Pour Macron et LREM, « libéralisme » est devenu un gros mot

Au lieu de choisir le parti de l’innovation et de la liberté, c’est vers l’immobilisme que LREM se tourne, en cherchant à entraîner avec lui l’Europe et le monde.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Statue de la liberté (Crédits : benonrtherun, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pour Macron et LREM, « libéralisme » est devenu un gros mot

Publié le 13 juin 2019
- A +

Par Claire Libercourt.

À peine élus au Parlement européen, les députés de la liste Renaissance conduite par Nathalie Loiseau veulent changer le nom et le logo de l’eurogroupe qu’ils ont intégré, l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE). Le terme « libéral » gêne les nouveaux élus macronistes : en France, terre d’élection du socialisme, du populisme et du jacobinisme, le libéralisme est selon eux connoté négativement. Le groupe européen est donc prié de se plier aux injonctions de la politique intérieure française pour lui éviter d’être associé d’un peu trop près à la tradition intellectuelle des Lumières, celle de Locke, Montesquieu et Tocqueville.

Mardi 11 juin, c’est Emmanuel Macron lui-même qui devant l’Organisation internationale du travail à Genève s’est élevé contre un « capitalisme devenu fou », qui profite à une minorité au détriment des droits sociaux. Fidèle au discours de campagne de sa formation politique, le président français a évoqué son hostilité aux accords de libre-échange avec les États qui ne respecteraient pas les critères « sociaux » et « environnementaux » exigés par Paris.

Des concessions au populisme

La rhétorique de LREM offre des concessions au populisme ambiant, qui font du libéralisme et du capitalisme des boucs émissaires pratiques pour éviter d’interroger les manquements d’une classe politique nationale sclérosée que l’élection présidentielle de 2017 n’a pas vraiment réformée. Le « capitalisme fou » que stigmatise le président de la République, à l’unisson avec les formations nationalistes et social-démocrates européennes, est aussi celui qui a fait pratiquement disparaître l’extrême pauvreté dans le monde depuis ces 20 dernières années.

Une maladresse de plus pour LREM. Il est difficile de ne pas voir une marque d’arrogance typiquement française dans la démarche politique européenne de la formation européenne. Non seulement LREM veut passer sous silence les éléments les plus libéraux de sa formation européenne, mais Nathalie Loiseau, par manque de tact, vient de se mettre l’ensemble de ses alliés à dos. Emmanuel Macron ne fait de son côté que transposer le modèle et les problématiques françaises à l’échelle mondiale, partant du principe que son bilan et que le positionnement social-démocrate adopté en France soit suffisamment fonctionnel pour y être appliqué. Malheureusement, les mauvais chiffres français en matière de croissance, d’emplois et de réforme de l’État comparés à ceux de ses partenaires européens réduisent la rhétorique macronienne à ce qu’elle est, flatus vocis.

Exporter la social-démocratie française

LREM veut abandonner son image « libérale » pour mieux convaincre les Français de son « progressisme », ce qui en France est étroitement lié à la protection de son modèle social-étatiste. Il y a là une manœuvre tactique visant à se recentrer après les élections européennes. Alors qu’au moment des élections présidentielles, c’est en mordant sur l’électorat de gauche et du centre qu’Emmanuel Macron s’est fait élire, c’est l’inverse qui s’est produit aux européennes : le centre et la droite ont choisi la liste Renaissance laissant les formations classiques de centre-droit et de centre-gauche exsangues.

La tactique macronienne est assez claire : il s’agit d’occuper le terrain au centre et de maintenir divisés ses concurrents à droite et à gauche pour ne laisser vivre qu’un seul clivage réel, celui du bloc macronien contre le bloc lepéniste. Cette tactique de prise en tenaille est non seulement dommageable pour le libéralisme, grand perdant de cette redistribution des cartes, mais plus largement pour le pluralisme démocratique, qui se voit confisqué au profit des ambitions politiciennes de la formation présidentielle.

