Par Maria Lily Shaw.
Un article de l’IEDM
Alors que la poussière commence à retomber après les ravages économiques causés par le coronavirus, les gouvernements tentent de trouver des moyens de rétablir l’équilibre budgétaire dans un avenir plus ou moins proche.
Les décideurs politiques sont en quête de nouvelles sources de revenus, et ceux qui se trouvent au sommet de l’échelle des revenus, les riches, représentent des cibles attrayantes. Ainsi, certains partis politiques, tant au niveau provincial que fédéral, ont fait renaître l’idée remâchée d’un impôt sur la richesse.
Selon les partisans d’un tel impôt, les riches devraient payer leur « juste part ». Or, lorsque l’on se penche sur les faits, on a peine à prétendre que ce n’est pas déjà le cas.
En effet, les hauts salariés du Québec paient une part disproportionnée des impôts sur le revenu de la province, surtout par rapport à leur part du total des revenus touchés.
Par exemple, le 1 % des plus hauts salariés du Québec, c’est-à-dire ceux qui gagnent plus de 200 000 dollars par an, paient 20 % de tous les impôts sur le revenu des particuliers, alors qu’ils ne perçoivent que 12 % du total des revenus.
De la même manière, si l’on considère les familles canadiennes, le 1 % des plus hauts salariés paient 18 % des impôts sur le revenu des particuliers du pays tandis qu’ils perçoivent seulement 11 % de la totalité des revenus.
Ainsi, la répartition réelle des impôts sur le revenu ne correspond pas à la rhétorique véhiculée par certains partis politiques. Cette rhétorique est particulièrement néfaste dans la mesure où les riches contribuent à faire grossir le gâteau économique.
En effet, l’utilisation efficace et novatrice des capitaux des hauts salariés et de leurs entreprises profite à la société. De nombreux milliardaires utilisent ainsi la richesse d’une entreprise pour en créer une autre.
Tout récemment, par exemple, nous apprenions que Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, avait vendu pour plus de 10 milliards de dollars d’actions de la société pour financer les activités de son entreprise de fusées, Blue Origin. Sans parler des milliers d’emplois qu’Amazon a créés dans l’ensemble du Canada au cours de la dernière année seulement.
Comme l’a récemment souligné l’Institut économique de Montréal, il existe plusieurs autres raisons qui rendent inefficaces les impôts sur la richesse, notamment les coûts administratifs élevés qui y sont associés et l’exode de capitaux qu’ils induisent.
Il n’est donc pas étonnant que tant de pays les aient abandonnés. Dans un contexte de reprise économique, nous devrions nous aussi renoncer définitivement à l’idée d’un impôt sur la richesse.
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La “juste part” est parfaitement quantifiable : c’est “plus”
Après tout, dans la glorieuse Suède socialiste, “la romancière Astrid Lindgren (auteur des aventures de Fifi Brindacier) avait fait grand bruit en se plaignant de son taux d’impôt à 104 %” – la garce anti-sociale qui ose se plaindre !
on peut aussi arguer que la justesse de l’impot vient de l’idée d’en admettre l’utilité..
le juste impôt est sans doute consensuel…..
mais pas réaliste..
mais un impôt de citoyenneté devrait san doute être “plat”..
Oui oui, le fameux “consentement à l’impôt”, qui n’a jamais existé ailleurs que sur les plateaux de télé (publique).
Je n’ai jamais vu personne partir payer ses impôts ventre à terre.
Non, mais dos au mur en général…
Riche en France est un gros mot!
Mais est riche celui qui a des revenus supérieurs au mien, donc je suis riche pour celui qui en a moins que moi.
Égalité devenu égalitarisme, que d’idioties, de mensonges proférés en son nom.
Mieux vaut vivre de la charité publique que d’abonder la caisse permettant cette charité.
Mais qu’on prenne tout aux “riches” et cette caisse sera vide!
En attendant, les “riches” quittent la France.
Bon débarras diront les incultes, drame diront les autres.
“Les riches quittent la France”
Ce n’est pas très grave, les pauvres du monde entier viendront
les remplacer.
L’empauvrement du pays, c’est bien… pour les socialopes.
Il y a quelque chose qui me gêne dans cet article : on y parle de “hauts salariés”. Je ne connais rien de la fiscalité québécoise, mais ramené à la situation d’ici, cela rend l’article sans intérêt. En effet, s’il y a bien une chose que le fisc connaît et se plaît à matraquer sans merci, c’est le salaire. Les autres formes de revenus peuvent faire l’objet de dissimulations ou de mises à l’abri plus ou moins légales. Il n’est donc pas étonnant que les hauts salaires représentent la contribution la plus importante au fisc. Et en outre, les grands capitaines d’industrie ont pour la plupart l’intelligence de n’être salariés que pour le minimum possible, se faisant payer par d’autres voies.
Comprenez-moi bien, aucune jalousie ni pensée égalitariste dans ce constat. Simplement que l’impôt matraque injustement le salarié qui n’est pas forcément riche. Je rappelle que dans notre beau pays (la Belgique, hein !), un salarié est imposé à partir de 13 440 € (source : https://finances.belgium.be/fr/particuliers/declaration_impot/taux-revenus-imposables/taux#q1). C’est par an les 13 440€, pas par mois pour ceux qui ne seraient pas familiarisés avec la voracité du fisc belge.
Alors plutôt que des calculs d’apothicaire pour évaluer la “juste part”, réduisons cette part au minimum pour tout le monde (j’aime votre idée de flat tax) mais par pitié, épargnez-nous ce genre d’étude qui est démontable en quelques minutes par n’importe quel collectiviste. J’ai le collectivisme en horreur, et si je la démonte moi-même, c’est pour éviter que certains d’entre vous n’aille l’étaler en-dehors d’un cercle de convaincus et faire passer les libéraux pour des niais.
L’impôt sur la fortune est une quadruple ânerie.
C’est une ânerie économique, car il décourage les investisseurs de s’installer dans le pays.
C’est une ânerie fiscale, car il rapporte peu voire fait perdre de l’argent à l’Etat (cf ci-dessus).
C’est une ânerie juridique, car on taxe deux fois les contribuables (une fois sur les revenus, une fois sur le stock) .
C’est enfin une ânerie antilibérale, car on établit une discrimination entre celui qui épargne (soumis à l’ISF) et celui qui depense tout. Pourtant les deux participent à l’économie du pays, l’épargne du premier alimentant de nombreux circuits d’investissement.
On ne saurait mieux dire.
J’aimeris bien savoir ce qu’en pensent Merluchon la Truelle
et la petite bourgeoise de gauche Clémentine Hautaine.
idem pour les droits de succession (troisième taxe du contribuable : une fois mort).
Ne nous laissons pas manipuler par des politiques qui nous désignent les riches comme étant coupables de tous nos problèmes. Les politiques qui nous divisent et vivent confortablement toute leur vie sur nos impôts sont les vrais coupables!
Ce sont les riches qui permettent aux pauvres une vie meilleure. En les taxant davantage encore, cela ne appauvrira davantage les pauvres sur tous les plans. Très mauvais calcul !
Oui.
Un riche cadre sup ou entrepreneur sera ponctionné par l’Etat, de 65 à 85 % de ses revenus de toute une vie (y inclus l’imposition de la succession)..selon son niveau de revenus.
Un smicard sera ponctionné a environ 35 à 40 % …. Voila!