Républicains et démocrates : les convergences dont on ne parle jamais

Les divergences claironnées et réelles entre républicains et démocrates sont aussi nettes que leurs convergences inavouées. Qui l’eût cru ?

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Republican Elephant and Democratic donkey by DonkeyHotey(CC BY 2.0)

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Républicains et démocrates : les convergences dont on ne parle jamais

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 août 2020
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Par Drieu Godefridi.

En dépit des passions, un exercice intellectuellement intéressant consiste à comparer deux candidats et programmes sur le fond. Se forcer à prendre de la distance face aux news pour observer les programmes et axiomes ; les convergences qui sont tues par-delà le fracas des divergences revendiquées.

Prenons le cas de la prochaine élection présidentielle américaine, qui se jouera selon toute vraisemblance entre Donald J. Trump et Joe Robinette Biden (c’est son nom).

Les deux candidats sont favorables au capitalisme. Certes, l’influence du communiste Bernie Sanders sur le programme démocrate n’est pas mince ; mais la plate-forme  sur laquelle s’appuie M. Biden ne questionne en aucune façon le caractère foncièrement capitaliste de l’économie américaine.

De ce point de vue, les démocrates ne sont pas moins capitalistes que les républicains — même s’ils se gardent bien de le claironner à tous les coins de rue, car cela pourrait susciter des malentendus avec la frange marxiste de leur électorat.

Capitalistes, les deux candidats le sont. Ils sont en outre favorables à la même version monstrueuse du capitalisme, consistant à distribuer de l’argent public à tout-va sous mille prétextes : les dépenses publiques fédérales américaines explosent, la dette fédérale de même, puisant dans les forces vives des générations à venir — qui offrent l’avantage de ne jamais se plaindre, ni voter — sur une échelle sans précédent.

De ce point de vue, le capitalisme républicain est désormais identique — quoi qu’en disent les républicains qui ne jurent que par la réduction des dépenses publiques ! — au capitalisme démocrate.

L’économie étant au fondement de toutes choses — nous devons boire et manger avant de songer à ouvrir un livre, ou nous pâmer devant une œuvre d’art — sur l’essentiel, il n’existe virtuellement aucune différence entre républicains et démocrates. La seule variable est de savoir qui régale, quels sont les contribuables les mieux vampirisés par l’omnivore étatique, et qui se régale : quels sont les citoyens qui bénéficieront des miettes de Pantagruel.

Le marxisme de certains démocrates est aussi risible que le libéralisme tempéré des républicains. En actes, sur ces sujets, leur convergence est totale : l’obèse État régale sans limite, la trame économique reste capitaliste en diable, créant une contradiction qui devra se résorber dans un sens ou l’autre.

La divergence entre candidats s’accuse dans le domaine de la politique étrangère. Sous l’influence de Trump et d’intellectuels visionnaires tels Stephen Bannon, les républicains définissent la Chine comme grand rival stratégique, sinon l’ennemi, des États-Unis au XXIe siècle ; quant à eux, les démocrates restent rivés à une vision héritée de la Guerre froide qui institue la Russie en rival numéro un.

Ces questions ne sont pas secondaires, moins encore de détail ; elles sculptent la face du monde pour le siècle à venir. Un binôme États-Unis—Russie face à la Chine enfanterait un autre monde que celui dans lequel Russie et Chine feraient un partenariat stratégique face à l’Occident (ie, l’Amérique + le Green Reich européen, lâche et pusillanime).

Les républicains sont désormais non pas isolationnistes — contrairement à ce que soutient bêtement une certaine presse française — mais partisans d’un interventionnisme moins forcené que les démocrates. L’administration Trump n’a pas hésité à mettre fin ou à réduire l’engagement des troupes américaines sur plusieurs théâtres d’opération — Syrie, Afghanistan — et rappeler à l’ordre les membres ouest-européens de l’Alliance en fraude de leurs engagements financiers.

