Par Pierre-Guy Veer.
Dans la psyché médiatique américaine, la politique étrangère se résume à ceci : démocrates bons, républicains mauvais. C’est pourquoi on a vite oublié les nombreuses bourdes de Barack Obama et pourquoi on reprochait tout et rien à Donald Trump. Avec Joe Biden, il semble que l’on soit vite de retour à une adulation de la politique impérialiste des États-Unis.
Pour commencer, le président a pris un ton résolument agressif avec la Russie, accusant Vladimir Poutine d’être un « meurtrier » et qu’il va « le payer. » Il affirme également que, contrairement à son prédécesseur, il ne se « soumettrait » pas aux actes d’agression de la Russie.
C’est un secret de polichinelle que Poutine est un dictateur et que la coïncidence d’actes contre ses opposants comme Navalny est alarmante. Mais employer un ton aussi agressif et menacer de sanctions le pays ne peut que servir Poutine. Regardons seulement Cuba : l’embargo des États-Unis n’a fait que renforcer la main de fer des Castro sur l’île, ce qui a augmenté sa cote de popularité chez lui et les idiots utiles socialistes.
Aussi Trump a-t-il imposé des sanctions à la Russie. Mais comme le pays est « intervenu » dans l’élection de 2016, il faut croire que ce n’était pas assez pour les médias.
Justifier l’injustifiable
Par contre, ces derniers manquaient de superlatifs et d’éloges suite aux frappes américaines « contre des intérêts iraniens » en Syrie. Ainsi, dès le titre et l’accroche, on offrait carte blanche au président pour avoir indirectement attaqué un des grands ennemis de l’Amérique suspecté de soutenir Biden.
On mettait ainsi de côté la sainteté de la Constitution suite à des frappes les violant. En effet, l’article 1, section 8 du document énonce clairement que seule la Chambre des représentants peut déclarer la guerre. Pourtant, même l’égérie Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) n’a ne serait-ce que mentionné ces frappes anticonstitutionnelle en date du 21 mars sur ses deux comptes Twitter. Pourtant, elle répétait ad nauseam que « l’insurrection » du 6 janvier était une violation patente des élections et de la Constitution.
Par ailleurs, et malgré les fortes inquiétudes de son département d’État, Biden a minimisé le génocide et la torture des Ouïghours, affirmant qu’il ne s’agissait que de « différences culturelles. » Il a également esquivé les questions à propos d’éventuelles sanctions contre la Chine et de ses violations patentes des droits humains, au Xinjiang et à Hong Kong notamment.
Imaginez un instant si Donald Trump ou un républicain avait été aussi complaisant et/ou évasif…
Biden et Trump : même fétichisme frontalier
C’est évidemment une question rhétorique. Il suffit de regarder le revirement à 180 degrés des médias face à la crise migratoire aux frontières, même si les politiques de Biden et Trump sont à peu près identiques.
De cages, on est vite passés à des « édifices de débordements », voire à des « abris pour enfants migrants. » Pourtant, la politique de « tolérance zéro » de Trump sur les traversées « illégales » de la frontière est encore en place, et les familles sont encore séparées.
Finalement, la désastreuse guerre commerciale initiée par Trump se poursuivra de plus belle sous Biden. Ce dernier l’a annoncé en grande pompe dans son programme avec sa politique « Buy American », et il a malheureusement tenu parole (par décret) jusqu’à présent.
En outre, il n’a toujours pas annulé la surtaxe sur l’acier, qui a causé tant de dommage sur l’industrie et toutes les autres dépendant de l’alliage. Non seulement sa secrétaire au Commerce les trouve « efficaces », mais une représentante commerciale affirme que les tarifs douaniers sont une arme « à utiliser » contre la Chine. Et ce, malgré qu’ils équivalent à une surtaxe de 80 milliards pour les citoyens.
Bref, ne vous leurrez pas avec le slogan affirmant que « l’Amérique est de retour » puisqu’elle n’est jamais partie. Nonobstant quelques changements esthétiques, Biden poursuit les plus mauvaises politiques étrangères de Trump : des guerres anticonstitutionnelles, des tarifs douaniers destructeurs et un protectionnisme qui ne peut mener qu’à une misère mondiale.
Et ne comptez pas sur ses laquais des médias pour le questionner sérieusement. Surtout qu’il avait promis d’au moins reconsidérer l’inutile guerre commerciale contre la Chine.
La Chine n’a plus personne en face d’elle. Biden à un stade avancé d’Alzeihmer est piloté par Obama, pendant que Kamala Harris s’entretient avec les présidents étrangers, du jamais vu. Alors que Trump voulait une Amérique forte et donc indépendante (énergétiquement…), l’élite financière à gagné la partie du mondialisme grâce aux GAFAM et aux médias détenus à 90% par cette même élite, qui voient d’énormes profits en perspective, notamment avec la Chine. L’ultra gauche de son côté grignote jour après jour du pouvoir, et Kamala Haris qui en fait partie attend son heure qui ne devrait plus tarder. L’Iran devrait se refaire une santé et augmenter rapidement son pouvoir de nuisance au Moyen-Orient. Les démocrates changent les lois sur les votes pendant que les médias conservateurs sont sujets à des attaques dignes d’une purge. L’Amérique est en train de basculer dans un monde assez effrayant, une dictature, une vraie, qui préfigure celui de l’Europe de demain. Ah, j’oubliais, le gouvernement américain n’arrive plus à juguler les arrivées massives à la frontière mexicaine. Nos médias en France ? Tout va bien Madame la Marquise. Cette trahison de la vérité est selon moi la chose la plus grave. Ils ont capables de tout.
quelle guerre anticonstitutionnelle a menée Trump ?
Sachant qu’il n’a pas déclaré de guerre, la réponse est assez évidente.
Ce que j’ai remarqué, c’est le changement sémantique des journaleux:
alors qu’auparavant ils disaient
» Trump a fait, Trump a décidé, Trump a… »
aujourd’hui il disent:
» l’administration Biden a fait, l’administration Biden a décidé, l’administration Biden a … »
» Touchez ma bossssse, Monseigneuuuur … »
Sans bien sûr oublier sa demande aux migrants d’arrêter de venir aux USA. Sauf que c’est bien à cause de ses grandes annonces bien-pensantes sur la régularisation aveugle et de masse promise lors de sa campagne, que l’immigration (hispanophone) repart de plus belle. Ce qui est consternant. Mais le plus consternant c’est de constater que les médias (américains) changent de discours comme ça les arrange. Et comme ce qui se passe aux USA finit par se passer en Europe et en France, on peut déjà le constater ici.
Ils sont où maintenant tous ceux qui dénonçaient avec force détails les mensonges et les outrances de Trump? Allo, Mr Vintray? Allo, Mr Lacoude? En matière de mensonges et d’outrances, je pense que Biden, à sa façon, n’a rien à envier à Trump, non?
Comptez sur moi pour continuer de vous le rappeller ad nauseam.
Article pas très sérieux quant aux données.
En termes d’expulsion la réalité est encore une fois toute autre. Selon les données de la U.S. Immigration and Customs Enforcement, le nombre d’expulsions (removals) a été de 226 119 en 2017, 256 085 en 2018 et de 267 258 en 2019.
Ces expulsions sont sensiblement proches du nombre de celles des deux dernières années d’Obama (235 413 en 2015 et 240 255 en 2016), mais sont largement inférieures à celles de son premier mandat qui tournent en moyenne autour de 390 000 expulsions avec un pic en 2009 à 409 849. On en retient l’hypocrisie habituelle de la gauche, qui dans les faits se conduit exactement à l’opposé de ce qu’elle prétend.
Pour la guerre commerciale avec la Chine on ne peut la laisser bafouer ouvertement la liberté commerciale comme elle le fait. Dumping de ses produits, Yuan sous côté, et surtout entraves aux importations. Elle exige que l’on ouvre nos frontières à ses produits mais fait tout pour empêcher les nôtres chez elle. Quant à la violation de la Constitution je signale à l’auteur que Trump n’a déclaré aucune guerre, au contraire il a fait rentrer les boys à la maison!
Mais des couacs avec la Russie, la Chine et les immigrés!
Trump doit se frotter les mains.
L’Amérique de biden…… Ça va mal se finir et on a intérêt à se séparer des usa pendant qu’il est encore temps. Il a encore un plan à 3000 milliards, le dollar va finir par égaler un rouble ou un peso puisque le mexique va conquérir l’Amérique blanche dans pas longtemps
Tout est dans le titre !
https://www.politico.com/news/2021/02/05/biden-defense-production-act-coronavirus-466130
Le Defense Production Act, issue de la guerre de Corée, a la sauce Biden du jour, permet aux USA de bloquer l’exportation de composants clefs pour la manufacture de vaccins. Effets de bord pour l’instant en Inde. A suivre.
Trump n’a pas osé _ au niveau éthique comme pragmatique, c’est indéfendable.