Sortir d’une crise sanitaire devenue folle

La situation est à tous points de vue malsaine. La chape inquiétante qui pèse sur chacun est de mauvais aloi pour une société au bord de la crise.

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Sortir d’une crise sanitaire devenue folle

Publié le 31 août 2020
- A +

Par le Professeur Paul Touboul.                                           

Qu’une épidémie virale s’empare de terres humaines pour y semer maladie et mort, voilà qui fait partie de l’histoire des peuples et nous la revivons périodiquement avec des variantes liées à la nature du germe, son agressivité, sa saisonnalité, les populations rencontrées, les moyens mis en œuvre pour le combattre.

Que l’expérience acquise serve à affronter l’avenir avec plus d’efficacité, cela se conçoit, d’autant que nos outils d’analyse ont gagné en précision et que les circuits d’information se sont mondialisés.

La science mise à mal pendant la crise sanitaire

On devrait donc aujourd’hui pouvoir opposer au fléau des réponses à la fois solidement étayées, confortées par les acquis et appuyées par le monde scientifique dans sa majorité.

Or ce qui s’est passé lors de l’épidémie récente de covid-19 démontre le contraire. Propositions contradictoires, controverses virulentes allant au-delà du thème en cause pour s’attaquer aux personnes, mise en cause de tel ou tel dans une foire d’empoigne digne des pires joutes politiques, oubli de la science, l’état actuel des connaissances étant relégué derrière des affirmations tranchées et exclusives.

Alors, oui, aux yeux de l’homme de la rue, le mythe d’une science, bastion de vérité, a été mis à mal. Comment ne pas être ébranlé à la vue de tant de têtes bien pleines s’affrontant comme des chiffonniers, certes avec des propos plus feutrés mais néanmoins assassins ? Ce constat incite à revenir aux données de base.

Contrairement à une certaine croyance populaire, il n’y a pas en science de vérité actuelle qui ne puisse demain être remise en cause.

Certes la science nous aide à comprendre le monde au jour d’aujourd’hui, à user de ses ressources, à enrichir et fructifier une relation complexe susceptible de déboucher sur l’amélioration de notre condition. Reste que les acquis sont dépendants des limites de nos sens, de nos facultés cognitives et de celles des outils d’étude.

En conséquence toute vérité peut s’accommoder d’une latitude de comportements allant de l’adhésion complète à une prise de distance critique. Une telle marge laisse la place aux débats et échanges d’idées, lesquels nourrissent la vitalité des sciences.

On doit pouvoir en fin de compte s’entendre sur un état des lieux, intégrer les oppositions dans une perspective élargie, se reconnaitre au service d’une science en mouvement au progrès de laquelle chacun a sa part.

C’est à cette source qu’en matière sanitaire la décision politique doit prendre ses attendus et donc faire des choix. À l’évidence aux données de la science s’en joindront d’autres, idéologiques et sociétales, aboutissant à faire naître engagement et action.

La situation aujourd’hui

Alors qu’en est-il aujourd’hui alors que l’épidémie s’essouffle comme l’attestent les courbes de suivi de la virose au jour le jour, la quasi-disparition de toute mortalité associée et les hospitalisations ad hoc réduites à peau de chagrin ?

De manière étrange et même paradoxale le gouvernement est plus que jamais sur un pied de guerre, se disant prêt à affronter un fléau qui pourrait à tout moment renaitre de ses cendres. Que nous est-il dit pour le justifier ?

Des foyers de virose actifs demeurent sur notre territoire comme l’atteste le dépistage intensif mis en œuvre.

On ne peut exclure que les plus denses soient demain le point de départ d’une nouvelle vague.

Il est urgent d’en limiter le potentiel de développement en imposant à la population des zones concernées des mesures sanitaires dont le port de masques et d’autres qui limitent ou interdisent les rassemblements.

Et là que nous dit l’approche scientifique ? Il y a une donnée d’observation : des îlots de contamination persistent dans le pays. De ce fait, quelle est la signification ?

Et là s’affrontent deux hypothèses : soit ces îlots sont les germes d’une nouvelle vague épidémique qui s’apprête à ressurgir, soit l’on a affaire à des formations résiduelles inscrites dans le mouvement général de la virose et qui n’en remettent pas en cause le décours.

Donc deux options opposées tirées d’une même observation et générant des conduites spécifiques incompatibles les unes avec les autres.

Comment choisir ? Sur la base de connaissances épidémiologiques acquises, et celle de l’analyse de la virose covid-19 actuelle, la balance pencherait pour une fin de partie. Mortalité et autres indicateurs de gravité sont au plus bas.

Autant s’en tenir à des soubresauts du processus infectieux, attitude qui ne crée pas de rupture avec l’historique des évènements et s’accorde aussi avec les turbulences souvent associées à l’évolution du vivant.

Cependant l’alternative ne peut être exclue. D’autant qu’elle apparait inédite, fabriquée littéralement par le déversement à doses massives de tests de dépistage sur la population alors que l’épidémie apparaissait en fin de course.

N’aurait-on pas révélé par cette quête intensive des contaminés un feu qui couve sous la cendre et s’apprête à embraser de nouveau le pays ? Après tout pourquoi pas ?

Les deux propositions sont donc sur la table. Aux instances de décision de trancher, car il le faut, les implications, s’adressant à un pays traumatisé par l’épidémie du printemps, restant lourdes de sens.

Le choix de la banalisation prudente bénéficie de l’expertise acquise en matière d’épidémie, laquelle tend à éviter les pièges de toute prévision, alarmiste ou non.

Celui de la dramatisation argue de l’inconnu liés à des faits inédits qui restent à décrypter. Pour le dire simplement l’alternative est entre « je ne sais pas » et « j’ai peur que… ».

Quoi qu’il en soit dans les deux cas il y a incertitude. Et c’est en fin de compte le principe de précaution qui l’a emporté. L’éventualité du pire a été le choix des décideurs, un choix d’une extrême gravité en dépit de l’absence de fondement avéré et qui risque de se payer cher en termes de retombées économiques et sociales.