L’Allemagne, qui méconnaît fièrement son obligation financière à l’égard de l’OTAN et qui dans le même temps achète l’énergie de la Russie, adversaire nominal de l’Alliance, vient d’être sanctionnée par le départ du quartier général des forces américaines en Europe, de Stuttgart vers Mons, en Belgique.

Il ne faut pas mésestimer la portée structurante de ce type d’évolution. L’Amérique républicaine est un allié comme Israël n’en a jamais eu ; l’Amérique démocrate est désormais une menace pour la seule démocratie constitutionnelle du Proche-Orient. On pourrait multiplier les exemples, tant il est vrai que démocrates et républicains n’ont pas la même vision du monde.

La divergence entre les camps républicain et démocrate s’accuse davantage encore sur les questions dites culturelles, tels l’avortement, l’action « affirmative » — politique au fondement racial que favorisent les démocrates — la liberté d’expression ou le droit de détenir des armes.

Les démocrates considèrent toute différence de résultats entre races — économique, criminelle — comme la preuve définitive d’une injustice voire du racisme systémique, odieux concept non réfutable par excellence, et préconisent par conséquent des politiques raciales dans tous les compartiments de l’activité humaine. Inégalité réelle = injustice.

Ce néo-racisme revendiqué, odieux à la Constitution des États-Unis, est désormais l’un des marqueurs de la gauche démocrate.

Leur radicalisation a éloigné sur ces questions les démocrates du prescrit constitutionnel des États-Unis, tandis que les républicains s’y rivent énergiquement.

Les divergences claironnées et réelles entre républicains et démocrates sont aussi nettes que leurs convergences inavouées. Qui l’eût cru, qui le dit ?

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  • S’il n’y avait que le néo-racisme anti-blanc qui posait problème chez les démocrates…

    Beaucoup soutiennent les idées du marxiste Herbert Marcuse (intersectionalité, micro-aggressions, destruction du language, …) et au vu des relations de Clinton avec Epstein on pourrait croire que ces derniers sont aussi de fervents adeptes des thèses de Tony Duvert…deux auteurs publiés aux Editions de Minuit…

    Par ailleurs, beaucoup d’état et de villes gouvernées par des démocrates sont en faillite totale et ce depuis plusieurs années, la crise du Covid-19 n’ayant fait qu’accélérer les choses. Résultat des courses, les démocrates appellent à faire des coupes voir à totalement supprimer les budgets alloués aux forces de police sous des pretextes plus ou moins fallacieux, sans parler des restrictions totalement stupides et contraires au droits de l’Homme que certains maires démocrates sont en train de prendre (à LA: coupure d’eau et d’électricité si la mairie juge que vous êtes trop nombreux à être réunis, à NYC amende de 10k$ ou quarantaine pour aller et venir à Manhattan, soutiens aux chemises brunes…pardon aux antifa…)…

    On pourrait croire que les démocrates sont de gentils idéologues qui souffrent d’un Trump dérangement syndrome évident…mais dans bien des cas, il n’en est rien. Par exemple, à NYC, la classe moyenne supérieure et les ultra-riches sont en train de quitter la ville en masse…ce qui arrange bien les affaires de Bill de Blasio, maire de NYC et propriétaire de nombreux complexes d’appartements…cela fait baisser le prix des propriétés (-75%!), et il indique vouloir acheter beaucoup de nouveaux appartements…sous couvert (dans un premier temps) d’y héberger les plus nécessiteux…ce qui se transformera, une fois la crise du covid-19 passée en « on vire les plus nécessiteux et on revends les appartements acheté à vil prix en faisant une jolie culbute financière en revendant à de riches étrangers »…

    Je ne suis pas spécialement pro-républicain, mais les démocrates sont en train de s’aliéner le soutien d’une bonne partie de la population américaine (police, enseignants, camionneurs, commerçants, communauté noire, communauté hispanique, …)…ce qui explique sans doute pourquoi ils essayaient de pousser avec la seconde vague d’aide des choses permettant de voter par correspondance, sans vérification de l’origine des bulletins, des adresse ou même des signatures…dommage pour eux, Trump leur a coupé l’herbe sous le pied et a utilisé ses préprogatives présidentielles pour passer outre le congrès sur le sujet de l’aide financière.

    En parlant de ce dernier, j’ai énormément de mal à croire – comme beaucoup de monde – qu’il soit derrière Biden dans les sondages…Trump a un taux d’approbation supérieur à celui d’Obama, de Bush ou de Clinton à la même période…et ce taux d’approbation et très nettement supérieur à 40%…je ne vois pas comment il est possible que Biden puisse gagner avec plus de 10 points d’avance sur Trump…mais bon, il ne faut pas critiquer la méthodologie biaisée de CNN et de MSNBC qui interrogent majoritairement des sympathisants démocrates (40% du panel minimum)…

    Bref, à l’instar des macronniens, les démocrates américains n’en sont pas, puisqu’ils abhorent le peuple et encore plus le fait que ce dernier – bien que théoriquement souverain – puisse les tenir responsable de leurs actes.

  • parmi les nombreux échecs de Trump:

    – le protectionnisme idiot (cfr son atitude envers TikTok) qui a effacé totalement les effets de son unique succès libéral, ie son tax cut. L’économie serait beaucoup plus résiliente face au covid s’il ne s’y était pas livré;

    – en politique étrangère aussi, voulant renouer avec la -bonne- tradition isolationniste des Lodge etc. du parti républicain du siècle dernier, il s’entoure néanmoins de neo con – yes, the pun is intended-qui ont bloqué toutes ses initiatives de retrait. Il ya plus de soldats américains déployés qu’il y a quatre ans, notamment en Syrie, mais de manière oculte.

    – sa lutte contre le « swamp » a été perdue dès le début de son mandat par négligeance. Avec Obama et Comey, « the writing was on the wall ». Fin janvier, il aurait dû virer les trois premiers échelons des cinq agences de renseignements, y mettre des administrateurs provisoires et demander aux autres de « reapply » pour leur job.

    – et son dernier échec sera celui de novembre prochain: en échouant à délivrer, pour toute une série de raison. un message cohérent au public, il arrivera même à faire élire le Biden, qui est un candidat totalement nul (il parle encore plus mal que Pelosi!)

    • @ Vernunft

      Trump est le président le plus libéral depuis Reagan (sous Reagan aussi la dette avait augmenté), je n’arrive pas à comprendre que son bilan ne soit pas plus défendu sur un site qui se prétend « libéral ».

      Après, vous faites peut-être partie de ceux qui voient Macron comme un « libéral »..

      •  » je n’arrive pas à comprendre que son bilan ne soit pas plus défendu sur un site qui se prétend « libéral ».  »

        Parce que Trump est loin d’être un libéral. Déjà économiquement puisque son programme de relance économique et de l’ emploi sont essentiellement basées sur l’endettement et en partie sur du protectionnisme qui plus est en menaçant de rétorsions économiques contre les entreprises américaines voulant délocaliser leur production à l’étranger notamment au Mexique. Pas très libéral tout ça.

        De plus Trump n’est pas libéral pour les questions sociétales. Opposé à la légalisation du cannabis, opposé à l’avortement, souhaite interdire les arômes dans les vaporettes, souhaite interdire le porno sur le net, souhaite interdire Tik Tok sous prétexte d’espionnage chinois, souhaite réglementer voir voulait interdire Facebook ou Twitter parce que ces deux géants des réseaux sociaux sont globalement anti-Trump ou parce qu’ils diffusent trop de fake News ( plusieurs articles de Contrepoint on justement dénoncé le gouvernement français qui veut réglementer les réseaux sociaux contre les fake News ) Politique de l’immigration non libérale ( pourtant il en existe à expérimenter ) . Et la liste est loin d’être exhaustive. Baisser les impôts ne suffit pas pour se définir libéral.

        • @ Le nouveau

          Déjà, Trump ne gouverne pas tout seul, le congrès est démocrate, et les républicains ont une aile conservatrice.

          Ensuite, Trump n’a pas simplement baissé les impôts, il a mis en place une politique de suppression de très nombreuses lois qui étouffaient l’économie, et son bilan économique est globalement très bon. Rien que pour cela, il mériterait d’être soutenu par les libéraux.

          Concernant le protectionnisme, celui-ci est justifié, lorsqu’il est appliqué pour des raisons de sécurité défense: la Chine est une dictature communiste, ses entreprises sont contrôlées par le parti unique, il est légitime d’éviter qu’elles deviennent trop présentes sur des secteurs stratégiques clefs (communications, réseaux, etc.).

          Concernant encore le protectionnisme, mais aussi l’immigration, il faut comprendre qu’on peut être libéral et malgré tout soutenir ces deux mesures. Ces mesures ne sont à priori pas libérales, mais elles peuvent être un moindre mal pour réduire les effets néfastes de l’Etat social.

          L’Etat social a pour conséquence d’augmenter les coûts du travail, ce qui détruit les emplois à faible valeur ajoutée, car ils ne sont plus compétitifs par rapport à un pays sans ces coûts. Les gens qui ne peuvent que travailler dans ces emplois sont donc exclus du marché du travail et se retrouvent à l’aide sociale ou dans la criminalité. Un protectionnisme modéré qui redonne un job à ces gens coûtera moins cher que l’aide sociale et surtout les rendra à nouveau honnêtes et moins favorables à l’Etat social.

          L’Etat social a aussi pour conséquence d’attirer une mauvaise immigration: des gens viennent dans nos pays pour vivre de l’aide sociale et de la criminalité, et n’ont aucune incitation à s’intégrer. Lorsqu’ils se font naturaliser, ils voteront pour ceux qui voudront leur donner encore plus d’aide sociale, et qui voudront encore moins de police. Cela est aussi une grande ouverture pour l’islam, qui est une religion de conquête, et dont les imams encouragent depuis plusieurs décennies à immigrer en Europe afin d’y imposer l’islam par la voie démocratique, la force ayant échouée.

          Enfin, l’avortement est discutable, car il y a collision entre les droits naturels de la femme et les droits naturels de l’enfant, par contre, je vous rejoints pour le cannabis, les arômes et le porno, qui à mon avis répondent plus à l’électorat conservateur républicain qu’à une forte conviction de Trump…

          • @schelten,

            Le problème de Trump en général économie comprise à tendance à faire un pas en avant et deux en arrière. ça ne sert à rien de supprimer des lois qui étouffent les entreprises pour en remplacer par d’autres comme les loi protectionnistes. Sous Trump le classement des libertés économiques dans le monde font toujours stagner les USA qui sont toujours hors du top dix mondial.

            Le protectionnisme peut en effet avoir un gain bénéfique sur l’emploi et l’économie. Mais ça reste un gain en trompe l’oeil qui au final ne profitent en rien aux consommateurs à cause des taxes se répercutent contre eux et qui fini par freiner l’innovation. Car il ne faut pas oublier que le protectionnisme ça va aussi dans les deux sens et que se sont les emplois du secteur à l’exportation qui en pâtissent.

            Je peux comprendre Trump sur la Chine et sa politique protectionniste mais pas tellement sur l’argument de l’espionnage ( ça fait de toute façon au moins 30 ans qu’ils copient tout ) bien que la question de l’espionnage d’un point de vue sur les secteurs stratégiques reste important. Mais aussi parce que la Chine est un acteur déloyale. Mais vouloir mener une guerre économique contre la Chine pour tout et n’importe quoi finira probablement en faveur des USA. mais ce sera une victoire à la Pyrrhus. Mais le Mexique, le canada ou les pays d’Europe occidentale ne sont pas des dictatures.

            Trump cherche absolument un équilibre parfait entre les réglementations liés au commerce mondial alors que c’est techniquement illusoire Trump en matière de protectionnisme tire dans tout les sens au risque de créer de forts ralentissements dans les échanges commerciaux. Les états ( pas que l’administration Trump ) on trop de pouvoir dans le commerce mondial. Ce dernier ne se fait pas entre les états mais entre les individus et les entreprises privées. Ce sont eux qui savent mieux que les états ce qui est le plus profitable aux consommateurs.

            Quand à l’économie américaine elle se relevait déjà sous Obama. Grâce à lui? Je doute je pense qu’il a quelque peu freiné. Autant que je doute que Trump s’y est pris de la bonne façon essentiellement par l’endettement.

             » Concernant encore le protectionnisme, mais aussi l’immigration, il faut comprendre qu’on peut être libéral et malgré tout soutenir ces deux mesures. Ces mesures ne sont à priori pas libérales, mais elles peuvent être un moindre mal pour réduire les effets néfastes de l’Etat social.  »

            Il existe des pistes libérales en matière d’immigration, comme supprimer l’état providence pour les immigrés qui n’auraient pas d’emplois. Où celle de Garry Becker qui permettrait au migrant de payer séjour à la frontière au lieu de payer des passeurs et de rester clandestin avec le risque de se faire expulser. Et il ne faut pas non plus sous-estimer les immigrés. Ils ne viennent pas aux USA pour rester pauvre comme ils l’étaient chez eux. Beaucoup commencent certes par des jobs ingrats. mais beaucoup aussi accèdent à la classe moyenne en étant entreprenant en ouvrant leurs propre petits commerces créant par le même coup quelques nouveaux emplois. Supprimer l’état providence pour les nouveaux migrants freinera cette  » mauvaise immigration « . Certains travailleront certes au noir; mais au moins ils travaillent et ne dépensent pas du sociale.

             » Cela est aussi une grande ouverture pour l’islam, qui est une religion de conquête,  »

            Religion de conquête ça se discute. Beaucoup de pays du sud est asiatique musulmans ne sont pas devenus musulmans par des conquêtes mais par les échanges commerciaux.

            Quand aux immigrés qui feront tout pour devenir majoritaire et à terme prendront le pouvoir j’ai connu ce même discours en Suisse avec l’immigration italienne.  » Non intégrables, vols le travail des suisses, deviendront majoritaire en Suisse, prendront le pouvoir etc… Bref 40 ans plus tard il en est rien. Certes les musulmans ont leur lot de personnes qui posent bien plus de problèmes que les immigrés italiens d’il y a 40 ans. Mais comme l’a dit Hayek: ( je crois que c’est lui ). Il y a ce que l’on voit et ce que l’on voit pas. Les immigrés d’origine musulmane qui s’intègrent, travaillent et qui respectent les autres ça ne se voit pas. Comme tout immigrés peut-importe l’origine. Le problème de l’islamisme en France se concentre surtout dans les zones de non droit. Là ça se voit. Violences contre les policiers, les pompiers, les secouristes, émeutes, voitures cramées, femmes forcées à être voilées etc.. Les intégristes profitent de ces zones perdus de la république pour instaurer leur vision sectaire de l’islam. Mais ces zones de non droit ne sont pas l’Europe ou la France dans son ensemble. Cette théorie du grand remplacement c’est du grand n’importe quoi. Comme ça l’était il y a 40 ans avec l’immigration italienne en Suisse.

            • J’aurais du préciser que les violences dans les cités ne sont pas que le fait d’islamistes et leur discours intégristes. Mais par les gangs criminels et une jeunesse essentiellement musulmane qui ne respectent rien, sont violent, profitant de l’absence de l’état de droit.

              Par contre je ne rejette pas tout chez Trump. J’ai applaudis l’élimination de l’EI en Irak et de son chef principale par les forces spéciales et aussi de l’élimination du numéro trois de la théocratie iranienne. Et il reste l’allié d’Israël.

            • @ Le nouveau

              Encore une fois, le protectionnisme de Trump a permis de réduire les prestations de l’aide sociale et la criminalité, il a donc un bilan positif même pour l’économie. Après, cela reste moins bien que si l’on pouvait supprimer Etat social, mais ce n’est actuellement pas possible, car le socialisme a gagné la guerre des idées sur ce point.

              La Chine a pu éviter un effondrement à la soviétique, grâce aux investissements occidentaux et au fait qu’elle ait pu les reprendre à son compte. En retirant les investissements occidentaux, on aurait une chance d’affaiblir le régime sur le long terme. Trump ne fait pas une guerre à la Pyrus, il se contente de sanctionner là où les USA ont clairement à y gagner.

              Le Mexique a un gros problème de criminalité dû à la drogue (et aux interdictions de consommation dans nos pays), l’Europe (et particulièrement la France) est assez hostile aux USA.

              L’économie américaine a été particulièrement détruite par Obama qui avait même prévenu qu’elle n’aurait plus jamais d’embellie comme par le passé. A noter qu’à la fin de règne d’Obama, c’était les républicains qui avaient le congrès, ils ont pu limiter la casse et permettre que cela commence à remonter.

              L’islam est théologiquement une religion de conquête, le jihad (guerre sainte) est un des piliers de l’islam et l’objectif est de soumettre le monde entier à Allah. Tout dans l’islam est voué à cette conquête, la première méthode est la guerre, puis il y a la guerre commerciale (dont a été victime l’Asie du Sud) et enfin la ruse, dont est victime l’Occident aujourd’hui. Comment pouvez-vous trouver normal qu’il faille se convertir à une religion pour simplement faire du commerce? Seul l’islam impose cette exigence, c’est le jihad.

              Quant à la Suisse, l’immigration italienne a transformé ce pays protestant et libéral en un pays catholique et conservateur. Les libertés n’ont cessé de reculer en Suisse, et l’immigration en a une bonne part de responsabilité. Après, un pays catholique et conservateur reste très largement préférable à un pays musulman ou à un pays athée et progressiste, l’immigration italienne n’a pas été aussi bénéfique que l’immigration des huguenots français, mais déjà bien meilleure que l’immigration musulmane.

              Le « grand remplacement » n’est pas une théorie, c’est un fait. De tout temps, des peuples ont remplacé d’autres peuples. En Suisse, plus de 50% des Genevois sont des étrangers, dans le canton de Neuchâtel, le patronyme le plus porté est portugais, et la plupart des Suisses ont aujourd’hui du sang étranger, alors qu’il n’y a qu’à peine quelques décennies, on n’osait pas se marier avec quelqu’un d’une autre vallée…

          • Le protectionisme est une forme d’expropriation et n’est JAMAIS justifié.
            Dans tous les cas, même avec la Chine, il vaut mieux la liberté de commerce que le blocus qui va, à l’évidence, permettre à l’appareil communiste chinois de reprendre ses thèmes anti-occidentaux et de renforcer son contrôle.
            Mais il y a moyens d’innover: l’oecd veut des traités qui conditionnent le bénéfice des tarifs peu élevés à l’hyper règlementation et à des taux de prélèvements obligatoires très élevés dans le pays d’origine!
            Imaginons plutôt l’inverse: moins le citoyen/travailleur bengladeshi sera « protégé » et taxé par son gouvernement et plus grand seront pour ce pays les bénéfices du traité.
            Mr. Président, what about that?

            • @ Vernunft

              L’expropriation est justifié en cas de légitime défense. Si quelqu’un vous vole une somme d’argent conséquente et refuse de vous la rembourser, l’Etat devrait être en droit de l’exproprier et de vous rembourser avec la vente de sa maison.

              L’appareil communiste chinois n’a jamais renoncé à son idéologie, il n’y a qu’à voir ce qui se passe à Hong Kong. On ne peut pas commercer de la même manière avec un ennemi, qu’avec un ami. A un ennemi, on fait attention à ne pas lui vendre ce qui pourrait lui permettre de nous détruire.

            • Ce serait vrai si la Chine respectait de son côté la liberté du commerce. MAIS ce n’est pas le cas! D’ailleurs elle ne respecte rien comme le montre sa main mise sur la Mer de Chine du sud. Elle pratique le dumping, sous évalue sa monnaie et interdit les importations par tous les moyens. Les USA ont 300 milliards de déficit commercial avec elle, raison des mesures de rétorsions prises par Trump!

  • Merci à l’auteur avec cette article de remettre l’église au milieu du village concernant la parti démocrate souvent dépeint par ses adversaires comme un bloc de socialistes voir de communistes par certains insulte suprême pour un américain. Même Bernie Sanders teinté de marxisme et classé à l’extrême gauche du parti démocrate serait en France un modéré dans un parti comme celui de Mélenchon ou du PCF.

     » Amérique démocrate est désormais une menace pour la seule démocratie constitutionnelle du Proche-Orient.  »

    ça se discute. je me souviens d’un article d’un site pro-israélien ( Europe Israël je crois mais j’en suis pas certain, j’arrive pas à mettre la main sur l’article ) écrivait que les démocrates au sénat sous Obama en 2017 ( qui n’étaient pas majoritaire ) ont soutenu massivement une résolution visant un soutien sans faille à Israël notamment en matière d’armement.

    Il est vrai que que les démocrates sont bien plus partagés et ambiguë sur la politique israélienne que le sont les républicains. Mais affirmer comme l’a fait Trump en déclarant que le parti démocrate est désormais anti-sémite et anti-israélien est fort de café sachant que la majorité des électeurs juifs votent toujours démocrate.

    Faut-il aussi rappeler que chez les démocrates il y a aussi une frange conservatrice ( minoritaire bien sûr ) qui sont par exemple pour la liberté de porter une arme sur soit. Cest cette frange conservatrice qui sont à l’origine de la plus part des western ( surtout les anciens western ) au cinéma généralement pro-sudistes et pro-armes.

    • « Même Bernie Sanders teinté de marxisme et classé à l’extrême gauche du parti démocrate serait en France un modéré »

      Vous n’avez pas bien lu les modalités de son « green new deal ». C’est du collectivisme autoritaire repeint en vert basé sur un monstrueux gosplan.
      Personnellement je trouve que toute la politique US a basculé à gauche oubliant totalement les enseignements des fondateurs de 1789 qui avaient compris que la tyrannie c’était l’état.
      Comme en France, les gardes-fous ont craqués même s’il partent de beaucoup plus loin et si la situation est bien différente suivant les états.

    • @ Le nouveau

      Le parti démocrate est devenu un parti socialiste sous Obama, chose encore impensable avant la chute du mur. Bernie Sanders est le premier politicien américain d’envergure à se déclarer socialiste et il est plus à gauche que Macron, c’est dire…

      Les libertariens, qui sont les libéraux américains, siègent avec les républicains, pas avec les démocrates.

      Les démocrates sont encore obligés de faire des gestes envers Israël pour satisfaire leur électorat juif, mais pour la première fois, plusieurs égéries du parti sont musulmanes et clairement contre Israël.

      Le parti démocrate est le parti de l’esclavagisme, le parti de Truman qui a balancé les bombes nucléaires (alors que la victoire militaire était acquise), le parti de Kennedy, qui multipliait adultères et magouilles avec la mafia, le parti des Clinton, qui accumulent les cadavres autour d’eux et les magouilles de toutes sortes, le parti d’Obama, qui a endetté à lui seul les USA plus que tous ses prédécesseurs réunis et profité de son poste pour devenir personnellement millionnaire, le parti des journalistes qui confondent toujours plus information et propagande.

      Certes, le parti républicain n’est pas tout rose, et je ne suis pas non plus un fan de Georges W. Bush, mais de là à tenter de faire croire que les deux partis seraient très proches, je n’arrive pas à comprendre ce que cela vient faire sur un site libéral, ou disons plutôt si, je comprends que le libéralisme français n’est pas prêt de renaître de ses cendres.

    • Vous en êtes resté aux USA d’il y a 30 ans. De nos jours le socialisme a bien progressé parce que c’est dans l’establishment, endoctriné lors de leur passage dans les universités! Lisez son programme au lieu de pérorer!

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