LR, Gilets jaunes, FI, DLF, UPR : les grands perdants des Européennes

Les partis qui ont voulu attirer les électeurs du RN et les Gilets jaunes ont tous bu la tasse. Y compris les listes conduites par des Gilets jaunes. Sauront-ils en tirer les leçons ?

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Paris, Gilets Jaunes - Acte IX By: Olivier Ortelpa - CC BY 2.0

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LR, Gilets jaunes, FI, DLF, UPR : les grands perdants des Européennes

Publié le 28 mai 2019
- A +

Par Olivier Maurice.

La droite au tapis

La nomination de François-Xavier Bellamy à la tête de la liste Les Républicains pour les Européennes était un pari. Un pari risqué, mais qui a failli fonctionner. La liste n’a cessé d’être classée troisième dans les sondages et a même atteint plusieurs fois les 15 %. Le score final, 8,48% est aussi éloigné des prévisions que celui de la participation, significativement plus haute qu’attendue.

Le rêve d’un grand vieux parti de droite, à l’image de son homologue américain dont il reprend le nom, et qui porterait la tradition gaulliste à travers les générations, s’est brisé net. L’UDR, devenue RPR, puis UMP et qui avait été reformée par le Général De Gaulle sur les cendres du RPF éparpillé par la guerre des partis pendant la  Quatrième République, ce parti qui a été la colonne vertébrale de la Cinquième République n’est plus que l’ombre de lui-même.

Une nouvelle forme de politique

Après l’explosion de la gauche, c’est le tour de la droite de se retrouver marginalisée dans un débat où dominent désormais trois forces politiques : le Rassemblement national, En Marche et Europe Écologie, qui partagent tous les trois le même point commun de ne pas être des partis mais des mouvements composés autour d’un noyau dur.

Les électeurs du RN n’ont que très, très peu à voir avec le sulfureux mais minuscule noyau de cette extrême droite pétainiste et maurassienne qu’on associait à Jean-Marie Le Pen, tout comme la majorité des électeurs d’EELV sont bien loin d’être dans leur majorité des ayatollahs verts, pas plus que ceux qui ont voté pour la liste Renaissance ne font partie du monde ultra fermé des réseaux d’influence, énarques et autres grandes écoles.

Les Républicains ont commis de nombreuses erreurs, dont la première est de vouloir continuer à être un parti politique. Dans un monde où la politique est de plus en plus en perte de vitesse, les électeurs ne veulent plus s’investir dans un parti : voter leur suffit.

Nous sommes entrés dans l’ère du marketing public : les gens ne votent pas pour un programme ou parce qu’ils apprécient les dirigeants d’un parti, ils votent pour l’image sociologique qu’ils veulent projeter en s’habillant aux couleurs de tel ou tel : donner l’image d’un gentil altruiste écolo, donner l’image d’un solide patriote dur à la tâche, donner l’image de quelqu’un qui fera un jour, lui ou ses enfants, partie de l’élite. Ils achètent aussi de la marque, pas des produits génériques, d’autant plus qu’il n’existe pas de différence de prix entre les deux.

Erreur stratégique

De conservateur souhaitant protéger l’héritage culturel Français et Européen, François-Xavier Bellamy est devenu au fur et à mesure des soutiens de son parti un conservateur voulant protéger le modèle social franco-français dont ce parti a été le principal artisan. Le résultat de cette logique partisane fut très clair : la droite paye le prix fort de n’avoir pas compris que ses électeurs ne la quittaient absolument pas pour le Rassemblement national, mais pour En Marche, ou s’abstenir.

Elle pâtit sévèrement de n’avoir pas compris que ses électeurs attendaient un message de conquérant, pas un message de victime. Il y a une énorme différence entre un électeur qui pense que la France est avant tout une des 5 grandes puissances mondiales et qui ne comprend pas pourquoi Microsoft, Apple, Facebook, Google, Amazon ne sont pas des multinationales françaises, et un électeur qui veut que le peuple prenne le pouvoir pour que l’État le protège de ces mêmes multinationales. Il existe une énorme différence entre Londres et Vichy.

Les électeurs du RN ne se rebellent pas contre le système politique et économique actuel : ils veulent tout simplement qu’on les protège !

La fin de l’illusion du Grand soir

C’est en substance exactement la même erreur commise par la France Insoumise. En voulant récupérer la contestation des Gilets jaunes, en lorgnant sur l’électorat du RN, en allant même jusqu’à encenser des sympathisants RN, en ne comprenant tout simplement pas que le véritable mouvement avait cessé deux semaines après son début pour devenir une simple récréation du samedi après-midi et en voulant absolument y voir un troisième tour social, le parti de Jean-Luc Mélenchon a lui aussi cru à l’émergence d’une force politique contestataire sur laquelle il pourrait capitaliser.

Nicolas Dupont-Aignan a d’ailleurs fait exactement pareil. L’UPR est un autre exemple de tentative de vouloir surfer sur la vague (sur celle du Brexit pour cette fois) qui s’est également soldée par un flop retentissant.

La France Insoumise aurait quand même dû se rendre compte qu’elle était totalement hors sol devant la levée de bouclier ayant accompagné ses prises de positions sur les événements Vénézuéliens : comment peut-on faire comme si l’information ne circulait pas en 2019 et comment peut-on croire que les gens ignorent la triste réalité des mouvements révolutionnaires prolétariens ?

La fin de la politique

Il n’existe pas (ou plus) de force populaire contestataire en France prête à se battre pour ses idées. Le peuple n’est qu’une invention rhétorique. Les pitoyables résultats des diverses listes Gilets jaunes montrent d’ailleurs clairement que ce mouvement n’a jamais été un mouvement politique, mais qu’il est à l’image de ce qu’est devenue la France et dans une certaine mesure le reste du monde : une cohabitation d’individus qui peuvent parfois se rendre compte qu’ils ont des intérêts communs et qui votent utile et non pas parce qu’ils ont des convictions ; d’individus qui d’ailleurs ne croient plus en la politique, même lorsqu’ils sont à l’origine de cette politique.

Il n’y a guère que dans quelques milieux particuliers (étudiants, syndicats, militants de partis, intellectuels, journalistes…) que l’on trouve encore des gens ayant des illusions sur le pouvoir de la puissance publique. La grande majorité des Français votent uniquement parce qu’il faut voter, parce qu’il faut faire un choix.

L’illusion d’une France ultra politisée est fausse. Elle est entretenue en grande partie par les médias, mais aussi par un tout petit nombre d’intégristes fanatiques dont le bruit est amplifié par les nouvelles technologies. Si les résultats des élections étaient à l’image des nombres de vues des diverses vidéos sur les réseaux sociaux, nous vivrions depuis longtemps une guerre civile sanglante dans ce pays.

Une France libérale

On a également tort de penser que les Français seraient d’indécrottables socialistes, attachés coûte que coûte à leurs acquis sociaux, à l’extension démocratique et à l’État nounou. Si c’était le cas, LR, Gilets jaunes, FI, DLF et UPR ne se seraient pas tous pris un claque monumentale ce 26 mai 2019.

Ceux qui doivent le plus se mordre les doigts sont les Républicains qui paient le plus cher leur virage à 180 degrés par rapport au programme de François Fillon. Il y a de très fortes probabilités que cet entêtement ne provoque d’ailleurs un sérieux marasme dans le parti dans les semaines qui viennent.

La France est loin d’être un pays libéral, c’est une évidence. Mais les Français n’ont absolument pas attendu que les institutions politiques changent pour changer de comportement face à la politique. S’ils ne votent pas libéral ils ont bien un comportement libéral quand ils votent : ils votent s’ils le veulent (et la moitié ne vote pas) et ils votent par choix personnel subjectif : sans illusion et sans conviction.

 

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  • Le vote est généralement devenu une sorte de blanc seing par paresse, égoïsme, et couardise. C’ est con, nos politiciens sont de moins en moins démocrates.

    • Ils sont democrates , ils se font elire par le peuple…apres c’est l’eternelle histoire que vivent les sportifs ,apres l’effort ,ils decompressent , et pensent a la recompense, la une des magazines et l’argent que l’on peut tirer de la gloire.

  • Dommage et idiot que LR ait oublié que c’était ce parti qui auparavant représentait le mieux les idées libérales et l’entrepreunariat.

    • De Gaulle a créé le commissariat général au plan. Ce qui était très libéral.

      • De Gaulle n’était peut-être pas libéral, mais on trouvait dans ce parti ce qui se rapprochait le plus d’idées libérales dans ce pays. Ce courant a complètement disparu avec la défaite de Fillon, Wauquier a transformé le parti en PS vaguement à droite. Pas étonnant qu’ils se rétament, à choisir autant voter pour l’original…

    • Ils vont nous manquer , ils ont tellement apporté a la France et aux Français……pas grave , ils seront parfait chez lrem…..

    • LR n’a pas oublié que c’était le parti qui a systématiquement renoncé à détruire les « apports » de la gauche à chaque fois qu’ils en ont eu l’opportunité. A ce stade, ça n’est pas de l’idiotie, c’est de la collaboration. Bon débarras.

    • Tout n’est pas perdu, il existe une aile plutôt libérale chez les républicains. J’ai trouvé ce parti: Force Républicaine
      https://force-republicaine.fr/projet/

      J’ai fait pas mal de propositions, notamment la compétitivité et l’éducation, ça ne mange pas de pain et si ça peut servir, tant mieux.

  • Tout ca n’ayant aucune importance ni pour l’UE ni pour la France , remercions cette election d’avoir envoyé les  » meilleurs  » politiciens francais se faire oublier a bruxelles…

  • Le rouleau compresseur de la propagande de gauche travaille 24 heures sur 24………Si Pompidou revenait sur terre, il serait à l’ ultra droite de Marine Lepen.

    • Ce sont les « Sisyphes » de la politique! S’ils n’engendraient pas des tragédies on en rirait…

  • « Nous sommes entrés dans l’ère du marketing public : les gens ne votent pas pour un programme ou parce qu’ils apprécient les dirigeants d’un parti, ils votent pour l’image sociologique qu’ils veulent projeter en s’habillant aux couleurs de tel ou tel … Ils achètent aussi de la marque, pas des produits génériques, d’autant plus qu’il n’existe pas de différence de prix entre les deux. »
    Ouf enfin vous vous rendez compte que le matraquage « hors du marché de la libre concurrence, point de salut » (credo européen assumé et mondial) a fait son effet.
    A force de tout considéré comme un produit, à force considérer tout le monde comme un consommateur , ils ne subsiste que ce type interattraction, plus aucune valeur morale ne subsiste
    .
    Enfin vous vous rendez compte « Il n’existe pas (ou plus) de force populaire contestataire en France prête à se battre pour ses idées. »
    Tu m’étonnes tout le mondes est résigné à cette loi maintenant implacable « hors du marché de la libre concurrence, point de salut »
    D’ailleurs personne ne voit d’autre perspective, n’est-ce pas ?
    De quoi parle- je ???lol
    .
    Le milieu dans lequel on vit, formate les esprits et sur ce point vous avez gagnés, le temps a fait son oeuvre, mais sommes nous vraiment libres et heureux ?
    Est-ce que l’aspiration la plus élevée de l’humanité tient dans ce slogan
    « hors du marché de la libre concurrence, point de salut » ???
    Un monde de Zombies….

    • Hors sujet, ne pourra pas mieux faire …

    • Ai-je dit que c’était dommage ?

      Mais vous avez parfaitement le droit d’être réactionnaire, de penser que les génocides du XX° siècles sont bien mieux que la paix et la prospérité apportée par le marché et la libre concurrence … enfin, tant que votre totalitarisme ne redevient pas réalité.

      • @Olivier Maurice
        Lorsque je dis « vous » cela n’a rien de personnel, c’est « vous les libéraux ».
        Éclairant sur l’Europe:

        C’est peut être « sociale « dans « économie sociale de marché « qui vous déplaira dans le projet Européen assumé mais rassurez vous, ce n’est qu’un mot, il n’est pas mis en application, trop compliqué…
        Le projet Européen devrait donc vous séduire.
        Le totalitarisme du « libre marché et de la libre concurrence » est finalement réalité mais ne le voyez pas comme tel. Welcome 1984…

    • @leham
      Bonjour
      « Ouf enfin vous vous rendez compte que le matraquage « hors du marché de la libre concurrence, point de salut » (credo européen assumé et mondial) a fait son effet. »
      C’est parce que la concurrence entre partis est médiocre que les prix ne sont pas différents.
      Une entreprise privée aurait fait une étude de marché pour voir si ce qu’elle propose à la clientèle visée est pertinent et du coup rentable. L’étude ainsi faite peut aussi montrer si des concurrents sont présents, comment ils opèrent, si le marché est saturé ou non.
      Les partis politiques de droite ou de gauche ou du centre, verts rose ou rouge, ont le même marché, saturé donc, et proposent tous la même soupe avariée. Leur salut viendrait s’ils arrivaient à convaincre les absentionnistes et les voteurs blancs et nuls. Mais point de salut quand on ignore et méprise la clientèle.

      • Aujourd’hui le matraquage médiatique c’est plutôt « la terre va exploser, vous allez tous mourir, repentez vous, prosternez vous devant les grands pretres de l’écologisme ! » Eux savent comment vous devez vivre, comment vous devez etre punis d’etre sur terre.

        Je ne crois pas que , lors de ces dernières élections, beaucoup des candidats aient parlés en bien de la libre concurrence et de la loi du marché. C’est meme plutôt le contraire !
        Et qu’on ne me dise pas que la France est le pays de la libre concurrence ou la loi du marché règne en maitre. Le marché est plus qu’à l’étroit dans ce pays.

      • @STF « C’est parce que la concurrence entre partis est médiocre que les prix ne sont pas différents. »
        C’est bien ce que je dis, l’offre politique se résume à « hors du marché de la libre concurrence, point de salut »

        • @leham
          Bonsoir,
          Oui c’est cela : point de salut, d’où la médiocrité des partis politiques et de leurs fers de lance, ainsi que la médiocrité des « ténors » politiques actuels.
          Ce que l’on nomme marché n’est rien d’autre que le système d’offres et de demandes.
          Le système des partis n’est pas libre du fait que les partis soient financés par l’argent public et que les campagnes présidentielles soient remboursées au-delà d’un certain pourcentage réalisé au premier tour, par l’argent public aussi.

          De plus vous nous donnerez le nom du parti politique qui assène, voire matraque, les citoyens avec « hors du marché de la libre concurrence, point de salut » parce que je ne l’entends pas beaucoup. Bien que je ne regarde pas la télé, ni n’écoute la radio, ni ne lise les journaux des kiosques, j’entends pourtant :
          -le message éco-catastrophique ;
          – que le Président est surper génial turbo libéral et tout et tout ; -que l’Etat va s’occuper de mes affaires sans régler mes problèmes tout en piochant dans mes poches ;
          mais point de ce salut en question.

          • Sidérant, le réflexe, en France de pourfendre le libéralisme (rebaptisé ultralibéralisme pour être sûr de l’effet négatif) sans rien en comprendre.
            L’ultralibéralisme c’est, par exemple, laisser l’espace public se faire envahir par des opérateurs privés qui dispensent vélos, trottinettes et autres véhicules dangereux sans aucune contrainte ni contrepartie. Mme Hidalgo est donc une ultralibérale…
            Le libéralisme est un monde de contrats, d’accords entre les parties, d’échanges librement consentis. C’est le monde où tous ceux qui souhaitent se retrousser un tant soit peu les manches trouve sa place. Les résultats du travail, de l’inventivité profitent à tous parce que l’état peut en tirer des ressources (il faut ici rappeler que l’état ne participe pas à l’enrichissement du pays, il ne fait que constater la sommes des enrichissements des particuliers et des entreprises et il utilise ces enrichissements pour créer et entretenir des équipements publics, pour « redistribuer » des moyens en direction des plus faibles, pour légiférer de telle sorte que les citoyens disposent de la liberté de se déplacer, d’échanger en respectant les règles de vie communes).
            Tant que l’état reste « libéral », les prélèvements modérés par l’impôt et les taxes, les réglementations équilibrées permettent une véritable expansion de richesses dont le résultat est profitable à tous les citoyens. Les états de tendance « socialiste » (je te pique le maximum de ce que tu produis et je fais ce que je veux avec) n’ont jamais été les nations qui ont créé des entreprises de grande envergure telles Apple, Microsoft etc. Le socialisme n’a jamais érigé qu’à grands frais de grandes statues de bronze à la gloire de leurs potentats !

            • @DominoDouble7
              Bonjour,
              Les êtres tels que leham voient la concurrence entre entreprises et même entre particuliers âpre voire violente. Ils ne voient pas que quand l’Etat s’accapare de 60% de la subsistance d’une entreprise, et 53% de celles des particuliers, vivre devient de la survie, et la survie n’est pas douce. Si on comparait ces ponctions à des ponctions sanguines, ils se rendraient compte que bien avant 20% leur vie serait en danger, et se montrerait un peu plus âpres pour rester en vie ou ne serait-ce que survivre. Mais ces êtres pensent que 4 litres de sang au lieu de 5 sont largement suffisant pour vivre, et qu’il en reste même trop.

              « Tant que l’état reste « libéral » »
              Tout à fait. Et qu’il reste à son rôle premier : l’Exécutif. Il n’a pas à gérer le budget national, ni à pondre quelque loi, pas même relative au budget, ni à être l’administrateur du Judiciaire.

              Si Bill Gates, Steve Jobs, Jeff Bezos avaient été français, ils n’auraient jamais pu émerger. Idem pour Louis Renault ou André Citroen si leur gouvernement était pareil à l’actuel nôtre, surtout quand une seule entreprise sur cinq survit au cap des cinq ans d’activité.

    • Un gros char à biais 😉

  • En réalité, Macron a simplement réussi son pari de polariser le débat entre lui et le RN.
    Le perdant, c’est la France.

  • « On a également tort de penser que les Français seraient d’indécrottables socialistes » malheureusement ce sont d’indécrottables socialistes , pour preuve ils ont voté RN et LREM.

    • Quels choix avaient-ils?

      • Vous croyez réellement que les professionnels de la politique proposent des idées nouvelles ? Ils ne font que s’adapter à ce que veulent entendre les électeurs. le RN et LREM ont su écouter c’est tout .

      • Ils avaient le choix de l’UPR. On sort d’abord du carcan bureaucratique européen qui ne fait que renforcer mécaniquement la bureaucratie française et après on peut faire ce qu’il faut !
        « la majorité des électeurs d’EELV sont bien loin d’être dans leur majorité des ayatollahs verts, » c’est faux ! Tous ceux de mon bled sont des Khmers verts qui croient à l’idéologie collapsologique et au RCA. Ils ont tous le cerveau carboné !

        • Il y a des pays dans la zone euro qui s’en sortent très bien. Promouvoir un Frexit sans mettre en place les réformes économiques élémentaires ne servirait à rien.
          Dégraissons l’économie. Après on pourra décider de quitter ou non l’UE.

          Et quand je vois le programme socialiste de l’UPR, je suis désolé mais ça ne m’enchante guerre.

          • En même temps, l’UPR étant la coquille d’Asselineau, énarque, ancien inspecteur des finances, n’ayant quitté Bercy que pour « travailler » dans divers ministères avant de réintégrer la maison mère du vol organisé à la française, qu’en attendre d’autre ?

      • Ils avaient le choix entre 34 nuances de socialisme.

  • UPR et DLF plombés par le « vote utile » RN
    LR plombé par sont appartenance au PPE

  • « Le peuple n’est qu’une invention rhétorique. », avec un lien sur « populisme » : certes… Heureusement que l’auteur se targue d’une carrière à l’international pour avoir une vision aussi « franco-française » (disons surtout « élites autorisées franco française ») de la notion de peuple…

    • Il y a deux types de personnes qui croient en l’existence du peuple : ceux qui en ont peur et ceux s’en serve comme excuse.

      • Il n’y a de nombreuses catégories de personnes capables de sortir ce genre d’ânerie, mais elles ont toutes en commun quelque chose : le mépris des « déplorables », trop stupides pour atteindre l’immense sagesse de ceux qui les méprisent…
        Il est amusant de constater, ceci dit en passant, cette constante, malgré toutes les différences existantes entre les « esprits supérieurs », aussi bien par pays qu’entre les pays.

        • Ok, je reformule 🙂

          Si vous croyez à l’existence du peuple et de l’élite, c’est que vous vous considérez, vous, comme membre soit du peuple, soit de l’élite.

          Soit vous pensez que l’élite vous méprise, soit vous pensez que le peuple est stupide,

          Ni le peuple, ni l’élite n’existent : il n’existe que des individus qui soit se disent supérieurs pour cacher leur peur panique des autres, soit se disent inférieurs pour tenter d’excuser leur situation, situation qu’ils détestent mais pour laquelle la plupart du temps il ne peuvent pas grand chose.

          Ah, oui, il y a aussi des politiciens qui exploitent cette auto-classification et s’en mettent plein les poches.

  • L’auteur me fait penser à ce journaliste du Monde qui avait écrit un article intitulé « Quand la France s’ennuie » en mars 1968 … le plus drôle est qu’on retrouve la même tonalité dans les deux articles 🙂

  • tous les médias aux mains des milliardaires ET l’amalgame permanent entre les memes partis politicards au pouvoir alternativement ET les autres qui n’ont jamais pu exercer leurs talents au pouvoir : deux bonnes raisons du refus de leur eternel baratin creux que beaucoup d’électeurs ne supportent plus…..

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