Vaccination, ségrégation, pouvoir

Introduire l’État dans le domaine de la santé a toujours été une hérésie qui ne conduit qu’à des pénuries, des gabegies, un effondrement de la qualité des services prodigués et une évaporation de la liberté.

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Elderly man and woman sitting on a syringe and copy space on top. Vaccination concept BY Jernej Furman (CC BY 2.0)

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Vaccination, ségrégation, pouvoir

Publié le 31 mars 2021
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Par h16.

À mesure que la coercition généralisée se met en place afin d’obtenir un troupeau d’humains consentants (ou sinon…), il est intéressant de constater le malaise qui s’installe et la distance prise chez ceux qui furent les plus vocaux à réclamer cette coercition irraisonnée.

On découvre ainsi, dans un récent papier publié sur The Lancet (cette revue qui fut un jour vénérable), que la position de certains médecins évolue de façon sensible face à leurs déclarations et actions publiques pourtant médiatiques au sein du Conseil scientifique français qui décida, il n’y a pas si longtemps, de confiner, reconfiner et re-reconfiner à tour de bras.

Apparemment, pour le docteur Delfraissy, il est peut-être temps de reconsidérer les options choisies par le gouvernement : l’immunité de groupe ne semble plus si désirable, d’autant que les mutations virales se multiplient gentiment et que les stratégies employées jusqu’ici montrent leur peu d’impact réel sur l’épidémie. Au passage, on ne pourra s’empêcher de noter la façon dont la responsabilité des choix opérés est habilement reportée en totalité sur le pouvoir politique qui fut pourtant trop heureux d’écouter les sachants, eux-mêmes bien disposés à dispenser leurs conseils moyennant célébrité.

Peut-être certains commencent-ils à comprendre qu’on (i.e. les aigrefins au pouvoir, essentiellement) utilise leur renommée et leur expertise comme paravent à leur désir de tout contrôler, pour faire passer un nombre croissant de lois liberticides et mettre en place une forme de moins en moins douce de dictature sanitaire à laquelle ils auront, de fait, donné leur aval. C’est encore un peu voilé, confus même, mais ces experts et ces sachants sentent qu’à l’heure des comptes, leur addition personnelle pourrait être salée s’ils continuent dans la même voie.

On pourra se réjouir de ce timide retour à la réalité. Pourtant, les critiques des actions entreprises ne sont pas nouvelles et certains (trop rares) pays qui ont choisi la raison et la pondération prouvent amplement qu’ils ont eu raison.

En pratique, sans la propagande acharnée des médias en cheville avec le pouvoir politique qui ont tout fait pour gommer les dissidences, les critiques raisonnables et les avis contradictoires, il est probable que l’assentiment silencieux d’une partie du peuple se serait déjà évaporé.

Ce qui est arrivé à la déclaration de Great Barrington est assez typique : des sommités mondiales présentent un état des lieux et des solutions raisonnables (qu’on peut critiquer mais qui ne sont ni lunaires, ni idiotes, ni dépourvues d’antécédents historiques convaincants), mais sont rapidement ridiculisées et ostracisées, voire carrément bloquées par les médias et les « Big Techs » dont l’Histoire montrera qu’elles n’ont pas été purement instrumentales dans l’asservissement progressif des peuples. Peu importe la signature apposée par plus de 50 000 médecins sur cette déclaration : elle ne cautionne pas les solutions collectivistes et mérite donc l’opprobre.

Au final, le texte de Delfraissy et al. rappelle qu’il n’y a pas lieu de vacciner systématiquement tout le monde. Cette solution n’est pas une panacée, loin s’en faut (la stratégie débile du « zéro Covid » est complètement chimérique), mais semble servir à imposer de plus en plus de bricolages sociétaux délétères pour lesquels on ne s’étonnera plus de trouver une brochette de médecins parler de « contrat social », décidable et pilotable à volonté, dans une démarche constructiviste assez consternante.

Finalement, chacun devrait être libre de faire comme bon lui semble d’autant que, les données s’accumulant, la comparaison avec le passé laisse de plus en plus perplexe sur les choix imposés par le gouvernement.

En réalité, le bilan de l’action publique en matière de santé dans les pays occidentaux en général et en France en particulier est particulièrement visible actuellement… Et il est catastrophique : il apparaît maintenant que des dizaines de milliers d’individus sont morts par négligence et désorganisation, par contamination (en hôpital et en EHPAD), que des dizaines, centaines (?) de milliers d’autres mourront de n’avoir pas été suivis médicalement pendant cette période, contrebalançant largement les mesures de sauvegarde prises et que les impacts économiques, sociaux, psychiques de ce qui a été mis en place seront phénoménalement malsains.

« Primum non nocere » semble avoir été oublié au profit d’intérêts économiques, politiques ou personnels peu reluisants. L’étape suivante, l’obligation vaccinale récurrente et le traçage permanent des populations, se met doucement en place.

Il devrait encore être évident et normal que chacun doit pouvoir choisir ou non une procédure médicale dont le rapport coût/bénéfice n’est évaluable qu’à titre individuel. Il devrait encore être évident et normal qu’on ne peut imposer de partager ses données de santé, pourtant éminemment privées, pour autoriser des déplacements.

Il devrait aussi être évident que partager ses données personnelles à la puissance publique, que laisser sa liberté de mouvement aux politiciens et administrations en place et que leur accorder un tel pouvoir ne peut pas aboutir à une amélioration de la situation. Si l’Histoire doit nous apprendre quelque chose, c’est bien cela. Seule une naïveté qui confine à la complicité permet à certains de réclamer l’avènement de ces mesures en applaudissant idiotement des deux mains et des deux pieds.

De façon générale, introduire l’État (aux forceps) dans le domaine de la santé a toujours été une hérésie qui ne conduit, comme dans les autres secteurs, qu’à des pénuries, des gabegies, un effondrement de la qualité des services prodigués et une évaporation de la liberté avec, au bout, des obligations, des interdictions et des sanctions pour ceux qui refusent de plier sous le joug.

La santé n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un bien commun. Tenter d’imaginer des situations qui justifient le piège dans lequel nous sommes tombés (en France depuis un moment, et plus récemment ailleurs dans le monde) est une erreur qui ne se terminera que très mal.


—-
Sur le web

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  • Limpide et rigoureux.

  • Tant que les français ne ramperont pas ventre à terre devant l’état cette situation ne s’arrêtera pas. Maintenant il est simple de dire stop, il suffit d’autoriser les soins avant l’ hôpital, toujours refuses par L’oms ou notre salopard de veran et sa clique. Macron est le seul à pouvoir nous faire sortir de ça, le fera t il pour sauver sa peau ?

    • à vous lire Véran est indépendant de Macron, c’est pourtant lui le président et pas l’inverse.

    • Et on peut se demander pour quelles raisons médecins généralistes ne bougent pas…
      Encore récemment, une amie ayant le covid s’est entendu répondre par son MG qu’il ne pouvait rien faire à part lui prescrire du paracetamol et lui dire de rester en quarantaine. Même eux ont fini par se soumettre au diktat et refusent de traiter leurs patients.
      Est-ce de la peur ou un renoncement ?

      • Il y en a qui risquent la radiation pour avoir prescrit des choses contre le covid. La gestapo du conseil de l’ordre veille (cela n’est pas un point godwin…).
        Et de façon générale, en soutenant le numerus clausus, la sécu, le conseil de l’ordre, les médecins (la plupart) se sont faits complices en vendant leur liberté. Un médecin libéral n’a plus de libéral que le nom.

  • N’importe qui ayant les pieds sur terre devrait avoir un doute sur les « mesures gouvernementales » pour cause de délai de mise en place – en supposant même qu’elles soient adaptées et que l’administration soit apte à gérer le déploiement.

    Les effets délétères sont plus ou moins immédiats mais largement cumulatifs : les micro-fissures deviennent des failles jusqu’à la rupture. En terme courant : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Ou espérons : tant vont les cruches au moulin qu’à a fin elles se cassent.

  • C’est curieux qu’il n’y ait jamais eu aucun confinement pour les grippes mêmes sévères depuis 1945 ?

  • Effectivement, la stratégie zéro-COVID est une débilité sans nom. Nous savons que ce virus passe les barrières inter-espèces très facilement ou se recombine avec d’autres coronavirus. Que va faire l’état? Confiner la vie sauvage et les autres coronavirus?

    • En Afrique, ils continuent bien à vivre avec Ebola, et autres maladies bien plus dangereuses !

      • Effectivement, et ils savent comment traiter ces épidémies. On n’a aucune leçons à leur donner sur ce point là. Certains de leurs centres de recherche sur les épidémies sont bien mieux dotés en équipement que des équivalents français.

  • Il y a également une autre raison pour laquelle ces mesures sont prises.

    Les morts du COVID se voient immédiatement. La plus grande peur de nous gouvernants c’est de paraître inactif. Peu importe si les décisions qu’il prennent font plus de mal que du bien. Le mal que ces décisions provoqueront ne se verront pas immédiatement. Le nombre de victimes supplémentaires du aux suicides, alcoolisme, dépression, banqueroute s’étalera sur au moins une décennie et seront noyés dans les statistiques. Si, d’aventure, un chercheur tirait la sonnette d’alarme, tout le monde s’en foutrait…à moins que…cela soit d’une telle magnitude que le pays soit mis à feu et à sang.

    • De toute façon, ces morts évitables vont être étiquetés comme conséquence du covid et non pas des mesures politiques. J’entends déjà ce discours dans l’hôpital où je bosse. Je n’en peux plus d’entendre de la part de soignants « on n’y peut rien », « c’est à cause du covid, c’est tellement grave » et le pire : « on n’a pas de traitement » !
      Tout ce cirque m’écœure et je ne suis pas convaincu que ça va changer dans les mois à venir. Une partie de la population (protégée financièrement) se soumet et adhère au discours de peur exagérée

      • Et ça pètera quand l’autre parti de la population qui a tout perdu en aura assez. Même les grosses huiles ne seront pas à l’abri d’un desperado qui, n’ayant rien à perdre, assouvira sa vengeance.
        Nos dirigeants jonglent avec des grenades dégoupillées dans un dépôt de munition.

  • « Les medias en cheville avec le pouvoir politique ». C’est une évidence mais il ne faut pas oublier ces « médecins », la plupart des PU-PH (e.g. Mme Lacombe) de l’AP-HP qui cherchent un avenir politique n’ayant plus exercé en tant que praticien depuis belle lurette. Entretenir cette crise leur permet la visibilité et de se créer un joli carnet d’adresse dans les milieux de pouvoir. Ce sont ces « médecins » que l’on retrouve plus tard dans les ministères (Buzin, Veran…)
    On comprend réellement qu’ils ne sont plus soignants quand ils visent ces fonctions car ils sont prêt à toutes les incuries et mensonges pour valoriser leur carrière.

    • Entièrement d’accord avec votre analyse. C’est un mal endémique dans tout l’occident. Ceux qui sont écoutés par les politiques n’ont, pour beaucoup, pas touché un patient depuis des décennies. Ils ont fait leur carrière en sédiment anti dans des commissions ineptes et inutiles mais avec un énorme pouvoir de nuisance.
      Ils ont l’immense arrogance de vouloir tenir la dragée haute à des chercheurs et médecins chevronnés avec des listes de publications longues comme une descente de lit.

    • L’APHP deepstate dans la santé,tous ceux qui sévissent actuellement au ministère,DGS et autres
      comités théodules sont des anciens du ministère Touraine ,pire ministère de la santé qu’on ait jamais eu. Elle même recasé comme la Buzyn dans une structure de l’OMS ,UNITAID avec un bon salaire non fiscalisé surement,ben oui c’est pour le bien de l’humanité, une bonne socialiste.

  • pour le coup quand on sait ce que cout la santé et ses conscéquences, on peut difficilement lui envier son pendant libéral.
    Ne vous méprenez pas, je ne suis d’accord avec rien de ce qui est fait concernant le covid, mais la sécurité sociale me parait une bonne idée (surtout si elle était mieux gèré comme à ses début).

    • quoi dans la sécurité sociale vous parait une bonne idée…???

      la capacité pour une collectivité de décider des besoins de santé d’un individu est déjà une « horreur »…

      Je ne peux pas m’emepecher de noter une forme de scientisme..

      il faudrait laisser les scientifiques prendre certaines décisions qui ne les regardent pourtant pas.
      ce sont les même aveuglements scientifiques qui veulent interdire de fumer ,boire, manger ce qu’on veut.. sortir en cas d’pidémie, imposer la vaccination…
      c’ets l e même silence quand on demande pourquoi financer la recherche avec de l’argent public..

      ces gens pourtant « intelligents  » ne voient pas leurs biais et l’arbitraire de leurs positions. et parfois veulent le taire par intérêt !!

    • Frédéric Bastiat a montré avant 1850, comment une sécurité sociale monopolistique ne pouvait mener qu’à la catastrophe, par la déresponsabilisation de chacun qu’elle entraîne.

  • Les bobos de Larem viennent d’obtenir un mois de vacances pour se rendre dans leurs villas de province.

  • oui..!! et attention pas fini.. il sera amusant de voir comment on sortira de « l’exceptionnel « ..

    mais bon… on va répéter cette épidémie en soi n’a rien de « particulier ».. ce virus n’est pas intelligent et fourbe…il est fort banal..

    ce qui se produit , on l’a envisagé dès le départ… discussion sur la danse et le marteau..

    ce qu’il faut dénoncer c’est bien l’arrogance des gens qui ont agoni par exemple la politique suédoise en la présentant comme un « pari » risqué et irresponsable… les autorités jouaient avec la santé des suèdois…

    or non, toutes positions relevaient du pari…

    le débat devrait bien porter sur cela..l’attrait pour l’étatisme.. supposé diminuer  » le risque »..

  • Effectivement, le protocole Raoult devait être appliqué précocement dès les premiers symptômes, et les essais cliniques prétendument conduits pour vérifier son efficacité ont été faits sur des malades gravement atteints hospitalisés ou déjà en réa. Mais apparemment, cette manipulation grossière n’a interpellé personne parmi les « décideurs » de confinements et vaccins! CPEF

    • Une étude vaut ou ne vaut pas indépendamment de qui l’a financée. Enfin, aux yeux de qui lit lui-même les conclusions et sait les comprendre…

      • D’ailleurs, s’il fallait écarter toutes les études où un gouvernement peu fiable a contribué à trouver les sujets et les fonds…

  • A qui profite le crime .

    • Je ne pointerai personne en particulier, mais je pense que certains y ont trouvé un avantage pour leur ego et d’autres pour leur portefeuille

  • ou les propos du docteur Maudrux sur son blog à propos de l’Ivermectine.

    • tous les soignants proposent de soigner…

      tous ne remettent pas en cause les procédures de validation des médicaments.
      peu le font sur l’atfirmation de leur « supériorité » d’analyse..ou sur une autorité individuelle qui n’esite pas en science.
      Peu le font en appuyant cela sur des fais ant des procès d’intention foireux fait à leurs opposants …oui je sais naïfs… dont la définition singulière est de refuser les procès d’intention..

      moi par exemple je considère comme nuls les arguments de raoult ou les accusations de peronne…

      pouvez vous argumenter un vote n’ets pas un argument pour l’expliquer pourquoi vous avez raison et pourquoi j’ai tort..

      Je l’admets ,je suis un crétin et un naif ,choses acquises que j’acceete sans problème, passons cela.. car ça ne compte pas pour connaitre la vérité..

      donc raoult et perrone soignent si vous voulez le font ils mieux que ceux auxquels ils s’opposent? et pourquoi..

      je reconnais que je me suis arrêté de suivre le débat depuis un moment;. et que l’absence de preuves ne prouvait pas la preuve de l’absence..donc quoi de neuf ?

      Attention..ce que vous croyez je le respecte mais les mots ayant un sens quand vous dites je sais, il faut argumenter..

  • Il est frappant de constater que tous les enfermistes sont des socialistes militants. La politique est au coeur de cette épidémie

  • Un vacciné (2 doses) ,doit continuer à porter le masque,à être confiné et respecter le couvre feu aux motifs que le vaccin a une « efficacité partielle »,que les vaccinés seraient plus exposés à la virulence du virus en cas d’échec???que les vaccinés peuvent contaminés les autres puisque le vaccin n’empêcherait pas la transmission ou être contaminés!!!!
    Le foutage de gueule n’est pas près de s’arrêter!

    • Un vacciné 2 doses doit admettre qu’il est un privilégié et faire preuve d’humilité envers tous ceux qui ne parviennent ni à se faire vacciner, ni à faire vacciner leurs proches.

  • Les commentaires sont fermés.

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