Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l‘Iref-Europe
La revue Challenges publie son nouveau classement des plus grandes fortunes de France qui cumulent un patrimoine estimé à 750 milliards d’euros.
On apprend, entre autres, que leurs actifs professionnels ont progressé de 3 % en un an (par rapport à 7% l’année d’avant), que, malgré la suppression de l’ISF, elles sont toujours beaucoup taxées (fiscalité sur le patrimoine), qu’elles donnent (beaucoup) moins que dans les pays anglo-américains (environ 300 milliards d’euros par an contre 2,6 milliards d’euros en France !) et que ce classement bouge moins que celui des autres pays, en particulier celui de l’Amérique.
Toujours en tête, Bernard Arnault, les familles Hermès, Wertheimer (Chanel), Bettencourt (L’Oréal) et Pinault. Toutefois, même parmi les 100 premiers, on constate une importante mobilité.
En un an seulement, environ 90 fortunes sur 100 ont changé de place dans ce classement. Neuf nouveaux sont entrés dans la liste des 100 premiers et parmi eux, quatre ne faisaient même pas partie des 500 plus grandes fortunes de France : Evan Spiegel (20e !), cofondateur de Snapchat, Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc (25e), cofondateurs de Datadog, Stéphane Bancel (66e), patron fondateur de Moderna Santé et Bernard Magrez (89e), à la tête de 42 vignobles.
Le classement des plus riches ne cesse donc de bouger même en France et l’on peut supposer que, si on les taxait moins, ils seraient plus généreux. Arnault et Pinault ont quand même donné 300 millions d’euros pour la restauration de Notre-Dame de Paris…
Dommage de trouver dans ce numéro toujours instructif, une interview de Thomas Piketty dans laquelle il réclame une fois de plus une taxation progressive des riches jusqu’à 90 %. Il n’y aurait pas de meilleure façon de tuer l’entrepreneuriat et la mobilité des riches. C’est aussi la preuve que Piketty ne consulte jamais ce classement.
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on pourrait aussi baisser la dépense publique de 50% …..ça en ferait des milliards dans les caisses de l’état….
La richesse en soi, n’est pas le problème. La question est comment elle a été acquise et à quoi sert-elle?
Acquise par connivence, par subversion du pouvoir politique en téléguidant des lois favorables, elle pose la question du capitalisme de connivence.
Si elle sert à financer des causes idéologiques, à manipuler les opinions, elle pose la question des contrepouvoirs. Je pense par exemple, à toutes ces entreprises qui soutiennent la bien-pensance progressiste…
E. MACRON a remplacé l’ISF (impôt sur la fortune) par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière). Une décision stupide à tel point que la plupart de nos concitoyens considèrent que l’ISF a disparu. Curieusement la détention d’or n’est pas imposée. Si cela avait été le cas c’était plus clair de le dénommer ISFIOR. Tout le monde aurait compris que l’ISF avait été maintenu.
J’admire toujours cette prédisposition de ceux qui sont protégés par l’état, c’est à dire par l’impôt des autres le plus souvent, de donner leur avis sur les gains de ces autres. Si telle est leur envie qu’est-ce qui peut bien les retenir ?
A rappeler que Mitterand avait exclu de l’ISF les oeuvres d’art, pour faire plaisir à Fabius, héritier de la collection de la galerie Fabius frères
… et qu’il n’avait pas admis que la création et le développement d’une entreprise soit une oeuvre artistique.
Moi je réclame de ne plus payer le traitement de Thomas piketty.
Piketti payé par l’état pour pondre des âneries tout au long de l’année ferait bien de passer au recalibrateur de QI, le sien montrant quelques déficiences . . .
Je ne crois pas être de votre avis ? Lorsqu’on crée une entreprise on veut :
– gagner (bien) sa vie
– prouver qu’on a raison !
– puis jouer au Monopoly !
Mais si la motivation est de devenir plus riche que riche, je ne vois pas l’intérêt pour le pays ? Et je trouve même pas mal de milliardaires assez malades ?
Personnellement, quoique n’aimant pas du tout les exigences limite envieuses de Piketty, je crois aussi qu’imposer au maximum au delà d’un certain montant, mettons 20 millions d’€ (?), ne changerait rien au développement des entreprises ? Et cet argent pourrait permettre par exemple de ne pas pas imposer du tout les entreprises en dessous de tel revenu à définir afin de leur permettre de se développer plus rapidement ?
Bien entendu, là où ma proposition est utopique est que cette fiscalité doit être imposée partout dans le monde au même moment, sinon, bonjour l’exode des riches !
Il y a plus simple et, à mon sens, plus moral que de taxer les gens les plus travailleurs et compétents (souvent les plus riches).
Vous supprimez toutes les subventions ET taxes sur les entreprises sans que les finances publiques en soient affectées.
Vous fusionnez toutes les aides en une seule, cumulable avec les autres revenus et vous taxez le tout avec un impôt unique et proportionnel (on peut dire 20%).
Enfin, vous permettez aux français de vivre de leur salaire complet et de la liberté de choisir leur assurances (retraite, chômage, santé).
Déjà ces 3 propositions (tout aussi utopique je vous l’accorde) permettrait de booster sensiblement l’activité marchande.
pourquoi 20 millions ?
Quelle tristesse que de voir aduler ces « riches » qui sont en réalité des grands alcooliques où on a remplacé l’alcool par l’argent.
Bien sûr qu’il faut taxer ces richesses pour qu’elles soit redistribuées au lieu d’être accumulées dans les mains de peu de gens qui n’en profitent même pas. C’est avec cette logique que les commerces de proximité se meurent au profit des géants Amazon et compagnie.
De nombreux « commerces de proximité » profitent pleinement des capacités d’Amazon, qui permet d’élargir leur zone de chalandise, la proximité immédiate étant souvent bien trop restreinte.
Curieusement, les reproches ne portent que sur Amazon. J’entends rarement les gens se plaindre du pouvoir accumulé par Décathlon, au détriment des petits magasins de sport locaux ou des fabricants de vélo…
Quelle tristesse que de vouloir redistribuer aux pauvres qui sont en réalité de grands fumeurs, alcooliques, drogués où on le goût de l’effort et de la création de richesses et de bonheur n’a pas remplacé celui du parasitisme et de la subvention.
Bien sûr que taxer les richesses les réservera aux autres pays, comme pour la prohibition et le commerce des cigarettes.