Par h16.
Certes, la France est passée par une petite phase délicate de confinement. Certes, vigoureusement mise en sommeil pendant plusieurs mois par une équipe gouvernementale au taquet, l’économie a subi quelques revers mais comme cette équipe gouvernementale était justement au taquet, tout est maintenant rentré dans l’ordre. Ou à peu près : il y a encore quelques pauvres en République du Bisounoursland…
Pourtant, les élites qui nous dirigent n’ont pas lésiné sur les moyens de fusiller d’aider les citoyens avec leur propre argent : par l’utilisation habile et totalement inattendue d’un endettement hors norme, l’équipe au pouvoir a largement ouvert tous les sprinklers à pognon de la République.
Emmanuel Macron, le Grand Titimonier parisien, l’avait fait savoir dès le début des exactions décisions de confinement prises en mars : “l’étapéra” avait-il lancé comme nouvelle incantation censée marabouter l’économie, évaporer les problèmes de chômage et faire revenir la croissance aimée.
Malheureusement, ces incantations, tout comme les fines potions économétriques du druide Bruno Le Maire et les totems qu’on fit porter, de force au besoin, à tous les Français, ne suffirent pas à compenser les pertes d’activités et d’emplois que le confinement aura entraînés. Le constat est sans appel : malgré tous les efforts pour saboter sauver le pays, la pauvreté progresse comme jamais.
Ainsi, on découvre, consterné, qu’un Français sur dix est obligé de sauter des repas pour s’en sortir (et 38 % chez les plus précaires). Apparemment, l’étapéra, sauf certains repas.
Et si les repas ne manquent pas pour tous, une part croissante des Français a bel et bien subi une perte de revenus suite à cette crise qui est maintenant nettement plus économique que sanitaire : dans son récent rapport, le Secours populaire décrit un pays où plus de la moitié des Français n’a pas pu partir en vacances cette année (dont 26 % pour des raisons strictement financières) mais, surtout, où plus de 30 % d’entre eux ont vu leurs revenus baisser.
Toute la France est touchée et même sa capitale doit se résoudre à compter plus de nécessiteux qu’avant la crise, au point que sa frétillante maire soit forcée à annoncer une hausse de plus de 20 % du chômage constaté : de façon assez stupéfiante, il semble qu’obliger les commerces à fermer, leur imposer de lourdes contraintes administratives et sanitaires et mettre des bâtons dans les rues de leur clientèle provoquent des effets de bords indésirables sur le chiffre d’affaires et sur le revenu des boutiques, commerces et artisans de la ville ! Sapristi !
Bien évidemment, la maire n’en a pas moins expliqué avoir débloqué vite fait 200 millions d’euros de fonds pour aider cette masse supplémentaire de chômeurs et de nouveaux bénéficiaires du RSA. C’est d’autant plus facile que la dette de la Ville de Paris n’est connue qu’à un gros milliard d’euros près, ce qui donne une bonne latitude pour arroser les chômeurs et arranger les nouvelles coronapistes végétalisées bioconscientes.
Du reste, reconnaissons en outre que le constat économique n’est pas limité à la France : l’économie de l’Europe tout entière doit en effet composer avec une remontée du chômage démontrant surtout que les décisions baroques de certains gouvernements n’ont fait qu’amplifier une tendance qu’on sentait de toute façon poindre dès janvier dernier.
Cependant, Françaises et Français, citoyennes et toyens, lectricezélecteurs, rassurez-vous : bien que dramatique et probablement totalement hors de conceptualisation des endives molles qui nous gouvernent, la situation n’en est pourtant pas désespérée puisque nos légumes ministériels ont réponse à tout.
Mais si, rappelez-vous ! Il y a deux ans, le chef de l’État s’était en effet clairement prononcé pour un grand plan contre la pauvreté, au milieu de ses plans pour des vélos, des chaudières, des petits-déjeuners, des cabines de douche et des permis de conduire et après deux ans d’application, le bilan permettra de tirer les excellentes conclusions qui s’imposent pour piloter le pays vers les vallées de lait et de miel d’où les pauvres ont disparu.
Certes, après la première année du plan, en 2019, le bilan n’était pas fameux-fameux : le revenu universel d’activité n’était pas encore lancé, les APL avait baissé et certaines mesures étaient contradictoires avec d’autres pour un bilan global franchement mitigé pour ne pas dire médiocre voire nul.
Mais une année de plus a permis de redresser la barre : le revenu universel d’activité est globalement enterré, les APL n’ont pas remonté, le nombre de chômeurs explose, la pauvreté aussi, et les acteurs de terrain en viennent à la conclusion que le bilan global est franchement mitigé pour ne pas dire médiocre voire nul ahem bon bref.
