L’inquiétante tendance derrière le déplateformage de Soral et Dieudonné

On peut pouffer du sort de Dieudonné ou de Soral lorsqu’ils se font virer de plateformes grand public. Malheureusement, ceci masque une tendance de fond, le contrôle social à la chinoise.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
youtube source https://unsplash.com/photos/8LfE0Lywyak

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’inquiétante tendance derrière le déplateformage de Soral et Dieudonné

Publié le 8 juillet 2020
- A +

Par h16.

Petites larmes sur les internets interlopes : on apprend par discrète voie de presse qu’Alain Soral vient d’être viré de Youtube sans autre forme de procès.

Le pauvret, malgré plus de 180 000 abonnés à ses logorrhées vidéastes produites ces dix dernières années, n’a pas échappé à la sanction de Youtube et Google, sa maison mère, qui estiment que l’essayiste a de trop nombreuses fois enfreint les règles en vigueur sur la plateforme : voilà que ses abonnés devront se réfugier sur Daimolytion et autres plateformes qui acceptent encore ses productions pour le moment.

Du reste, il rejoint en cela Dieudonné qui a fait, il y a une semaine, les frais de l’actuelle vague d’épuration éthique de la part de plusieurs plateformes internet, depuis Twitter jusqu’à Facebook en passant donc par Youtube ou Instagram et autres.

Sans surprise, beaucoup d’associations mensongèrement présentées comme en faveur des droits de l’Homme, comme la LICRA, se sont réjouies du triste sort de ces phares de la pensée moderne :

Il va de soi qu’en France, personne ne s’étonnera des frétillements de ces associations, massivement subventionnées par le contribuable qu’il soit d’accord ou non avec leurs agendas tortueux et leurs prises de positions délicieusement diaphanes lorsque les victimes ne sont pas de la bonne couleur ou de la bonne religion : pour elles, la lutte pour les droits de l’Homme ne comprend pas celle de la vraie liberté d’expression, qui comprend celle de dire d’immondes âneries.

Car ces associations ont, elles, compris exactement les limites de cette liberté d’expression qui ne peut s’entendre que largement corsetée par des lois qu’elles aident amplement à écrire, leur subtile sagesse et leur morale d’airain guidant leurs mains expertes et celles des députains qu’elles cornaquent.

Il va aussi de soi – mais va toujours mieux en le rappelant – que les plateformes en question sont d’autant plus libres de virer ceux qu’elles n’aiment pas que les services d’hébergement qu’elles offrent sont généralement gratuits, que ce sont des entreprises privées et que l’impétrant qui y dépose ses petites vidéos le fait en acquiesçant explicitement aux conditions d’exploitations. Dès lors, à cheval donné, on ne regarde pas les dents et tant pis lorsque le couperet tombe.

De surcroît, il sera difficile de nier que certains des propos tant de Soral que de Dieudonné, éminemment sulfureux, sont actuellement comme du vitriol sur les nombreuses petites plaies de tout ce que la ouin-ouinosphère compte de guerriers de la justice sociale éparpillés sur les réseaux sociaux et systématiquement en lutte contre les méchants, la haine et ces visions du monde qui heurtent leur sensibilité de fleur frêle : leurs petits cris stridents a fini par atteindre Google qui les aura promptement exaucés.

Malheureusement, tout ceci illustre une tendance fort inquiétante qui culmine ces derniers mois, tendance dans laquelle le mouvement Black Lives Matter n’est que la partie émergée et virulente la plus visible et, paradoxalement, pas la moins difficile à canaliser. La partie immergée, elle, est beaucoup plus grande, pernicieuse et aux conséquences beaucoup plus graves.

On observe en effet qu’à côté des mouvements violents prétendument antiracistes et qui tournent objectivement au pillage pur et simple, se développent des phénomènes de meutes dans lesquelles l’individu sera gommé au profit d’une pensée unique, extrêmement simpliste et binaire où celui qui émet des réserves, cherche la nuance, sera immédiatement assimilé à l’ennemi : celui qui rappelle qu’un mouvement de défense des Noirs ne doit pas devenir un mouvement d’oppression des Blancs est immédiatement taxé de raciste ; celui qui rappelle que tous les hommes ne sont pas des violeurs sera taxé de machiste ; celui qui rappelle quelques bases évidentes de la biologie sexuelle se voit taxé de transphobe sans nuance ; etc.

Cette tendance de cliques, de meutes qui s’abattent sur les individus qui émettent des opinions différentes permet ainsi de mobiliser rapidement des troupes pour faire pression auprès des plateformes et d’éjecter ceux qui ont le malheur de penser de travers.

La subtilité des opérations consiste à choisir d’abord les cibles les plus évidentes, ceux dont l’écrasante majorité ne pleurera pas la disparition des canaux les plus visibles. On commence donc par sucrer les voix les plus désagréables et personne ne dit rien parce que, soyons clair, tout ce qui était dit était outrancier, choquant, vilain, etc. Dieudonné et Soral rentrent admirablement bien dans cette confortable catégorie.

Après ces voix infâmes, la vindicte populaire – jamais rassasiée – et les minorités collectivistes – jamais satisfaites – se tournent vers ceux qui ne sont pas infâmes mais suffisamment irritants. Bien évidemment, des protestations seront émises, car, voyez-vous, « le débat est sain »… Même si, à la fin, les irritants seront effectivement tus.

L’étape suivante est évidente, et les mêmes hordes affamées se jetteront sur les opposants seulement vocaux. Ils n’ont pas besoin d’être vraiment irritants, ils ont juste besoin d’être opposés, d’émettre des avis contraires et qu’ils soient vaguement entendus.

C’est plus compliqué pour ceux qui restent calmes, qui sont construits dans leurs argumentations, en ce qu’ils sont plus difficiles à faire tomber dans l’injure, l’expression malheureuse ou le mot de trop, mais, petit à petit, les uns après les autres tomberont, eux aussi. En appuyant suffisamment fort sur les bonnes personnes dans les médias, les partis politiques, les réseaux sociaux, on finit toujours par y arriver. Pour rappel, Mila n’a toujours pas retrouvé d’établissement scolaire, et ses harceleurs ne sont toujours pas condamnés…

Et là, les protestations se font de plus en plus discrètes : beaucoup ont compris, à ce moment, qu’un mot malheureux, mal interprété, peut leur couper l’accès. Lorsque le média ou la plateforme représentent une source importante de revenus, la corde est raide et lorsque les meutes s’acharnent aussi sur les employeurs, il n’y a plus guère de marge de manœuvre. Les protestations disparaissent alors complètement, la peur de chacun de se retrouver subitement sans emploi, poursuivi par des hordes de petits kapos sans nuance, aidant grandement à faire passer le message : « taisez-vous, ou sinon… »

L’étape d’après est malheureusement connue puisqu’il s’agira non plus de dénoncer, poursuivre puis « déplateformer » voire faire licencier ceux qui s’opposent, vocalement ou non, mais de faire cela à ceux dont on soupçonne seulement qu’ils pourraient penser s’opposer…

Regardez autour de vous, regardez les lois que nos États passent ou tentent de passer, écoutez les discours tenus par les médias officiels : le doute n’est plus permis et la direction prise fait froid dans le dos.

Oui, par une schadenfreude un peu facile, on peut pouffer du sort de Dieudonné ou de Soral lorsqu’ils se font ainsi virer de plateformes grand public. Malheureusement, ceci masque la tendance de fond qui, elle, s’installe de plus en plus en Occident actuellement qui, à ce train, rejoindra les pratiques chinoises du pire contrôle social qui soit.


—-
Sur le web

Voir les commentaires (49)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (49)
  • Zémmour , gare à tes fesses ; ton intelligence et tes paroles peine de vérités seront sacrifiées sur l’autel de la bien bien-pensance ; idem pour H 16…..

    • J’ai d.testé Z..é.m…m.ou..r dès la première fois que je l’ai entendu pr.of.é.rer ses o.p.inions même pas p.olitiques mais m.a.c.h.i.s.tes.

      Mais aujourd’hui, f.aute de l’a.tteindre directement, on s’en p.rend à ceux qui l.u.i donne la p.a.r.o.lle.

      Le terme « E.p..u.r…at..i.on é.thique » est tot.alement appro.prié.

      (D.ésolé si cela est difficile à lire – le nombre d’é.lipses est p.roportionnel au c.o.n.tenu sém.antiquement sul.fu.reux des termes)

      • Quelqu’un connait-il un bon ellipseur / desellipseur orthographique que l’on peut intégrer dans son navigateur ?

      • -4 Marrant !

        Cela n’a guère d’importance mais j’aurais peut-être du expliquer.

        Ses opinions politiques sont une chose tout à fait acceptable. (La forme étant souvent discutable).

        Ce qui m’a rebuté (il y a 10 ans) c’est son côté réactionnaire sur la question de la place de l’homme (même pas de la femme) dans la société. Je suis modérément progressiste (et il a droit à la parole), et je suis aussi d’accord avec J.K. Rowling : je m’oppose à ce qui va à l’encontre des mœurs et de la logique au lieu de dénoncer la politique et les activistes.

        Je n’ai pas compris pourquoi Ruquier (ou j’ai trop bien compris – pour faire du buzz) lui donnait une vitrine médiatique – puis le jetait comme une m… quand son propre « crédit social » s’effondrait.

  • C’est incroyable qu’il ne soit toujours pas acquis dans nos sociétés que la liberté d’expression seule permet aux idées les plus stupides et marginales de disparaître d’elles-mêmes: leur exposition démontre leurs lacunes alors que la censure les occulte.

    • Il faudrait pour cela que la liberté d’expression soit accompagnée du goût de l’effort intellectuel d’analyse de ce qu’on entend ou qu’on lit. Or la paresse intellectuelle de l’auditeur ou du lecteur est un atout considérable pour ceux qui veulent lui dicter sa conduite…

      • Tout à fait. Mais j’ai le sentiment que là où l’analyse de l’auditeur/lecteur proactif permet de disqualifier un discours, la lassitude de l’auditeur/lecteur passif liée à l’exposition répétée à un discours permettra d’aboutir au même résultat mais sur un plus long terme.

        Et d’un autre côté si nous ne sommes pas capables de défendre une idée face à un discours malhonnête, soit nous n’avons pas saisi la substance de l’idée et auquel cas le discours malhonnête est utile car il met en évidence des carences, soit nous sommes paresseux et alors nous ne sommes pas dignes de porter le fardeau de notre idée. C’est pourquoi la liberté d’expression est utile: elle apporte un contradictoire.

    • @Mousq. : N' »avez vous pas compris qu’il n’est pas question « d’occulter » les idées stupides des autres, mais de promouvoir les siennes ?

    • La liberté d’expression est incompatible avec un état totalitaire. Comme toute autre liberté.

  • Ça va leur revenir en boomerang.

    Ces plateformes ont oublié qu’il y a 15-20 ans elles n’existaient pas.

    A moyen terme ces plateformes sont en train de créer le marché des plateformes qui ne censurent pas et les motivations à les boycotter.

    Mastodon (ou un autre) concurrents vont transformer Tweeter en oubliettes comme Lycos ou MSN.

    https://www.ladn.eu/media-mutants/reseaux-sociaux/mastodon-le-nouveau-concurrent-de-twitter/#:~:text=Il%20conna%C3%AEt%20un%20engouement%20sans,Twitter%20pour%20mieux%20le%20concurrencer.

  • ET ALORS…!!!???
    De quoi nous plaindrions nous? Cela fait des années que cela dure. Un belle organisation, bien huilée qui va nous permettre d’aller vers un monde meilleur, sans violence, sans préjudice. Avant, on aurait appelé cela un « quelquechose-isme ». Chacun sera libre de faire là où on lui dit de faire, heureux de renoncer à penser, voire réagir. L’épisode Gilets Jaunes a montré tout le talent derrière cette organisation. Un joyeux cocktail Manipulation-Intimidation-Répression qui ne peut que griser au vu de ses résultats probants. L’essentiel est naturellement de maintenir l’accès à l’eau, la nourriture, l’énergie, les Netflixeries et autres réseaux en saupoudrant quelques allocations et jobs bidons. Ajoutez des diplômes de qualité permettant une légitime fierté…, des media dressés à maintenir (pas nécessaire de détailler quoi et qui) et tout ira de mieux en mieux. Chacun sait la liberté qu’il a de penser et de se taire, de voir, savoir et ne pas réagir. Tout cela a du bon puisque annonciateur d’un évènement historique parfaitement inattendu, étonnant même… Une guerre civile-révolution…
    Ne doutant aucunement qu’à cette occasion, TOUS les conflits savamment attisés depuis des lustres sous couvert de les faire disparaître, vont nous offrir un long moment inoubliable.

  • Oups…j’ai omis d’ajouter ce droit de pester, faire du café du Commerce, de commenter et pour certains de rédiger et diffuser des éditoriaux sur des sites divers…
    SANS AUCUNE CONSEQUENCE BIEN ENTENDU.

    à part les discussions au Parlement et les questions au gouvernement, rien n’est plus vain et fictif.

    • Le café du Commerce a l’avantage de ne pas disposer de 1000 milliards d’argent fictif à injecter dans ses élucubrations.

  • Et qu’est-ce qui les empêche d’avoir leur site personnel pour diffuser les idées ?
    OK, l’appât du gain…

    • Heu…arriver à monter un site ne se fait pas en un jour…et arriver à le faire connaitre encore moins…dans leur cas, la solution la plus simple était probablement de passer par des plateformes bien établies.

      • Oui , ça confirme, l’appât du gain. D’ailleurs youtub fait la même chose si la tendance est à la censure, ils suivent, facebook Tweeter idem.. Les idées bof bof.

  • Google et YouTube sont chez eux. Ils peuvent accepter ou refuser qui ils veulent, non ?

    • Il faut lire avant de commenter. Sinon on écrit des trucs sans intérêt.

    • Le problème, ce sont des sociétés commerciales, elles ne sont pas vraiment libres de leur choix, il y a le client et la pieuvre qui nous enserre de plus en plus. Mais le petit commerce en est aussi victime, avant internet, il y avait le corbeau, la rumeur, la maffia et bien entendu le Pouvoir de nuisance de l’état donc de ceux qui se servent de l’état quand celui ci est faible.

      • Faut pas prendre ma remarque pour autre chose qu’une blague pour initiés !
        Quand, sous un autre article publié sur Contrepoints, j’avais fait observer que n’importe quel site internet (y compris Contrepoints) disposait d’un système de modération pouvant aller jusqu’à faire disparaître les commentaires qui n’allaient pas dans le sens de la ligne éditoriale et que cela contrevenait quelque peu aux principes libéraux, un commentateur m’avait répondu que tout site internet était maître chez lui et que faire disparaître des posts déplaisants qu’il ne souhaitait pas voir « chez lui » était au contraire le signe d’un vrai libéralisme…
        Moralité : « la liberté d’expression, on la défend surtout pour ceux qui pensent comme nous ! »

        • Il est intéressant que vous ne compreniez pas ce qu’est la censure, la propriété privée et la modération des commentaires, mais émettiez tout de même un avis dessus.

        • @Jérémy Lapurée
          Bonjour,
          « un commentateur m’avait répondu que tout site internet était maître chez lui et que faire disparaître des posts déplaisants qu’il ne souhaitait pas voir « chez lui » était au contraire le signe d’un vrai libéralisme… »
          Personnellement, j’ai écrit des commentaires dans ce sens. Je ne me souviens pas s’ils étaient en réponse aux vôtres.
          Youtube, pour n’en citer qu’un, est comme une maison, certes virtuelle. Dans cette maison, des pièces sont mises à disposition des Youtubeurs pour y filmer et poster leurs points de vue, pour y montrer leurs vies, leurs choix, leurs modes, etc…
          Cependant, si Youtube interdit l’utilisation du terme..heu,.. disons « patate », qu’il intègre les traductions linguistiques de ce terme, le youtubeur qui utilise le terme interdit s’expose aux sanctions prévues par YT et qu’il s’est au préalable interdit d’utiliser.
          Le problème est que YT est poussé par des associations, des lois, des partis politiques à changer ses règles d’utilisation et à restreindre les possibilités qu’il offrait. Du coup, en plus du terme « patate » d’autres deviennent interdits. En continuant ainsi, YT va voir ses pièces inoccupées, ou occupées par des YT sans intérêt (comme les chaînes d’information américaines MSNBC, qui sombrent dans les audimats télévisuels et internet. malgré les milliards dont elles disposent)

          • Il est encore loin le jour où tous les locataires de YouTube seront originaires de BisounoursLand. Et d’ici là, le marché aura fait naître des alternatives au politiquement correct, qui, soit dit en passant, en dépit de quelques batailles gagnées, commence à sérieusement lasser…

  • « Quand les nazis sont venus chercher les communistes,
    je n’ai rien dit,
    je n’étais pas communiste.

    Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
    je n’ai rien dit,
    je n’étais pas social-démocrate.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
    je n’ai rien dit,
    je n’étais pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus me chercher,
    il ne restait plus personne
    pour protester. »

    • Les Nazi étaient socialistes et avaient eux même les propres syndicats autorisés.
      Remplacez communiste par Libéral, car sera plus pertinent.

      • C’est tout à fait exact, ils l’affirmaient d’ailleurs eux mêmes : « pourquoi nous sommes socialistes », par rien moins que Goebbels en personne. D’ailleurs la véritable traduction de « nazional sozialismus » est socialisme national.

      • @BirdyNamNam
        Bonjour,
        Les nazis, et A. H en particulier, détestaient les communistes.
        Le texte original ne comporte pas le mot « libéral ».

        • @STF
          Je vais tenter d’être plus précis. Oui, la phrase originale (que je connaissais) ne contient pas le mot libéral.
          Mais, C’est tout à fait le genre de phrase écrite par les communiste eux même pour faire croire qu’ils ont été les premières victimes du totalitarisme Nazi. Cette phrase fait référence aux communistes, puis aux sociaux démocrates (les socialistes donc), puis les syndicalistes (très généralement socialistes).
          Or évidemment, hormis le fait passé sous silence dans cette phrase que leur propre totalitarisme a fait de nombreuses victimes, les premières victimes de la liberté d’expression quel que soit le type de totalitarisme sont les Libéraux.
          Hitler a rapidement scellé un pacte germano soviétique qui du coup l’empêchait de se faire plaisir immédiatement sur les communisto socialistes.
          Par contre, les libéraux ont chargé les premiers.
          Donc, pour revenir à la phrase « d’abord les communistes… » et bien, elle est fausse car ca devrait être « d’abord les libéraux ».
          Après, oui, le copier / coller est bon. Pas de pbs avec ca.

          • @BirdyNamNam
            Bonjour,
            « C’est tout à fait le genre de phrase écrite par les communiste eux même pour faire croire qu’ils ont été les premières victimes du totalitarisme Nazi. »
            Les socialo-communistes ne veulent pas accepter que le nazisme est une des formes intermédiaires de leur idéologies. C’est pareil avec le fscisme d’ailleurs. Ils ne veulent pas non plus accepter que leur(s) idéologie(s) améne(nt) à ces étapes intermédiaires.

            Le pasteur Niemöller, à l’origine de ce poème, était un partisan d’Hitler au début. Il sera contre les mesures antisémites du parti, et sera ensuite arrêté puis envoyé dans les camps de Sachsenhausen et Dachau.
            Il est plus probable que Niemöller fut social-démocrate plus que communiste.
            Son poème montre que les nazi sont même allés chercher les leurs.

    • C’est tout à fait ça!
      Défendre la liberté d’expression, y compris de ceux avec lesquels on n’est pas d’accord, est la marque des vrais démocrates.

  • Le radicalisme de plus en plus hystérique des censeurs fait basculer chaque jour des dizaines milliers de gens dans le camp des « invisibles »… qui trouvent toujours un moyen libéral de « propager la haine ».
    Le monde que décrivent les rouges est une fiction ridicule, comme le disait Larry Elder un noir américain il suffit de rappeler quelques vérités pour que leur mythologie s’effondre.

  • Il faut un certain courage pour aborder ainsi le sujet Soral – Dieudonné, qui génère la plupart du temps un silence embarrassé. Voilà un cas typique où l’on teste les limites de la liberté d’expression, limites imposées par des associations militantes qui, au nom de la lutte contre « la haine », se sont octroyées le droit (et le pouvoir) de dire ce qu’il était possible de dire ou pas.
    Je redis ce que j’ai écrit ailleurs : la liberté d’expression n’est pas tronçonnable. Soit elle est entière, soit elle n’est pas, car si vous commencez à la limiter, vous créerez nécessairement un organisme chargé de tracer la frontière – et cet organisme ne sera jamais neutre, et sera toujours tenté d’aller de plus en plus loin.

  • YouTube a fermé, paraît-il, 25000 comptes.
    Face à un système qui utilise la censure et l’argument (massue) d’autorité à la place du débat, il va falloir apprendre â écouter d’un peu plus près ceux qui sont censurés: peut-être ont-ils quelque chose à dire sur l’oppresseur qui n’épargnera personne.

    • remarquez que :
      Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
      Jouer au gendarme pourrait finir par coûter cher à tous ses « bienfaisants »… Si la justice n’était elle même partie prenante du « musellement bienveillant ».

      • @yrokwa
        Bonjour,
        +1
        On peut aussi ajouter :
        « Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
        De par cet article, la pratique du socialo communisme écolo est sans but légitime, et devrait donc être interdite et les associations s’en réclamant ayant un rôle politique devraient être dissoutes.
        Pour rappel, le nazisme, (le « socialisme national » comme rappelé par Synge) est interdit en France. Bien qu’en arborer les symboles soit effectivement interdit, en revendiquer certaines idées ou pratiques n’en a pas l’air.

  •  » Schadenfreude ist die grösste Freude  » disait mon grand-père…

    (je ne trouve aucune traduction satisfaisante du mot « Schadenfreude », une suggestion ?)

    • Chez moi, on aurait dit qu’il n’y a pas de festin plus savoureux que de faire ses choux gras du malheur des autres, mais c’est un peu long comme expression.

    • Suggestion : malveillance, tout simplement (le plaisir que le malveillant retire de sa disposition d’esprit étant implicite).

      • Schadenfreude à une autre connotation, se réjouir, ou plutôt être satisfait d’une manière diffuse qu’un ami ou un proche échoue à être mieux classé que vous par exemple est très humain et pas spécialement malveillant. Beaucoup de gens vont nier avoir de telles émotions mais elle sont très naturelles, l’humain est compétitif et les hiérarchies informelles existent.

  • La portion éclairée de l’espèce humaine a toujours été minuscule et pourtant, sélection naturelle aidant, elle est parvenue à creuser son sillon, au profit de tous, jusqu’à récemment. Malheureusement, le « progrès social consensuel » est en train d’interdire ces lumières dissidentes et l’espèce ne peut plus que dégénérer.

  • C’est un désir de l’état Français, cela fait 20 ans que les gouvernements successif veulent un contrôle plus approfondie du web, ils ne sont pas les seuls, les principaux sont les Belges, Hollandais, Allemands, Espagnoles

    • Contrôle des individus tout court. Une seule pensée pour tous.
      Bientôt une seule monnaie – un seul pays globalisé – une seule religion – une seule politique ! Voilà on l’on nous mène ! Fin de cette biodiversité !

  • Evidemment, mettre en avant Soral et Dieudonné, ce n’est pas très ragoutant. Ces deux individus sont pain béni pour les censeurs de tous poils. Car dans le fond, ils justifient l’immigration systémique et sont donc assez proches du politiquement correct. En plus, ils décrédibilisent toute approche identitaire. S’ils n’existaient pas …. ! Alors, pour faire bonne mesure, on censurera bien davantage ensuite et c’est en cela que leur bannissement est une mauvaise nouvelle pour les libertés. Ce sont les idiots utiles de la dissidence.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Voilà maintenant quatre ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Depuis le Brexit, la Grande-Bretagne a connu trois Premiers ministres, et d'innombrables crises gouvernementales. Néanmoins, malgré le chaos de Westminster, nous pouvons déjà constater à quel point les régulateurs du Royaume-Uni et de l'Union européenne perçoivent différemment l'industrie technologique. Le Royaume-Uni est un pays mitigé, avec quelques signes encourageants qui émergent pour les amateurs de liberté et d'innovation. L'Union européenne, qua... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

It has been four years since the UK formally left the European Union. Since Brexit, Britain has been through three prime ministers and countless government crises. Nonetheless, despite the chaos of Westminster, it is already becoming clear how differently regulators in the UK and EU view the technology industry. The UK is a mixed bag, with some encouraging signs emerging for fans of freedom and innovation. The EU, meanwhile, is pursuing a path of aggressive antitrust regulation on various fronts.

 

AI ‘Bletchley Declaration’

Now... Poursuivre la lecture

Le procès contre Google pour abus de position sur le marché des moteurs de recherche prend place aux États-Unis.

Le gouvernement vise des amendes et un démantèlement du groupe, dans le but - en apparence - de réduire un excès de concentration dans le marché.

Selon la théorie des dirigeants, la séparation d’une entité comme Google en une poignée de sociétés en concurrence mène à un abaissement des prix de marché et l’amélioration de la qualité des services.

On peut lire dans le quotidien Les Échos :

« Le gouvernemen... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles