Aides à la presse : pour quoi faire ?

Une véritable liberté de la presse passe par le refus des subventions publiques et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière.

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Aides à la presse : pour quoi faire ?

Publié le 27 janvier 2019
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Par Marc Lassort

La première atteinte à la liberté de presse, à l’indépendance du secteur de la presse et à la déontologie des journalistes n’est-elle pas précisément le montant élevé des aides à la presse ?

Les aides à la presse sont calculées et accordées par l’État aux titres et aux agences de presse en fonction de plusieurs critères, comme le niveau des ressources publicitaires, les investissements pour le développement numérique, les tarifs postaux préférentiels, l’aide au pluralisme ou encore l’aide à la presse locale. Elles peuvent être réparties en trois catégories :

  • les aides directes, c’est-à-dire les contributions directes versées aux journaux ;
  • les aides indirectes, comme les niches fiscales des journalistes, les avantages fiscaux et sociaux du secteur de la presse ou les tarifs préférentiels de La Poste ;
  • les aides aux tiers, comme les kiosquiers, la SNCF, etc.

En 2014, le montant total des aides diverses à la presse avoisinait les 700 M€, dont un volume global de 226 M€ d’aides pour les 200 titres de presse les plus aidés. Le secteur de la presse bénéficie par ailleurs d’un taux super réduit de TVA (270 M€), d’une niche fiscale pour les journalistes (60 M€), du plan IMPRIME pour la modernisation sociale du secteur de la presse (19,6 M€) et d’exonérations fiscales et sociales diverses. Des aides sont également accordées à La Poste et à la SNCF pour le transport et la livraison des exemplaires, et l’État subventionne de manière indirecte et déguisée l’AFP par de nombreux abonnements à ses institutions (environ 40 % du chiffre d’affaires de l’agence).

Comme on peut l’observer sur le graphique ci-après, les titres de presse les plus subventionnés en 2014 sont Le Figaro (15 M€), Aujourd’hui en France (14 M€) et Le Monde (13 M€), suivis par La Croix, Ouest France et Libération (environ 8 M€), ou encore Télérama (7 M€) et L’Humanité (6 M€). On remarque que les journaux les plus aidés par l’État sont également ceux dont la diffusion est la plus importante en nombre d’exemplaires vendus par an.

Les 20 titres de presse française les plus subventionnés en 2014
Les 20 titres de presse française les plus subventionnés en 2014

 

La crise de la presse a conduit le montant global des aides publiques à doubler depuis 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, pour compenser la chute du chiffre d’affaires des groupes de presse. Cette crise est notamment caractérisée depuis une dizaine d’années par une érosion importante de la diffusion pour l’ensemble des familles de presse, par une chute des revenus publicitaires et par une mutation du secteur vers le numérique.

Sur le graphique suivant, on remarque que le titre le plus aidé par exemplaire vendu en 2014 est Agefi Hebdo (0,64 € par ex.), suivi par L’Humanité (0,59 €), ou plus loin par La Croix, Libération et Aujourd’hui en France (0,27 €), Science et vie (0,25 €) et Télérama (0,24 €). La plupart de ces magazines ne pourraient donc pas survivre sans le subventionnement de la presse par l’État, tandis que l’érosion des ventes renchérit les coûts de production à l’unité.

Les 20 titres les plus aidés par exemplaire en 2014
Les 20 titres les plus aidés par exemplaire en 2014

 

Les aides à la presse représentent d’ailleurs environ 8,5 % du chiffre d’affaires total du secteur de la presse écrite, ce qui est assez considérable. Et compte tenu des disparités entre les différents secteurs de presse, la part de subventions dans le chiffre d’affaires s’avère encore plus grande pour la presse spécialisée, la presse locale ou la presse nationale quotidienne.

On remarque aussi à l’aide du graphique suivant que seuls les magazines, et dans une moindre mesure les quotidiens régionaux, réalisent d’importantes recettes publicitaires, tandis que la presse quotidienne nationale, la presse hebdomadaire régionale, les journaux spécialisés et les journaux gratuits sont confrontés à une baisse continue de ces recettes. Les journaux de presse écrite doivent donc revoir en profondeur leur modèle de financement en privilégiant la transition vers le numérique, et en s’adaptant aux réalités du monde moderne, sans compter sur la perfusion étatique pour survivre à la crise de la presse.

Recettes publicitaires des grands médias
Recettes publicitaires des grands médias

Au final, une véritable liberté de la presse passe par le refus des subventions publiques et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière. La dépendance de la presse écrite à l’égard de l’État n’est pas un gage d’indépendance politique et ne met pas les journaux en face de leurs responsabilités à l’égard de leur lectorat.

Le secteur de la presse n’est en rien différent des autres secteurs économiques : il doit être soumis à l’exigence de rentabilité, qui est le seul indicateur qui permet de mesurer l’adéquation du service aux besoins et aux désirs des consommateurs de médias. La poursuite de l’octroi d’aides publiques importantes au secteur de la presse maintient indument en vie des acteurs de la presse qui n’ont plus de lecteurs. Est-il normal que les contribuables payent de leurs deniers les journaux lus par quelques poignées de leurs adversaires ?

Article initialement publié en décembre 2015.

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  • Idée pour démocratiser le système:
    1- Suppression de TOUTES les subventions ( 3,5 mds€)
    2- deplafonnement de la loi « Coluche »: les sommes versées déductibles defiscalisees à 80%
    Ainsi, seules les organisations soutenues par les contributeurs survivront. Darwinisme pragmatique

  • Pellerin l’a confirmé toute honte bue ces dernières semaines, le ministère de la culture est une organe de propagande de l’Etat ! Pas besoin d’aller chercher plus loin pour les raisons des aides.

  • L’indépendance à un prix !
    La presse, les aides aux entreprises, les syndicats, les partis politiques, les associations culturelles et ses intermittents… J’arrête !
    La liberté, elle, n’a pas de prix !

  • Vu la condition imposée pour bénéficier des aides à la presse, et la manière dont s’exerce la justice qui tend à considérer certaines opinions comme des délits, il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’un avertissement à toute la presse pour qu’elle reste dans les clous de la bien-pensance.

  • J’ai été choqué par le parti pris du principal journal nicois.
    C’est une véritable honte puisqu’un seul parti à vraiment pu s’exprimer.
    S’il déposait le bilan, cela ne me gênerait pas beaucoup.
    On pourrait alors avoir un journal représentant tous les électeurs.

  • Yves de Kerdel n’a cependant pas totalement tort. Il serait injuste que certains journaux ne puissent pas bénéficier d’aides si d’autres journaux en bénéficient car la concurrence en serait faussé. Voilà pourquoi il faut supprimer l’aide à toute la presse.

  • Bah , CGT obligé.
    Mais cela représente combien par salarié de la presse ,une question que je vous pose ?
    Autre point sans réponse , est-ce que ces subventions ont empêché ces journaux de passer entre des mains etrangeres voir ,plus grave, la droite ou des libéraux ?
    Ne pas oublier que ces subventions furent offertes par un gvt « communiste  » ,et un général très a gauche dans ses bottes

  • L’intéressant – mais volumineux ( 70 pp ) – avis de la cour des comptes : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-01/12-aides-presse-ecrite-Tome-2.pdf « rapport public annuel 2018 »

  • et malgré ce reversement d’argent , le journal  » l’humanité  » est en cessation de paiement ……

    • pus généralement enlevez subventions et pub..combien restent ils capables de vivre du prix que sont prêts à donner les lecteurs pour le contenu?
      le canard enchaîné…quoi d’autre …

      le simple support papier est en question et avec lui la donne est changée complètement.

      personne ne mentionne le contenu..
      journalisme d’investigation par exemple..
      si il s’agit de relire une dépêche afp…payer le moindre sou m’ennuie..

      je suis prêts à payer si j’ai un service rendu..
      la réflexion l’analyse de qualité
      l’investigation

      les moyens de communication moderne changent tout.

      la subvention à la presse est un archaïsme qui d’ailleurs va disparaître quand les journaux seront totalement mins crédibles que les sources internet..;
      ne voyez pas vous poindre le gros doigt de l’etat dans l’info sur le net???

      la question du jour est fake news prépondérance de you tube et google, moindre ..

  • il manque néanmoins un volet…
    avez vous déjà eu des témoignages où la subvention a été directement utilisée comme moyen de pression… »tu ne publies pas ça sinon tu n’as plus de subventions »..

    on doit aussi regarder quelle raisons on été invoquée pour subventionner la presse et quels protocoles sont en place..

    les subventions faussent assurément le marché de la presse, mais ça n’explique pas véritablement la nature du contenu de l’information.

    IL me semble que la formation des journalistes pose largement autant question sur le contenu des médias que les subventions.
    la première question est bien de savoir d’où vient l’idée saugrenue qu’il faut former au journalisme..

    Je pourrais décider de faire mon petit journal et de le diffuser… Bien sur ça ne serait pas une activité économique viable puisque personne ne le lirait sauf maman ..

    les médias sont d’abord pervertis par l’idée que les journalistes sont des citoyens spéciaux, Il y a même des lois spéciales pour les journalistes qui posent autant question. Ni’importe quel personne peut devenir journaliste à mon opinion… euh contrepoints…

    l’idée sous jacente est bel est bien que les gens DOIVENT être éduqués et dirigés.
    il me semble qu’il y a un parallèle avec la liberté religieuse en france…qui est libre si l’etat reconnait votre religion.

    • quelles …invoquées,sûr, n’importe quelle pour la ponctuation et les majuscule allez vous faire voir

      • Jacques lemiere J’adore ! Ne vous embêtez pas pour les fautes deci-delà, vous vous exprimez très bien, on a tous des ratés dans nos écrits de temps à autre

    • En effet un formatage est opéré dès les écoles de journalisme. Les agences de presse jouent également un rôle important. D’ailleurs un certain nombre de journalistes sont de simples commentateurs des dépêches des agences. Derrière une variété apparente, il y a une concentration qui sert à imposer ce qu’on appelle « la pensée unique ».

      • Je ne sais plus bien avant quelle présidentielle avait été fait un sondage auprès des journalistes, montrant qu’ils votaient à gauche à environ 85 %…

        • Cela fait 15% qui ne sont pas conformes à la pensée unique. C’est ce que les journalistes appellent le pluralisme …

          85% de redondance !

          Cherchez où l’état pourrait faire des économies …

          • seraient ils pluralistes que l’etat ne devrait pas subventionner, ce n’est pas un argument valable..
            on ne sait d’ailleurs pas ce que serait une presse libre…peut être encore moins pluraliste..

            à mon opinion, l’etat va diminuer les subventions à la presse écrite pour se concentrer sur le net…

            on peut m^me imaginer qu’il se vantera de ne plus subventionner la presse écrite ce qui fut une erreur..

            je crois qu’on parle déjà du passé…

    • Toute la presse, sauf le seul journal conservateur français, qui reçoit une aide, c’est quoi?

  • L’arrêt des subventions ne suffit pas. Même sans ces dernières les titres de presse ne survivraient pas sans leurs actionnaires (par exemple le Crédit Mutuel vient d’injecter 174 millions dans les titres de presse régionale de l’est). 90% de la presse est détenue par 9 milliardaires… quels intérêts défendent-ils? Est-ce un hasard s’ils ont tous soutenu ostensiblement E. Macron en 2017?
    Pour sortir de ce jeu d’intérêts qui ne sont pas du tout indépendants du pouvoir politique, l’idée que les titres de presse ne puissent appartenir à personne d’autre que leurs journalistes n’est pas stupide.
    C’est ce qui advient en partie sur internet et on peut constater que c’est un facteur de pluralisme.

    • ça me laisse froid…

      une fois que l’on a remis les journalistes à leur place ..autrement dit pas des êtres neutre objectifs et impartiaux relatant tous les faits… si il y a une demande d’information objective des médias fourniront, ça s’appelle le marché.

    • oui mais sans les subventions les actionnaires continueraient ils a investir dans des ruines? en tout cas ne coûterait plus rien au contribuable ce serait déjà ça !

      • J’ais même retrouvé l’original dans mes courriers supprimés !
        ————————————–
        noreply@lalsace.fr
        Dim 20/01/2019 10:40
        Bonjour leipreachàn,

        Votre commentaire sur « Régime « Comme J’aime » : notre journaliste a mangé des plats industriels » a été rejeté par un modérateur.
        Raison invoquée : « Non conforme à la charte »

        Cordialement,
        La rédaction de l’Alsace

    • Crédit Mut, parlons en;
      dans mon coin, un quotidien (l’Alsace pour ne pas le nommer) a toujours été, en version allemande ou française, le fidèle compagnon de ma famille, favorisé en cela par son système de portage.
      Aujourd’hui il ne reste rien de son glorieux passé, a force de polycopier avec ses cousins régionaux les nouvelles de l’AFP, au point que je ne vois plus la différence entre l’Alsace, les DNA ou le Dauphiné Libéré…
      Ah si, une petite différence:
      alors que l’on peut encore commenter de nombreux articles sur le D.L., l’Alsace retient systématiquement les contributions pendant des heures pour à la fin avoir un email d’un obscur ‘noreply’ qui vous envoie paître.
      Le dernier en date (qui restera le dernier, ils m’ont eu à l’usure) , a propos du régime ‘comme j’aime’ sujet d’un article, a été ma réaction au fait qu’il y a 7 jours ‘gratuits’ dans le programme.

      J’avais écrit:
       » Un repas gratuit est celui que vous trouvez sur la tapette à rat . »
      Horreur ! un petit noreply, au bout de trois heures a, heureusement pour l’équilibre mental des derniers lecteurs du journal, rejeté ces propos non conformes à la charte…

      La même phrase est passée ‘doigts dans le nez’ sur le Dauphiné, pour le même article (évidemment).

      Grâce à internet, je peux vivre en Alsace et lire le D.L. , et ça fait bien longtemps que, suite à d’autres noreply injustifiés, que je ne suis plus abonné, et même quand de temps à autres je m’informe de quelques nouvelles locales, jamais sans ADBlock !

      FY

      • cher ami vous n’êtes pas le seul, libé le figaro et les journaux a la botte pratique la même stratégie , ou tu est dans le moule ou tu la ferme c’est ce qu’ils nomment le dialogue et le suivi de la charte ; alors que des propos infâmes ou infamants , mais dans leur idéologie passent comme une lettre dans la boite!

      • et donc tu vas voir ton député..tu lui demandes pourquoi il accepte de fait de subventionner une telle perversité ..et si il répond que c’est compliqué tu lui dis ne compte pas sur mon vote.. e

        • ok jacques mais mon députe n’est pas la pour m’écouter il s’en fout il est la pour sa carrière et dans les combines des élus pour avoir une position juteuse, c’est tout.
          j’ai deja eu pas mal d’accrochage disons sereins avec mon maire commune de 10.000 h sur des dysfonctionnement; j’a’i fait des dossiers , des photos, un jour il haussé les épaules , je lui ai alors dit d’aller se faire ……voir! ces mecs ils t’ont a l’usure !

        • mon députe? mais il en a rien a faire de moi il sait que par combines et alliances il gardera son fauteuil !

        • mon députe? mais il n’en a rien a faire de moi ! il sait que par magouilles et alliances meme malsaines il gardera son siége !

        • mon député? mais il s’en fout éperdument !

          • je parle bien évidemment d’un député de son propre parti..pas un député défendant un programme contraire à vos idées..je veux surtout dire on ne peut pas reprocher à un journal de prendre du pognon qu’on vous propose sans contrepartie..car l’auteur de l’article n’a pas mis en évidence l’existence de contre partie… on peut juste les imaginer. et si il n’y a pas de contrepartie…pourquoi se priver? j’aurais pu écrire demander des comptes aux politiques…

  • Tiens, ça fait longtemps (en tous cas au moins 3 jours) que je ne vous ais pas balancé une petite citation en Allemand…

     » Die französische Journalistik ist die Kunst, das Volk glauben zu machen, was die Regierung für gut findet.  »

    ( Le journalisme français est l’art de faire croire au peuple ce que le gouvernement considère comme bien. )

    Heinrich von Kleist, manuel de journalisme français, 1809

    ça ne date donc pas de hier…

  • aide a la presse en 2018 pour ne citer que le plus connus en majorité de gauche
    libé 6 377 200
    le figaro 5 792 213
    le monde 5 102 301
    l’huma 3 699 295
    le parisien 1 200 000
    le point 892 234
    l’express 671 302
    je n’ai pas fait le compte exact entotalitéc’est a dire que sans cet argent ces journaux auraient lis la clefs sous la porte, il ne sont plus achetés que par leur fans . alors ils ne mordent pas la main qui les nourrit .
    on comprend mieux leur solidarité complète avec le pouvoir qui, leur dicte leur éditoriaux.
    quand a l’audio visuel pas de problème aucune déviance vis a vis du pouvoir, sinon interdiction totale d’apparaître a l’écran, voila la démocratie Française plus proche d’un dictât que d’un état libéral !
    je n’ai pas mis dans ma liste les aides au jouranaux regionauc , ouest France midi libre etc..les journaux sportifs, les journaux de mode ect etc le tout fait un bon pactole ! que nous payons de nos deniers, avec nos taxes , nos impôts, elle est pas belle la vie ……..

    • oui mais le biais gauchisant des journalistes expliquent bien davantage que les subventions les doubles standards notamment dans la gestion des commentaires. la réponse est mépriser ces médias et ne pas hésiter à le dire..en exposant les biais factuelle ment…c’est plutôt facile..désolé élise.

  • L’humanité en faillite : une excellente nouvelle. Espérons que d’autres torches cul la suivront dans la tombe.

  • Il ne devrait pas y avoir d’aide à la presse. Cela tue toute indépendance.

  • Merci des infos…

    Remarques pour la Rédaction…

    Article initialement publié en décembre 2015… et re-publié 01-2019!?
    Ne serait-il pas possible d’actualisé les chiffres… au moins?

    commentaires…
    Ils affichent les jour, mois et heure de publication.
    Quid de l’année?
    En l’espèce, cette information ne permettrait-elle pas de rattacher les commentaires à leur année de rédaction?

  • Faux quand il est écrit que les plus aidés sont ceux qui ont le nombre d’exemplaires le plus important vendus par an.

    Un seul exemple : OUEST FRANCE vend environ 8 millions d’exemplaires, LA CROIX : 1 180 000 exemplaires. Ces 2 journaux perçoivent sensiblement la même aide.

    Quand on commence à écrire des choses fausses, le doute s’installe sur la crédibilité du propos.

  • l Huma est en redressement judiciaire, vite vite contribuables à vos poches … il faut sauver jean jaures et tous ces défenseurs de nos libertés et initiateurs de notre bonheur

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