L’option choisie : l’arbitraire

L’option gouvernementale se veut étayée par des données chiffrées relatives au nombre de contaminés dépistés chaque jour et s’est fixée des limites au-delà desquelles l’alerte est lancée.

L’arbitraire qui régit un tel processus saute aux yeux puisque naviguant en plein inconnu on s’efforce de faire parler des chiffres dont la signification est sujette à caution.

Que l’on dessine ainsi sur la carte des zones rouges, et la menace semble prendre corps justifiant le déploiement de mesures contraignantes. Où est en la matière le moindre ferment de consistance et de cohérence ?

Certes recueillir des chiffres en augmentation peut susciter la crainte. Doit-on pour autant recourir à une artillerie lourde de mesures face à ce qui demeure une hypothèse et rien d’autre ?

Sous l’apparence de rigueur règne un vide abyssal que masquent un volontarisme de bon aloi et un engagement soi-disant sans faille.

Le citoyen doit être conscient qu’il est la victime d’un choix qui ne s’appuie que sur des projections arbitraires, choix qui s’est fait au détriment d’un autre, certes tout aussi incertain mais pas moins crédible.

On peut imaginer que si ce dernier avait été retenu, on circulerait aujourd’hui dans le pays librement sans masques n’ayant pour seul souci que la protection des personnes vulnérables. Et le slogan serait alors de participer à l’édification d’une immunité collective. Donc deux poids, deux mesures. Et encore un fois, c’est la peur qui fait la différence.

Une logique dramatisante

Faisons maintenant un peu de généalogie. La version tragique de l’épidémie a été dès le début l’option choisie par le gouvernement, certes confortée initialement par la surmortalité contemporaine de la phase d’invasion, puis maintenue ensuite en dépit des données rassurantes acquises sur l’agressivité et la létalité du germe.

Très tôt, alors même que la virose était en cours, a été lancée l’idée d’une seconde vague possible dont l’existence a été martelée avec une assurance surprenante contrastant avec l’absence de toute preuve.

Et force est de reconnaitre que l’on retrouve aujourd’hui chez nos dirigeants cette logique dramatisante probablement inspirée des mêmes sources, je pense ici aux experts du conseil scientifique.

Oui, on a voulu d’emblée faire de cette épidémie un évènement pas comme les autres. Il a été taxé d’une malignité toute particulière ouvrant la voie aux projections les plus alarmistes.

Encore une fois la létalité des débuts y a été pour quelque chose. Mais qu’on en soit resté depuis au même point est matière à interrogation.

Le regard porté sur l’épidémie n’a cessé d’être inquisiteur jusqu’à l’obsession, son histoire n’a plus jamais déserté la scène médiatique rejetant dans l’ombre tous les problèmes de l’heure.

Quitte à se répéter, on en revient à la notion de peur. Une panique s’est emparée du monde à l’annonce de cette pandémie. Le mot de « guerre » a été prononcé. L’hystérie qui s’est déployée a rejeté dans l’ombre les viroses meurtrières du passé jugées arbitrairement sans commune mesure avec la vague covid-19.

Ce que cette peur nous dit de l’homme d’aujourd’hui fournira en son temps matière à analyse. Elle apparait par contre d’ores et déjà comme une caractéristique de notre époque.

Une situation qui n’a que trop duré

Au final, disons-le, cette situation n’a que trop duré. Elle est à tous points de vue malsaine. La chape inquiétante qui pèse sur chacun est de mauvais aloi pour une société au bord de la crise.

Les comportements les plus inquiétants se font jour mêlant suspicion, délation, hostilité, violence palpable, et aussi malaise diffus pendant de la privation de liberté.

Il est urgent de prendre conscience que trop c’est trop et qu’on ne pourra pas continuer ainsi éternellement sans courir le risque de désordres graves.

Et tout cela pourquoi ? En raison de choix politiques reposant sur du sable et qu’on nous vend comme des décisions responsables alors qu’elles n’ont pas le moindre fondement objectif, décisions imposées par un principe de précaution hors sol et une peur alimentée de projections fantasmatiques.

Il faut siffler la fin vite, très vite. Sinon le pire est à craindre pour l’avenir.

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  • Merci. De tels articles font du bien au moral. Mais je crains que le gouvernement qui a besoin de justifier ses erreurs dont certaines sont criminelles ne se réfugie dans la fuite en avant : en panique lui – même, il propage la panique et brasse le plus de vent possible pour pouvoir affirmer que le mieux vient de son action!

  • Comme déjà écrit, l’absence totale d’objectifs clairs et précis de ces mesures anti-covid -qui sont extrêmement graves sur le plan démocratique, on en conviendra- en révèle les intentions douteuses.

    Un système politique qui opère sans objectif échappe à tout contrôle démocratique.

    D’ailleurs, les acteurs politiques seraient bien incapables de définir des objectifs à atteindre, tant ils sont eux-mêmes, malgré tous les auto-procalmés experts dont ils s’entourent, dans un brouillard opaque.

    C’est la nouvelle mode de la tyrannie: Comme pour le « climat », en ne précisant pas, ou de manière absurdement vague, les objectifs que l’on poursuit, seulement à l’aide la peur, on peut fabriquer du pouvoir pour des décennies.

  • j »aime couper les cheveux en quatre et ce d’autant plus que je suis d’accord…..mais je n’ai rien à dire ici …

    • Vous auriez pu citer ce qu’a oublié d’écrire Lao Tseu (老子):
      « si tu as peur de ton ombre, évite la lumière ».

  • Quand vous partez avec une voiture toute déglinguée vous avez peu de chance que votre voyage se passe bien et même que vous arriviez à destination…. Bientôt va arriver le virus de la grippe… Donc, votre masque vous collera à la peau encore de longues années tandis que la crise économique va s’accentuer.. Ce pays est foutu et sans doute beaucoup d’autres.

