Par Michel Kelly-Gagnon et Alexandre Massaux, respectivement président-directeur général et chercheur associé à l’IEDM (iedm.org).
Contrairement à l’attente d’un certain nombre d’écologistes et de médias, Greta Thunberg n’a pas été nommée prix Nobel de la Paix. À la place, c’est le Premier ministre éthopien Abiy Ahmed qui a reçu cette récompense honorifique pour son action de réconciliation ayant permis la résolution du conflit entre son pays et l’Érythrée.
Il affirme que son prix Nobel est un prix donné à l’Afrique. Il a raison car son action depuis son arrivée au pouvoir en 2018 est positive et envoie un message d’espoir dont l’Occident devrait s’inspirer plutôt que de sombrer dans le pessimisme.
Un réformateur ayant accompli des actions politiques et économiques libérales
L’action d’Abiy Ahmed pour son pays est multiple. Comme le fait remarquer le comité Nobel : « En Éthiopie, même s’il reste encore beaucoup à faire, le lauréat de la paix, Abiy Ahmed a lancé d’importantes réformes qui donnent à de nombreux citoyens l’espoir d’une vie et d’un avenir meilleur. » Abiy Ahmed a en effet contribué au développement de l’État de droit dans une région en guerre et dans un pays de plus de 100 millions habitants dont la plupart vit dans une extrême pauvreté. À travers la levée de l’état d’urgence, la libération de prisonniers politiques, la nomination d’un gouvernement paritaire et la promotion de femmes à la présidence et à la tête de la Cour suprême, le Premier ministre a assuré un tournant politique.
Au niveau économique, il a rompu avec la tradition étatiste qui prédominait chez ses prédécesseurs et a ouvert son pays à l’économie de marché et à la privatisation afin de rendre l’économie de l’Éthiopie moins dépendante des investissements chinois qui profitaient du système centralisé du pays.
« Mon modèle est le capitalisme ». Tels sont les mots du Premier ministre Abiy Ahmed pour désigner sa politique économique. De même, il avoue que « Si vous me donnez 100 milliards de dollars maintenant, je ne peux pas m’en servir. Il n’y a pas que de l’argent, il y a du talent et de l’expérience. C’est pourquoi nous avons besoin du secteur privé. » Des propos de bon sens qui pourtant semblent être oubliés de plus en plus en Occident.
Un message d’espoir pour l’Afrique, des leçons pour l’Occident
Ce choix du lauréat du prix Nobel est riche en leçons pour l’Europe et l’Amérique du Nord. Tout d’abord, il montre que la politique mondiale ne tourne plus autour de l’Occident ; les autres continents se développent et ont désormais plus que jamais leur place dans les affaires mondiales. Pendant que les politiques occidentaux se tournent de plus en plus vers l’État et des réglementations, des pays sont en train de sortir de la misère grâce à une liberté accrue des acteurs de la société civile.
Pendant que l’anticapitalisme resurgit dans de nombreux pays, l’Éthiopie fait le choix de l’économie libre pour relever les défis qui l’attendent.
Enfin, alors que les Occidentaux tendent à tourner le dos au libre-échange et à être séduits par la voie du protectionnisme, l’Afrique met en place la plus grande zone de libre-échange au monde avec la Zlecaf qui a été signée par 54 États Africains, soit la quasi-totalité du Continent.
Bien sûr de nombreuses choses restent à accomplir, mais c’est une dynamique positive qui se développe et qui est encouragée par le comité Nobel. Une situation qui donne de l’optimisme face aux discours mortifères des démagogues trop médiatisés.
Le Premier ministre Abiy Ahmed déclarait lors de la réception de son prix Nobel que « Je peux imaginer comment les autres dirigeants africains prendront positivement cette occasion pour travailler au processus de consolidation de la paix sur notre continent. » On ne peut qu’espérer que son souhait devienne réalité et qu’il serve d’inspiration pour le reste du monde.
Tant que le comité Nobel ne retirera pas à Obama (entre autres) le prix Nobel de la paix qu’il lui a décerné, le prix Nobel de la paix restera complètement discrédité.
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Plutôt que de récompenser des hommes politiques il serait préférable de récompenser des entrepeneurs, des capitalistes, des artistes, des responsables d’associations caritatives non-subventionnées, etc…
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Concernant l’Éthiopie, le progrès de ce pays (qui de nos jours possède l’une des plus fortes croissance au monde et où la pauvreté ne cesse de reculer) est indéniable. Le Premier ministre éthiopien a-t-il réellement quelque chose à voir dans ce progrès vers la prospérité et la paix ? Je l’ignore. Il faut s’assurer qu’il n’ait pas contrebalancé ses quelques réformes libérales par des réformes anti-libérales plus discrètes.
C’est un signe positif que de donner le Nobel de la paix à un chef d’Etat qui prône le capitalisme. En effet le marché libre est un des plus puissants contributeurs à la paix.
Et si Macron commençait à comprendre que les écolos veulent sa peau, les gilets jaunes n’auraient pas perdu leur temps…
Quand Jupiter, devenu Mahomet seul créateur possible de « l’Islam de France » avec lequel il va certainement nous sauver, affronte avec son courage habituel, la petite reine Greta qui exécute à merveille et une conviction contagieuse tout ce qu’on lui commande poliment. Pourquoi ce dirigeant, héritier des plus grands, se met-il en tête de commander à EDF au plus bas de sa forme après les échecs scandaleux, successifs et flagrants de l’EPR de Flamanville, pourquoi lui commande t’il 6 nouveaux EPR ? Uniquement parce que les 4 construits en Chine sur recommandation du GIEC, mais surtout grâce à l’absence de la participation néfaste d’AREVA coupable de l’échec français, fonctionnent à merveille et parfaitement en temps et en heure. Et puis parce qu’on est désormais certains, après les Anglais et bien d’autres, qu’ils sont les seuls moyens de ne pas produire de CO2, accusé -certes, sans aucune preuve – de tous les maux de l’Apocalypse si aimée de nos escrolos. Détruisant ainsi à jamais leurs espoirs mortifères, dans les vertus de la décroissance mondiale pour limiter la croissance humaine, et leur obstination à vouloir faire taire nos meilleurs savants et chercheurs en leur volant leurs crédits utiles pour les gaspiller – selon la Cour des Comptes – depuis l’Appel d’Heidelberg en 1992.