LREM est le parti des classes protégées (pour l’instant). La disparition des références au libéralisme et à la critique du capitalisme dans la communication de la formation présidentielle ne doit pas être interprétée comme un tournant, mais plutôt comme une clarification. Emmanuel Macron n’a pas l’ambition de libéraliser le pays, sauf sous la pression de Bruxelles, mais de défendre les intérêts des classes protégées des évolutions de la mondialisation, par le statut, la protection sociale ou encore le corporatisme économique résiduel français. Au lieu de choisir le parti de l’innovation et de la liberté, c’est vers l’immobilisme que LREM se tourne, en cherchant à entraîner avec lui l’Europe et le monde. Il n’est pas sûr que ces problématiques franco-françaises séduisent nos partenaires internationaux.

Voir les commentaires (47)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (47)
  • Nous sommes dans un « trend » a la grecque.. un jour ou l’autre toutes ces constructions électoralistes vont se trouver confrontées a la réalité du terrain :
    il n’y a pas de democratie en france. et çà on sait comment çà se termine

  • Macron est un socialiste et LREM est juste le nouveau nom du parti socialiste.

    En tant que socialistes, il est normal que les élus LREM essaient d’imposer leurs vues et leurs idées sclérosées.

    Après tout, le socialisme ne peut se concevoir que par la dictature, la force et la contrainte.

    L’autre « force » du socialisme est de transformer et façonner la réalité grace à sa maitrise de la propagande.
    D’où la volonté de LREM d’effacer toute trace de libéralisme de la société.

    Donc tant qu’il restera un zone de liberté dans le monde, le socialisme fera tout pour lutter farouchement et tenter de détruire cet espace de liberté.

    Le plus grave dans l’histoire, c’est que tout cela marche et que le monde et en particulier les jeunes sont de plus en plus socialistes.

    Je vais être pessimiste mais :

    Ce pays est foutu
    L’europe est foutue
    Et je ne donne pas cher de la peau du monde.

    • « L’europe est foutue »
      non, ça c’est notre vision française.
      Allez faire un tour pas trop loin vers le nord: ils savent qu’un système doit être équilibré pour être durable, même des pays fortement ponctionnés.
      Mais c’est un réel plaisir de voir notre N.Loiseau se faire harakiri si vite, comme si inconsciemment, elle sentait qu’elle serait (elle et son groupe), un boulet.

      • J’ai peut-être généralisé, j’avoue ne pas connaitre l’ensemble des pays Européen.

        Mais j’ai fui la france depuis plusieurs années, et dans mon pays d’accueil, je retrouve les mêmes socialistes, avec le mêmes idées abjectes et les mêmes méthodes de terrorisme intellectuel.

    • Exactement, LREM est un parti socialiste, ce que j’ai dit dès l’élection de Macron.

      Le vers est dans le fruit de l’ALDE. CPEF + LEEF 🙁

    • On confond encore et toujours « Europe » (territoire géographique ou entité culturelle) avec « Union Européenne » (entité politique hors-sol et pas du tout démocratique, ni représentative de l’Europe en tant que telle).
      Le monde ? Mais aux US Trump a réussi à vaincre la bête, en Italie Salvini est bien parti pour, au RU ça va pas tarder à mon avis, et je ne parle même pas de l’Europe de l’Est… Pour ma part, je crois qu’il y a encore de l’espoir. Pas vraiment en France, certainement pas à court terme en tout cas, mais ailleurs…

      • Ils sont aussi socialistes que les autres mais s’adressent à une clientèle différente : la votre.

        • Trump, qui enlève des milliers de réglementations, « aussi socialiste que les autres » (càd les démocrates d’Obama qui les avaient mises en place) ? Sans blague ?

        • Trump est peut-être plus mercantiliste que libéral, mais le taxer de socialisme semble juuuste un poil exagéré.
          Salvini, en revanche, pourrait être un socialiste d’avant-guerre: c’est à dire qu’il a oublié de se mettre à genoux devant les théocrates. Mais bon, si c’est ça qu’il faut pour faire péter l’Europe, je n’en ferai pas grief aux Italiens.

      • …l’espoir c’est que le processus « de vaincre la bète  » s’accélère vers la SORTIE DE l’UE de plusieurs pays : après l’italie (pour bientôt…) a qui se sera le tour ? car c’est certain , il y en aura d’autres….l’UE à 27 etant auto-irréformable ,paralysée…..

    • @machin
      Bonjour,
      « Donc tant qu’il restera une zone de liberté dans le monde, le socialisme fera tout pour lutter farouchement et tenter de détruire cet espace de liberté. »
      Illustré de façon limpide en Suisse dernièrement avec la dernière loi sur les armes à feu votée. La Suisse est atteinte aussi.

  • Macron défend effectivement les intérêts de sa caste, c’est à dire de l’état. On croyait avoir élu un président de la République nous n’avons qu’un petit chef de l’état qui se fait « recadrer » régulièrement par le reste de l’Europe. En tant que libéral il n’y a rien à espérer en France il vaut mieux aller se « promener » et investir ailleurs en Europe. Le Luxembourg par exemple est un pays très accueillant …

  • Il n’y a vraiment qu’un technocrate hautain pour donner des leçons à l’Europe quand son propre pays est le dernier de la classe dans tous les domaines ! Décidément, qu’il se promène pour causer en France ou dans le monde, notre coquelet promène une bulle dont il se croit le centre. Dommage qu’il soit encore soutenu par la basse-cour, elle n’a pas compris qu’elle allait prochainement passer à la casserole avec la faillite du pays.

  • LREM est minoritaire , Jupiter merci, en Europe.
    Et en France, ce parti socialiste qui s’ignore de moins en moins risque bien de perdre son électorat de cadres et soit disant privilégiés: Philippe en diminuant leurs allocations chômage a ouvert la voie.
    Pourvu que la droite sache en profiter en acceptant d’être libérale et responsable.

    • Oui il y a un boulevard pour une droite qui déciderait de devenir libérale. Encore faudrait-il qu’elle découvre l’existence de ce puissant courant de pensée dont la France a tellement besoin.

      • pour qu’il y ait boulevard il faudrait que la droite , celle se revendiquant comme tel , soit en pleine forme électoralement…or vous savez ce qu’il en est ! . par ailleurs , parler de « puissant courant de pensée » me parait ….très décalé avec la réalité ! ou bien vous étés inconscient de certaines réalités ou bien vous faites de l’humour noir….dans le 1er cas j’espére que vous menez une action militante déterminée et persévérante, le boulevard restant sans doute tres encombré !!!!

  • Macron n’a jamais été libéral, il n’a pas d’autre vision politique que celle qui lui est imposée par ses mentors. Lesquels sont au libéralisme ce que le noeud coulant est à la corde.
    Une bonne analyse:

    https://www.valeursactuelles.com/politique/devant-loit-geneve-macron-sinvente-un-nouvel-ennemi-pour-gommer-son-image-de-president-des-riches-107977

  • Un homme politique libéral, ça serait comme un boucher végétarien

  • Le libéralisme, contrairement à tous les autres régimes, n’admet pas la seule inégalité qui soit vraiment injuste : l’inégalité devant la loi : ce sont des libéraux qui ont éliminé l’esclavage, les castes, les titres nobiliaires, les privilèges. En revanche il ne considère pas comme immorales les inégalités de résultat. Mais n’est-il pas profondément injuste de récompenser de la même façon le paresseux et celui qui se donne du mal? Celui qui fait n’importe quoi et celui qui réfléchit? C’est parce qu’il existe cette récompense à la raison et à l’effort que les sociétés qui appliquent la morale libérale ont toujours été, dans tous les temps et sous tous les cieux, les sociétés les plus prospères, comme elles ont été les plus tolérantes, les plus ouvertes et les plus humaines.
    Est-ce qu’une amélioration substantielle de nos voisins est en vue ? Non ! La France a non seulement un gouvernement faible, mais aussi une population rétive à toute réforme. Même les plus petits changements provoquent de vives protestations. La fonction publique doit demeurer pléthorique. Les coûts élevés de main-d’œuvre, la faible capacité d’exportation et la rigidité du marché du travail ne devraient pas non plus changer dans un avenir plus ou moins rapproché. Ce sont de mauvaises perspectives pour la France.

