Ces célébrités qui donnent leur avis « scientifique »

Sans examen des faits ou des preuves, les guerriers de la justice sociale peuvent imposer leur ordre du jour avec des réponses simples : ils ont raison et le reste d’entre nous n’a tout simplement qu’à la boucler.

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Jane Fonda being arrested as she advocates for addressing the climate crisis by Victoria Pickering (CC BY-NC-ND 2.0)

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Ces célébrités qui donnent leur avis « scientifique »

Publié le 6 janvier 2020
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Par Wackes Seppi1.

L’air hagard de Jane Fonda montre que, 50 ans plus tard, son activisme a vieilli bien plus qu’elle. Quand un journaliste de BBC Newsnight lui a demandé où elle avait obtenu les chiffres indiquant un effondrement climatique menaçant l’humanité, elle a répondu péremptoirement : « De la science ! » Interrogée sur ce point, son tâtonnement a révélé que ses conseillers avaient supposé que personne n’allait l’interroger à ce sujet et lui demander si elle s’était vraiment intéressée à la science.

2019 a été l’année de la Science des Célébrités : l’année où les caméras se sont focalisées sur les stars faisant un geste symbolique en faveur de certaines croyances mystiques à vénérer ; l’année où le signalement vertueux  a rencontré la peur de passer à côté de quelque chose ; et l’année où des décennies de recherche n’ont pas pu résister à un tweet d’une célébrité écervelée.

Des stars antivaccins ont foulé des tapis rouges, des gourous ont promu la naturopathie et des people se sont fait arrêter pour avoir soutenu le combat contre l’extinction de l’humanité ou l’effondrement d’écosystèmes entiers… tout cela pour promouvoir  une « science », mener campagne et pour arrêter le business as usual.

 

Les Saints Luddites

Les célébrités savent comment exploiter les opportunistes. Alors, en se lançant dans la dernière campagne environnementale (pailles en plastique, fonte des glaciers, abeilles, ours polaires ou substances chimiques), elles peuvent identifier l’objectif qui convient pour maintenir l’attention du public.

Ces Saints Luddites sont habitués à lire un script, à faire dans la théâtralité et à susciter l’adulation – les causes environnementales sont donc des forums parfaits pour prolonger leur métier.

S’ils peuvent mettre leur nom sur un programme de compléments alimentaires ou de désintoxication et mettre un peu de fraîche dans leur poche, tout le monde est content (tant qu’ils peuvent conserver leur jet privé à l’abri des projecteurs des médias).

 

L’avis « scientifique » de Léonardo

Dans les sillages flous des célébrités, des influenceurs et des gourous se faufile l’activiste cherchant pour sa campagne un porte-voix coopératif, simpliste, souvent crédule, prêt à se faire exploiter et animé par un désir insatiable de reconnaissance.

Les célébrités amènent une cohorte de fans dans un débat scientifique complexe. Elles apportent des solutions simples à des problèmes complexes, une opportunité de marketing à un public désireux de vanter et signaler la vertu.

Désolé les scientifiques, mais Leonardo DiCaprio « semble en savoir plus sur la Terre que quiconque ». C’est du moins ce que dit Lil Dicky (vu un quart de milliard de fois) et les millenials semblent ne recevoir des messages que par un tel montage de célébrités et quelques solutions simplistes confuses de deux minutes.

Ceux qui contestent la positivité d’une célébrité doivent avoir des problèmes personnels et peuvent être facilement renvoyés dans leur but. Ceux qui font le travail acharné et la recherche doivent prendre du recul et regarder la tempête de feu qui suit un tweet de Kardashian.

Les médias doivent passer par les responsables des relations publiques des célébrités. Et les décideurs politiques doivent faire la queue pour une séance photo. C’est la science à l’Âge du Stupide.

 

« … et le changement climatique ! »

Dans le film Miss Détective, chaque discours du concours de beauté « Fleurs et arcs-en-ciel » devait se terminer par un souhait creux : « … et la paix dans le monde ». Aujourd’hui, cet artifice de la narration est remplacée par l’expression « … et le changement climatique ».

Les météorologues glissent allègrement ces mots dans les discussions, entre les fronts froids et les hautes pressions. Chaque tempête ou sécheresse, chaque incendie ou inondation, chaque guerre ou mouvement de réfugiés est désormais directement attribué au fléau de la consommation humaine et au mépris pour les souffrances de notre Terre Mère.

Si vous êtes un activiste forcené, tout est ramené au changement climatique. C’est banaliser la culpabilité de l’humanité. Chaque action ou inaction est associée à une évaluation des émissions de carbone et un jugement de valeur environnementale. Une adolescente suédoise au regard furibond remet chaque homme blanc d’âge moyen à sa place. Un apôtre du culte de la mort, la main collée à un train électrique, se voit tendre un microphone pour son acte de contrition vertueux.

La même folie peut être évoquée à propos de la surutilisation de la menace du cancer par les chimiophobes. Une fois que ces activistes ont construit le récit selon lequel chaque substance chimique synthétique donne le cancer, la plupart des gens sont subjugués et ignorent complètement le problème.

La scène est préparée pour les célébrités, les vertueux auto-proclamés et ceux qui en font des tonnes. La peur (de l’extinction massive provoquée par le climat ou des substances chimiques) a deux demi-sœurs maléfiques : Blâme et Culpabilité.

  • Blâme : l’envie de trouver un bouc émissaire sur lequel une bonne dose de notre indignation peut être déversée. L’industrie est le suspect habituel et le régulateur remboursé pour ses frais est également méprisé.
  • Culpabilité : la prise de conscience que nous devons trouver une action de contrition pour restaurer notre auto-bienveillance. Les célébrités mettent ces émotions en scène et dynamisent notre instinct d’imitation.

 

Le 1er janvier apporte la joie de la saison de désintoxication avec toutefois trois semaines de soldes massives. Cette année, je prévois que mes pages de réseaux sociaux feront s’allumer les détecteurs de signaux de vertu du Risk-monger avec des résolutions du nouvel an en faveur d’un avenir décarboné pour sauver la planète (sans viande, sans avions, sans voiture… sans animaux de compagnie ?).

Voici la voix de célébrité la plus puissante de toutes : l’avenir !

Greta est devenue la star scientifique la plus improbable de l’année – un produit d’opportunistes de l’urgence et d’activistes rusés. Posant avec la future génération ou utilisant des enfants, les activistes et les célébrités ont trouvé la formule gagnante en Greta, et les médias (sans aucun examen selon l’approche de Parkland) gobent le populisme militant mis en scène. Alors que les célébrités posent avec des enfants, dramatisent, prennent leurs marques sur la scène et lisent le scénario, l’espoir se résume en un clip sonore.

Le script a bien sûr besoin de bons et de méchants. Les hippies qui mettaient des fleurs aux canons des fusils des soldats se sont transformés en enfants condamnant les entreprises car elles développent des produits innovants (qu’ils affichent sur leurs smartphones).

Personne ne veut assister à un spectacle dont le public est le méchant, donc un complot simple avec des solutions faciles fournit aux vulnérables ce dont ils ont envie.

Personne ne veut consacrer ses futures études à l’ingénierie et à la technologie pour tenter de résoudre ces problèmes redoutables, alors un tweet devient la solution.

Personne ne veut lire la littérature scientifique et s’engager dans un débat sur les meilleures solutions innovantes, donc un clip de célébrité sur « la science » fera l’affaire.

Chacun veut se sentir bien dans sa peau, tout en détestant les autres.

 

Les solutions en clips

Mangez moins de viande, supprimez les produits chimiques, ne prenez pas l’avion ni la voiture, paix dans le monde, pailles en papier…

Les solutions sont simples quand une célébrité prend le temps de monter sur la scène pour la cause, faisant avancer le récit. Sur la scène, nous recherchons la dichotomie entre le bien et le mal… le eux contre nous, l’espoir contre le désespoir. Comme le scientifique n’est pas un acteur (trop bavard, pas de charisme, imprévisible…), quelqu’un de plus « plaisant » est inscrit dans le scénario.

Dans le monde de la manipulation par les médias de masse des années 1990, nous parlions de phrase toute faite destinée à donner un coup de main aux experts du marketing de la peur. Maintenant, avec les réseaux sociaux à grande diffusion, la main est arrachée et nous voyons une hémorragie incontrôlée de marketing de la peur. Aujourd’hui, les solutions sont simples : quel que soit le sujet dont on parle c’est de leur faute et qui qu’ils puissent être, ils devront payer.

L’hypocrisie règne lorsque la foule cherche un bouc émissaire.

Les anti-viande vous diront de renoncer à la viande pour sauver la planète.

Ceux qui n’ont ni famille ni travail à l’étranger prévoient un « 2020 sans vol ».

Ils sont en revanche peu nombreux ceux qui demandent que nous supprimions les voitures ou abandonnions nos animaux de compagnie émettant des gaz à effet de serre.

Et puis, près de 40 % des Européens veulent « vivre dans un monde sans produits chimiques » car, eh bien… les produits chimiques sont mauvais.

Aussi absurde et simpliste que soient ces affirmations, avec les réseaux sociaux, le message simple selon lequel ce sont les autres qui doivent faire des sacrifices se propage de manière virale et est considéré comme une solution viable soutenue par « la science ». Les experts ne sont plus nécessaires dans un monde où les célébrités diffusent « la science » au moyen de tweets et de campagnes.

 

Se venger avec un changement systémique

Un mouvement est en cours ces dernières années pour isoler les experts et les écarter du processus décisionnel et remplacer les évaluations des risques réglementaires par des panels de citoyens.

D’abord, des groupes comme Corporate Europe Observatory et US Right to Know ont semé la peur de l’infiltration de Monsanto dans les organismes de réglementation, et ce, pour saper la confiance dans les scientifiques de l’EPA, de l’EFSA et de l’organisme allemand d’évaluation des risques, le BfR. Solution : des panels de citoyens pour décider (avec le principe de précaution) quels produits de protection des plantes utiliser (indice : aucun).

Ensuite, Extinction Rebellion a utilisé son alarmisme du culte de la mort et de la fin du monde imminente pour exiger le renversement du système démocratique influencé par le capitalisme et son remplacement par une assemblée de citoyens théorique pouvant déterminer les mesures à prendre pour résoudre le problème du changement climatique. Comme cela pourrait être difficile !

Cet opportunisme absurde aurait dû être accueilli avec des sarcasmes, s’ils n’avaient pas été aussi influents ; mais nous n’avons pas encore vu le pire de leurs plans. Les combattants de la justice sociale réclament la justice climatique et une codification de l’écocide pour faire payer l’industrie (essentiellement pour débarrasser le monde des entreprises).

La justice climatique n’est qu’un exemple de la façon dont ces guerriers veulent passer à un monde post-entreprises et post-capitaliste en poursuivant en justice toutes les entreprises afin de les faire disparaître.

Dans son interview dans Newsnight, Jane Fonda a réitéré l’appel à des procès du style Nuremberg contre l’industrie des combustibles fossiles, considérant que les actions d’Exxon-Mobil sont bien pires que l’Holocauste. Encore une fois, rendez les autres coupables de nos propres péchés, et non les consommateurs qui ont demandé ces produits industriels.

Exxon doit payer pour l’utilisation régulière de jets privés par Jane ou pour le trajet en SUV de l’Américain moyen entre son domicile et le magasin du coin pour acheter une douzaine d’œufs.

L’hypocrisie des simples d’esprit peut être justifiée par la bénédiction d’une célébrité.

Mais rien de tout cela n’est aussi absurde que la prétention de codifier l’écocide comme un crime contre l’environnement. Le procès bidon du tribunal Monsanto en 2016 contre une entreprise de biotechnologie de taille moyenne pour écocide a montré à quel point ces activistes étaient devenus ridicules et mesquins.

En louant une salle dans une université de La Haye, ce groupe d’olibrius anti-industrie pensait pouvoir faire passer leur canular pour une procédure judiciaire légitime. En fin de compte, ils ont dépensé beaucoup d’argent du lobby américain du biobusiness.

L’écocide, considéré de manière floue, est toute action qui diminue délibérément la qualité de l’environnement.

C’est en effet très vague car tout ce que l’Homme fait implique de prélever quelque chose de l’environnement. Les activistes et les avocats opportunistes considèrent l’écocide comme une infraction pénale mais leur salivation excessive laisse certains la bouche sèche avec quelques questions.

La planète a-t-elle une dignité qui mérite des droits au même titre que les humains ?

Comment identifier les coupables et déterminer un juste châtiment ?

Qui seront le juge et le jury ?2.

L’écocide et la justice climatique sont des outils pour l’hypocrite incurable et des célébrités comme Vivienne Westwood l’apôtre du bio.

 

Célébrités activistes : des prédicateurs du haut de la chaire puritaine

Bien sûr, les célébrités coûtent cher, elles pourraient ne pas relayer ce que vous leur dites (elles pourraient lire…) et elles pourraient se faire pincer à manger un steak à bord de leur jet privé. Les réseaux sociaux ont permis à chaque groupe d’activistes de générer leur propre pouvoir des stars avec leur réseau de célébrités.

J’ai récemment reçu une invitation à assister à un événement de deux jours mettant en vedette Vandana Shiva et Zen Honeycutt – des célébrités locales du culte de la chimiophobie. À mesure que cette tribu prend de l’ampleur, ses médias élargissent leur influence au-delà de leurs abonnés et leurs sujets se popularisent, attirant des platitudes de politiciens et de l’encre de rédactions.

J’ai récemment demandé à une de mes classes de faire la distinction entre les célébrités, les gourous et les influenceurs des réseaux sociaux (les stars de YouTube et Instagram). Ils n’arrêtaient pas de citer des personnalités similaires. La façon dont ces iconoclastes de la prochaine génération naviguent entre la politique, la prière et le public est transparente. J’ai appelé cela le phénomène Kardashian-West (des végans qui mangent de la viande).

Les réseaux sociaux ont engendré de nouvelles religions et de tribus cherchant le réconfort auprès de gourous émergents. Après avoir passé une journée à regarder la conférence « Vérité sur le cancer » en direct, le flux apparemment infini de prédicateurs naturophiles populistes (antivax, médecine alternative, pro-bio) m’a rappelé les guérisseurs pentecôtistes des années 1970. Un gourou renaît pour une nouvelle religion.

Alors que le grand écran rétrécit dans la paume de nos mains, que la génération Y commence à diriger le processus décisionnel et que les outils politiques deviennent dirigés par les citoyens, le monde de l’influence change beaucoup plus rapidement que nos manuels. Où est le scientifique et le leader d’opinion dans tout cela ?

 

De l’approbation des célébrités à l’opportunité de justice sociale

Il fut un temps où les célébrités étaient associées à une marque ou à un produit. Maintenant, avec l’obsession de la génération Y du « but », nos stars se lient à des causes, combattent l’injustice et les échecs de la société. Elles peuvent définir des solutions simples pour des problèmes compliqués, mais elles peuvent également incarner des émotions complexes lorsqu’il faut au contraire de la rationalité.

Lorsqu’Emma Thompson est montée sur le bateau rose d’Extinction Rebellion dans le centre de Londres, elle a déversé du carburant émotionnel sur une question qui a désespérément besoin d’un dialogue rationnel.

Ces dernières années ont vu l’émergence du combattant de la justice sociale en colère. C’est peut-être une réaction à Trump ou au Brexit (ou aux problèmes locaux de Budapest au Brésil, en passant par Manille et l’Italie), mais des individus généralement issus de la gauche politique ont pris sur eux de « réparer » ce qui ne va pas avec l’humanité (en faisant face à l’intolérance avec une plus grande intolérance).

Alors que la science a été retirée chirurgicalement du processus de prise de décision, les guerriers de la justice sociale se mobilisent pour promouvoir leur agenda politique sans avoir besoin d’un discours rationnel.

Le changement climatique ne peut être corrigé qu’en supprimant le système capitaliste et en pénalisant toute industrie afin de le faire disparaître. La faim dans le monde sera éradiquée en supprimant toutes les technologies agricoles et en adoptant des « solutions » agro-écologiques. Le problème avec les vaccins, nous dit-on, ce sont les mensonges du Big Big Pharma.

Sans examen des faits ou des preuves, les guerriers de la justice sociale peuvent imposer leur ordre du jour avec des réponses simples : ils ont raison et les autres n’ont tout simplement qu’à la boucler.

Lorsque des célébrités avides de raison d’exister amplifient ces causes de justice sociale, elles popularisent des idées radicales, bloquent les discussions raisonnables et, finalement, aggravent la situation.

Les activistes qui ont utilisé Greta comme bélier aux Nations Unies en 2019 n’étaient pas intéressés par les innovations ou les développements sobres en carbone : ils voulaient faire payer cher ceux qu’ils méprisent violemment. Le fait que des célébrités revendiquent « la science » ne facilite pas les décisions difficiles et ne fait que répandre davantage l’ignorance et l’intolérance.

Les guerriers de la justice sociale sont bien adaptés pour attirer des célébrités nécessiteuses et soucieuses des relations publiques. Je ne vois pas Leonardo DiCaprio défendre l’énergie nucléaire. Neil Young semble prêt à voir les agriculteurs souffrir plutôt qu’à admettre que le lobby du biobusiness l’a instrumentalisé. Gwyneth Paltrow va s’enrichir en vendant des substances dangereuses aux naturophiles tandis que Jenny McCarthy n’a pas besoin de se justifier pour le nombre de victimes de son alarmisme antivax.

Je ne vois pas de célébrités perdre leur emploi pour avoir pris de telles positions. Là encore, je ne vois pas de célébrités faisant la promotion d’une agriculture conventionnelle sûre, de la médecine établie ou de la conservation de l’énergie. « La science » n’a pas besoin d’être en phase avec la science.

Et puis il y a Jane Fonda… qui, parce qu’elle est en colère contre Exxon-Mobil, peut minimiser l’Holocauste sans susciter une étincelle d’indignation. Telle est la logique dans un monde dirigé par Celebrity Science.

Prions pour une vision plus claire en 2020. Bonne année !

Sur le web– Traduction par Wackes Seppi de  « 2019: The Year of Celebrity Science »

  1. Un article de Risk-Monger traduit par Wackes Seppi.
  2. Une anecdote : j’ai déjà titillé un activiste sur ce sujet. Il a admis qu’il possédait un téléphone et un ordinateur portables (ils étaient devant lui…). Je me suis ensuite mis à montrer comment l’extraction des terres rares, des minéraux et des substances chimiques nécessaires à la fabrication des outils de son activisme, ainsi que l’énergie pour les fabriquer, les utiliser et les recycler, privaient la planète de sa dignité et laissaient une empreinte si profonde qu’elle causait des dommages écologiques irréparables. J’ai alors accusé ce zélote empreint de pharisianisme du crime d’écocide. Il a refusé de jouer à ce jeu car l’écocide est un outil pour éradiquer une certaine catégorie d’industries et il était totalement en paix avec son hypocrisie.
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  • Tout a été prophétisé dans le film Idiocratie.

    A la base c’était sensé être un nanar comédie mais ça se révèle être un film d’anticipation quasi prophétique.

    Le seul avantage à tout ça comme le disait Scott Adam dans le principe de Dilbert, c’est que celui qui aura minimum d’intelligence pourra briller et imposer ses ideés facilement quand il sera entouré d’idiots.

    • Pas sûr: quand vous êtes entourés de gens pensant tous la même chose mais à laquelle vous êtes en désaccord, soit vous l’ouvrez, ce qui provoquera des tensions, soit vous vous taisez, situation plus confortable.
      Nous avons vécu cette situation au dernier réveillon, mon épouse et moi: curieuse et désagréable impression de vivre dans un monde totalitaire.

      • Non non. Au dernier réveillon, j’ai ouvert ma gu..le…
        J’ai dit être libéral à la grande indignation des convives, et j’ai expliqué que j’étais tout simplement pour les droits de l’homme. En général ils restent cois.
        De même, j’ai parlé du réchauffement et du bonheur de ne plus avoir de verglas et autres aléas climatiques. Les rares réactions sont des ‘ha oui’ les tropiques.
        En fait les gens ne ressortent que le blabla entendu à la télé.

        • Tout à fait d’accord, il suffit de placer dans la discussion un argument comme les droits de l’homme ( tout le monde est pour les droits, beaucoup moins pour les devoirs!) pour emporter sinon l’adhésion, tout au moins éteindre la contestation!

        • Certes, mais quand les convives arrivent à applaudir la décision de la maire de Rennes (interdiction de chauffer les terrasses des cafés) paske climat et toussa, alors qu’un des convives est lui même, producteurs de plantes d’ornement (sous serre, bien entendu et chauffées…) et qui ne voit pas sa contradiction, soit on insiste et le repas se termine en pugilat, ou alors, on la ferme pour la paix des ménages.
          Depuis l’an passé, mon impression est que le climat des relations s’est tendu.

          • Je pense qu’il ne faut pas attaquer frontalement les gens. Tout le monde tient à son confort intellectuel.
            Plutôt parler des effets positifs que tout le monde constate. 6 mois de chauffage contre 1 mois de canicule. Le choix est vite fait.

            • d’abord rappeler un truc relativement simple ..dans un pays donné… la quantité de CO2 associé à votre mode de vie dépend essentiellement de vos revenus et non pas de vos gestes…

              par exemple…aller au boulot en vélo? vous faites des économies que vous dépensez ailleurs…

              ainsi donc prenons le cas des chauffages extérieurs à rennes..et ce qui va se passer.. ben il y a plusieurs scenarii…mais toujours et encore;,déplacement pas réductions…

              on va déplacer les émissions de CO2 non pas les réduire..

              c’est très difficile d’échapper à cela..

              donc le culte du geste vertueux est une escroquerie intellectuelle, une posture…

              • Pour Rennes, les terrasses extérieures vont en quelques années être remplacées par des voitures brûlées devant des squats, non ?

            • non…ce ne sont pas les gens auquel on s’attaque mais un projet idéologique d’abrutissement reposant sur un langage ambigu rendant impossible la réflexion..
              le bio a gagné une bataille d’image et d’opinion petit à petit en faisant disparaître la réflexion par admission de petites contre vérités successives..il faut répondre à ces contre vérités.. durement car la logique est dure part nature.. et si il ne faut pas humilier celui dont la faute est l’absence de réflexion il faut bien répéter et taper durement sur ceux qui propagent ces contre vérités en les sachant bancales.. et la fait est que la majeure partie des gens qui répètent ces idées sont maintenant acquis à l’idéologie..

  • La Science est maintenant a Hollywood ,la New silicone Valley et botox Land…ces acteurs richissimes n’ont vraiment pas froid aux yeux de vouloir le retour a l’âge de pierre pour sauver la planète sans doute qu’ils pensent rivière de diamants lorsqu’ils parlent sécheresse de leurs comptes bancaires.

    • @reractitude 7h20 constater que vous écrivez de si bonheur de pareil imbécilité, me consterne et plus d’un encore?.
      Vous êtes réellement un très très très pauvre K.O.N…..!vous devriez vous expatrier en Corée du Nord car c’est encore le dernier endroits sur la planète où des gens comme vous ne sont pas interné tout comme devrait l’être le gvt ».
      Étiez vous déjà dans la silicone Valley??? et quelle est votre pertinence pour vomir sur des chercheurs qui se préoccupe de vous soigner quand dans vos délires vous chouté avec de l’alcool à bruler.

  • Ce phénomène est lié aux revenus des médias accrochés a la pub donc a l’audience…

    Une célébrité c’est quelqu’un de connu a ce titre il peut interpeller sur n’importe quel sujet , la populace écoute , le buzz propage , et l’argent rentre
    simple

  • Comme tous ceux qui n’ont à la bouche que des « sauver la planète! « ou des  » bon pour le climat! »

  • Oui, le propos est globalement pertinent, les people s’accrochent au train des vérités simplistes de façon triviale et pas rassurante. Mais à lire cet article, il n’apparait pas du tout que les fruits et légumes non bio sont généralement insipides, que le nombre de cancer augmente régulièrement et indépendamment de l’espérance de vie, que l’industrie alimentaire nous mené en bateau pendant des décennies sur le gras et le sucre, que la pharmacie (le big pharma des complotistes) a fait de même avec le cholestérol et les statines, que les évaluations de santé des nouvelles mollécules sont la plupart du temps faites en situation de conflit d’intérêt, que le scandale du médiator laisse un sentiment déplorable et de dérive non résolue. Bref, quel est l’intérêt de partager les opinions en 2 camps , les idiots et nous (le tout libéral), sans nuancer? C’est favoriser l’esprit partisan, conforter ses lecteurs dans leur opinion installée que l’eau libérale coule pure. Comme disait un présentateur télé: « on est bien! ». C’est binaire.

    • Bonjour C Gambosa
      Contrairement à l’opinion martelée par les médias, la nourriture est de plus en plus saine, la pollution atmosphérique est en régression et la vie est plus douce sur la terre.
      En effet, ça et là, des industriels tentent de nous influencer, et surtout l’état tentent d’étendre sa capacité de nuisance dans tous les sphères économiques. Taxons, règlementons, interdisons, subventionnons.

      • @Coloclybegambosa

        Le goût d’un légume est fonction 1) de la variété 2) de sa maturité quand on le récolte.
        Une bonne variété, récoltée à maturité, sera bonne qu’elle soit bio ou pas. Une mauvaise variété, récoltée trop tôt, sera insipide.

        • en effet c’est l’essentiel et pour les cancers il me semble bien que l’incidence générale stagne ou diminue depuis les années 2000..
          surtout si on tient compte de certains trucs comme le cancer des poumon des femmes, le doute sur les diagnostics des cancers de la prostate..

          donc non..
          le bio n’a toujours pas prouvé son interet pour la santé publique, quant au gout c’est une blague…

        • Bah en Espagne, ils arrivent pourtant à faire pousser n’importe quel légume de n’importe quelle saison dans leurs « fermes » (« bio » en plus)… ^^

      • Votre argumentaire n’empêche pas le fait que l’influence des lobby est énorme sur notre consommation… Cf le glyphosate alors que l’on autorise la charcuterie, le tabac, le chocolat et l’alcool, tous mis dans la même catégorie que le premier refusé…
        Du bon deux poids deux mesures.
        Et rien ne remplacera le vrai « bio », à savoir une culture locale (rayon autour de la zone d’achat cqfd), sans pesticide.

    • Légumes non bio insipides? Faîtes les pousser dansvotre jardin, vous pourrez les cueillir mûrs et ils auront le même goût ou plus quelle que soit votre façon de les cultiver . Ils seront même bien plus sûrs si vous les cultivez d’une manière non bio et, de plus beaucoup plus beaux . Pour le nombre de cancers, avez-vous des sources crédibles? L’industrie alimentaire a répondu à une demande des consommateurs et en fonction de critères de conservation et de réglementation . Les statines sont une belle saloperie mais comme tout médicament il y a des effets induits et elles ont répondu à un battage anti-cholesterol, la faute à qui à part les connivences diverses et variées . Quant aux fadaises des artistes et leur pseudos engagement scientifiquement assis sur leur ignorance crasse, il suffit de regarder la manière dont ils vivent pour savoir ce qu’il vaut . Pensez-vous que des gens qui alertent sur la catastrophique montée des océans acheteraient des résidences de luxe en bord de mer s’ils croyaient réellement aux foutaises qu’ils déblatérent chaque fois qu’ils croisent un micro? Ces clowns sont sans le moindre intérêt et leur baratin ne vaut pas mieux qu’eux

    •  » que le nombre de cancer augmente régulièrement et indépendamment de l’espérance de vie »
      sources ?
      « ’industrie alimentaire nous mené en bateau pendant des décennies sur le gras et le sucre »
      Preuves ?
      ==> votre commentaire prouve que l’auteur de l’article a raison.

    • @Colocybe gambosa
      pour les causes des cancers en France : https://www.pseudo-sciences.org/Que-savons-nous-des-causes-du-cancer
      A lire sans modération. Même si cela peut vous surprendre.

    • Si le sucre c’est pas bien, si le gras c’est pas bien, qu’est-ce qu’il reste ❓
      La viande ❗
      Et si la viande c’est pas bien, il ne reste plus que l’eau fraîche.
      Ne vivre que d’air pur et que d’eau fraîche, vous l’avez tenté ❓
      Racontez-nous SVP 🙂

  • Le manichéisme science contre obscurantisme est le fruit de la paresse intellectuelle. Tous les problèmes complexes demandent du travail pour en comprendre les causes et les enjeux et pouvoir ainsi nourrir un débat éclairé.
    Enfermer la population – via les médias complaisants – dans ce manichéisme est une façon d’éluder le débat qui est pourtant nécessaire à la recherche de la vérité et à une décision politique responsable. Et les décisions, quand elles sont prises de cette façon, ne sont jamais simplistes mais toujours le fruit de compromis.
    Nous assistons à une véritable défaite intellectuelle de l’Occident qui sera bien plus dommageable aux générations futures que 1 ou 2 degrés de plus.

    • L’Occident en pleine décadence intellectuelle, au profit de l’Asie qui assiste en rigolant à cette scène d’hystérie nihiliste, tout en formant par centaines de milliers des ingénieurs et des scientifiques. L’avenir est à l’Asie car l’Occident se suicide à cause de ses écolos gauchistes, dont le but est bien de détruire l’industrie, donc tous les emplois qu’elle fournit!

  • Pourquoi toutes ces bonnes âmes pétries de vertu auto proclamée se priveraient-elles d’intervenir en dépit du bon sens alors que les pouvoirs publics sont incapables de les remettre à leur place?
    Combien faudra-t-il de dégâts directs ou collatéraux relayés avec gourmandise par des médias indignes avant que les citoyens et leurs représentants réagissent comme le droit le leur permet?

  • Al côté reste le roi incontesté de la science .. il avait dit que la banquise aurait fondu en 2013 .. bravo al!!

    • Si on relève toute leur prédiction non réalisées il y a de quoi écrire un volume à la Prévert. Jamais la presse ne soulèvera cela il sont dans le même camp .Leur but est la destruction de notre civilisation (dont ils sont les principaux bénéficiaires) et non la vérité !

      • Ouu un grznd scientifique britannique avait dit 2016 pour la banquise fondue .. je suis allé voir les chiffres en ce moment .. a ce jour 6 janvier .. la banquise n est qu à la 8eme place des pires années .. elle est même au dessus de la moyenne des années 2010 mais ça on n en parle pas on préfère l Australie en ce moment c’est plus vendeur

        • En ignorant totalement que c’est l’été dans l’hémisphère sud, et que comme chez nous c’est la saison sèche, donc celle des incendies provoqués par la foudre qui frappe plus de 1 million de fois par jour la Terre, y compris les sols desséchés de l’Outback australien.

          • Et personne ne parle des forêts d eucalyptus très inflammables .. si chères à nos écolos

            • pour l’Australie…le sujet à éviter est la gestion des forets…

              en france curer un cours d’eau est devenu compliqué…

          • apparemment, la foudre est loin d’être la seule responsable des incendies en Australie. Selon certaines infos locales, 80% des incendies actuels sont d’origine criminelle

  • Mon Grand père disait déjà, à sa façon :

     » As het afànga jeder àrsch ebbis zum sàga …  »

    ( aujourd’hui chaque cul a son mot a dire…)

  • Les propos de Ricky Gerais aux Goldens Globes complètent bien cet article.
    « Si vous gagnez un prix ce soir, ne l’utilisez pas comme une plateforme pour faire un discours politique. Vous n’êtes pas en position de faire la leçon au public sur quoi que ce soit. Vous ne savez rien du monde réel. La plupart d’entre vous a passé moins de temps à l’école que Greta Thunberg. Alors si vous gagnez, venez, acceptez votre petit prix, remerciez votre agent et votre dieu, et cassez-vous ».

    https://www.valeursactuelles.com/societe/prenez-votre-trophee-et-cassez-vous-le-discours-acide-de-ricky-gervais-aux-golden-globes-114719

    • Moi j ai passé plus de temps que greta à l école

    • L’école est une étable où on marche d’une bouse dans l’autre.

      C’est dans des écoles d’hier avec des professeurs d’avant hier appliquant des méthodes du moyen-age que les écoliers d’aujourd’hui se préparent aux problèmes de demain.

      Pour moi qui n’a que le certificat d’études primaires, j’ai pu profiter assez jeune du fait que les fonctionnaires de l’état sont enfin sortis de ma tête pour commencer à réfléchir…

  • il me semble que ce qui se passe tient en partie à une conviction erronée de beaucoup de gens dits progressistes souvent situés à gauche…
    la croyance que l’histoire a un sens..on irait vers le rationnel la justice la civilisation..simplement en laissant passer le temps…

    non…il faut faire des efforts pour rester civilisé..il faut faire des efforts pour ne pas accepter l’obscurantisme..il faut faire des efforts pour respecter la liberté d’autrui…
    cela va de pair souvent avec une idée erronée de la démocratie… »le peuple a raison en tout »

    le ventre d’ou est sorti la bête immonde sera TOUJOURS chaud…

    • pour le reste…je crois que c’est fichu… mais je dois dire que ce qui me g^ne n’est pas les errances des gens… mais des signes inquiétants dans le monde scientifique m^me…avec un politisation rampante..

    • grosso modo, cette conviction dans les sens de l’histoire et de …amène les gens « bien » à penser ..qu’ils ont naturellement raison..

  • Que les « people » se vautrent dans le psittacisme le plus éculé m’indiffère, mais que la communauté prétendument scientifique en fasse autant (à 97% paraît-il) me désespère.

  • Je ne sais rien mais je dirais tout !

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