Climat : l’incroyable saga des températures (2)

Vous reprendrez bien encore une petite analyse des relevés de températures ? (2e partie)

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Thermomètre

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Climat : l’incroyable saga des températures (2)

Publié le 23 août 2019
- A +

Par Michel Negynas.

On a vu dans le précédent billet que l’indicateur que s’est choisi l’humanité pour sceller son destin (l’anomalie de température globale) n’est pas vraiment scientifique, difficile à quantifier, et pas vraiment utile pour réagir à des évolutions du climat.

Nous allons examiner maintenant les problèmes posés par l’établissement des séries historiques recouvrant la période dite industrielle, c’est-à-dire, selon les auteurs, depuis 1850 ou 1880.

Pourquoi tant d’importance donnée au passé ?

La démarche scientifique habituelle est, si l’on trouve une corrélation entre deux variables, de bâtir une théorie qui explique une relation de cause à effet, ensuite, de modéliser le processus pour quantifier la relation, et de vérifier si le modèle est prédictif, en le soumettant à l’épreuve des faits.

Dans le cas de l’effet de serre, rien ne se passe comme cela. On ne peut vérifier le modèle pour l’instant car il faut attendre des dizaines d’années… Et il n’y a pas de corrélation, en tout cas pour un scientifique honnête.

On pourrait objecter que les deux courbes montent… Mais ce serait une entourloupe bien connue des statisticiens ; il suffit de lisser suffisamment deux courbes n’ayant rien en commun pour trouver, à un moment donné, qu’elles sont corrélées.

Joanne Nova a trouvé une meilleure corrélation :

On ne peut donc passer sous silence que même si l’effet du CO2 produit du réchauffement, il se passe des choses supplémentaires, non expliquées par l’effet de serre, sur cette série de température. Elle devient donc un enjeu important.

Or, retracer l’évolution des températures est évidemment un exercice de plus en plus risqué lorsqu’on recule de plus en plus dans le passé car on ne sait pas si les outils et les méthodes sont restés les mêmes (on est même certains du contraire). 

La rareté des mesures dans le passé

La NASA a là encore réalisé ce schéma, de l’état de l’art en 1880 :

En 1880, seulement 174 stations ont été retenues pour établir la température moyenne : quasiment rien sur les océans, sur les pôles, soit au moins 80 % de la surface… On peut à la limite définir une moyenne européenne, nord-américaine, mais une moyenne mondiale est pure spéculation.

Changements de méthode et d’outils de mesure

Pour beaucoup de stations, on est passé du thermomètre à alcool aux sondes électroniques. Mais d’autres changements, pas toujours documentés, sont plus sournois et peuvent produire des écarts allant jusqu’à 0,5 degré : changement de peinture ou de dimension des « cabanes » abritant le thermomètre… 

Mais surtout, il y a eu des changements de méthode de prélèvement. Autrefois, on prélevait à heure fixe, c’était manuel, une fois à l’heure supposée la plus froide, une fois à celle la plus chaude, mais ça ne collait pas bien avec, par exemple, les décalages saisonniers. Ensuite on a utilisé des thermomètres à mini/maxi. Mais la moyenne de deux mesures est-elle représentative de la journée ? Maintenant, on dispose de relevés en continu qui permettent de faire une vraie moyenne….

Changement de lieu de la station et interpolation pour le voisinage

Certaines stations ont été déplacées sans qu’on change leur dénomination. Si on a connaissance de cela, on peut essayer de calculer l’écart produit. Il se calcule généralement par interpolation des stations les plus proches… mais tient-on compte du relief, de la rose des vents… ? Pour faire cela correctement, il faudrait toute une étude. Les organismes en charge de la collecte n’en ont pas les moyens. Et surtout, certains maillages (voir celui de la France) sont trop lâches pour être utilisables.

Une évolution significative a été opérée un peu avant 1990 : une réduction drastique du nombre de stations utilisées. (source : NASA GISS, diagramme de R McIntrick). Il est difficile de vérifier si les méthodes employées pour garder une représentativité inchangée (souvent là encore à base d’interpolations) sont correctes. Cette période correspond d’ailleurs justement à un « réchauffement » très rapide. Et depuis, le nombre de stations a été ré-augmenté… 

Modification de l’environnement des stations

Mais les changements les plus significatifs sont certainement les changements de l’environnement des stations de mesure qui en affectent un grand nombre, comme l’a montré l’étude d’Antony Watts, aux États-Unis, déjà citée.  

Le processus est assez classique : une station météo est installée en bordure de la piste en herbe d’un aérodrome, pour les exigences de l’aviation, assez loin de la ville. L’aéroport se développe, on bétonne, la ville se rapproche… on ne mesure plus du tout la même chose. Et c’est plus chaud.

L’effet d’îlot urbain

Ce sujet est d’une grande importance et a fait l’objet d’intenses controverses, qui ne sont pas closes à ce jour. En effet, il pourrait constituer un biais de mesure très important.

Il est basé sur la constatation que tout un chacun peut faire en venant de la campagne et en pénétrant en ville : il fait plus chaud au centre (à Paris, 2 degrés d’écart ne sont pas exceptionnels). Dès lors, comme beaucoup de stations météo sont près des villes, il faut corriger cet effet. Le GIEC et les organismes officiels ont montré que cela n’excédait pas 0,01 degré de réchauffement tous les dix ans. Mais de nombreuses études montrent un biais bien plus important.

Le phénomène en lui-même est simple : le béton et l’asphalte des villes absorbent la chaleur du soleil davantage que la campagne, et la nuit ralentit le refroidissement. Toute la question est de savoir si cet effet est très limité ou s’étend sur une surface suffisamment étendue pour y affecter de nombreuses stations météo.

Une étude de deux chercheurs de la Royale Meteorology Society me semble assez robuste. Elle estime que l’effet d’îlot urbain en Angleterre pourrait aller jusqu’à 1,7 degré, concentré sur la température journalière minimum, et capable d’influencer la moyenne.

Un papier de Ross McIntrick, un statisticien qui a joué un rôle important de démystificateur sur d’autres sujets climatiques, montre que l’effet n’est pas négligeable sur la moyenne mondiale du fait d’un grand nombre de stations sous influence des villes et improprement considérées comme « rurales », ce que conteste le GIEC.

L’ajustement et l’homogénéisation des températures

Tous les biais cités ici sont connus et admis par les organismes en charge de compiler les séries de température. Mais les données sont très nombreuses, et les équipes ont peu de moyens. Pas question d’aller voir ce qui s’est passé depuis plus de 100 ans station par station… On a donc créé des algorithmes d’ajustement automatique, basés sur des analyses de l’évolution du signal (discontinuité, dérive lente détectée comme « anormale »…).

Les méthodes sont très mal documentées, les données brutes sont parfois déjà partiellement ajustées. Par ailleurs, lorsqu’on détecte une correction à faire, généralement on ne corrige pas la valeur mesurée mais toutes les valeurs du passé. Tout cela fait qu’en pratique personne ne peut plus auditer ces processus.

Quelques « moments clés » et exemples significatifs

Les auteurs des courbes de température affirment qu’il y a autant de corrections « chaudes » que froides » en moyenne. Force est de constater qu’on tombe sur des exemples troublants.

En 2000, une modification des algorithmes de NOAA/NASA « effaça » les records de température des années 1930 aux USA, pour les replacer en 1998. 

Cela cadre mal avec l’indicateur des vagues de chaleur de l’US EPA (agence pour l’environnement américaine) :

En France, on homogénéise aussi. Un exemple est donné par Météo France elle-même, pour montrer l’efficacité de son processus :

À Pau, un refroidissement de 1,19 degré devient un réchauffement de 0,67 degré… Pourquoi pas ? Mais cela mériterait peut-être plus d’explications que l’application automatique d’un algorithme… Météo France a raison d’être satisfaite de son algorithme : il chauffe, donc c’est bon !

En fait, les données mondiales sont corrigées en permanence ; NASA/NOAA est d’ailleurs transparente là-dessus, comme l’atteste ce tableau tiré de son site :

Par exemple, l’anomalie de 2005, initialement chiffrée à 1,08 degré F, a été corrigée à 1,12 en 2010, 1,15 en 2011 et 1,17 en 2012…. 

Le hiatus

Tout allait pour le mieux ; on réussissait à montrer que les données satellites et les donnes terrestres étaient à peu près cohérentes. Mais catastrophe ! À partir des années 2000, les températures n’augmentaient plus !    

Décidément, cette saga des températures fait aussi bien que House of cards…

La suite au prochain épisode…

__

Retrouvez ici le premier épisode de la saga des températures.

Voir les commentaires (22)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (22)
  • Cette histoire de temperature est vraiment grotesque ,la temperature en un point depend de l’ensoleillement et du sens du vent et du relief de l’altitude de la latitude du moment de la journée….c’est impossible a moyenner un truc pareil sutout sur toute la surface de la terre..quant aux mers il y a tellement de courants dans tous les sens ……on a le nom du type qui a invente la temperature moyenne du globe avec 40 thermomètres comme les 40 deniers de juda ?

    • on moyenne ce qu’on veut, mais justement, il n’existe pas de définition NON arbitraire de temperature moyenne d’un truc..
      celui qui vous dit c’est la temperature moyenne de tel truc..doit vous dire comment il fait le calcul..qui devient SA defintion.

    • On peut tout moyenner, même la couleur des yeux des chats. Bon dans ce cas, j’ai peur qu’on découvre que la couleur moyenne des yeux de ces félins, ce serait un affreux gris-marron. Couleur qui n’existe pas dans la nature pour ces animaux.

    • @Reactitude.
      Pourquoi ce serait impossible a moyenner ???
      Il suffit de faire des relevés (informatiques) temporellement suffisamment rapprochés et de moyenner toutes ces mesures sur l’année, ce qui par ailleurs explique les décimales qui interrogent souvent.
      De cette façon on peut très bien mesurer une variation de 0.X°C d’une année à l’autre. (en un point)
      Certes la répartitions des thermomètres sur la planète peut poser question.

    • De toute facon la température c’est déjà un truc flou qui définit une distribution stastistique de vitesse des molécules,
      on peut surement en faire une moyenne, mais de la à dire que ca a un sens ?

  • ben une correction c’est supposé être scientifique…
    en ce sens qu’une speculation scientifique serait plus scientifique qu’une autre spéculation…
    comme j’ai tendance à définir la science comme une connaissance des choses fondées sur l’observation et la logique..la reconstruction des températures n’est pas pour moi « scientifique »..mais faite par des scientifique..
    pareil pour tout modèle climatique…faux si les hypothèses sont fausses..

    pour corriger on fait des hypothèse sur ce qui manque…donc la correction est fausse si l’hypothèse est fausse.
    et le problème est alors de définir une incertitude… on peut en mettre une d’origine statistique et instrumentale… sauf que ça ne traduit en rien le fait que le résultat soit spéculatif…

    • Les gens ne se rendent pas compte que les « relevés de températures », c’est un peu de relevés et beaucoup de statistiques, corrections etc… Ils se laissent aveugler par l’aspect scientifique. Un peu comme en économie d’ailleurs, comme l’a montré un récent article de Contrepoints.
      L’utilisation des mathématiques ne garantit pas une démarche scientifique. La première imposture se trouve là.

  • Merci pour cette série d’articles, une très bonne synthèse!
    A propos de Météo France, il est significatif que, dans le rapport annuel 2017 de cette noble institution, on trouve cet objectif: « répondre aux exigences de l’Etat et aux attentes de tous ».
    Certains pourraient répondre qu’il est normal qu’une agence administrative réponde aux exigences de l’Etat. Mais le terme « exigences » résonne comme un aveu d’irresponsabilité des dirigeants de l’Agence par rapport à ce qui leur est demandé…
    Bien plus, il y a ici une grave confusion entre la fin et les moyens: les exigences de l’Etat ne sauraient en elles-mêmes être un but. Ou plutôt, ce qui distingue fondamentalement un système socialiste d’un système libéral est précisément cela: dans le premier cas, l’Etat est une finalité, dans le second, il n’est que le moyen de finalités censées servir la société et définies démocratiquement par cette dernière.

    • Exact. J’imagine que si aujourd’hui Météo France rendait un rapport rassurant sur cette affaire de climat, il y aurait du limogeage dans l’air.
      Sur l’effet d’ilot urbain : je suis parisien et j’ai travaillé à Montrouge pendant plusieurs années. Je circulais en vélo très tôt le matin (6h) et je voyais progressivement le givre apparaitre sur les pare-brises des autos au fur et à mesure que j’entrais dans Montrouge.
      A 30 km de Paris, il fait 3 ou 4 degrés de moins le matin, pourtant c’est Paris-Montsouris qui est retenu pour cette région par le GISS l’organisme qui collecte les mesures au niveau international.
      Il faut de répéter encore et encore : personne ne sait quelles étaient les températures du temps de Du Guesclin en France, en Birmanie, au Pérou, nulle part! Personne ne sait qu’elle était la température moyenne globale à cette période (si cette moyenne à un sens). Il est possible de faire des reconstructions de températures avec des indices divers et variés, mais toute incertitude en deça de 2 ou 3 degrés n’est pas sérieuse.

      • Tout à fait d’accord avec votre dernier paragraphe. On peut avoir une idée de niveaux de températures locaux, voire de climats, en étudiant la production de régions – par exemple, il fut un temps où le Val de Seine était connu pour ses vins et où on en produisait même dans le sud de l’Angleterre (voir ici, en anglais parce-que plus complet : https://en.wikipedia.org/wiki/Wine_from_the_United_Kingdom), ce qui nécessite dans ces zones un climat plus chaud que ce qu’on a eu dans le dernier siècle.
        De là à donner une température au degré près, c’est de l’escroquerie.

  • Dans le passé on effectuait des mesures terrestres sous abris. Actuellement on effectue des mesures sous abris et des mesures satellitaires qui ne sont pas sous abris en particulier au-dessus des océans. Ce sont des données de natures différentes car le recueil des données sans abris est soumis à des paramètres modifiant la température mesurées et ces données ne sont donc plus comparables entre elles.

  • Mille mercis pour cette saga des températures.
    On est dans un raisonnement scientifique et non dans les ressentis complètement subjectifs des écolos d’opérette qui font du réchauffement climatique une véritable arnaque, la plus grosse de XXI éme siècle.

  • Refroidir les données passées, réchauffer les données récentes : la créativité statistique des hystériques du climat n’a plus de limite.

    Les années « les plus chaudes » annoncées avec tambours et trompettes sont une vaste escroquerie médiatique, une de plus. Après pratiquement deux décennies de stabilité des températures, il fallait inventer n’importe quel mensonge pour éviter que la population devine l’arnaque. Las, c’était sans compter sur internet qui a changé la donne de l’information.

    On se demande quel mensonge risible ils vont encore inventer quand les températures vont baisser, comment ils vont justifier leurs taxes réchauffistes, notamment auprès de ceux qui ne pourront plus se chauffer en plein refroidissement, leurs maigres moyens de survie cruellement spoliés par la voracité sans limite de l’Etat obèse.

  • Existe-t-il des statistiques sur les évolutions de température « zone » par « zone » (dans le sens US, Europe, Asie, etc. au vue de la répartition des stations) ? Il serait intéressant de voir ce résultat (non corrigé par les algos bien entendu ^^)

  • La courbe d’évolution de la « température globale moyenne » (avec tous les bémols qu’elle suscite), montre clairement que depuis 1850, cette température n’a augmenté que pendant deux « courtes » périodes de 30 ans:
    -de 1910 à 1940
    -de 1970à 2000
    Le reste du temps, la moyenne globale a stagné, voire diminué. Depuis 1995-2000, LA TEMPERATURE EST STABLE, elle n’augmente pas!
    Je ne sais pas interpréter cette EVIDENCE-au sens anglais du terme , et je demande donc aux prétendus experts de publier une simulation qui rend compte de cette courbe. Et surtout pas de tirer une droite de tendance entre 1850 et aujourd’hui, ce qui est une escoquerie! Expliquez moi les plateaux de 1850 à 1910, de 1940 à 1970, et de 2000 à aujourd’hui; quels liens possibles avec quelles circonstances? Ni la révolution industrielle après 1850, ni la formidable débauche d’énergies polluantes dans l’après-guerre, ni le modèle économico-social d’aujourd’hui ne sont corrélables à la succession presque caricaturale de plateaux et de montées de la température.
    J’ajoute que la courbe, accessible par Internet sur les sites NOAA, Météo, NASA, etc. n’est JAMAIS publiée dans le cadre de la communication politique (cet article est une vraie exception). Tout n’est que manipulation en dehors d’une réflexion scientifique même élémentaire : observer et expliquer les faits.
    Mais les faits sont têtus…Le wishfull thinking aura des limites.

  • Le nouvel administrateur de la Nasa, un ex-parlementaire nommé par Donald Trump, a admis mercredi qu’il avait changé d’avis sur l’impact des émissions de gaz à effet de serre sur le réchauffement de la planète.

    « Le rapport national sur le climat (…) a conclu qu’il était extrêmement probable que l’activité humaine soit la première cause du réchauffement climatique, et je n’ai aucune raison de douter de la recherche scientifique à l’origine du rapport », a déclaré Jim Bridenstine lors d’une audition au Sénat.

    • MBA, pilote de la Navy, parlementaire, administrateur d’agence fédérale : une carrière scientifique exemplaire qu’on ne peut que prendre comme référence…

    • Mais qu’il nous apporte la preuve que c’est anthropique. En attendant, c’est Aux tropiques le réchauffement.
      Et ce depuis plusieurs milliers d’années. Et ce n’est pas 2 ou 3 péteux de présidents prétentieux qui vont arrêter le mouvement.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

0
Sauvegarder cet article

Dans son quatrième rapport publié le 23 octobre, le Conseil national de productivité revient sur la performance économique française de ces derniers mois, les effets de l'optimisation fiscale sur la productivité et les actions pour le climat qui lui paraissent nécessaires à l'atteinte des objectifs de transition énergétique.

Sur ce dernier point, le rapport est particulièrement approfondi et mérite une lecture attentive.

En premier lieu, le rapport indique :

« Les études [...] suggèrent que l’impact à long terme de la tra... Poursuivre la lecture

« Il est à espérer que le temps où il aurait fallu défendre la « liberté de presse », comme l’une des sécurités contre un gouvernement corrompu ou tyrannique est révolu. On peut supposer qu’il est aujourd’hui inutile de défendre l’idée selon laquelle un législatif ou un exécutif, dont les intérêts ne seraient pas identifiés à ceux du peuple, n’est pas autorisé à lui prescrire des opinions, ni à déterminer pour lui les doctrines et les arguments à entendre ».

Ces mots sont ceux de John Stuart Mill, au début du deuxième chapitre de son c... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles