’on devient responsable des autres moyennant la spoliation de sa responsabilité/liberté individuelle : ça a été très bien démontré par Ayn Rand dans la grève (« je ne suis pas responsable de mon frère »).

    • Merci d’avoir commenté les arguments alarmistes bidons sur le RCA.
      J’allais le faire sinon.
      Marre de voir ces arguments.
      Il y a un gros graffiti sur un pont piéton avec le  » 40000 morts » sur la N118 entre Vélizy Villacoublay et Boulogne Billancourt.
      Ça doit bien faire 7-8 ans qu’il y est.

  • Il faudrait arrêter avec ce délire de 40 000 morts par an en France dus à la pollution atmosphérique. Ce chiffre est celui de la totalité des décès causés par l’ensemble de toutes les maladies respiratoires. Quand on fait la part de chacune des causes (pneumonies, asthme, etc.) on arrive, en comptant large, à 25 000 au maximum et à 10 000 au minimum qui pourraient être imputés à la pollution. Ces chiffres officiels sont faciles à trouver en ligne, à condition de ne pas se contenter répéter ce qu’on trouve dans la presse mainstream.

    • Pareil avec les douzaines de milliards d’orphelins morts du réchauffisme, mais je l’avais pris au second degré, armes de l’adversaire etc.

  • Le gouvernement a offert à la population un vaccin gratuit (c’est l’Etat, donc nous, qui payons).
    Certains ne veulent pas se faire vacciner. Libre à eux. Mais si un non-vacciné vient se présenter dans un hôpital pour se faire soigner de la covid, alors qu’il assume la responsabilité d’avoir choisi de ne pas se faire vacciner et qu’il paye les soins nécessaires au rétablissement de sa santé.
    Pour un libéral comme je le suis la responsabilité est indissociable de la liberté.
    Le corolaire idéal serait qu’on supprime le monstre administratif qu’on appelle la Sécurité Sociale et qu’on la remplace par la libre adhésion aux contrats d’assurance proposés par la compagnie d’assurance privée que l’on aura estimée la plus performante ou la plus adéquate à ses besoins et à ses moyens financiers.

    • Si je n’avais pas lu votre dernier paragraphe, je vous aurais répété le même argument : faire la même chose pour les fumeurs et les alcoolos avec leurs cancers…
      Mais vous vous êtes bien rattrapés et je suis d’accord avec vous (je suis non-vacciné) ! 🙂
      Ca ne ferait pas de mal que les français découvrent le vrai prix des interventions hospitalières…

      • Le vrai prix des interventions hospitalières c’est le coût de production + la marge – les impôts de production – la TVA – les charges sociales – la CSG/RDS. Bon courage pour éliminer toutes ces distortions du signal prix qui font (sans parler du monopole de la SS) qu’en matière de santé (comme ailleurs) l’offre ne peut pas s’adapter à la demande d’où la crise sanitaire

    • Dans la logique de la pente fatale, demain, on demandera aux cancéreux du tabac de payer leurs soins ?…

      • Oui, absolument, sauf pour le tabagisme passif! On n’est vraiment pas obligé de fumer et cela fait maintenant des dizaines d’années qu’on vous le dit.
        Encore une fois cette insouciance des gens à qui la collectivité paye tout alors qu’ils pourraient eux-mêmes prendre des dispositions pour éviter de tomber malades, est insupportable.
        Si la couverture maladie était assurantielle (comme elle l’est en Suisse), la compagnie d’assurance ferait payer aux fumeurs « récidivistes » des primes en proportion de leur mauvaise volonté à se soigner.

        • C’est la fin de vie qui coûte très cher et les non-fumeurs décèdent autant que les autres pour autant qu’on sache. Par contre eux ne paient pas 15 milliards de taxes supplémentaires chaque année et il faut ajouter les économies en versement des retraites (7 ans de moins en moyenne) et soins de grande vieillesse et dépendance.
          Calcul très complexe, mais pour « l’état » les fumeurs sont au minimum neutre, au maximum un bénéfice.
          .
          En suisse les assurances privées ont des mathématiciens qui calculent les risques et les primes étaient les mêmes, il semble que ce ne soit pas aussi clair que vous le dites. Il y a des pressions pour faire payer plus, mais elles ne viennent pas d’un calcul réel des compagnies d’assurances, mais d’une morale politique hygiéniste.

    • Pourquoi n’entend on pas dans le débat la voix de l’assurance maladie nous expliquant de combien elle pourra baisser nos futures cotisations grâce à nos efforts vaccinaux ?

  • Pour résumer: vous décrivez tout simplement l’effet papillon.

  • Attention ne parlez pas de « pseudo-vaccin ». Les vaccins ARN sont des vaccins. Entre le doute et le complotisme la limite est mince. Et en qualifiant le vaccin ARN de « pseudo », de même qu’en supposant qu' »on » veut nous forcer à le consommer (qui sont les « on »?), vous la franchissez.

    • Pourquoi les décès en Croatie très peu vaccinée sont retombés à zéro après un pic en avril et remontent au Chili un des pays les plus vacciné au monde ?
      Pourquoi les courbes des vagues de décès sont aussi similaires ou/et semblent déconnectée des taux de vaccination ?
      La chute devrait être drastique, la différence très nette avec les taux annoncés par les labos.
      .
      Macron et sa clique vous forcent de différentes manières et ça se fait avec des lois votées par une majorité politique qui est démocratiquement minoritaire poussée par des médias étatisés (5 milliards d’euros de fond public) ou fortement subventionnés :
      -il prend en otage les entreprises privées en interdisant aux clients non vaccinés d’y consommer.
      -il vous interdit toute vie sociale.
      -il restreint votre liberté de circuler.
      -Les médias publics vous insultent à longueur de journée.
      .
      En Suisse véritablement démocratique, le referendum pour les mesures « Covid » est passé clairement (61%), mais nombre de gens ont dénoncé le chantage du gouvernement : menace de suppression des aides pour les entreprises qu’il avait lui-même flinguées.
      L’état vous brise le tibia et menace de ne pas le réparer si vous lui enlevez le pouvoir de vous briser les côtes dans le futur.

      • Illustration typique de complotisme antivax.
        Il est évident que la vaccination limite la possibilité de diffusion de la maladie et limite la gravité de la maladie si par extraordinaire un vacciné l’attrape.
        Ne pas le reconnaître c’est faire le lit de toutes les absurdités qui ralentissent la vaccination alors que le seul « remède » préventif est la vaccination.
        Aucun décès chez les personnes vaccinées. C’est un fait.

        • « Illustration typique de complotisme antivax. »

          Injecter un médicament qui n’a que 6 mois de recul a des gens qui n’ont aucun risque Covid mérite un peu plus d’intelligence et de réflexion qu’une bordée d’insultes.
          Avec une formation en biologie je me suis battu toute ma vie contre les antivaxx, le fait que vous amalgamiez un questionnement médical légitime avec une position radicale est préoccupant.
          .
          « Aucun décès chez les personnes vaccinées. C’est un fait. »

          Non, c’est un mensonge et c’est pourtant une information facilement disponible.
          Vous insultez les gens qui se posent des questions légitimes et vos informations sont fausses, la discussion n’a aucun intérêt.

          • Il est évident que le vaccin ARNm (celui qui est très majoritairement injecté en France) protège les gens de la maladie et donc des décès. S’il y a eu quelques vaccinés morts de la covid-19, je n’en ai pas eu connaissance et je serais extrêmement étonné que leur nombre ne soit pas extrêmement marginal. Prétendre le contraire, sans donner de sources sérieuses et complètes, n’est pas acceptable.
            Tous les médicaments commencent par être nouveaux. Ce n’est pas parce qu’il est nouveau que l’ARNm est dangereux. Dans le doute, à la limite, on pourrait en dispenser les femmes enceintes et les enfants mais certainement pas les « soignants » et toutes les personnes dont les contacts sociaux sont nombreux et divers.
            Le vaccin ARNm est une merveille de technologie fruit de beaucoup d’intelligence, certainement beaucoup moins invasif qu’un vaccin à partir d’une souche vivante. Une fois la réaction de rejet déclenchée, la molécule injectée est très vite (48 heures) résorbée par l’organisme.
            Si suffisamment de personnes ne sont pas vaccinées rapidement, le virus continuera à se propager très vite et la multiplicité des transmissions favorisera les possibilités de mutations (ou recombinaisons si vous préférez). Ce qui donnera des variants de plus en plus contagieux. C’est pour cela que l’incitation forte est indispensable.
            Vous-mêmes, ne soyez pas aussi péremptoire et dédaigneux des avis contraires. Par mon intermédiaire vous traitez de menteurs et de nuls de très nombreuses personnes éduquées qui ont un avis motivé contraire au vôtre.

  • Excellents arguments.
    J’ajoute que dans le cas du Covid, il y a un paquet de gens qui ne risquent rien. 0 % de décès sous 45 ans. 93 % des décès au dessus de 65 ans.
    Cela renforce l’idée de la responsabilité personnelle et uniquement personnelle dans la vaccination. La mémé de 80 ans qui refuse le vaccin n’est pas légitime (ni les pouvoirs publics) à exiger de son petit fils de 20 ans, qui ne risque rien, de se vacciner lui pour la protéger elle…

    • @Jerémy,

      « 0% de décès sous 45 ans.93 % des décès au dessus de 65 ans  »

      Que faut-il conclure :

      Tout ça pour ça ???

      Permettez moi de douter quelque peu…….

      Les choses devraient-être » légèrement » plus compliquées,car il est évident que l’importance des retombées catastrophiques économiques de cette pandémie peuvent tenir compte des tranches d’âges des populations mais……. pas seulement !

      Mettre sans cesse en exergue une supposée stratégie de protection quasi exclusive des « seules » personnes de plus de 65 ans,pour expliquer l’application de telles mesures drastiques au niveau mondial, irait à l’encontre de toute logique élémentaire : surtout économique !

      • Tout ce qui a paralysé le pays a pour origine l’engorgement des hôpitaux. Dès l’instant où les personnes à risque sont à l’abri, il n’y a plus de crise sanitaire.
        Il en est ainsi partout dans le monde. Dès lors, il est aberrant de vacciner chez nous des trentenaires ou des gosses de 12 ans quand, dans d’autres pays, les gens vulnérables ne verront pas de piqûre avant des mois, voire des années.
        La crise est mondiale. Elle ne s’arrêtera pas si 100 % des pays riches sont vaccinés et 0 % des pays pauvres…

        • Yaka forcer les personnes à risque à la vaccination ou à l’isolement. Et à apprendre à se servir d’internet pour qu’elles puissent se trouver un créneau de vaccination. Et à prendre un taxi pour aller se faire vacciner. Ouh là, en fait le plus simple est de forcer à l’isolement celles pour lesquelles il est trop difficile de se faire vacciner. Ah oui, et les personnes qui sont à risque mais ne le savent pas, vu que leur risque ne sera détectable que le mois prochain et qu’elles n’ont aucun rv avec le médecin d’ici là, tant pis pour elles, elles n’avaient qu’à consulter et se faire vacciner.
          Quant à dire qui est suffisamment vulnérable pour mériter un vaccin et qui ne l’est pas, très peu pour moi, ce devrait être un choix éclairé des personnes concernées.

          • Si vous réfutez même l’existence largement connue et documentée aujourd’hui des personnes à risque, on n’a pas le c.l sorti des ronces.
            La question s’est évidemment posée au gouvernement et s’il n’a pas entériné la vaccination plus ou moins obligatoire des personnes à risque, ce n’est pas parce qu’il a estimé que cette définition était floue mais parce que juridiquement il n’a pas voulu sauter l’obstacle…

        • @Jérémy

          « Dès l’instant où les personnes à risque sont à l’abri, il n’y a plus de crise sanitaire »

          Les solutions envisageables semblent hélas plus complexes pour éradiquer définitivement ce virus qui devrait s’affaiblir naturellement au fil des mutations successives.

          La question de son élimination étant toujours sans réponse indique que le proche horizon n’est pas dégagé, si l’on tient compte de l’avis de certains scientifiques qui envisagent éventuellement la fin de cette pandémie pour les années 2022-2023 !

          Les personnes à risque fort nombreuses et de tout âge ,(faut-il encore le rappeler?),sont les premières à avoir conscience de leur devoir de se mettre le plus possible à l’abri,et du bénéfice-risque inhérent à tout acte médical.
          Certains patients très vulnérables peuvent aussi percevoir un vaccin qui n’est jamais anodin comme un geste pouvant les affecter.
          La question d’obligation de se soigner ne se pose pourtant pas en principe, si l’on admet que le consentement éclairé est nécessaire avant toute intervention médicale
          significative.
          La meilleure façon de banaliser les nouveaux vaccins à ARNm devrait être la démonstration prochaine de leur parfaite efficacité et innocuité,ce qui ne saurait tarder, puisque quelques rares pays véritables laboratoires, ont choisi la vaccination massive de leur population pour revenir à une vie normale.

          https://www.bbc.com/afrique/monde-54545289

          • +1000 !!!
            « Quant à dire qui est suffisamment vulnérable pour mériter un vaccin et qui ne l’est pas, très peu pour moi, ce devrait être un choix éclairé des personnes concernées ».

          • Ce virus ne peut être éradiqué. Ne serait-ce que parce qu’il s’agit d’une zoonose et parce que le vaccin n’est pas efficace à 100 % . Ce n’est pas la variole, exemple auquel tout le monde s’accroche, en la prenant pour une généralité, alors qu’il s’agit d’une exception.
            Nous ne pourrons que vivre avec, étant immunisés.
            Il rejoindra la petite liste des autres coronavirus qui circulent chez nous tous les hivers et provoquent des rhumes.

            • Certes,Jérémy, mais son origine fait encore l’objet de polémiques et il est difficile de l’interpréter avec certitude,à l’instar de celle du virus du Sida, toujours impossible à éradiquer avec un vaccin en dépit des recherches.
              Il faut garder à l’esprit que le processus de développement d’un vaccin requiert de longues années de recherche et de développement avant d’aboutir à un produit fini.
              Dans le cas du VIH, la complexité du virus (diversité génétique, fort taux de mutation) s’ajoute à la difficulté de mettre au point un vaccin rapidement.
              Dans le cas du COVID-19,Il semble bien qu’il s’agisse d’une zoonose,mais rien n’est moins sûr.
              Il rejoindra, -en toute hypothèse-,(Pour l’instant),la liste des virus s’appauvrissant naturellement dans le cadre de notre écosystème.
              Ne pouvoir connaître précisément son origine est problématique en raison des conséquences exceptionnellement graves en termes de santé et d’économie.
              L’avenir nous dira s’il ne s’agissait que d’un épiphénomène banal au regard des lois naturelles qui nous gouvernent,ou au contraire les signes avant coureurs d’un accroissement d’une forme de résistance des bactéries et virus, en réponse aux médicaments,ou nouveaux modes de vie inhérents à nos sociétés mondialisées.

              Il serait donc bien téméraire de tirer des conclusions rassurantes pour le long terme ainsi que le rappellent de nombreux épidémiologistes, sans cesse à la recherche de nouveaux médicaments,et ne pouvant que constater la résurgence de nouveaux fléaux se manifestant de diverses façon.

              https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/dossiers/ebola-peste-cholera-sras-pathogenes-emergents-menace-imprevisible

    • Vous pouvez avoir eu le covid de manière asymptomatique. Vous pouvez être déjà immunisé(e), depuis longtemps, par immunité croisée. Les anticorps éventuels ne sont pas pérennes. Mais infecté, le corps garde une trace (lymphocites T) et refait des anticorps à l’agression suivante…

  • Article impeccable dont la clarté dissipe la confusion entretenue par la communication gouvernementale.

    Leçon d’écriture, d’humanité, de rationalité, qui agit comme un antidote aux débats empoisonnés.
    Merci à l’auteur.

  • L’article met en cause la proportionnalité de la restriction de liberté imposée par la demande du gouvernement de se faire vacciner et les inconvénients, individuels et collectifs, à ne pas le faire.
    Les inconvénients pour les jeunes bien-portants à se faire vacciner sont extrêmement minimes et les avantages très limités car le risque encouru en cas de contamination est faible. Le risque résultant de la contraction de la maladie est exactement l’inverse pour les personnes âgées ou fragiles. Collectivement l’avantage de la vaccination est indéniable puisque la non-vaccination des personnes fragiles risque de conduire à l’engorgement des hôpitaux et que la non-vaccination des jeunes bien-portants facilite la circulation du virus et donc la contamination des personnes fragiles.
    Alors le choix de la non-vaccination apparait bien comme un choix égoïste et anti-social (ou non-coopératif). Ceux qui ne voit pas l’utilité pour eux-mêmes de se faire vacciner devraient quand même le faire parce que ce qui est demandé n’est pas si négatif pour eux que certains le disent ou le laissent entendre, comme l’auteur de cet article. Leur santé n’est pas à risque du fait de ce vaccin et nos « libertés » ne sont pas en jeu du fait de l’obligation. C’est juste une mesure qui permettra si « tous » l’acceptent, de « fonctionner » ensemble plus facilement, aux hôpitaux de ne pas être focalisé sur un seul soin et à l’économie de repartir. Soyez raisonnables !

    • Vous tenez ce discours parce que vous êtes vieux…

      • Argumentez Pouf : Si seulement cette pandémie était une question d’âge comme les choses seraient simples !!!

      • Vous pouvez répétez cela aux milliers de personnes plutôt jeunes, qui n’ont pas été particulièrement malades sur le coup et qui maintenant traîne un covid long?

    • Le jeune qui fait une péricardite, un avc, se retrouve paralysé, ou qui dans 10 ans aura un cancer ou un autre « du fait du vaccin mais c’est pas sûr », même si c’est un truc rare, ne pensera sans doute pas comme vous… Le vieux qui aura eu sa vie sauvée (en fait c’est son vaccin pas celui du jeune qui l’aura sauvée) sera mort d’ici là et malgré cela on peut craindre que le recul sur les libertés individuelles et l’état de droit n’ait jamais été rattrapé d’ici là.

      Quant aux hôpitaux, aux « soignants » et à la Sécu, leur job (et ils nous coûtent bien cher comme ça) c’est de nous garder en vie si on est malades, pas de nous dire quoi faire, quand le faire et avec qui… C’est à l’administration de se réformer pour « tenir le coup » et faire fonctionner les hôpitaux, pas celui des « administrés » (pas vraiment citoyens vus les droits qu’il leur restent sur ce coup là).

    • « Les inconvénients pour les jeunes bien-portants à se faire vacciner sont extrêmement minimes »

      Le problème est qu’on n’en sait rien pour le moyen et long terme, ce n’est pas pour rien que les AMM durent 15 ans. Beaucoup de médications sont modifiées durant cette période, certaines sont refusées, d’autres encore sont retirée après coup. Le VIOXX a provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales rien qu’aux États-Unis, il faudra attendre 5 ans avant son retrait.
      .
      Nous n’avons absolument aucun recul pour la fertilité, grossesse/allaitement, effets sur les fœtus, cancers divers, etc. etc.
      .
      « puisque la non-vaccination des personnes fragiles risque de conduire à l’engorgement des hôpitaux »
      .
      Ils étaient engorgés de manière alarmante chaque année depuis une décennie, résultat de la sur-administration et de la bureaucratisation. Un service se dimensionne en fonction des besoins de la population, pas l’inverse. Rien que les subventions aux associations permettraient de quasiment doubler l’hospitalier.
      .
      « C’est juste une mesure qui permettra si « tous » l’acceptent, de « fonctionner » ensemble plus facilement »
      .
      Le zéro covid est un non-sens qui viole tous les principes de la biologie pour ce type de microbe complexe qui change constamment et dont le réservoir animal et humain est énorme (on vient de le découvrir aussi chez les chats).
      De plus en éradiquant éventuellement des souches à des endroits localisés, vous laissez le champ libre à d’autres et là les personnes a risque ne sont plus vaccinées.
      .
      Sans une panique totalement irrationnelle, nous aurions soigné dans les règles de l’art, puis vacciné les gens à risque et eu beaucoup moins de morts.

      • Ce que j’aime le mieux (humour noir) c’est ce que vous dites sur « ce type de microbe complexe qui change constamment ».
        Tous les microbes « changent constamment ». C’est le darwinisme au cas où vous ne connaîtriez pas. Autrement dit: mutations/sélections. Dans le cas présent c’est l’étendue de la pandémie qui favorise le processus. D’où la nécessité de vacciner le plus de monde possible, pour réduire le réservoir.
        Par ailleurs le principe de l’ARN messager est connu depuis un certain temps et vos angoisses sur la fertilité, etc…sont totalement infondées. Le rejet par la cellule favorisé par le vaccin est très précisément ciblé.
        L’engorgement des hôpitaux (c’est à dire le manque de personnel qualifié) est un fait. On peut le déplorer et critiquer les gouvernements successifs de ne pas avoir mieux rémunéré les infirmières mais c’était pareil en URSS. Pour le moment, il faut « faire avec ».

        • Pierre Brisson a écrit: « Ce que j’aime le mieux (humour noir) c’est ce que vous dites sur « ce type de microbe complexe qui change constamment » »
          Tous les microbes « changent constamment ».


          Pas du tout et fort heureusement, sinon notre espèce n’existerait pas. Les taux de mutations sont très différents et peuvent même être très rares chez les microbes.
          Le Sars-Cov-2 est doté d’un génome très complexe de 31’000 lettres contre 10’000 pour le Sida. Contrairement à ce qu’on dit abusivement, il mute peu car ses enzymes de copie ont des processus de détection d’erreur, mais il se recombine beaucoup.
          Les variants actuels sont des recombinaisons.
          .
          Pierre Brisson a écrit: « Par ailleurs le principe de l’ARN messager est connu depuis un certain temps et vos angoisses sur la fertilité, etc…sont totalement infondées. »

          Principe et application médicale sont des choses totalement différentes, et non, absolument aucun véritable scientifique connaissant le sujet ne peut garantir une sécurité ni sur la fertilité ni sur les autres sujets.
          Affirmer le contraire c’est de la divination, pas de la science.
          .
          Pierre Brisson a écrit: « On peut le déplorer et critiquer les gouvernements successifs de ne pas avoir mieux rémunéré les infirmières mais c’était pareil en URSS. Pour le moment, il faut « faire avec ».».

          Améliorer la partie hospitalière qui s’occupe du Covid ne coûterait qu’une infime fraction des fraudes de la socialie mais une telle administration soviétoïde, pléthorique et pyramidale peut très difficilement s’adapter.

          • Vous jouez sur les mots, les recombinaisons sont aussi dangereuses que les mutations.
            Cela permet au virus, comme les mutations, de continuer à prospérer. Les recombinaisons se produisent lorsqu’il y a énormément de circulation virale (ce qui permet à une même cellule d’abriter plusieurs variants ou plusieurs virus différents).
            Il y a énormément de circulation virale actuellement, vous ne devriez pas dissuader les personnes anxieuses de se faire vacciner. Vous avez tort.

            • Toute la question est là: est-ce que le fait de vacciner tout le monde permettrait d’éradiquer le virus ou est-ce qu’au contraire cela va favoriser ses mutations?

              Si le covid se comporte comme une grippe, alors la vaccination généralisée favorisera les mutations, elle ne permettra donc pas de faire disparaître le virus et elle pourrait même provoquer l’apparition d’un variant encore pire que l’actuel. Dans ce cas, il est irresponsable de demander aux gens qui ne sont pas à risque de se faire vacciner.

              A l’inverse, si le covid se comporte comme la variole, alors la vaccination généralisée pourrait permettre l’éradication du virus et dans ce cas, il serait pertinent d’inciter les gens à se faire vacciner via le passe sanitaire par exemple.

              Mais les résultats actuels me donnent plutôt l’impression du premier scénario, puisque l’épidémie reprend même dans les pays très vaccinés et que le vaccin semble perde de l’efficacité au bout de quelques mois seulement.

        • Pierre Brisson a écrit: « c’est l’étendue de la pandémie qui favorise le processus. D’où la nécessité de vacciner le plus de monde possible, pour réduire le réservoir.

          Vacciner tout le monde c’est prendre le risque d’engendrer des recombinaisons par des processus qui seraient trop complexes à expliquer en quelques lignes.
          Quant à « réduire le réservoir » alors qu’il est mixe humain/animal et qu’on met au moins 6 mois pour vacciner 1/10ème de l’humanité, c’est de la pseudo-science d’autant plus que ces « vaccins » ne préviennent pas la présence de virus chez un vacciné et que dans le même temps vous avez un grand nombre de recombinaisons qui peuvent les rendre inefficaces.
          .
          La stratégie grippale est la bonne: on soigne les malades et on vaccine ceux à risques uniquement.

          • Vous dites que le vaccin ne prévient pas la présence de virus chez un vacciné. Ce n’est pas exact.
            Un vacciné peut accueillir un virus sur sa peau ou dans son organisme. Mais étant donné que le virus ne pourra pas se reproduire puisqu’il ne pourra pas entrer dans une cellule de vacciné, il mourra très vite. L’espérance de vie d’un virus hors d’une cellule est extrêmement limitée, ça va de paire avec sa prolifération.
            Maintenant je suis d’accord pour dire qu’il est important de vacciner au plus vite toutes les personnes à risque.

            • Alors comment expliquez-vous les malades hospitalisés ayant reçu leurs 2 doses ? Regardez les statistiques au Royaume-Uni. ..

              • Non c’est faux. Les malades hospitalisés n’ont pas eu leurs deux doses. Les hospitalisations après deux doses sont rarissimes. Vous faites de l’infox!
                Par ailleurs, les Britanniques sont vaccinés par Astra Zeneca et les Français par Pfizer. la protection n’est pas la même.

  • Je trouve cet article intéressant. J’ai moi-même fait dans un commentaire récent plusieurs des erreurs qui sont expliquées ici.
    Pour autant, il y a de nombreux sujets sur lesquels on légifère pour réguler des externalités négatives sans que (presque) personne, même les libéraux, ne trouvent à redire.
    Par exemple, le fait de conduire en état d’ivresse ou de conduire sans respecter le code de la route, est une externalité négative, si on suit la logique qui est exposée ici. (A mon avis, on a ici des cas qui chevauchent la mise en danger d’autrui et l’externalité négative, si bien que ces deux notions ne me semblent pas exclusives). Il en va de même pour la régulation du rejet des déchets et des gaz polluants, du tabagisme, etc.
    Il me semble donc qu’étant donné une externalité négative, il est légitime pour un gouvernement de se poser la question de savoir s’il convient de la réguler. Et il me semble bien que le critère principale pour trancher la question est une évaluation des bénéfices/risques.
    – Le fait d’interdire la voiture par exemple aurait, du moins on peut le penser, un rapport de bénéfice risque très faible, car cela aurait des conséquences désastreuses sur nos modes de vie. Il me semble que nous ne sommes pas du tout dans le même cas de figure en ce qui concerne la vaccination.
    Il me semble que lorsque le rapport bénéfice/risque d’une régulation d’une externalité négative est énorme, il est tout à fait légitime d’au moins l’envisager.
    Après, j’ai l’impression que beaucoup de personnes ici ont une conception déontologique de l’éthique : il existe des droits naturels qu’il faudrait protéger quelques soient les conséquences. Personnellement, je suis plus conséquentialiste que déontogiste (je trouve toute cette histoire de droits naturels très inutilement métaphysiques). Il y a de nombreux cas où on ne peut pas prévoir toutes les conséquences d’une décision, si bien que les règles déontologiques et les valeurs ont une utilité très grande, mais je ne crois pas que leurs applications soient inconditionnelles.

  • Toute la crise actuelle est provoquée par l’ingérence de l’Etat dans le domaine de la médecine, alors qu’il aurait dû se contenter de simplement défendre les droits naturels des individus et de laisser faire le marché.

    Si les clients exigent une séparation entre vaccinés et non-vaccinés, chaque magasin ou hôpital devrait être libre de la mettre en place. Cela aurait l’avantage immense de permettre à chacun de voir quel modèle de société fonctionne le mieux et de faire son choix sur une base empirique et non sur sa confiance en la propagande étatique, qui est forcément toujours biaisée par des conflits d’intérêts.

    Et s’il arrivait que plus aucun acteur n’accepterait les non-vaccinés, ce serait assez peu probable, car tant qu’ils ont des sous, il y aura toujours quelqu’un pour s’y intéresser, mais l’Etat pourrait alors légitimement demander aux différentes branches de leur assurer un accès à la consommation et aux soins. La santé n’est pas un droit, mais être soigné en est un. Acheter dans un magasin d’alimentation n’est pas un droit, mais pouvoir se nourrir en est un.

  • Tout le monde est concerné puisque tout le monde est touché par les répercussions économiques et sociales de cette maladie. C’est une erreur de se limiter aux effets médicaux individuels du covid.

    • Touché par qui ? C’est l’état qui est a l’origine des décisions qui impactent le social et l’économie, pas les virus

  • A la lecture de cet article, je ne suis pas allé au delà de l’idée reçue « QU’EST-CE QUE CELA COÛTE AUX GENS DE SE FAIRE VACCINER ? », car … »CE N’EST PAS PARCE QU’UN ACTE OU UN GESTE REPRÉSENTE[rait] UN PETIT EFFORT POUR CHACUN QU’IL EST LÉGITIME POUR UN GOUVERNEMENT DE LE RÉCLAMER, QUAND BIEN MÊME LA SOMME DE CES PETITS EFFORTS AURAIT EFFECTIVEMENT UN EFFET POSITIF CONSIDÉRABLE » et j’en reste là : le paragraphe suivant est en effet une pure divagation de science fiction (actuellement impossible à vérifier), donc illégitime au raisonnement.
    La protection vaccinale est ABSOLUMENT INDIVIDUELLE, même si elle a pour conséquence et pour objectif, dans une société, de permettre « l’éradication » d’une maladie. Pour la Covid, ce n’est ABSOLUMENT PAS le cas, comme non plus pour la Grippe ; ceci est démontré depuis longtemps. La vaccination anti-grippale vise à protéger -pas très bien, d’ailleurs- les plus fragiles, PAS DU TOUT à « protéger » la totalité des citoyens.
    L’OBLIGATION à la vaccination anti-Covid, imposée -sournoisement- par des moyens détournés et déloyaux ne peut qu’entraîner à tout le moins de la réticence et plus avant du complotisme.

  • Point de vue intéressant et qui pourrait même paraitre équilibré à condition de prendre pour postulat que l’ensemble des citoyens se comporte raisonnablement !! Dans les faits les anti pass ou anti vaccins sont d’abord des anti Macron ( ce qui est leur droit mais relève de la confusion mentale ) souvent gauchisant dans leur pseudo idéologie mais parfaitement incohérent dans leurs actions et conclusions !!!! Ces manifestants qui habituellement s’en prennent aux  » riches  » privilégiés par nature refusent de profiter des mêmes privilèges parce que offerts ; si les tests et vaccins étaient payant nos braillards des rues défileraient en dénonçant une politique sanitaire de classe mais dès lors que l’égalité est assurée il leur faut protester pour un autre motif ( la liberté ) en oubliant la fraternité !!!!!

  • Raisonner comme l’auteur de l’article revient à dire que ce n’est pas la peine de voter aux élections présidentielles car un seul vote dans la chaine causale du résultat est négligeable.
    La vaccination n’est pas un geste individuellement inutile car (1) elle protège à un pourcentage extrêmement élevé celui qui s’est fait vacciner ; (2) par l’accumulation des gestes identiques, elle réduit la possibilité de nouvelles contaminations (accueil du virus et reproduction de ce même virus au sein des cellules des personnes réceptrices qui à leur tour deviennent contaminantes).
    Le passe-sanitaire a juste pour fonction d’inciter chacun à se faire vacciner et par accumulation à restreindre les foyers de vie où le virus peut se reproduire. Ce n’est pas liberticide car la liberté serait que les personnes libres assument leur liberté, c’est-à-dire payent pour les soins qu’elles génèrent en tombant malades alors qu’on leur offre la possibilité de ne pas tomber malade, et aussi en contaminant d’autres personnes soi-disant « libres » comme elles. La liberté c’est aussi la responsabilité.
    Quant à l’obligation de se faire vacciner qui touchent les personnes telles les « soignants » qui sont de par leurs fonctions dans la société, des propagateurs potentiels importants de la maladie, elle est légitime puisque les personnes à risques ont besoin d’une protection contre ceux qui pourraient leur nuire et avec lesquels les contacts sont inévitables (différence entre un soignant et un garçon de café).

    • Le pass est non seulement liberticide et collectiviste, mais le fondement d’une ignoble ségrégation qui, par pied dans la porte, ouvre toutes les pires dérives possibles. Elle est déjà à l’oeuvre, elles sont déjà en route.

      Soutenir ce truc est parfaitement honteux. Vous me décevez beaucoup.

      • Pas spécialement étonné pour ma part : l’adepte de la conquête spatiale fait *généralement* passer la survie de l’espèce avant le destin individuel, et ce à tout prix, sans s’encombrer de supputations sur la véracités des assertions, le risque ultime à défendre étant l’espèce, les dégâts collatéraux concernant l’individu ou la liberté sont peanuts.

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