Oxfam : des statistiques chocs pour lutter contre… les riches

Chaque année, à la même époque, OXFAM connaît son succès médiatique en dénonçant les « riches » en publiant son rapport sur les inégalités. 

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Oxfam : des statistiques chocs pour lutter contre… les riches

Publié le 27 janvier 2020
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Chaque année, à la même époque, OXFAM connaît son succès médiatique en dénonçant les « riches » en publiant son rapport sur les inégalités.

Le cru 2020 est titré « Quand l’ultra-richesse prospère au détriment des plus pauvres et des femmes ».

Oxfam dénonce un système économique injuste et sexiste, profitant en très grande partie à une infime minorité de riches hommes blancs, au détriment d’une très grande partie de la population, et en premier lieu des plus pauvres, des femmes et des filles.

« Un » système économique injuste ? Y aurait-il sur la planète un unique système économique uniforme, de la Corée du Nord à la Suisse en passant par l’Inde, la Chine, les États-Unis, le Venezuela, l’Iran, etc. ?

Suit une statistique confuse et spectaculaire :

La richesse des 1 % les plus riches de la planète correspond à plus de deux fois la richesse de 90 % de la population mondiale, soit 6,9 milliards de personnes.

Dans le même genre de statistiques, on pourrait également dire « Le salaire du PDG d’Oxfam GB est 100 fois plus élevé que le salaire moyen du quart de l’humanité » soit 1,725 milliard de personnes.

Chaque année, grâce à ces comparaisons chiffrées chocs, le rapport d’Oxfam ne passe pas inaperçu, contrairement à ceux de la Banque mondiale ou de la FAO qui montrent que la pauvreté ou la sous-alimentation régressent.

Rappelons le bilan de la décennie :

Mais la dénonciation des « inégalités » est un fonds de commerce plus facile que la promotion du travail et de l’échange avec le minimum d’entraves.

Penchons-nous sur les inégalités outrageantes dénoncées par Oxfam en France :

Depuis 2018, les inégalités sont reparties à la hausse, et la pauvreté aussi.

  • En France, sept milliardaires possèdent plus que les 30 % les plus pauvres, ils étaient huit l’année dernière.
  • Les 10 % les plus riches possèdent 50 % des richesses du pays.
  • La France compte 41 milliardaires en 2019. C’est 4 fois plus qu’après la crise financière de 2008 ! Sur ces 41 personnes, plus de la moitié ont hérité de leur fortune, et seules 5 sont des femmes.
  • Les milliardaires français sont ceux qui ont vu leur richesse augmenter le plus l’année dernière, devant les Américains ou les Chinois.
  • Le PDG du groupe Sanofi, grand groupe pharmaceutique français, gagnait en 2018 plus de 343 fois le salaire moyen d’un(e) aide-soignant(e).
  • Depuis 2018, la France compte 400 000 pauvres supplémentaires.
  • Parmi les mères de famille monoparentale qui travaillent, plus d’une sur quatre est pauvre.

Réjouissons-nous que des milliardaires choisissent d’habiter notre pays et qu’ils arrivent à faire grandir plus vite leurs fortunes que leurs homologues américains ou chinois. Pour les riches héritiers, saluons leur talent pour avoir réussi à conserver leur fortune ou même l’avoir fait grandir.

Quant à calculer des « richesses » sur la foi d’un cours de bourse, il faut être bien naïf. D’ailleurs Oxfam ne l’est pas tant que ça en parlant de richesse « estimée ». Si Bernard Arnault voulait vendre toutes ses actions demain, le cours de LVMH s’en ressentirait probablement à la baisse et l’État se servirait au passage.

Enfin, 343 « aide-soignant(e)s » seraient-ils capables d’assumer les tâches du PDG de Sanofi ? Les actionnaires de Sanofi (parmi lesquels 61 % d’institutionnels étrangers, dont des fonds de pension) estiment mérité le salaire de Paul Hudson, ancien dirigeant du suisse Novartis.

Mais deux points de cette liste méritent qu’on s’y attarde un peu plus.

Oxfam dans l’ornière de l’effet cigogne

D’abord, le titre « les inégalités sont reparties à la hausse, et la pauvreté aussi » : Oxfam laisse supposer que les inégalités engendrent nécessairement la pauvreté. Ceci reste cependant à prouver. Par exemple, la fièvre n’engendre pas d’infection, c’est l’inverse. Plus largement, une corrélation (dans notre cas, les inégalités se creuseraient et la pauvreté augmenterait) n’implique pas un lien de cause à effet.

Depuis l’essor des statistiques, les fausses « causalités » sont ironiquement dénoncées par les scientifiques comme « l’effet cigogne ».

Dans la première moitié du XXe siècle on observait que dans les communes abritant des cigognes, le taux de natalité était plus élevé que la moyenne. Conclusion : les cigognes apportent les bébés ! Autre interprétation plus plausible : les cigognes nichent de préférence dans les villages calmes plutôt que dans les grandes villes, or la natalité était nettement plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain.

La redistribution inefficace contre la pauvreté

Le deuxième point qui attire l’attention est les 400 000 pauvres supplémentaires recensés en France alors que nous restons champions du monde de la fiscalité consacrée à la redistribution malgré la « disparition » de l’impôt sur la fortune, cadeau aux riches. Tant d’efforts depuis des décennies pour si peu de résultat, quel gâchis !

La distribution initiale est-elle vraiment aussi inique que le dénonce Oxfam ? Dans mon dernier livre, La rage de l’impôt, je rappelle que le capitalisme marchand, malgré ses défauts, améliore le sort des individus, contrairement au socialo-communisme qui ne sait que répartir la misère.

Dans les pays les plus libres économiquement, les plus défavorisés s’en sortent mieux comme le montrent les statistiques de l’institut Fraser. Avec 57 % de son économie contrôlée par l’État, la France n’est, hélas pour les pauvres, pas un pays économiquement libre, loin s’en faut.

Ce qui est efficace contre la pauvreté, c’est la liberté économique, pas la redistribution

Notre douce France appartient à ce que les statisticiens nomment le second quartile des pays libres économiquement, soit le deuxième quart. Nous sommes de ce point de vue comparables au Mexique ou à l’Italie, pays peu connus pour leur ultralibéralisme sauvage et débridé.

Plus les pays sont économiquement libres, moins il y a de redistribution puisque l’État ponctionne moins le secteur privé, et plus les revenus sont élevés. La différence est substantielle entre les pays les plus libres du premier quart et le groupe des pays « un peu moins libres »  auxquels appartient la France.

Chez les premiers, le niveau de vie est en moyenne plus du double de celui des seconds.

Traductions : Revenus par habitant en 2016 – Moins libres – 3ème quart – 2ème quart – Plus libres

La liberté économique améliore le niveau de vie des plus démunis

J’entends déjà les protestations indignées des supporters d’Oxfam : « Mais dans ces pays libres, dans lesquels règne une concurrence sauvage, il y a des laissés-pour- compte, des pauvres et même des travailleurs pauvres ! »

Euh… non, au contraire.

Plus les pays sont économiquement libres, moins il y a de redistribution, plus les revenus sont élevés, y compris pour les 10 % les plus pauvres. La différence est encore plus substantielle entre les pays les plus libres du premier quart et le groupe des pays « un peu moins libres » auxquels appartient la France.

Traductions : Revenu par habitant pour les 10 % les plus pauvres en 2016 – Moins libres – 3ème quart – 2ème quart – Plus libres

Le niveau de vie des plus démunis est environ trois fois plus élevé dans les pays les moins interventionnistes.

Élaborer des règlements compliqués, taxer pour distribuer des aides gaspillées en se servant au passage, priver les individus des fruits de leur travail n’est pas le chemin de la prospérité pour tout le monde, y compris les plus démunis.

De telles statistiques devraient discréditer certaines positions prétendument égalitaristes. Il n’en est rien. Oxfam, financé en France pour moitié par l’argent des contribuables, continue à préconiser redistribution et taxation pour éviter que les milliardaires ne concentrent autant de richesse.

Quoi de mieux, en France, pour être populaire que de crucifier médiatiquement un riche ? Facile, démagogique et public envieux garanti.

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  • Dénoncer les riches, leurs confisquer leurs avoirs, est plus facile que d’encourager les pauvres à travailler et à se prendre en charge, à les éduquer pour faire moins d’enfant et en être responsables!