    • Si la population est rétive à toute réforme, n’est-ce pas parce que ceux qui décident s’exonèrent, eux, de la réforme?

    • Oui et le libéral est généreux avec ses compatriotes moins entreprenant…

    • Petit point technique. Il ne faut pas disserter en terme de « paresseux » et autres termes qui induisent des jugements dévalorisants. Non que ce ne soit pas vrai, hélas, mais parce que c’est improductif et souvent faux. Bien des gens travaillent beaucoup mais mal et/ou réalisent des tâches peu utiles, ce dont ils ne sont pas forcément coupables.
      Il faut soutenir que si certains réussissent plus que d’autres (i.e. gagnent plus d’argent) c’est qu’ils sont plus utiles aux autres. Si je suis prêt à payer cher ce plombier, c’est parce que son travail m’est très utile. Il n’y a pas de jugement sur la personne là dedans ! Si vous gagnez très bien votre vie, c’est que vous être très utile à vos contemporains et ça, c’est inattaquable.
      Maintenant, si quelqu’un gagne très bien sa vie sans être utile aux autres, cherchez l’erreur. Je vous fiche mon billet qu’il y a dessous quelque intervention foireuse d’un socialiste quelconque, qui vous oblige à payer un truc dont vous n’avez que faire ou qui a institué un monopole … tout ça pour votre bien.

  • Le roquet de l’Elysee qui donne des leçons à la terre entière ferait bien d’aboyer après sa maman qui vient l’engueuler devant les caméras quand il mange trop sucré, trop salé, trop gras. L’univers n’a pas besoin de lui pour fonctionner.

  • « [Macron] a réclamé le retour à une « économie sociale de marché où chacun trouve sa part », au lieu d’une « captation des richesses par quelques-uns ». Sinon « on nourrit les extrêmes » »


    Ce sale politicien opportuniste continue à feindre de ne pas comprendre que c’est LUI qui «
    nourrit les extrêmes » en crachant constamment sur la liberté (le capitalisme libéral.) Contrairement à ce qu’il raconte, c’est l’étatisme qui (depuis plusieurs décennies en France) est devenu fou et non le capitalisme ; c’est la pauvreté qui pose problème et non les inégalités de richesse ; c’est le fait que l’État maintient les gens dans la pauvreté (à cause de toutes ses lois injustes, impôts directs et indirects, réglementations arbitraires, et de l’assistanat) qui pose problème et non le fait que les gens les plus méritants (ou leurs héritiers) sont « trop riches » ; c’est le fait que beaucoup de gens ne parviennent pas à satisfaire des besoins élementaires tels que se loger et se soigner qui pose problème et non le fait que les milliardaires possèdent des grandes villas et sont en pleine santé ; ce sont les nombreux privilèges indus et anticoncurentiels (faux droits / droits-créances) dont bénéficient certains en France qui engendrent une injuste « captation des richesses par quelques-uns » et non les quelques libertés dont bénéficient les habitants de pays étrangers.

    Les politiciens comme Macron veulent nous faire croire que ce n’est pas par démagogie et soif de pouvoir qu’ils s’opposent à la liberté, au commerce, au libre-échange… Ils veulent nous faire croire qu’ils s’opposent au capitalisme uniquement pour que les Français ne soient pas « exploités » comme les ouvriers en Chine ou au Bangladesh ou autre… Cependant comme dit la célèbre phrase : « le malheur d’être exploité par les capitalistes est moins pire que le malheur de ne pas être exploité du tout. » Autrement dit, pour carricaturer : si on refuse à l’ouvrier chinois la liberté de se faire « exploiter » par Apple (méchant capitaliste), cet ouvrier chinois gagnera encore moins d’argent en bossant dans une rizière à la campagne, ou ne gagnera pas d’argent du tout. Macron feint de croire qu’il suffit qu’une loi déclare : « cet ouvrier chinois à le DROIT à un revenu décent ! » pour que des tonnes d’argent apparaissent comme par magie dans les poches dudit ouvrier.

  • Bon article sur le fond mais attention, ce n’est pas Macron qui accuse directement un « capitalisme devenu fou ». Il place ce jugement dans la bouche des « autoritaires » et il dit :

    « Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès », il peut être « attiré par l’autoritarisme, qui dit : “la démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou. Nous allons faire des murs, des frontières, sortir de ce multilatéralisme, il est mou”. »

    Donc il critique les murs et les frontières ainsi que les propos de « l’autoritarisme » qui considère que le capitalisme est devenu fou.

    Le Monde a (comme d’habitude) fait un contresens dans son titre. Il est dommage de l’avoir repris.

    • Il y a pas longtemps, le même Macron avait fustigé ce qu’il a appelé « ultra-libéralisme ». Et là, c’était son avis à lui, il n’était pas dans une démarche de ventriloque 😉

    • @Alain Cohen-Dumouchel : Voici une courte vidéo du discours de Macron en question https://www.youtube.com/watch?v=X4a8Uo1Sh0k
      On peut clairement constater que Macron se trompe de cible en accusant la liberté (au lieu d’accusé l’État) d’engendrer la « loi de la jungle » et la « captation des richesses par quelques-uns. »

      • @Alain Cohen-Dumouchel : Donc même si vous avez effectivement raison sur le fait que Macron a juste voulu parodié les « autoritaires », il n’en demeure pas moins qu’au fond il partage le même mépris de la liberté qu’eux.

        • @commando, oui il est bien peu libéral, c’est sûr, ou alors il avance très masqué.

          Mais enfin si on compare aux trois précédents présidents, il est de fait le plus libéral. Plus que Sarkozy et beaucoup plus que Chirac et Hollande. Donc critiquons ce qui est critiquable : allégeance au groupe État écologiste, constructivisme social et donnons un coup de pouce quand ça va dans la bonne direction : fin des emplois aidés, suppression de l’impôt sur la fortune financière.

          Un peu de discernement dans la critique ne nuirait pas à la cause libérale.

          • @Alain Cohen-Dumouchel
            Bonjour,
            Macron n’a rien de libéral, il n’est pas libéral.
            Les coups de pouces dans la bonne dierction ? Celle choisie par l’Etat ?
            Suppression de l’impôt sur la fortune financière ? Remplacée par celle sur la fortune immobilière.
            La fin des emplois aidés doit aller avec la création des fameux « bus Macron », pour remplir à ras-bord son côté libéral. Rien de libéral là-dedans non plus.
            Des trois présidents que vous citez, il est celui qui a signé le plus de lois en moins de temps que les autres. Il ne sait pas, pas plus que les autres, combien de lois au total le pays compte.

            • C’est surtout qu’il a signé les lois les plus liberticides. Anti-fake-news et anti-casseurs, pour n’en citer que deux.

  • Claire. Je t’aime.

  • Le capitalisme ne peut pas devenir fou! C’est une chose qui ne pense pas ! Seuls les hommes peuvent le devenir, mais là encore cela n’a guère d’importance, sauf s’il s’agit de Chefs d’Etat qui s’exonèrent de leur folie responsable sur des choses…qui ne peuvent se défendre. Ceci étant précisé et indiscutable, je peux affirmer que ce sont les écolos et leurs soutiens qui sont fous, sans me tromper. En effet ils sont toujours et plus que jamais pour la décroissance de l’humanité, par tous les moyens imaginables. Est-ce vraiment compatible avec l’idéologie d’un « progressisme » que l’on nous ressasse, sans lui conférer la moindre signification intelligible qui risquerait d’engager la responsabilité de son auteur aussi puissant que Jupiter. Si cela tournait mal, il a bien prévenu : tout le gvt et les élus seront virés, sauf lui ! Le problème est que ce progressisme en marche, ressemble plus que jamais à un retour au moyen âge heureux, avec les violentes guerres religieuses, des conquêtes territoriales désordonnées, le rejet méprisant des scientifiques honnêtes au profit de politicards bonimenteurs, et machiavéliques, le retour d’épidémies gigantesques telles que le sida dû à des manques d’hygiène contagieux pour les autres, quand ce n’est pas les sacrifices humains de l’Etat islamique pratiqués par des gens convaincus sans raison de mériter ainsi de la bienveillance divine, après leur mort… Personnellement j’en ai ras le bol de ce réchauffement climatique souvent en « dessous des valeurs saisonnières » comme les moins 50 degrés durables à NewYork cet hiver…J’ai la certitude que les gilets jaunes n’accepterons en aucun cas d’autres taxes « carbone» pour implanter pour plus de 40 milliards de leurs impôts, sur nos côtes, et contre la volonté des habitants, 600 éoliennes aussi gigantesques, que laides et inutiles pour souiller et polluer dangereusement la mer, restée libre de ces folies dispendieuses. Au lieu de favoriser la propulsion nucléaire des navires gigantesques, comme pour les porte-avions. En éliminant d’un seul coup les dégazages, les marées noires, le CO2, l’achat de combustibles fossiles polluant aussi l’air ? J’ai proposé en vain, d’interdire à Paris le chauffage au fuel, à la biomasse ou au gaz des locaux et d’y consacrer l’électricité propre de Fessenheim afin d’y diminuer le nombre de morts dus à la pollution de l’air…C’est en-même-temps, et un souhait de tant de parisiens mourant asphyquiés, que de milliers de travailleurs autour de l’usine alsacienne…Réputée pour avoir déjà sauvé des milliers de vies humaines, par rapport aux usines polluantes, au charbon et au fuel qu’elle remplace. Et que l’ on va devoir reconstruire d’urgence, pour les faire polluer les 9/10eme de l’année…pour protéger le réseau européen du black-out . Mais nos chefs politiques ont des raisons que la raison ignore… Quand on est … chantait Brassens!

  • LAREM n’a JAMAIS ETE LIBERALE !!! Arrêté de me faire rire !!!
    Et malgré le battage médiatique qui présente Macron comme un « ultra-libéral », toutes ses lois sont purement communistes !!!
    Quand on voit que des sénateurs de « droite » (LR) qui veulent mettre en place une « police » des logements « indignes »… On comprend comment et pourquoi ils ont perdu les élections depuis 10 ans !!!

  • Le dernier paragraphe est un masterpiece. Merci !

  • c’est a ses fruits que l’on reconnait la qualité de l’arbre donc tout ce qui n’est que paroles ne reste que du vent tant qu’il n’est pas validé par des faits et macron va rester un bon petit soldat-officier supérieur du mystifiant terme de « libéralisme » et de l’horrible terme chargé de cupidité absolue et sans limites qu’est le « capitalisme » et  » les « capitalistes » …donc,que les fanatiques du capitalisme(fanatico-capitalistes-libéraux) arretent de se faire peur pour rien, ils peuvent se rendormir sur leurs 2 oreilles…. cependant un jour beaucoup d’eux , dont plusieurs rédacteurs d’articles de ce site , pourraient bien avoir un réveil tres difficile face a la colère montante de plus en plus grande de ces quelques dizaines de millions de spoliés depuis des dizaines d’années….c’est d’ailleurs la hantise de macron qu’il a profiter d’exprimer dans une enceinte internationale sur le travail , la source unique de captation de la valeur-marchandises par les capitalistes sur le dos des salariés….