Devant cette réussite, il est donc temps d’en remettre une couche : dans un acte d’une bravoure et d’une continuité inouïe, le gouvernement entend donc lancer un second plan, encore plus ambigutieux que le précédent et qui va forcément résoudre les problèmes qui ne l’ont pas déjà été.
On se doute que l’ensemble des dispositifs proposés reposera essentiellement sur l’utilisation des finances publiques, qui, pour rappel, proviennent soit de la dette (déjà obésifiée par la petite période de sprinklers festifs des mois passés) soit des ponctions contribuables.
En somme, concernant ces pauvres, là encore, l’étapéra mais pour cela, on s’assurera que l’étaprendra avant. Et comme il y a de plus en plus de pauvres, il prendra même de plus en plus : au prétexte de soulager ces individus auxquels il promet monts et merveilles, il prend à tous, et surtout à ceux qui produisent de l’activité. Arrive malheureusement un moment où l’activité, grevée par les ponctions ininterrompues de l’État, n’est plus assez rentable et doit cesser, ce qui provoque appauvrissement et chômage. Oh, zut.
Le chômage augmente alors, engendrant de nouveaux pauvres auxquels (rappelez-vous) l’État s’est promis de venir en aide. Ce qui le pousse naturellement à augmenter encore ses ponctions… qui alourdissent à nouveau les charges pesant sur les entreprises et les salariés, les rendant moins rentables… Entretenant le cercle vicieux.
Lorsque le président s’écrie, entre deux savonnages musclés de ses petites mains fluettes, que l’étapéra, ce qu’il signifie en réalité n’est que l’accélération de ce cercle vicieux.
Socialistes de tous pays, réjouissez-vous : l’État fait plein de nouveaux pauvres !
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Sur le web
Est-ce que l’homme politique est réellement intéressé par la réduction de la pauvreté? A qui va-t-il donner l’argent des autres s’il n’y a plus de pauvreté? A qui va-t-il faire des promesses électorales larmoyantes de “justice sociale” s’il n’y a plus de pauvreté?
Ce n’est pas un calcul rentable pour lui.
La pauvreté est le gagne-pain du socialisme. Sans pauvre, pas de socialisme…
Cf. V. Hugo : c’est le socialisme qui nous baise, c’est la faute à Thorez, c’est l’administration qui rend con, c’est la faute à Macron.
Tout à fait :C’est la faute DE Macron
l’État français : le meilleur fabricant de chômeurs au monde !
Mais est-ce que le “pauvre” est intéressé lui-même par la réduction de sa pauvreté chronique ? Sortir de la misère, si c’est pour devoir renoncer à la paresse… Ne vaut-il pas mieux en cas de revenu inattendu le claquer pour son plaisir éphémère ?
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-quatre-sdf-remportent-50-000-eur-en-grattant-un-banco-06-10-2020-12632542.php
le pire en effet et le début présenter le pauvre come une victime..aider un type pauvre mais reconnaissant, honnête et qu’on sait bosseur.. un tpe qui ne peut pas travailler…ça va.. donner del’argent à un type qui se fout de votre gueule..
Le politique est uniquement intéressé par le contrôle du flux d’argent. Certes, il prend beaucoup à certains pour donner un peu à d’autres, mais au passage, puisque le fric passe par ses mains de prestidigitateur, il n’oublie jamais de se servir lui et ses amis avec un appétit qui ne se dément pas.
Donc, si je comprends bien, la formule gagnante est: l’étaprendra à tous et l’étapéra à ceux qu’il a choisi? Socialisme autoritaire, on sait comment ça finit.
Ce sont surtout ses affidés qui touchent, les pauvres une misère. Il suffit de faire le calcul en divisant le montent des aides sociales par le nombre de foyers et vous constaterez que les pauvres ne perçoivent qu’une infime partie du pognon de dingue, qui file dans les poches des copains coquins! 741 milliards divisés par 29 millions cela représente plus de 25.000 euros par foyer. Aucun ne reçoit cette somme! Cherchez où passe cet argent?
D’où tenez-vous le chiffre d 741 milliards ?
Étude publiée en 2019 par la direction de la recherche (Drees) du ministère des Affaires sociales. C’est 57.4% du total des dépenses qui sont de 1290 milliards.
La justice touche 8 milliards, soit 0.62% et police et gendarmerie touchent environ 30 milliards soit 2.3%.
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En bref, une des préoccupation majeure des français et qui est aussi la tâche fondamentale d’un état de droit, la sécurité et la justice, occupent 3% des dépenses.
Ces montants sont faux.
Aux dernières nouvelles, voici comment sont répartis 1000€ de dépense publique.
https://www.economie.gouv.fr/fiscalite-et-depenses-publiques
Vous pourrez y voir notamment que la protection sociale représente 57.5%, et plus intéressant encore, que les retraites ainsi que les dépenses de santé sont les plus gros postes de dépenses.
Quand on sait que les dépenses de santé se font majoritairement lors des dernières années de notre vie, on peut résolument dire que 40% de nos dépenses publiques vont à nos ainés.
Je ne leur jette pas la pierre, mais il faut bien comprendre que l’on ne pourra jamais voir ces dépenses diminuer pour plusieurs raisons:
– le papy boom
– impossible d’envisager des économies dans la gestion administrative sous peine de grêves de fonctionnaires
– impossible de demander un effort sur les retaites, étant donné qu’il s’agit là de l’électorat principal.
Une fois qu’on a fait ce constat, on peut toujours faire des économies de bouts de chandelles à côté et s’attirer les foudres de corporations, ou alors, on emprunte et on file la dette aux enfants, petits enfants… qui vous diront merci lorsqu’ils seront ruinés toute leur vie.
Les boomers ont réduit leurs enfants en esclavage et il faudrait les en remercier ?
“MONTANT” …..ça fait plusieurs fois et je saigne des yeux.
Les riches les pauvres, on s’en fiche des extremes, il n’y en a que pour eux, vivement que je sois pauvre pour que l’état prenne soin de moi ?…. Normalement en 2040, l’état paiera mon enterrement
Si l’état socialiste prenait soin des pauvres ça se saurait.
En 2040 il aura perçu environ 80% de tout ce que vous avez produit dans votre vie et le coût de l’enterrement est surtout composé de taxes.
On vous aura envoyé sur l’île de Nazino où 6000 Russes sont morts de famine après s’être livrés au cannibalisme.
Un Français sur 10 obligé de sauter des repas pour s’en sortir ? Mais alors ça veut dire que les 90 autres % ne s’en sortent pas ? Ou bien s’en sortent autrement, par exemple en ne remplaçant pas les repas en question par le pack de 33 export (le plus fort soutien français à l’export…).
les 9 autres paient pour les autres, cantines pour les marmots dont les parents roulent en merco mais qui n’ont pas les moyens de les nourrir (cherchez l’erreur)
enfin quand je dis les 9 autres c’est plutôt 2 ou 3 le reste vit des allocs…(non non je ne suis pas méchant, juste réaliste)
Churchill l’avait déjà formulé:
“Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. “
Que voilà une belle recette que nos élites font mijoter pour un petit coup de pied au séant royal… avec un raccourcissement royal optionnel.
Faut croire que le peuple en redemande,tant que c’est l’argent des autres,nous représentons 15% de la redistribution sociale mondiale pour 1% de la population mondiale.
“coronapistes végétalisées bioconscientes.”. Je dois dire que celle là est particulièrement corsée…
Ca s’est fait lentement mais surement, cliquet après cliquet, depuis des dizaines et des dizaines d’années sans qu’il n’y ait jamais eu de marche AR, et puis nous y voilà. Notre futur existe, c’est l’Argentine, le Venezuela, le Liban diront les plus optimistes…
On se demande qui a raison après tant de discussion, de vote .
Je constate juste le résultat un état communiste parceque socialiste c’etait dans les années 80 je vous rappelle.
Les Francais ont voté encore et toujours de plus en plus a gauche et …. bah rien , ca fait toujours cuicui et maman donne toujours a manger. Je pense que l’erreur viendra de Maman ou elle jettera le bon hors du nid celui qui réclame que peu ….
Décidément 1789 n’a servi à rien!!!
Le français ont reconstitué une aristocratie appelée aujourd’hui élites qui méprisent les riches et n’aiment pas les pauvres…
Ah si. 1789 a permis de faire semblant que tout le monde soit d’accord pour se faire plumer. Avant on pouvait dire “c’est la faute du roi,” maintenant c’est la faute des électeurs. Progrès!
C’est vrai que vu sous cet angle nous pouvons évaluer l’intensité du progrès…
Le dispensaire derrière la gare Matabiau tournait à plein régime cet été.
@Théo31
Bonjour,
Les Resto, les Secours catholiques/populaires, Emmaüs, et toutes les associations palliatives aux déficiences de l’Etat, vont crever des records de distribution cet hiver.
Gageons qu’il faudra plus de fonctionnaires et de comités de pilotage pour mieux s’occuper des sprinklers à pognon.
Les fanatiques excités du Sultan Erdogan bombardent des églises au Karabakh.
Comment rester silencieux?
En parlera-t-on sur nos Pravda TV?