    • faudrait nuancer un peu plus..y’a pas que les riches qui travaillent non plus, certains sont rentiers, d’autres délèguent et font vivre leur capital etc…et tous les pauvres (dites moi aussi ce qu’est un pauvre, à partir de combien de salaire mensuel est il pauvre) ne sont pas des fainéants..

      • Bien sûr, mais mettre l’accent sur ces cas particuliers réduit inutilement l’efficacité du message : « Faites des efforts et vous vous enrichirez ! ».

      • Est ce que faire « vivre » son capital est un mal? Je ne le crois pas car investir dans une entreprise c est permettre à l entreprise de poursuivre son chemin et de créer des emplois mais c’est aussi prendre un risque de voir baisser son capital….. et même de le perdre….

        • Il faut donc, quand la presse sort ce genre de bilan, dissocier dans «une fortune personnelle» le fric investi dans des entreprises et le fric de rente c’est à dire celui utilisé pour vivre et faire vivre sa famille (et aussi prévoir sa retraite)…
          Ces «fortunes» n’ont sûrement pas de problèmes de fin de mois mais leur pognon est en large partie bloqué et permet la vie des entreprises, donc celle des employés.

          • C’est tout l’escroquerie d’évaluer la « richesse » d’un individu à partir de la valeur de ses actions au cours du jour.
            Une grande partie de la « fortune » de Jeff Bezos est composée d’actions Amazon. Ces actions s’échangent à 1830 dollars au cours actuel. S’il mettait tout en vente à la bourse, est-ce qu’il les vendrait toutes à ce prix là ? A priori il atteindrait très vite les abysses du carnet d’ordre, et serait obligé de payer pour se débarrasser des dernières… provoquant au passage un krach sans précédent.

    • L’envie est un des sept péchés capitaux c’est à dire qui entraîne la mort. Quand un pays institutionnalise l’envie chez son peuple, celui-ci a du souci à se faire.

    • Pour les Politiques calculateurs de voix il vaut mieux ne pas éduquer le peuple et ne pas l’aider à réfléchir …. Pour obtenir leurs voix il faut leur désigner un coupable qui n’est pas le politique mais le méchant patron qui travaille et crée des emplois…. Le niveau de réflexion des français est de plus en plus bas et c’est malheureusement calculé dans un but politique.

  • Un chauffeur de taxi venant de je ne sais plus quel pays d’Afrique, il y a quelques années à New York : « Madame, je suis bien content de vivre dans une ville où il y a des gens très riches. Ils me donnent du travail ». Et, accompagné d’un énorme éclat de rire … « Ils payent même ma femme pour faire leurs courses ! ».

  • Oxfam ,financé par l’état , c’est une honte de donner un euro a la duflotte !

  • « La pauvreté n’a pas de cause. Seule la prospérité a des causes » Jane Jacobs

  • « Sur la terre, s’il y a trop de pauvres, c’est parce qu’il n’y a pas assez de riches ». – Jean Claude Occhioni

  • « Limiter la pauvreté sans limiter la richesse. »- Victor Hugo

  • « L’immigration et la délocalisation sont les deux mamelles de la France moderne. D’un côté, les pauvres arrivent, de l’autre, les riches s’en vont. » – Philippe Bouvard, Mille et une pensées (2005)

  • « Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. » – Abraham Lincoln 1809 – 1865

  • « Je suis pauvre, mais je vis comme un riche, parce que je me contente de ce que j’ai. » -Baby Ibak

    • Malheureusement « ON » ne sait quasiment plus se contenter de ce que l' »ON » a…
      « ON » veut, comme le voisin de droite, un écran de 2 mètres (bien qu’ON ait pas la place) et une voiture comme celle du consul de la République des Bananes qui est 3 rues plus loin… « ON » est au RSA et « ON » veut aller en vacances aux Maldives comme…
      … Et en fait, à jalouser toutes et et tous, « ON » finit par ne plus avoir que des EX-amis, une ou un Ex- !

  • « les 10 % les plus riches possèdent 50 % des richesses du pays. »

    Les riches ou les pauvres ne possèdent pas les richesses du pays. Ils possèdent leurs richesses respectives, qui ne sont pas celles du pays.

    En revanche, il serait temps que riches comme pauvres redeviennent les propriétaires des richesses du pays, sans être dépouillés par le parasite qui se sert sans vergogne.

    • 10% ont produit 50% des richesses convoitées par l’état….c’est plus juste comme ça et ont participé a la création de richesses de 90% de la population

    • Effectivement, mais je peux rajouter que nous ne sommes pas propriétaires de nos richesses et encore moins celles de notre pays, puisque la charge fiscale, contributive, sociale etc nous spolie régulièrement et surement. Nous sommes locataires du parasite que vous ne nommez pas mais qui me(nous) réduit à l’esclavage à concurrence de 71 % de mes revenus annuels, et cela en vertu d’un système démocratique républicain de représentativité et tout et tout, alors qu’aucun ne représente mes aspirations : liberté individuelle, responsabilité individuelle, propriété individuelle, sécurité, respect de nos origines, contributions etc selon les 30 articles de la DUDH , et surtout le 30 e.

    • Exactement!!! Comme si la richesse du pays était un gâteau à partager, et non le fruit du travail de chacun!!!!!

    • Ces riches 10% ont créé environ 150% des richesses, puisqu’ils ont été imposés à 70% sur cette création. Qui a gaspillé, sinon l’Etat, les 50% qui manquent ?

  • C’est un calcul politique car Il faut donner aux pauvres, aux déçus, aux jaloux et à ceux qui n ont pas eu le courage ou la force d’entreprendre, des coupables de leurs sorts insatisfaisants. Les politiques veulent faire croire que les coupables ce sont les « riches » alors que les coupables ce sont les politiques. Nous sommes tous le riche d’un moins riche. Je ne suis pas riche mais j aime les riches qui entreprennent et qui m ont permis de travailler toute ma vie afin de faire vivre le mieux possible ma famille.

    • Ah vous avez lu le livre ‘La grève’, je vois…?
      +1000

      • Un des meilleurs livres qui soit pour l’éducation de tout un chacun. Le détestable Wesley Mouch et ses affidés et leurs thèmes toujours actuels : Faire payer les riches, augmenter les impôts en faisant « acte de patriotisme ou de solidarité (à sens unique) », interdire les fermetures d’usines, les délocalisations etc. un vrai roman actuel de ce que nous sert OXFAM, CGT,CCPC, et tous les autres qui vivent de nos impôts/subventions sans notre permission.

  • Le culot
    de Duflot ❗

  • « Mais une ONG sert à définir ce qu’on aime bien, et un lobby ce qu’on n’aime pas », note Sylvain Pelletreau

  • Regardez le bouquin La psychologie des nouveaux riches. Découvert sur FB par hasard. L’auteur peu connu mais traite le sujet de façon intéressante. Vraiment pas mal

  • Pour la France, les délires d’Oxfam sont contredits par le coefficient de GINI.
    Tout le reste, c’est du pipeau idéologique !

  • Pour connaître la répartition objective de la richesse dans la pyramide sociale, à partir d’une étude fondée sur les propriétés du polyèdre généralement admis comme représentatif de toute structure sociale hiérarchisée, comme l’est celle de l’humanité, voir https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

  • * A propos des ONG ; voici 1 article de Cairn que Simone Wapler n’a pas dû lire sur les nouvelles orientations des ONG , qui ne ressemblent plus à celles d’antan… Certaines ont été récupérées par des partis ou pour faire-valoirs de causes à but pas toujours désintéressé non plus ! https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2004-3-page-379.htm

  • Dans leur sectarisme marxisant, OXFAM (comme Piketty et bien d’autres) ignorent que richesse et pauvreté ainsi que les inégalités sociales qui s’ensuivent n’ont pas d’autre histoire que l’évolution du binôme économie-démographie.
    Plus les êtres humains sont nombreux, plus ils consomment, produisent et s’enrichissent par les activités industrielles et commerciales qui en résultent.
    Leur pyramide sociale croît d’autant depuis que le monde existe, son sommet et sa base s’éloignant sans cesse l’un de l’autre, creusant toujours plus l’écart entre richesse et pauvreté.
    À noter par ailleurs que selon ce mécanisme incontournable, le niveau zéro de la richesse – qui coïncide avec la base de la pyramide sociale – est inamovible, contrairement à celui de l’enrichissement collectif, qui n’a pas d’autre limites que celles des ressources dont le tirent ceux qui le convoitent.

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