    • Oh? C’est reparti comme en 1918? Sauf que cette fois, c’est sûr, ça va marcher?

    • @anticapitaliste
      Bonjour,
      « la source unique de captation de la valeur-marchandises par les capitalistes sur le dos des salariés…. »
      Sont-ce les capitalistes qui s’accaparent de 53% de ce qui est produit par les salariés pour ces capitalistes ?
      Sont-ce les capitalistes qui gonflent les prix en les truquant, jusqu’à tripler le prix initial comme pour… les carburants ?

      Les fruits de l’arbre anticapitaliste (donc socialo-communiste) sont :
      – la pénurie ;
      – la misère ;
      – la privation de liberté et de droits…
      … donc la dictature (soft, molle, cachée, dure, ou autre, peu importe, une dictature demeure une dictature.)
      Roumanie, Pologne, R.D.A, U.R.S.S, Cuba, Vénézuéla, Chine, Corée du Nord, etc…
      Est-ce la faute de ces mêmes capitalistes si un smicard perçoit 1204€ mensuels au lieu de 2075 ? (Eh oui ! Le smicard travaille pour 2075€. C’est que le salaud de capitaliste verse au total pour le travail du smicard. Il y a les 120€ que perçoit le salarié, plus les charges sociales de ce dernier plus les charges patronales, lesquelles, rappelons-le, sont indéxées au salaire.)

      • Oups
        « C’est CE que le salaud de capitaliste… »
        « Il y a les 120€… » => Il y a les 1204€ que le…

      • STF , bonjour
        je tiens a vous faire remarquer , puisque cela semble nécessaire de le faire , qu’étant clairement et viscéralement ANTICAPITALISTE je n’ai jamais évoqué ni meme affiché de préférences pour une societé communiste et je ne le suis pas ! ….il y a d’autres voies a explorer et qui peuvent etre tout a fait démocratiques . ce n’est pas parce que il n’y a pas de modèle pré-établi qu’on ne pourrai pas critiquer le modèle existant a jeter et jeter les bases d’une nouvelle voie …..telle est ma conviction et ce a quoi je travaille , bien convaincu que le système capitaliste est dépassé et qu’il faut au moins mettre au pas le capitalisme apatride multinational,de Monopoly, et hyper-prédateur tres rapidement …d’ailleurs constituant un danger de rejet et de mort pour tout le reste du capitalisme lui meme…

    • « C’est a ses fruits que l’on reconnait la qualité de l’arbre »

      Quels fruits a donc porté l’arbre anticapitaliste dans l’histoire ? Y a-t-il jamais eu un seul pays anticapitaliste où vous voudriez vivre ? Qu’en déduisez-vous sur la qualité de l’arbre qu’est votre idéologie ?

      • @anticapitaliste Je n’avais pas vu votre échange avec STF, mon message est donc caduque.
        Mais que répondez-vous au fait que la pauvreté ne cesse de diminuer dans le monde, que l’éducation et l’espérance de vie ne cessent de progresser dans les pays qui ont embrassé la mondialisation « capitaliste » ?

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Le fait pour un gouvernement de solliciter et d’obtenir la confiance de l'Assemblée contribue à la prévisibilité, la stabilité et la sincérité de l’action publique, et cela devrait être reconnu comme indispensable.

Le 30 janvier dernier, Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale, sans solliciter la confiance de l’Assemblée, avant qu’une motion de censure soit soumise, puis rejetée le 5 février. Le gouvernement Attal, comme le gouvernement Borne avant lui, a donc le droit d’exister, mais sans soutien de la chambre.

... Poursuivre la lecture

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles