1984 en 2021 : tout se met en place pour l’enfer d’Orwell

Tout se déroule comme prévu, c’est à dire de mal en pis et selon les plans d’Orwell qui ne pouvait imaginer que son livre servirait de guide.

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1984 en 2021 : tout se met en place pour l’enfer d’Orwell

Publié le 26 mars 2021
- A +

par h16

Même quand on le sait, cela fait toujours du bien de le rappeler : déclencher la peur chez les foules est une méthode efficace pour accélérer la mise en place d’une dictature de moins en moins douce à l’échelle d’un continent. C’est exactement ce qui se passe actuellement.

Toutes les peurs ne se valent pas. Il est ainsi évident que la peur climatique, agitée depuis plusieurs décennies, n’a pas réussi à réellement mobiliser les foules ; certes, les uns et les autres sont parfois prêts à quelques menus sacrifices comme renoncer aux sacs plastiques et prendre le vélo un peu plus souvent pour aller travailler, mais pas vraiment au-delà (n’exagérons rien).

Il faut admettre que promettre à tous une mort certaine par inondation à raison d’un cm par an, une canicule mortelle à raison de deux ou trois degrés par siècle, ou un ouragan à raison d’un coup de vent tous les dix ans, c’est assez peu terrorisant mine de rien. D’autant plus que les prédictions catastrophiques, de décennies en décennies, se dégonflent les unes après les autres dans un petit pfuiiit minable ; on se souviendra de celles de l’ONU sur les îles qui devaient disparaître sous les flots, des glaces polaires qui devaient disparaître définitivement et autres débilités qui, toutes, ont été soigneusement oubliées à mesure qu’elles ne se réalisaient absolument pas et que la Terre continue de verdir.

Heureusement, la peur sanitaire a, depuis, amplement montré son efficacité : la mort n’est plus pour après après-demain, pour dans trois, cinq ou dix ans, mais pour demain, voire pour cet après-midi si on n’a pas de chance et que le virus vous attrape dans un coin sombre, au dépourvu, le rouleau de papier toilette à la main.

Et là où le climat semblait pouvoir être facilement contrôlé à coups de pailles en carton, de voitures électriques et de taxes carbone plus ou moins fortes, le virus, d’autant plus fourbe qu’il est chinois au départ, ne pourra certainement pas se satisfaire de demi-mesures molles : déluge de chiffres morbides de moins en moins solides mais de plus en plus répétés ad nauseam, confinements stricts, fermetures administratives aléatoires et désordonnées, masques permanents, mains toujours propres (même lorsqu’elles sont dans les poches des autres), quarantaines, tests et picouses à gogo, tout est mis en place pour bien faire comprendre aux populations qu’elles n’ont plus le droit d’imaginer se déplacer et mener une vie normale.

Et pour cela, rien de tel que mettre à contribution la population pour se surveiller elle-même (après tout on ne règne jamais mieux qu’en divisant) en désignant à la désapprobation populaire (puis à la vindicte la plus violente ?) ceux qui n’entrent pas dans le rang.

C’est typiquement ce qui se passe ici ou là, comme dans l’Eure où des élus et des citoyens lambda se sont arrogé le droit d’inciter en meute les habitants à respecter scrupuleusement les règles sanitaires actuelles, quand bien même changent-elles d’une heure à l’autre.

Rien de tel qu’une petite patrouille de la Gestacovid pour calmer les ardeurs des uns et des autres à vouloir prendre le frais sur leur terrasse (et puis, c’est tellement plus rigolo d’emmerder les gens qui flânent que se concentrer sur la délinquance locale, vu les chiffres assez médiocres de la ville en question).

En somme, la crise sanitaire a ce pouvoir magique de transformer certains en bureaucrates, en kapos ou en balances avec cette facilité qui déroutera l’homme de bien et réjouira le politicien moyen, trop content d’en profiter.

La suite est connue : après la mise en place d’une société de perpétuelle observation des uns et des autres, d’une surveillance active des autorités sur les contribuables (ils ont perdu leurs droits de citoyen en perdant celui de porter des armes, de toute façon), voici – conformément au manuel de George Orwell – la mise en place d’une société en guerre permanente, de lutte de tous contre tous. Youpi.

De ce point de vue, il faut reconnaître à l’actuelle coterie au pouvoir une certaine finesse qu’Orwell n’avait pas imaginée : non seulement il n’y a pas (encore ?) de guerre réelle, décidément sale, coûteuse et peu pratique à gérer, mais l’engeance qui gouverne a trouvé des ennemis drôlement pratiques pour à la fois mobiliser les foules et leur passer dessus avec des bottes cloutées et avec leur assentiment : le climat et un virus !

C’est si pratique que cela permet la mise en place d’un « code barre citoyen » : comme prévu, l’individu, devenu moutontribuable sous observation vétérinaire constante, va en effet bientôt recouvrer sa liberté de déplacement … à condition d’avoir ce fameux code barre, qu’on enrobera d’un prétexte sanitaire, virus oblige.

Je vous invite à lire le texte actuellement en cours d’étude par le Parlement européen, et qui devrait aboutir à une régulation (d’application quasi-immédiate une fois voté, au contraire d’une directive, pour rappel – c’est pour aller vite, m’voyez, n’s’pas) dans les prochaines semaines.

C’est édifiant : grâce au sabir technocratique mis en place pour camoufler la mise en joug serré de tous les citoyens européens, il ne s’agira pas ici, ô grands dieux, d’empêcher la liberté de mouvement qui est, c’est rappelé plusieurs fois dans le texte, garantie par les Constitutions et les Traités européens. Ce certificat est au contraire fait pour faciliter cette liberté en ces temps de pandémie, voyez-vous : grâce à ces petites démarches, ces petits papelards, ces petits tests, ces petites picouses (renouvelées), ce petit certificat électronique, vous n’aurez plus à vous plier aux quarantaines et autres tests humiliants partout dans les aéroports, les gares et aux frontières. En somme, le certificat vous permet de recouvrer cette liberté que vous n’avez pas perdue mais qui vous impose de marcher à cloche-pied partout où vous voulez vous rendre tant que vous ne l’avez pas. Simple, non ?

Pour ceux qui comprennent l’anglais, une analyse succincte du texte est réalisée dans cette vidéo :

Vraiment pratique ! Qui n’en voudrait pas ?

L’œuvre d’Orwell, 1984, a profondément marqué la culture collective : l’ennemi perpétuel de 1984 y était indispensable pour fédérer les foules et occuper les esprits.

La mise en pratique l’a remplacé par le climat et le virus. Le second a été plus efficace pour plonger le peuple dans la stupeur, et le premier sera son relai naturel par le truchement du passeport sanitaire qui deviendra un passeport comportemental dont la dimension écolo sera primordiale, on s’en doute…

Tout comme l’appel à la délation, tout comme la mise en place de « milices citoyennes » de patrouillage dans les rues pour choper du trublion qui ose prendre le frais sur son pas-de-porte et tout comme la propagande permanente radio-télévisuelle, cette « mesure exceptionnelle » de marquage des citoyens, bien évidemment « temporaire », verra un recyclage rapide pour garantir qu’enfin, le climat sera dans tous les esprits, comme les inévitables mesures collectivistes qui accompagneront sa sauvegarde indispensable.

Rappelez-vous : quoi qu’il en coûte, « nous sommes en guerre ». Et qui l’eût cru ? L’ennemi, finalement, c’est vous !


—-
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  • Excellent article d’H16, comme à son habitude.. Perso j’y vois plutôt un subtil mélange entre 1984 et le meilleur des mondes (Huxley était le prof d’Orwell à Eton..), où nos science po-ENA se prennent clairement pour des Alphas, et tentent de créer les « reflexes Néo-Pavloviens » pour faire de nous des epsilons. Quel autre but quand on répète ad nauseam des informations terrifiantes et infantilisantes ?
    Manque plus que le « Soma » et le concept de bonheur obligatoire, mais soyons sûrs qu’on y viendra tôt ou tard..

    • Et ce sentiment de vivre en camisole, quand aucun de nos représentants ne conteste l’orientation totalitaire du pouvoir.

    • Il n’y a même pas besoin de milices ni de délateurs ; il suffit d’une attestation dérogatoire de déplacement que vous remplissez vous même ( peut-on trouver plus débile que de s’autoriser à se déplacer ???) qui pourra rapidement se transformer en auto dénonciation !!! Finie la confession secrète avec son mea culpa on passe comme dans tous les régimes type soviétique à l’autocritique publique et la suite se déduit aisément aux procès eux aussi du type soviétiques ( Moscou ) !!! Après cela les camps deviennent légitimes pour solutionner les résistances inévitables !!! Tout cela pour notre bien !!!

  • La GestaPovid a embastillé une commerçante de Dieppe qui rentrait dans son local pour prendre des photos, crime abominable s’il en est!
    Méfiez vous de la Kommandatur… La version 2020 est tout aussi féroce que celle de 1940.
    Vous verrez, on y vient. Pas à pas. Comme la grenouille dans son bocal dont on augment la température et fur et à mesure.

  • c’est tout simplement dramatique…

  • Vous êtes dur, M. H16, avec le maire de Val-de-Reuil. En fait, il est comme tout le monde. il en a marre de ne pas pouvoir sortir de chez lui après être rentré du bureau. Du coup, il a trouvé LE truc : il se promène avec ses amis en faisant croire qu’il travaille. Malin

  • Et j’ajoute qu’on pourrait imaginer une petite musique, obligatoire à mettre en fond la nuit en dormant, où une douce voix répéterait :
     » Le virus et le CO2 sont nos ennemis, mais l’état vous protège, le virus et le C02 sont nos ennemis, mais l’état vous protège…. »

  • Bah, big brother grossit chaque jour d’avantage, il va bientôt écraser le monde entier, chinois et russes compris.. Vous aimer internet, votre smartphone , et bien ça beaucoup d’inconvénients et quelques avantages.. De plus en plus minces.
    Le secrèt des colonies d’abeilles ou de fourmis est la simplicité de la communication, nous sommes murs pour être une colonie sans tête et sans but autre que nourrir la reine.

  • Article qui met des mots précis sur ce qu’on ressent depuis un moment, merci h16.
    Tout se déroule parfaitement comme prévu. CPEF.

  • Le meilleur moyen de lutter contre le système, c’est de s’en passer 🙂

  • il fait de moins en moins rire H16.. parce que déjà se fendre la poire entouré par une foule qui vous regarde en fronçant le sourcil.. ça coupe l’envie..

  • Cette union/commission européenne est notre tombeau !
    Quelle corruption !

  • C’est l’Europe des Shadocks ma parole. Des échelles pour monter, des échelles pour descendre. Le corona progresse, on monte l’intensité des mesures sanitaires. Il régresse mais impossible de redescendre par le même chemin.

    J’ai appris que les réunions avec le Conseil scientifique n’ont pas de comptes-rendus. Avec en outre des mesures sans cesse changeantes, voilà une belle assurance pour que les responsables de la gestion de la crise eux-mêmes ne puissent plus savoir le chemin par lequel ils ont mené leur pays!

    Ne reste que ce qu’ils savent faire: encore plus de lois/décrets/directives… bref, des prouts cerfa!

    Ah, pu****! Je commence à peine le doc et il me met déjà en colère: les gens ont du mal à voyager. Non mais oh! On nous dit que la gestion des frontières est dure pour les gens, à cause des papiers??! That’s the take-away?

    Moi, ce que je vois, c’est qu’on a surtout multiplié les frontières et ce dans un même pays: entre les régions, entre les départements, même à l’intérieur de nos propres villes avec les périmètres riquiquis en km pour nous autoriser la promenade.

    En fait, le confinement, c’est demander aux gens de créer par eux-mêmes une frontière autour de leur propre personne ainsi que de leur lieu de résidence, et de s’écrire pour eux-mêmes les autorisations de sorties.

    Mais, que suis-je bête! Le problème, ce n’est évidemment pas ces centaines de millions de nouvelles frontières fragmentant le monde avec tout ce que cela a d’officiel. Le vrai problème, c’est le manque de formulaires.

    Nous voilà sauvés.

  • ce n’est pas « sanitaire »…

    c’est politique.

    choisir ( tenter de ) qui sera malade ou non du covid et quand, et qui paiera ou pas c’est de la politique, ce n’est pas sanitaire..

    pas plus que c’est une dictature « sanitaire »…

    pareil pour politique environnementale…

    ou autre..

    est ce que la politique sanitaire a pour effet que tout le monde soit en meilleure santé. NON.

  • Les mesures sont critiquées et de moins en moins bien acceptée,cependant les sondages disent que les français sont pour un confinement,certes mais un confinement payé par l’Etat,on s’habitue vite à l’assistanat…
    A moins que les sondeurs,Pythies des temps modernes disent à nos dirigeants ce qu’ils veulent entendre?

    • Ou bien ce sont les dirigeants qui disent aux sondeurs ce que les français vont répondre aux questions des sondages ? 🙂
      Après tout, l’état est un gros client des instituts de sondage, et toute entreprise voulant prospérer se doit de soigner ses meilleurs clients…

  • Merci h16 pour cet excellent quoique tragique panorama. Je rêve peut-être mais il me semble que les citoyens commencent tout doucement à se réveiller du sommeil dans lequel ceux aux manettes prétendent nous plonger. Le climat commence enfin à lasser et les couacs autour des vaccins et du reste aussi. Ne désespérons pas !

  • Les commentaires sont fermés.

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