  • Les Français ont ce qu’ils meritent .Ils serait temps de virer tous ces imconpetents qui ne pensent qu’à eux et à leurs avantages .Il serait bien aussi qu’ils soient jugés pour leurs actes irresponsables.

    • J’ai peur que les incompétents d’aujourd’hui soient plus compétents que leurs remplaçants… C’est ainsi que meurent les civilisations

      • Tout à fait d’accord, la vie de tous les jours nous apprend que chaque gouvernement qui critique et balaie ce qu’a fait le précédent ne fait pas mieux et qu’à chaque nouveau gouvernement on se dit toujours que certains points étaient mieux avant.
        La nature humaine est ainsi faite mais le souci c’est que c’est le peuple qui en subit les conséquences, c’est ainsi que petit à petit on en arrive à une dictature.
        Un jour un gouvernement dira qu’un virus plane à 1m du sol et qu’il faudra marcher à 4 pattes !

  • Tout cela aussi parce que la corruption fomentée par les laboratoires, les organisations de santé, telles des pieuvres et qui ont infiltré les états en dictant leurs influences scélérates.
    C’est tellement visible dans cette crise mondiale que la propagande se doit être quotidienne pour assommé les peuples.

    Prenons juste l’exemple des tests PCR nasaux qu’on nous matraque visuellement tout au long de la journée eh bien leur fiabilité est plus que douteuse.

    En résumé les expressions médiatiques font croire aux gens que la maladie COVID-19 continue de sévir, que le virus est toujours là, aussi virulent qu’en mars et en avril.

    Test PCR et maladie COVID-19 sont amalgamés. Un grand nombre de gens testés PCR positifs se révèlent asymptomatiques. Ils vont très bien. Ils n’ont pas la COVID-19.

    Après le prélèvement, l’ARN viral (car le SRAS-CoV-2 est un virus ARN) est converti en ADN grâce à une enzyme, la transcriptase inverse d’où le nom complet de la technique : RT-PCR .

    Ensuite il faut amplifier cet ADN produit pour détecter un cas positif. La machine amplifie, réplique, à la manière d’une photocopieuse agrandisseuse. La PCR peut ainsi détecter de l’ARN viral présent en quantités infimes dans le prélèvement.

    Chaque laboratoire peut amplifier et répliquer cette ADN comme il l’entend même si des seuils sont recommandés.

    Autrement dit, si vous avez un résultat PCR positif, êtes-vous pour autant infecté et/ou infectant (contagieux)? C’est une question très importante ! L’ARN viral peut être détecté par le test PCR longtemps après la disparition du virus infectieux correspondant !

    C’est cela que les médias devraient expliquer avec leurs éminents spécialistes.

    Plus on amplifie plus on détecte des choses, pour faire simple, mais pour autant ce n’est pas forcément de la covid 19 et l’on est pas forcément contagieux.

    Et cela change tout dans cette épidémie.
    Je recommande vivement l’analyse sans appel que publie dans le détail ce test à l’AIMSIB.

    • dans la catégorie à expliquer, il faut aussi rajouter que le virus a muté et que la version européenne est plus contagieuse et moins mortelle que la version américaine et chinoise. Que les anticorps ne sont pas les seuls mécanismes de défenses, donc qu’ils disparaissent vite ou non n’a pas d’importance, etc.
      Espérer redémarrer une économie sans confiance et dans la morosité, c’est mission impossible.

    • Un grand merci pour vos explications. Qui m’énerve juste un peu plus…. lol

  • il faut des gens sensés à la tête de ce pays ; pas des schizophrènes paranoïaques qui ont la science infuse ;

    • véra : Les gens sensés, ni schizos ni paranos, font un métier honnête, pas de la politique.

    • non..il faut une constitution qui limite le pouvoir des gouvernants, parce que justement les gens au pouvoir sont rarement « sensés »,( je les trouve parfaitement sensés si vous supposez que leur but est le pouvoir)..

  • De toute façon, on y verra beaucoup plus clair en fin d’année, quand on connaîtra le nombre total de décès: soit il est supérieur de 30000 à la moyenne annuelle et on aura bien eu un virus dangereux (mais la grippe l’était tout autant avant la généralisation du vaccin), soit il sera légèrement supérieur à la moyenne annuelle et le virus n’aura eu qu’un effet d’accélération sur des décès déjà programmés. En bref, si la deuxième hypothèse se confirme, on nous aura vendu du vent et em…rdés au plus haut degré pour pas grand chose

    • Vous êtes en train de dire que les soins ne servent à rien.
      Sur la base de moyennes mobiles, les gens sauvés en réanimation ne sont que du bruit statistique.
      Je suis effaré de ce dévoiement des outils statistiques digne d’un régime anéanti en 44.

      • Les soins? Il n’y a pas de traitement…
        Alors oui, apparemment on peut en sauver quelqu’un sur la qualité de l’hospitalisation/réanimation.. ?

        • Les traitements administrés pour tous les symptômes permettent de guérir. Sinon à quoi bon mettre les gens en réanimation ?
          C’est bien uniquement votre système immunitaire qui élimine le virus, je suis totalement d’accord.

        • Il commence a y avoir quelques traitement pour les cas graves, efficace à 30% et apparemment ils ont fait des progrès de réa aussi.

      • pourquoi moins 4….???

        à la rigueur on peut juste rappeler que la métrique de comparaison avec les autres virus saisonnier est la mortalité..

        mais…sinon…

  • +1 à tout l’article. Plusieurs remarques : le français est un « bon client » pour être victime du scientisme car cette philosophie est mise très tôt dans le biberon des enfants. Il est intéressant de constater que plus la mort est évitable, plus on en a peur . Que serait une société dans laquelle la médecine aurait vaincu la maladie ? : probablement une société de froussards. Dernière remarque : pas de mort du covid dans le village , par contre , la mort par cancer se porte bien … mais silence radio, la science n’y peut rien. Curieuse époque.

