Monique Pinçon-Charlot : elle, les riches, elle les déteste !

Les Pinçon-Charlot ont toujours été « de gauche », de cette gauche extrême qui raisonne encore et toujours en termes de lutte des classes.

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Screenshot - Le Président des ultra-riches - Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon - YouTube

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Monique Pinçon-Charlot : elle, les riches, elle les déteste !

Publié le 24 novembre 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

« Nous sommes des sociologues heureux mais des citoyens malheureux. »

Ainsi s’exprimait Monique Pinçon-Charlot en conclusion d’un entretien1 accordée en avril dernier à l’ex-journaliste de France Inter et membre du collège des fondateurs d’Attac Daniel Mermet pour son site d’information en ligne Là-bas si j’y suis.

 

« Nous »

Oui, « nous », car à côté de Monique Pinçon-Charlot, née Charlot en 1946 dans un milieu de notables de province – son père est procureur de la République de Mende en Lozère – se tient systématiquement Michel, né Pinçon en 1942 dans une famille ouvrière de l’Est de la France. Coup de foudre à la bibliothèque de l’Institut de sociologie de la fac de Lille en 1965, puis mariage en 1967.

Et déjà l’influence du sociologue Pierre Bourdieu dont Michel fut l’élève et qui venait de publier un ouvrage passablement controversé sur la reproduction sociale à l’école et dans l’enseignement supérieur intitulé Les héritiers. Raymond Aron dénonce à l’époque un travail peu rigoureux sur le plan méthodologique et beaucoup trop militant en direction de la gauche. Une caractéristique que l’on va retrouver intacte chez nos deux tourtereaux des amphis.

 

« Sociologues »

Monique Pinçon-Charlot et Michel obtiennent leur maîtrise de sociologie en 1970 et entrent peu après au CNRS tout en étant rattachés à l’Institut de recherche sur les sociétés contemporaines (IRESCO) de l’université Paris VIII – Vincennes – Saint-Denis. L’un et l’autre deviennent directeurs de recherche jusqu’à leur retraite commune en 2007.

Ils commencent par travailler séparément – sur le monde ouvrier pour lui et sur la ségrégation urbaine pour elle – mais se rapprochent à partir de 1986 pour explorer un domaine encore relativement vierge dans le monde de la sociologie, celui des puissants, des dominants, des riches :

Monique :

« On en a eu assez. Les sociologues font du social, scrutent les couches défavorisées sans jamais s’interroger sur les raisons de l’exclusion. J’ai eu envie de comprendre où était la locomotive. »

Michel :

« Les crédits de recherche sont là où il y a des problèmes sociaux. Et les sociologues ne travaillent pas sur les dominants. Ils n’aiment pas être dans la situation de dominés. Il est plus facile d’étudier la reconversion des ouvriers licenciés de Michelin que d’enquêter sur la famille Michelin. »

Après de premiers entretiens dans la famille de leur directeur de laboratoire qui était issu de la grande bourgeoisie de Neuilly et qui leur a ouvert la première porte, leur quotidien de chercheurs s’est peu à peu transformé en une suite de mondanités qui leur ont permis de côtoyer riches industriels, peintres en vue, journalistes à la mode et hommes politiques de premier plan.

Leurs collègues sociologues prennent cette nouvelle forme de travail de terrain pour une sorte de trahison sociale et les soupçonnent de ne pas détester les dîners du comte de X dans son hôtel particulier de Neuilly, ni les réceptions de madame de Z au Crillon, ni les invitations aux Grands Prix et autres galas de la haute société.

Mais eux préfèrent parler du costume croisé acheté « en soldes » pour Michel, lequel, victime de la « violence symbolique » des riches, peine toujours autant à surmonter sa « timidité sociale » pour nouer une cravate. Ou de la détermination inouïe qu’il a fallu à Monique Pinçon-Charlot pour suivre en vélo plusieurs saisons de chasses à courre sous la pluie et la neige pour les besoins impérieux de leurs travaux.

 

« Heureux »

Malgré ces petits procès en déviance doctrinale que la profession leur a intentés au début, les Pinçon-Charlot se considèrent comme des « sociologues heureux ».

Selon les propres mots de Monique, le statut public des chercheurs est « tout à fait extraordinaire ». Ainsi qu’elle l’a confirmé dans son entretien avec Daniel Mermet, c’est précisément ce statut de fonctionnaire qui explique qu’ils aient pu faire le travail qu’ils ont fait :

« Nous avions un statut qui relevait d’une bulle que je dirais communiste puisque c’était les contribuables qui nous payaient nos salaires chaque mois et on avait la sécurité de l’emploi, jusqu’à la mort puisque on a notre retraite maintenant. »

Emploi à vie, retraite, autonomie totale quant à leurs travaux de recherche, et pour couronner le tout, la reconnaissance émue des « dominants » étudiés qui poussent la bonne éducation jusqu’à organiser des réceptions à la sortie de leurs livres (du moins au début) – c’est fou ce qu’on peut faire avec l’argent des autres qui déboule régulièrement grâce à l’impôt !

 

« Citoyens malheureux »

Mais ceci ne saurait masquer que fondamentalement, les Pinçon-Charlot sont des citoyens très très malheureux qui s’inquiètent de l’avenir d’un monde laissé aux mains des exécrables 1 %.

Car si leurs ouvrages de l’époque du CNRS se présentent sous la forme d’études universitaires aux titres assez neutres – Dans les beaux quartiers (1989), La Chasse à courre, ses rites et ses enjeux (1993), Voyage en grande bourgeoisie (1997), Châteaux et châtelains, les siècles passent, le symbole demeure (2004) – Monique et Michel n’en avaient pas moins déjà identifié combien « les riches » constituaient une menace absolue pour le reste de l’humanité.

Dès leur départ en retraite en 2007, ils poursuivent leur travail, mais il ne s’agit plus de s’en tenir à une dimension descriptive de la reproduction sociale et des codes socio-culturels qui cadrent l’appartenance à la classe des « dominants » comme ils le faisaient auparavant. Il s’agit d’entrer dans le champ de la dénonciation politique de ces classes aisées qui, par leur existence même, leur mode de vie et leurs activités entrepreneuriales, plongent le reste du monde dans la misère et détruisent la planète avec l’aide de politiciens placés au sommet de l’État pour légiférer en leur faveur.

Les titres de leurs ouvrages deviennent polémiques, leur notoriété s’envole et ils enchaînent les dédicaces à la Fête de l’Humanité.

C’est d’abord Le Président des riches (2010) qui cible Sarkozy, son dîner au Fouquet’s et ses déclarations sur la « racaille » qu’il va nettoyer au Kärcher – une excellente preuve selon eux que nous sommes est bel et bien entrés dans une guerre des riches contre les pauvres. Puis vient La violence des riches (2013) et enfin, en 2019, Le Président des ultra-riches, chronique du mépris de classe dans la politique d’Emmanuel Macron.

Monique Pinçon-Charlot nous décrit bien évidemment un Macron étiqueté néo-libéral à coups de mots-clefs frappeurs : ENA, commission Attali pour la libération de la croissance, passage chez Rothschild, artisan de la politique de l’offre de François Hollande. Un Macron qui ne cesse de faire des cadeaux aux riches, comme en témoignent la fin de l’ISF et la création d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU ou flat tax) sur les revenus du capital. Ce qui revient selon elle à ce que :

« Le plus mal payé des contribuables paie plus en impôts sur le revenu que le plus riche des actionnaires sur chaque euro de dividendes perçus. »

Si ce n’est qu’elle oublie complètement de dire que ce sont les 10 % de foyers fiscaux les plus riches qui paient 70 % de l’impôt sur le revenu et les 2 % les plus riches qui en acquittent 40 %. Si ce n’est qu’elle passe sous silence le niveau olympique de redistribution de notre État-providence et les 17 milliards d’euros lâché aux Gilets jaunes.

Et si ce n’est qu’en l’occurrence, elle confond taux moyen et taux marginal d’imposition. Sa déclaration se révèle donc parfaitement inexacte, à l’image de tout son travail fait d’opinions et d’approximations hasardeuses qui confortent ses thèses anti-riches.

Il faut dire que les Pinçon-Charlot ont toujours été « de gauche », de cette gauche extrême qui raisonne encore et toujours en termes de lutte des classes. C’est ainsi qu’ils votent pour le Mitterrand du programme commun de la gauche en 1981, pour le Mélenchon du Front de Gauche en 2012, qu’ils rejettent Macron et Le Pen en 2017 conformément à l’absence de consigne mélenchonienne, et qu’ils optent pour la liste du communiste Ian Brossat pour les élections européennes de 2019.

Mais parallèlement à cela, ils ont toujours eu un peu de mal à trouver le représentant parfait de leur socialisme idéal, à tel point qu’après l’élection d’Emmanuel Macron, Monique décide de se présenter elle-même aux législatives de juin 2017 dans la circonscription des Hauts-de-Seine où elle réside (oui, à Bourg-la-Reine…).

Avec pour seul appui celui d’un élu communiste inconnu, elle lance son programme d’une « gauche sociale et écologique » qui n’accepte plus « les conséquences criminelles des 1 % les plus riches » dont M. Macron serait selon elle le fidèle exécutant. Le verdict populaire n’est pas fameux : elle obtient 4 % des voix.

Mais cela ne change rien au fait que les 1 % ont lancé contre les pauvres une guerre totale à trois niveaux que Monique Pinçon-Charlot s’emploie à dénoncer inlassablement à l’antenne de son ami Daniel Mermet :

Ils volent le peuple via la fraude fiscale qui n’est pas seulement de 100 milliards par an comme on l’entend dire parfois, mais de 300 milliards – et là, Monique mélange allègrement fraude, optimisation et niches fiscales.

Ils s’enrichissent grâce aux énergies fossiles émettrices de ce CO₂ qui détruit le climat, la planète et les plus fragiles, à tel point que le dérèglement climatique qu’ils ne freinent pas, bien au contraire, « va éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité, sûrement plus de 3 milliards d’êtres humains ».

Du fait du pillage intensif de la nature qui provoque déforestation, urbanisation, bétonisation et pollution, ils sont les uniques responsables de la pandémie de Covid-19 et de toutes les pandémies qui surgiront dorénavant, conformément à la Stratégie du choc de Naomi Klein :

« Macron a dit six fois ‘nous sommes en guerre’ contre le Coronavirus pour que les Français n’entendent plus qu’en réalité, c’est une guerre, dont il est le grand chef des armées, une guerre des riches contre le peuple de France. »

Pas étonnant dès lors que l’on ait retrouvé récemment Monique très à l’aise dans le documentaire à sensation Hold-Up censé décrypter les dessous de la crise sanitaire et qu’on l’entende pousser ses thèses marxistes jusqu’à comparer la pandémie de Covid à l’holocauste des Juifs par les nazis (vidéo, 33′) :

La sociologue admet du bout des lèvres avoir fait une erreur en utilisant le mot holocauste plutôt qu’extermination, comme si cela changeait quoi que ce soit.

Elle regrette en outre de s’être associée au documentaire en question. Non pas en raison du complotisme délirant qu’il véhicule in fine – les vaccins anti-covid contiendraient des nanoparticules qui permettraient aux « puissants » de contrôler les peuples via la 5G – mais dans la mesure où il n’a pas donné une place assez large à ses propres théories complotistes.

Mais elle maintient tout le reste. Pourquoi s’en étonner ? C’est sa thèse de toujours. Elle, les Riches, elle les déteste. Télérama ne s’en remet toujours pas.

  1. L’intégralité de sa conversation très instructive avec Daniel Mermet est à découvrir ici (audio, 23′ 02″).
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  • On peut ne pas être d’accord avec beaucoup de positions de Mme Pinçon-Charlot, mais ce genre d’article à charge qui suinte le fiel ne fait guère avancer les choses. Aucune critique de fond des analyses du couple de sociologues – et on voit tout de suite que l’acmé de l’article va être les deux (très courtes) interventions dans Hold-up. Conclure sur un tweet d’Eric Naulleau comme si c’était un jugement définitif… ça veut tout dire.

    • D’autant qu’il’y a riches et riches.
      Le discours d’extrême gauche qui amalgame chefs d’entreprise et spéculateurs arrange bien la mafia financière.
      De cette collusion entre les profiteurs d’en bas et les profiteurs d’en haut, la classe moyenne laborieuse est la victime.

    • Mais ce genre de personnages extrémistes et excessifs en font de même! Patrons et riches sont des voleurs pour eux. Ils n’ont qu’à sortir moins de conneries. Cela en dit long sur leur indigence intellectuelle! Donc ce n’est qu’un retour de bâton!

    • La critique de fond est assez simple, quelques exemples :
      – l’ISF a toujours été un impôt sur les petits riches, mais pas sur les milliardaires.
      Pour schématiser, vous avez 2 logements que vous louez à Paris, vous payez plus d’ISF que Mme Bettencourt.
      il paraît qu’on en riait beaucoup dans les couloirs de la rue de Solférino.
      – Les fameux 1%, soit 670 000 personnes, ça en fait du monde, je ne suis pas persuadé qu’il y ait 670 000 oligarques en France.
      – Les 100 milliards de fraude fiscale, essentiellement dus à quelques grosses sociétés (TVA et taxe carbone), en occultant les 50 milliards de fraude aux prestations sociales.
      Etc, etc….

  • Dire qu’une directrice de recherches, payée par les contribuables, puisse exprimer partout le délire que les « riches » voudraient éliminer 3 milliards d’êtres humains (et pourquoi d’abord?), c’est incroyable en soi.

  • Directrice de recherches avec l’argent des autres,qu’elle passe son temps à honnir,quelle farce ou plutôt arnaque!
    Typique de ce que notre système qui nous coûte un pognon de dingue peut produire.

  • Un couple vraiment sympa qui a eu le courage de manger les petits fours des riches pour une bonne cause…. Entre les philosophes, les sociologues ou les psychiatres, on se demande qui est le plus fada.

  • Le couple Charlot représente à lui seul tout ce qui ne va pas dans ce pays: une activité parasite (la sociologie) payée par de l’argent qui a été prélevé à l’activité économique, des thèses idiotes reprises par des medias subventionnés, un bilan nul qui fait reculer le débat.

    • Autant je peux vous suivre par le reste de votre post, autant je ne suis pas d’accord sur votre qualificatif d’activité « parasite » pour la sociologie.
      La sociologie est très utile pour essayer de comprendre le fonctionnement d’une société et des rapports humains dans celle-ci. Elle a fait avancer bcp de connaissance dans ce domaine.

      Par contre, comme dans bcp d’autres domaines scientifiques (écologie, climatologie et même médecine…etc), elle devient néfaste, délétère et « parasitaire » (pour reprendre votre terme) quand l’idéologie s’en mêle et n’en fait qu’un outil pour asseoir des dogmes idéologiques préconçus.

      La sociologie n’étant pas une science « dure », elle est empreinte de la subjectivité du chercheur. C’est incontournable mais cela reste gérable quand celui-ci essaie d’être objectif, de faire abstraction de ses idées propres et, surtout, accepte les critiques et la remise en question.
      Quand le sociologue est avant tout un idéologue qui cherche à asseoir ses idées et ses dogmes, toutes les déviances sont possibles. On en a de multiples exemples. Ce sont ces sociologues/idéologues qui sont le plus bruyants, qui portent plus la polémique et qui ont donc l’oreille des médias même si ces médias ne sont pas eux-mêmes « idéologisés ».
      Il y a des sociologues peu portés à l’idéologie mais ils sont peu audibles et ne cherchent pas spécialement les lumières des médias.

      • Si la sociologie était utile, il ne manquerait pas de fonds privés pour y financer les recherches.

      • La sociologie n’attire que les militants de gauche. Les gens sérieux comme Raymond Boudon y sont rares!

        • Est-ce que la sociologie ne serait finalement la lie des universités : ceux qui ne peuvent rien faire d’autre et surtout incapables de produire la moindre richesse ??????!!!!

      • La sociologie d’Etat est là pour asséner des « vérités » d’Etat.
        Ce sont des travaux de commande.
        Ne comptez pas sur eux pour vous sortir quelque chose de subversif.
        Si Bourdieu est arrivé tout au sommet de la pyramide, c’est bien parce qu’il a toujours fait ce qu’on lui a dit de faire.

  • La dérive vers le complotisme qui est propre aux extrêmes, plus précisément aux « autoritarismes » est dans leur « ADN ».
    Complot des « ultra riches » pour les autoritarismes de gauche et complot de puissances obscures (groupes secrets tout puissants) pour ceux de droite.
    Les dégâts peuvent être profonds sur les ressorts démocratiques et visent à établir à travers « la réalité est ailleurs » des pouvoirs « absolus » en diabolisant par essence tous leurs adversaires et tous les contre pouvoirs. Il y a peu d’auteurs en France pour la critique de toute cette Bourdieuserie qui se vend et se « markète » intelligemment (les bd des Pinçon-Charlot chez Dargaud). Les Pinçon Charlot auteurs à succès invités dans tous les lycées pour exposer la dictature des ultra-riches nous vaient déjà fait le coup du dérégmenet climatique organisé par les puissants pour éliminer les pauvres maintenant c’est le covid-19…https://www.conspiracywatch.info/monique-pincon-charlot-et-l-holocauste-climatique-autopsie-dune-theorie-du-complot.html

  • Cette illuminée n’est que le triste exemple de tous ces gens qui, ayant trouvé un marteau, pensent que tout est clou.

  • Ne pas manquer le débat Monique Pinçon/ Ferghane Azhiri qui vaut son pesant de cacahuètes..; https://www.youtube.com/watch?v=vXKxq5n1U_0

    • Merci pour ce lien.

      Franche rigolade quand la Monique prétend qu’elle ne porte jamais de jugement moral, affirmation immédiatement suivie par une description des riches naissant une cuillère en or dans la bouche. Caramba, encore raté !

    • Quant à moi, je ne sais pas si je vous remercie pour ce lien…
      .
      J’ai tendance à me tenir loin des supports qui valorisent ce genre d’énergumènes gauchistes. J’en avait presque oublié ce que cela me fait de les écouter s’enorgueillir d’être les défenseurs du bien et seuls détenteurs de la vérité. Et cette manière de mépriser leur interlocuteur sans jamais apporter des faits en contradiction !
      .
      Bref, je passais un bon après-midi et vous avez, au travers de cette femme, réussi à m’énerver. Je ne vous remercie donc pas ^^

      • De mon coté, dès qu’elle lâchait une énormité, avance rapide jusqu’à la réponse… autant te dire que je n’ai pas entendu beaucoup ses interventions.
        Ceci dit, j’ai plusieurs fois loué le calme de M. Azihari au cours du débat.
        Evidemment, comme tous les apparatchiks, elle omet qu’elle fait parti des « riches » qu’elle honnit. A la différence près, que sa richesse à elle s’est fait sur la spoliation, notamment des classes qu’elle prétend défendre.

  • Une seule question,on peut connaître son patrimoine?

  • « Nous sommes des sociologues heureux mais des citoyens malheureux. »

    L’opération a réussi, malheureusement le patient est mort…

  • Sociologie pipeau + CNRS glandouille : une des voies royales pour une copieuse rente à vie, sans avoir besoin de travailler ni trop dur, ni trop fort.

    Le jour venu, il n’y aura absolument aucun problème pour trouver d’innombrables et juteuses économies de dépenses publiques étant donné que la gabegie est foisonnante dans ce pays.

  • La très grande majorité des personnes qui entreprennent des Etudes Psycho, socio, etc. espère ainsi trouver une réponse a leurs problèmes personnels. Ils ne peuvent pas être et se voir a la fois, Ils ne trouvent rien, et ne « S’arrangent donc pas. Très souvent cette échec prévisible aggrave leur état. Monique Pinçon-Charlot continue a sombrer. En ne prenant pas sa retraite, surement réservée aux riches, elle continue par ses propos Idéolos sectaires a nuire a la société toute entière.

  •  » Waisch, Kìndgottes, uf dara Walt hàt afànga jeder àrsch ebbis zum sàga… »

    – me disait déjà mon Grand-père dans les années 60…

    ( Tu sais, enfant de Dieu, dans le monde actuel n’importe quel cul ramène sa fraise…)

  • Elle est tellement désagréable dans sa manière de s’exprimer que je zappe dès que je la vois sur une chaine d’info.

  • On ne devient pas riche par hasard. C’est en produisant quelque chose que les gens apprécient tellement qu’ils sont disposés à en payer un prix qui permet à l’inventeur de faire du profit. Autrement dit, on devient riche en rendant service aux autres.

  • En pincer pour des charlots, il faut le faire ❗

  • Le couple Pinçon-Charlot (je ne ferais pas de mauvais jeu de mots) est le condensé vivant de deux symptômes de l’actuelle « francitude » :
    – l’omniprésence des idées bourdieusiennes poussées à leur extrémité logique et leur emprise sur le marché médiatique (voir les « envoyé spécial » et autres enquêtes à succès sur les grandes chaînes) et intellectuel, les universités et les écoles des futurs hauts fonctionnaires (voire science pipo et normale-soupe lettres), un « prêt-à-penser » mainstream,
    -le trop plein d’étudiants en sociologie bardés de diplômes (et que le monde ne nous envie pas) et le trop vide d’étudiants en sciences exactes (chimie, biologie, physique) qui une fois leur doctorat passé (nous avons d’excellentes universités : Paris-Saclay-13e au classement Shanghai- La Sorbonne – 39e et notamment le campus Pierre et Marie-Curie d’où est issu notre prix Nobel de chimie 2020) filent à l’étranger.
    Ainsi toutes celles et ceux qui ont passé leur doctorat de biologie l’année où mon fils l’a passé sont, comme lui, partis à l’étranger…toutes celles et ceux qui ont passé leur doctorat de sociologie (le fils d’un ami) sont toujours en France à dénoncer à longueur de temps une société bourgeoise et capitaliste, une société évidemment structurellement raciste et de la domination réelle et symbolique des ultra-riches société qui « ne leur ouvre (entendre : donne) pas les postes (entendre : prestigieux) auxquels ils pensent avoir droit » …

  • Sociologue = charlatan! Les sciences dites sociales sont tout sauf des sciences. Bourdieu recommandait à ses élèves de ne retenir que les données qui confirmaient leurs thèses et d’écarter les autres!

  • En tout cas ils méritent bien leur nom, car en fait de charlots on fait difficilement mieux!

  • Ces deux guignols aiment tellement les pauvres qu’ils vivent à leurs crochets.

    Personne ne leur a dit que les fonctionnaires ne paient pas d’impôts ?

  • En fait, l’article présente un cas de radicalisation marxiste. J’espère que ces gens sont fichés S.

  • C’est fou que ces chercheurs ne soient pas rendus dans un pays communiste pour voir comment ils y auraient vécu au crochet de la société pour y décrypter les rites, les coutumes, des puissants du dit pays. Ou dans un pays pauvre, sans capitalisme, pour voir que les citoyens y sont heureux… ou pas.

  • Les Charlot sont là pour diffuser la doctrine de l’Etat, à savoir la haine de la richesse et de la liberté. il faut impérativement qu’il n’y ait que des pauvres et des prisonniers.
    Rassurez-vous, avec la mondialisation, le fiscalisme et le Covid, cet objectif devrait être rapidement atteint.

  • cette dame n’aime pas les riches? je ne le suis pas.
    mais moi , je n’aime pas les aigris. ils n’ont que trop durés.

  • @Virgile

    Gérald Bronner sociologie cognitive il a sortie pas mal de bouquins il a critiqué les pinçons Charlot dans le livre « Le danger sociologique » ,

    Il est connu sur son travail sur les extrémistes religieux.

    https://journals.openedition.org/assr/23456

    Si tous les sociologues sont des charlatans encore un propos caricatural et exagéré. Les pinçons charlots sont des militants politique qui sous couvert de travail universitaire diffuse leur pensée sectaire et simpliste tous comme les militants exaltés de droite. l l’idéologie dogmatique ne concerne pas, loin de la que gauche !

  • Une petite bourgeoise crachant dans la soupe qui l’a nourrie.
    Ce n’est pas nouveau.
    Mais son statut lui permet d’avoir accès aux médias et de cracher sur ceux qu’elles considèrent comme riches et d’être applaudie par tous les parasites qui vivent de l’argent des contribuables.
    Les vrais pauvres ont plus de considération pour les « riches ».
    Comme l’écrivait Daninos, en Angleterre, « pays d’actionnaires », une mère modeste dit à son fils qu’il pourra voyager en première s’il travaille bien, alors que la française « ressortissante d’un « pays de fonctionnaires » lui dira que tout le monde devrait voyager en troisième!

  • Même dans ses prises de positions politiques, Mme Charlot ne comprend rien à rien. La « gauche écologique » à laquelle elle s’est ralliée pour les élections est en réalité celle des bobos urbains, cette nouvelle aristocratie qui méprise la France périphérique et des Gilets jaunes, celle des gens qui carburent au diesel. Croyant frayer avec la gauche « merguez » elle fraye en réalité avec la gauche « caviar »…

    • @Jérémie Lapurée

      Vous utilisez les mêmes procédés que les charlots Pinson la stigmatisation d’une certaine tranche de la population les « BoboS » . Des urbains, mais pas que une classe moyenne sup avec des fonctions d’encadrement ou ingénierie. Ils sont arrivés à une situation matérielle assez confortable par leurs excellents résultats scolaires, ils travaillent et ne demande rien à personne. Pour en connaître, ils sont loin de mépriser le peuple, d’ailleurs c’est qui ? C’est quoi le peuple ?

  • Pour avoir vu le film Hold Up et ne pas avoir pu voir les 20dernières minutes (histoire de stream gratuit…), cette phrase « les vaccins anti-Covid contiendraient des nanoparticules qui permettraient aux « puissants » de contrôler les peuples via la 5G », je ne l’ai pas entendu… Donc si elle apparaît dans les 20 dernières minutes, je me dis que ça va… Car le reste est très intéressant, sans entrer dans le super complotisme…

  • Mais pourquoi donc lui consacrer un article qui d’une certaine façon sert son délire ???? Visiblement cette  » Chercheuse  » qui cherche mais ne trouve rien relève plus de la psychiatrie que du libre débat d’idées !!!!

  • Pourquoi le projet de faire déménager l’Ecole des Hautes Etudes Sciences Sociales a été interrompu et le refus des sociologues.
    Je pense qu’ils seraient mieux au 9/3 , lieu de leur spécialité et de leurs études. Car la plupart des études qu’ils pondent , viennent de cette banlieue, qu’ils scrutent sur toutes les coutures. Pour eux , l’Etat providence n’existe pas , il n’ y a que des malheureux , et des oubliés

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