    • Pour votre remarque sur le cancer, il faudrait actualiser vos sources. On meurt bien moins aujourd’hui qu’il y a 50 ans, 20 ans ou 5 ans.
      Vous avez plus d’une chance sur deux de guerrir depuis de nombreuses années.
      Il y a des familles de cancer qui sont résistantes mais des progrès continuels se font jour régulièrement.

      • @vvdb oui c est exact mais ce n etait pas mon point. Mon point est que le nombre de morts du covid est négligeable/ morts du cancer (cancer 150 000/an, covid 30000)

        • Le nombre de morts de telle ou telle variété rare de cancer est encore plus négligeable. La question n’est pas d’en avoir peur, mais d’adopter un comportement rationnel envers les risques, et envers les individus. Ca ne fait pas plaisir de voir sa maladie minimisée au prétexte que presque personne d’autre n’en mourra, je vous l’assure.

          • et en général les infections respiratoires hivernales ne sont pas non plus un petit risque pour certaines populations..

            le covid est un sujet pourri désormais..

  • Merci de cet excellent article.
    Vous tracez parfaitement le chemin logique allant du constat aux hypothèses contradictoires (ou simplement différentes), de celles-ci aux décisions à prendre. Et à celles qui sont prises.

    Je m’interroge d’abord : la science a-t-elle été “mise à mal pendant la crise sanitaire” ? Mis à part les éléments inconsistants du troupeau, je ne le pense pas. La science demeure à mon sens fiable.
    Par contre, l’opinion sur les “scientifiques” a été fortement mise à mal. Leurs guéguerres ont d’ailleurs démontré à quel point le poids de l’argent intervenait dans leurs prises de parole. Si leur discipline demeure solide dans nos esprits, certains acteurs, eux, sont devenus aussi peu crédibles que le gouvernement qui les a encensés.
    D’où l’assimilation entre les incompétents au pouvoir et ces pantins de grands laboratoires sur lesquels se sont appuyés ces incompétents. Ce qui est d’ailleurs logique puisque le Président actuel est largement lié aux grandes sociétés qui trustent tant l’information que le système de santé.
    D’où la montée, dans une large partie de l’opinion, de ceux qui peuvent apparaître comme des “francs-tireurs” et dont le symbole est Raoult.

    Votre propos sur l’enchaînement “dramatisation > arbitraire” est remarquable.
    Mais pouvait-on attendre mieux de ces (ir)responsables politiques élus par le pouvoir des médias, dont l’incompétence crasse nous entraine dans un gouffre à la fois sociétal et financier ?

    Mais hélas je n’imagine pas le gamin attardé au sommet du pouvoir, le plus incompétent d’entre eux, et le plus déconnecté du réel, “siffler la fin” de la partie. Il se fiche totalement de ce gouffre (le perçoit-il seulement ?). Mais il sait que ses décisions font une forte impression sur le troupeau. Et qu’il assure ainsi sa réélection.

  • La science est en mouvement, cette.
    On ne remet en cause les acquis qu’en faisant des études robustes, des résultats reproductibles.
    Un grand professeur de la Canebière l’a oublié et nous a plongé dans le moyen âge.
    La Fraternité de notre emblème nationale nous pousse à la prophylaxie, depuis quand est-elle attentatoire à la liberté ?
    Des deux options que vous nous gratifiez, votre choix est fait, celle de la queue de l’épidémie. Pourquoi ? L’intuition n’est pas raison, seriez vous de l’école Marseillaise ?
    Sait-on si la recrudescence actuelle est le même virus ou un variant ?
    Nous sommes sur une tendance de multiplication par 10 toutes les 4 semaines 5 000 aujourd’hui 50 000 vers le 25 septembre. 1%, 5% ou 10% de cas grave arrivant à l’hôpital tous les jours ? Sur quoi se baser ? La session de mars ?
    Merci de nous éclairer.

    • Pourquoi vos chiffres sont faux?
      Il y a 4 semaines 1500 PCR+, cette semaine 6000 PCR+. Il y a 4 semaines, 80000 tests cette semaine 150000 tests donc un doublement des cas en 4 semaines par rapport aux nbre de tests.
      En mars, le nombre de d’hospitalisations, rea, morts doublait tous les 4-7 jours. On n’est pas du tout dans la meme dynamique.
      Avant de vouloir terroriser tout le monde (et vous le premier) donnez les vrais chiffres, c’est pas difficile on en est abreuvé tous les jours.

      • Il n’y a pas de vrais chiffres sans sondage aléatoire. Ceux basés sur un dépistage volontaire sont forcément biaisés : par exemple des gens rentrant de vacances et/ou inquiets d’avoir négligé des précautions élémentaires.

        • Je suis d’accord, il faudrait faire des tests avec un contrôle des échantillons pour voir l’évolution du virus.
          PS C’est la première fois que l’on suit à la trace un virus, et je suis persuadé que l’on aurait des résultats identiques avec des virus de la grippe qui se propagent à bas bruit pendant l’été et qui ressort tous les 2-3 ans. D’ailleurs, pour les oiseaux de malheurs, je rappelle que lors de la dernière épidémie de grippe, on a eu plus de morts en janvier 2017, qu’en avril 2020 (68145 morts en Janv 2017 contre 66800 en avril 2020). Mais cela on en parle pas, parce que ce n’est pas vendeur.

      • Je reviens vers vous le 25 septembre.
        En espérant être trompé.
        Aquitaine X10 en 4 semaines.

        • Oui en nouvelle aquitaine on est passé de 40 à 450 PCR+ en aout, avec 6500 tests vs 13000 tests en fin de mois. Donc en proportion 5 fois plus de positifs. Et c’est surtout la gironde qui représente 90% des positifs. Et un malade en réanimation. Et 3 nouvelles hospitalisations.
          A en effet vous sortez des chiffres alarmistes de votre poche pour évoquer la possibilité de 5000 cas graves arrivant à l’hôpital dans un mois. Actuellement c’est 3 cas et une réa.

          • Et si on compte les PCR+ de plus de 60 ans, on en a 29, soit dans 3 semaines 3 morts. Actuellement c’est 0.
            C’est 3 morts de trop, mais c’est loin des milliers de cas graves.

      • Il y a 10 jours entre la positivité et l’éventuelle hospitalisation, et souvent des semaines entre l’hospitalisation et le décès. Les statistiques à l’instant t ne veulent rien dire, ni dans un sens, ni dans l’autre. De plus, des facteurs comme l’âge ont un effet considérable. Les conclusions qui ignorent cela ne valent rien. Point.

        • Oui, on ne sait pas. Alors pourquoi systématiquement évoquer les hypothèses les plus noires. Parce que les dégâts sur l’économie sont eux bien réels.. mais l’état s’en fout, tout ce qui peut augmenter son pouvoir est le bien venu. Voir le Vénézuela, notre avenir (et on n’a pas de pétrole).

          • Les dégâts sur l’économie ne sont rien, aux yeux de nos dirigeants, par rapport aux dégâts sur leur position que ferait leur inaction.

        • oui et non..c’est vrai on ne sait pas mais on sait que l’augmentation du nombre de cas est incomparable avec la premiere vague .. on devrait déjà voir une augmentation du nombre de morts en dépit d’un délai plausible..
          https://www.worldometers.info/coronavirus/country/spain/

          on voit bien cela en Espagne qui ont un peu d’avance, on voit une « seconde vague »..

          il ya bel et bien une reprise épidermique..donc une deuxième vague, elle semble de caractère différente, démographie, virulence???
          hospitalisations et morts sont notre seul point de comparaison..

          • sauf si bien sur la comptabilisation des morts en espagne c’est du genre mort avec le covid detecté… on peut s’attendre à tout..

            • En Espagne il comptabilise les PCR+ et les IgM sérologiques +, ce qui double le nombre de cas. Le PCR teste la présence de fragment du virus par amplification. Les IgM (et IgG) teste la réaction immunologique du patient, il peut être + et ne plus avoir de virus (il a eu un contact naguère).

          • Même en France, il y a bien une vaguelette, avec plus que doublement des hospitalisations par rapport à il y a 1-2 mois. La dynamique de cette vaguelette n’est pas comparable à celle de la première vague. Est-ce grâce à l’application des gestes barrière, ou par suite de mutations rendant le virus moins virulent, ou même parce que la dynamique de la première vague a paru plus forte en l’absence de tests, mystère. Augmenter les précautions n’a de sens que dans la propagande, il vaudrait bien mieux que les précautions existantes soient appliquées avec intelligence là où elles sont utiles(*), et qu’on lâche la grappe aux gens ailleurs.
            (*) Ca devrait pourtant être facile de déterminer, cette fois, combien et comment les mesures ont failli pour les patients qu’on hospitalise, et l’influence des facteurs comme l’âge ou le diabète.

    • Les « cas » repérés ne peuvent être utiles qu’à un traçage pour endiguer une propagation. Pour évaluer l’épidémie, on a besoin de chiffres exact de cas graves (entrée en réa) et tests d’immunité.

      On pourrait évaluer la propagation à condition d’effectuer des tests randomisés sur des échantillons de populations équivalents chaque semaine et en comparant les résultats. Vous faites très exactement ce que vous reprochez à Raoult, mais vous vous n’avez pas d’expérience pratique pouvant justifier ces raccourcis.

    • Vous souhaitez une preuve en chiffres ? Étant donné le peu de tests pratiqués au printemps, on ne peut pas comparer la multiplication du virus à l’époque du confinement et actuellement sur le nombre de positifs. Par contre, le taux de létalité d’un virus qui n’a pas muté reste stable. En prenant n’importe quel taux de létalité du virus, 1% ou 5%, peu importe, vous pourrez comparer l’évolution de l’épidémie entre le printemps et maintenant. Et là, il n’y a pas photo : L’épidémie est sur la fin.

      • J’ai oublié de préciser que la formule pour l’évaluation du nombre de cas probables est : Nombre de décès / taux de létalité X 100

        • L’âge a une telle influence sur le taux de létalité que la formule ne vaut rien si elle n’est appliquée par classe d’âge.

          • Oui mais un jeune ira contaminer un vieux.
            Derniers chiffres, sur 6000 PCR+ 280 ont plus de 70 ans, 600 ont plus de 60 ans. Avec l’hypothèse de 10% de létalité, 28 à 60 décès dans 15 jours 3 semaines.

          • oh purée que oui… et par morbidité…
            et la létalité…on la suppose en france plus qu’on ne la connait..

      • Au printemps, on manquait de tests, mais on en avait assez pour faire des études randomisées en globalisant les prélèvement : on les mélange, on teste à moindre coût. On ne sait pas qui est positif mais la valeur statistique reste valable.

        Trop simple pour nos « comités d’experts ».

    • Vous vous ridiculisez, 90% de la planète utilise le protocole raoult selon la disponibilite des médicaments et leurs habitudes thérapeutiques. Les rares récalcitrants sont des pays en cheville avec big pharma et ils Ies inondent de milliards.

    • le caractère obligatoire est évidemment attentatoire à la liberté.. mais à part ça…

      mais soyons clair ,certaines obligation sont supportables..surtout si on les fait appliquer en rappelant « on fait ce qu’on peut » et en mettant au clair les objectifs et QUAND l’honnêteté des gens qui les mettent en place est indiscutable… donc hic…

      dites moi que vous n’avez pas l’impression que nous avons une ouverture de parapluie …

      • Le caractère obligatoire découle d’abord de l’incapacité de la grande majorité à user de sa liberté en pleine responsabilité et avec bon sens quand on la lui laisse. Ca n’est en effet pas tant une affaire de masques qu’une affaire de parapluies (et de paresse). Les obligations viennent parce que de leur propre chef, trop peu se comporteraient de manière responsable. C’est tellement plus facile de s’attaquer à l’état pour ses mesures soit insuffisantes soit exagérées que de décider soi-même de ce qui est raisonnable, tant dans les risques qu’on court que dans ceux qu’on fait courir à d’autres, par rapport à la peine qu’il faut se donner pour les réduire. Du coup, l’état se précipite dans l’ouverture qu’on lui offre pour se poser en parapluie et renforcer son pouvoir. Et il subsiste toujours un grand nombre de personnes qui craignent encore plus la « protection » des caïds des réseaux et des commentaires que celle de l’état.

        • il faut que vous précisez ce que vous entendez alors par responsabilité..
          c’est potentielle glaçant ce que vous dites..

          • La responsabilité, c’est ne plus dormir quand on a contaminé quelqu’un qui se retrouve à l’hôpital alors qu’on aurait pu très facilement l’éviter.
            Prenons un exemple dans un autre domaine, celui de la traversée du petit village de campagne. Autrefois, quand le vieux Marcel allait traverser pour acheter son journal et boire son verre matinal au café-tabac-épicerie, chacun s’arrêtait dès qu’il arrivait au bord du trottoir, par crainte de ce qu’il ressentirait si par hasard Marcel ne l’avait pas vu et s’engageait quand même et se faisait renverser. Et puis nous avons vu apparaître des gens qui disaient qu’ils n’avaient pas à perdre leur précieuse minute pour Marcel, que Marcel n’avait qu’à attendre ou aller traverser au passage clouté 100m plus loin à l’église, des gens qui trouveraient les bonnes excuses pour dormir quand même s’ils renversaient Marcel.
            Résultat, il y maintenant un refuge central, une chicane et un ralentisseur qui ont envoyé un automobiliste dans le décor une nuit, Marcel est mort dans son lit et le café_tabac_épicerie a fermé depuis longtemps, mais le beau-frère du maire qui a l’entreprise qui travaille pour la DDE s’est fait des attributs en or avec ces travaux. Personne ne dort mal, et la traversée du village prend deux minutes de plus pour tous, avec une bonne dose d’énervement. Tout ça pour quelques uns qui ne voulaient pas perdre la minute à laisser passer Marcel, dont ils n’avaient rien à faire.

            • Et bien sûr, le maire a été réélu 4 fois sans problème. La faute à ceux qui se sentaient libres de toute responsabilité vis-à-vis des Marcel, sans voir que leur responsabilité est d’avoir justifié la mise en place des aménagements idiots.

  • Cette crise a ouvert la Boîte de Pandore de notre société. Cela va se calmer (ou pas, auquel cas on aura nécessairement une réponse musclée – plus ou moins efficace et appropriée).

    Dans tous les cas, il faudrait en profiter pour analyser tous ces démons qu’on a dans la boîte :
    – le scientisme
    – la dépendance à l’état
    – l’activisme
    – la médiatisation à outrance
    – la déliquescence des institutions
    – le rejet de la démocratie
    – la peur et sa focalisation sur des sujets arbitraires
    – la manipulation politicienne

    (liste non exhaustive)

    Quand tout va bien (ou semble aller bien), on ferme les yeux et on laisse les démons croître et se multiplier dans la boite. On a tort de croire la boîte étanche et parfaitement scellée.

  • Tout est considéré comme contrainte,comme tyrannie le moindre effort est devenu insupportable à commencer par le travail ,à notre société qui baigne dans l’assistanat et le loisir.
    Le masque est obligatoire il doit être gratuit ,comme l’a dit Flanby patapouf hier au soir au 20h.Si tout ce qui est obligatoire doit être gratuit on est mal barré.

    • Oui, ça me rappelle une expérience à Mayotte.
      Le préfet obtient de France Telecom la mise en place de cabine publique.
      ‘Concours’ pour la cabine, grande effervescence populaire… Les cabines arrivent, sont installées.
      Grève générale, comment des cabines publiques payantes !
      Certaines sont incendiées…
      Retour à la normale, les cabines sont vandalisées pour récupérer les pièces.
      Le préfet de fâche auprès de France Telecom car très peu de cabines fonctionnelles. Négociation, les cabines seront finalement à carte, solution rejetée initialement.
      Tous rentre dans l’ordre… Quelques mois après. Importation massive de carte sans consommation !
      Les cartes sont moins chères a Mayotte car pas de TVA, elles sont envoyées aux familles en France.
      Bilan pour France Telecom, une perte sèche.
      Et oui public = gratuit

    • Le vêtement est obligatoire à l’école, il doit donc être gratuit…

  • Une analyse de bon sens. Mais ceux qui sont aux manettes n’ont probablement pas envie que ça s’arrête. Ils jouissent aujourd’hui d’un pouvoir illimité. A-t-on déjà vu un pouvoir absolu renoncer de lui-même à ses prérogatives ?

  • Les tests PCR nasaux ne sont pas fiables pour le virus qui nous occupe.

    En résumé les expressions médiatiques font croire aux gens que la maladie COVID-19 continue de sévir, que le virus est toujours là, aussi virulent qu’en mars et en avril.

    Test PCR et maladie COVID-19 sont amalgamés. Un grand nombre de gens testés PCR positifs se révèlent asymptomatiques. Ils vont très bien. Ils n’ont pas la COVID-19.

    Après le prélèvement, l’ARN viral (car le SRAS-CoV-2 est un virus ARN) est converti en ADN grâce à une enzyme, la transcriptase inverse d’où le nom complet de la technique : RT-PCR .

    Ensuite il faut amplifier cet ADN produit pour détecter un cas positif. La machine amplifie, réplique, à la manière d’une photocopieuse agrandisseuse. La PCR peut ainsi détecter de l’ARN viral présent en quantités infimes dans le prélèvement.

    Chaque laboratoire peut amplifier et répliquer cette ADN comme il l’entend même si des seuils sont recommandés.

    Autrement dit, si vous avez un résultat PCR positif, êtes-vous pour autant infecté et/ou infectant (contagieux)? C’est une question très importante ! L’ARN viral peut être détecté par le test PCR longtemps après la disparition du virus infectieux correspondant !

    C’est cela que les médias devraient expliquer avec leurs éminents spécialistes.

    Plus on amplifie plus on détecte des choses, pour faire simple, mais pour autant ce n’est pas forcément de la covid 19 et l’on est pas forcément contagieux.

    Et cela change tout dans cette épidémie.

  • Merci pour cet article qui ose le politiquement incorrect !

  • L’auteur de l’article n’a pas compris que nous étions en présence d’un coup d’état sanitaire ; les décisions du gouvernement ne résultent pas d’erreurs de stratégie, mais d’une volonté de mettre à mal l’économie.

    • Je ne suis pas d’accord avec cette réflexion : incompétence oui, conflits d’intérêts avec les labos pharmaceutiques, voir chantage (pourquoi Veran interdit-il l’HCQ immédiatement ?) : les labos menacent-ils de boycoter le France en médicaments de 1ere nécessité ? Mais de la à voir un complot pour mettre à mal l’industrie, le tourisme, l’aviation, les restaurants ? Pour quel intérêt supérieur ? J’avoue que je suis perdu

      • On le serait à moins ! mais regardez TOUS les actes du gvt Macron : ils ont pour but de réduire l’activité ; exemple : fermeture d’une centrale électrique qui fonctionne.

        • Prétendre que leur effet constaté serait un but conscient, c’est faire beaucoup d’honneur à l’efficacité de la pensée des hommes politiques. C’est juste que toute action irréfléchie réduira l’activité comme elle augmentera l’entropie.

  • La médecine est une science molle et donc il y a différents points de vue quand les mathématiques sont une science dure et donc une vérité.

    • On ne voit pas le lien avec les mathématiques. Pour mémoire, quand l’étude Lancet est parue, Véran a interdit la chloroquine, quand l’étude a été retirée, Véran n’a pas rétabli l’autorisation. Cela devrait vous éclairer !

      • L’HCQ serait largement utilisée en Afrique,continent ou l’on nous annonçait une catastrophe sanitaire dans le prolongement de la propagation du printemps …a priori ce n’est pas l’hécatombe annoncée.
        De même il me semble avoir lu quelque part (je ne retrouve pas l’article) que la Suisse ,qui est l’exemple même du pays hygiéniste,utilisait l’HCQ avant ce fameux article du Lancet,l’ a interdit après et aurait vu sa mortalité repartir à la hausse!

  • Très bon article. Cette épidémie qui n’a rien d’exceptionnelle pour les gens de ma génération (on a connu au moins deux « mauvaises grippes » comme on disait jadis avec bien davantage de décès qu’aujourd’hui) a été gérée de façon catastrophique par des dirigeants visiblement impréparés, passablement incultes et totalement à la dérive de scientifiques choisis on ne sait comment et dont on a fait une sorte de superpouvoir non élu, non représentatif mais derrière lequel les politiques s’abritent pour prendre des décisions comme vous le dites arbitraites mais aussi calamiteuses sur les plans psychologique, économique, démocratique (comment justifier la répression par la gendarmerie (!) du port du masue sur les marchés de campagnes?) et finalement aussi sanitaire. Il est effectivement grand temps de siffler la fin de la partie mais qui est aujourd’hui en mesure de la faire?

    • mais le monde a changé..les gens s’attendent à vivre 80 ans, les peurs changent..les gens toléraient les accidents de bagnole..etc etc..de respirer de l’amiante, du charbon, des tas de trucs..

      30 000 morts , plus un nombre de séquelles que je ne connais pas.. pas rien..et je crois encore que le confinement a évité une propagation geographique..

      regardez le brésil, population plus jeune…
      https://www.worldometers.info/coronavirus/country/brazil/
      quoique on soit plus proche de la suède..

      • Le bon docteur Véran expliquait en début d’année que le confinement favorisait la contamination. C’est pourquoi on a relâché plusieurs milliers de délinquants. Dans le même temps, on a confiné des milliers de personnes âgées. Il semble que pour elles, contrairement aux délinquants, le confinement était au contraire bénéfique. On a vu le résultat, soigneusement caché au début de l’épidémie. On observe que les pays qui ont le plus confiné sont ceux qui ont eu la plus forte proportion de décès (le nombre de morts en lui même ne signifie rien). Incohérence et incompétence depuis le début, et ça continue

        • @Berliner: Incompétence rare même et probablement aussi énormes conflits d’intérêts avec certains grands labos.

    • @gradzi oui et ce qui est « rigolo » est que ce sont les sujets les plus jeunes qui ont le plus la trouille alors que les plus âgés disent globalement :on en a vu d autres , laissez nous vivre. Cherchez l erreur ….

      • Oui, je suis âgé aussi et je peux vous dire que j’ai bien vécu avec beaucoup de chance (né pendant la guerre, fait la Guerre d’Algérie avec mon camarade tué à côté de moi d’une balle dans la tête) et je refuse totalement (lettre écrite et donnée à mon médecin traitant) d’être intubé et mis en réanimateur. Nous sommes tous destinés à quitter ce bas monde un jour ou l’autre alors…

    • Oui très juste commentaire. D’autant plus que le nombre de décédés du Covid19 a certainement été très gonflé dans les pays occidentaux, notamment en France. Par exemple, la grippe saisonnière tue environ 10.000 personnes par an. cette année: 77 décès imputés à cette affection! Cela est trop peu vraisemblable pour ne pas subodorer qu’une partie de décédès du Covid19 notamment dans les Ephad (où on ne pouvait pas tester pour déterminer le décès) l’ont été de la grippe et non de ce fameux Covid!

      • Au lieu de s’inquiéter de savoir s’ils sont morts de ci ou de ça, il convient de se demander si leur mort aurait pu être évitée/retardée, comment, et si on a tiré parti de cette leçon pour améliorer les choses. Chipoter sur les statistiques me paraît surtout une manière de cacher qu’on ne s’est pas donné la peine d’améliorer les choses — c’est tellement plus facile de cacher ! –. Prendre des mesures comme le masque obligatoire en plein air aussi , d’ailleurs.

      • au détail on ne peut pas le connaitre mais au premier ordre il n’y a guère de doute…
        courbe de mortalité..
        https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps/

        ou alors vous dites pareil pour la grippe…

        dans les 30 000…si vous arrivez à 25 000 je ne vois pas ce que ça change…

  • Il est réconfortant de lire que le corps médical, le vrai, s’insurge contre les absurdités abusives des pseudo scientifiques. Qui sont ces hybrides médico-politiques ? Sont-ce des politiques ? Ils n’en ont pas la formation, tout comme nos clowns à roulettes. Des médecins ? Peut-être, mais coupés depuis des décennies du système hospitalier ou libéral, comme des patients et de l’évolution incessante de la médecine, ils sont hors sol tout comme nos branquignols qui nous gouvernent. Quant aux « scientifiques », courtisés par les médias subventionnés et payés par l’industrie pharmaceutique, peuvent-ils être crédibles ?
    Entre bonimenteurs on se soutient… non ?

  • L’hypothèse la plus vraisemblable est que nous assistons en direct, à l’échelle mondiale, pour la première fois de l’histoire de la médecine et des statistiques sanitaires, à l’apparition d’un nouveau coronavirus probablement en milieu d’année dernière, qui a provoqué une courte phase de très méchante grippe en 2020 (forme en cloche de la courbe des décès), avant de muter en rhume saisonnier ou endémique simplement désagréable comme les autres coronavirus connus, coronavirus qui pourrait finir par s’installer dans le paysage sanitaire s’il ne disparaît pas entre temps.

    Bien sûr, ce n’est qu’une hypothèse. Mais l’accumulation des données épidémique (à un niveau qui est une première historique) renforce ce scénario jusqu’à preuve du contraire.

    Sinon, lavez-vous les mains ! 20 fois par jour si vous le pouvez. Vous êtes contaminés essentiellement par les mains. Si ça ne vous protège pas de la covid, ça vous épargnera une grippe, une gastro ou n’importe quelle autre des infections saisonnières bien connues. Le masque est en revanche tout à fait accessoire si vous n’êtes pas un professionnel de santé. Mais s’il vous rassure, mettez-en un quand même. Vous pourriez éventuellement faire de jolis dessins dessus pour égayer votre journée, voire inscrire un slogan de circonstance, façon « Mort aux cons ! »

    • Le lavage de mains est toujours le parent pauvre de la prévention. J’en vois rarement à disposition. Une fois la « pseudo ? » interdiction de vente dans les pharmacies, j’en ai acheté un mini flacon à pris d’or. Impossible à transporter car trop liquide (manque de glycérine ?), flacon peu hermétique, la moitié s’est évaporée.

      • C’est probablement l’acte qui a sauvé le plus de vies de toute l’histoire de la médecine, et toujours celui qui est négligé tellement il paraît banal.

        • Je rejoins tout à fait votre commentaire. Je vois des gastro tous les ans et j’examine les patients touchés (car il y a quelques appendicites perdues au milieu) et je prends un soin extrême à me laver les mains pendant et après la consultation. En plus de 15 ans, je n’ai pas eu de gastro. Cela dit les infections ORL bénignes sont plus difficiles à éviter étant donné la proximité (sans masque auparavant) avec le patient (nous sommes parfois à moins de 20 cm de l’ouverture buccale…)

  • Chaque année, on peut trouver des cartes concernant les épidémies saisonnières de grippe ou de gastro-entérite. Elles montrent de foyers plus ou moins actifs dans diverses régions de France, sans pour autant que les « autorités » ne terrorisent les gens en leur faisant croire que chacun de ces foyers va gagner le pays entier. Les « clusters », pour ne pas utiliser le terme français de « foyers épidémiques », ne sont rien d’autre que des foyers épidémiques semblables. Et le terme choisi par le gouvernement est destiné à dramatiser et à terroriser.

  • La « deuxième vague » qui nous a été vendue l’a été sur la base de l’hypothèse selon laquelle le confinement (et autres mesures liberticides) a permis de contenir l’épidémie.
    Cette hypothèse est pourtant très contestable, et l’exemple de la Suède, dont la courbe de l’épidémie a la même forme qu’en France – avec juste 25% de décès en plus – est un puissant contre-argument à cette hypothèse.
    Dès lors, si deuxième vague il devait y avoir, ce serait très probablement dans le cadre d’une saisonnalité de l’épidémie, comme pour la grippe saisonnière. Le Covid reprendrait du poil de la bête à partir de novembre-décembre (ce qui collerait avec ce qui se passe dans l’hémisphère sud). Tout indique donc que les mesures coercitives actuelles n’ont pas lieu d’être, en tout cas pas maintenant.
    Ni même plus tard : la liberté individuelle doit reprendre ses droits, et le virus être considéré comme un virus comme les autres de ce point de vue. Il est intolérable de considérer toute personne comme un meurtrier en puissance car porteur potentiel d’un virus. Il revient à chacun de se protéger, et pour les cas où quelque crétin postillonnerait volontairement sur autrui pour le rendre malade – ce qui est éminemment rare, ou alors ce virus a comme effet de rendre les gens particulièrement malveillants – , la justice est là pour traiter ces affaires au cas par cas.
    Pour le reste, laissons la médecine aux médecins, qui sont très bien capables de gérer cette épidémie, pour peu qu’on ne leur mette pas de bâtons dans les roues.

    • Très juste. La covid est maintenant installée dans le paysage sanitaire mondiale et il va tuer ( c’est le terme) quelques milliers de personnes fragiles d’une manière régulière. L’état n’y peut rien. A part aggraver la situation, comme d’habitude. Les gens qui demande plus d’état sont des idiots utiles, mais ils sont majoritaires. « Vous avez tort, parce que vous êtes minoritaire. »

    • la deuxièsme vague, catastrophe…

      quand on a commencé a parler de deuxième vague j’ai demandé vous voulez dire quoi sur le plan quantitatif..
      la deuxième vague est visible en Espagne peut être en Belgium…

      ça n’a pas servi à rien…

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