Les Gilets jaunes expriment-ils un rejet de l’État-providence ?

Voilà qui ne manque pas d’intérêt : c’est l’excès d’État-providence qui est au cœur du débat, et non ses faiblesses. Reste à comprendre pourquoi c’est le contraire qui est compris par les pouvoirs publics…

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Mouvement des gilets jaunes, Andelnans, 18 Nov 2018 By: Thomas Bresson - CC BY 2.0

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Les Gilets jaunes expriment-ils un rejet de l’État-providence ?

Publié le 30 novembre 2018
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Par Éric Verhaeghe.

Les médias subventionnés ont assez peu relevé cette étrangeté : un peu partout en France, les Gilets jaunes dénoncent l’assistanat. Ce terme recouvre les pratiques d’un État-providence qui lève l’impôt sur les salariés pour le redistribuer à ceux qui ne travaillent pas. Une bonne synthèse de ces revendications nous est livrée par Le Parisien du matin, qui évoque le cahier de doléances remis aux ministres hier.

Pour ce qui est des revendications, si la première semble tenir en une phrase – « revoir à la baisse toutes les taxes » -, la seconde vise à constituer une « assemblée citoyenne ». Celle-ci devrait se pencher sur toute une longue série de sujets : de l’interdiction du glyphosate à la suppression du Sénat, en passant par une hausse du Smic et des retraites, la baisse des charges patronales ou encore la diminution de l’assistanat et le rétablissement de l’ISF. Ces sujets devraient ensuite être « tranchés par voie de référendum ». Vaste programme !

On retrouvera dans les comptes-rendus des barrages et mouvements locaux, dans la presse locale, des évocations du même ordre. Il faut baisser les taxes et arrêter de plumer ceux qui travaillent pour aider ceux qui ne travaillent pas.

Gilets Jaunes : ras-le-bol fiscal et rejet de l’État-Providence

Contrairement à une idée répandue et colportée par les pouvoirs publics, les Gilets jaunes ne demandent donc pas davantage de service public, ni plus de protection. Au contraire, ils expriment plutôt un ras-le-bol de ces impôts qui servent à redistribuer leurs richesses au nom de la solidarité. Au fond, les Gilets jaunes annoncent le trop-plein de solidarité en France et le nécessaire retour à une moindre pression fiscale.

Voilà qui ne manque pas d’intérêt : c’est l’excès d’État-providence qui est au cœur du débat, et non ses faiblesses. Reste à comprendre pourquoi c’est le contraire qui est compris par les pouvoirs publics…

La redistribution au cœur des manifestations

In fine, c’est toute une logique fiscale qui est aujourd’hui menacée et remise en cause. La conception française de la fiscalité, très tournée vers la redistribution, qui justifie des prélèvements obligatoires approchant dangereusement des 50 % de PIB, paraît en difficulté. Il faut dire que ce mouvement de redistribution tend, depuis les années 2000, à rincer fortement les ménages et à épuiser les classes moyennes.

Tout porte à croire que la logique de redistribution peinera de plus en plus à convaincre les Français. Ce mouvement est à retenir dans nos anticipations politiques. L’espérance de pouvoir financer de nouvelles politiques publiques ambitieuses paraît de plus en plus illusoire. Reste à savoir combien de temps la classe politique mettra à le comprendre.

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  • Ceux qui réclament le rétablissement de l’ISF réclament donc plus d’état providence.

    • pas forcement. D abord, d apres l article il est demande de faire un referendum, donc pas sur que ca soit accepté.
      Puis on peut considerer qu il s agit juste de repartir differement la charge fiscale et non pas de l accroitre.

      PS: l ISF tel qu il etait concu etait un impot politique (cree par Mitterrand) et imbecile (taxation forte avec plein d exceptions (ex Oeuvre d art)). On pourrait par contre tres bien faire comme en suisse et faire un impot sur le capital, s il touche tout et a un taux faible. Par contre c est politiquement bien moins porteur que de tire les riches paieront

      • « faire comme en suisse et faire un impot sur le capital, s il touche tout et a un taux faible »
        Malheureusement, en France les prélèvements à taux faible ont vocation à devenir rapidement forts.

      • C’est ça, répondre à une demande de « moins d’impôts » par plus d’impôts et de taxes « pour les riches » c’est à dire « pour les autres » …
        Par contre, l’idée d’exiger une baisse des dépenses de l’état ne vous effleure pas … Toujours plus de dépense, mais, payées par « les autres ».

    • ils veulent juste pouvoir vivre correctement de leur travail…
      Oui, comme la majorité de Français qui soutiennent ce mouvement.
      Mais il faut être conscient que par les médias « subventionnés », le gouvernement essaie de réduire les revendications à quelques-unes typiques du RN ou de LFI de manière à discréditer le mouvement et que le gros de la population s’en dissocie.

    • @ ange te démon
      C’est évidemment la différence entre la somme versée par le patron et le salaire net touché en poche qui heurte! Où passe le reste?

  • les pouvoirs publics ne comprennent qu’une chose: ; l’état providence représente des millions de voix électorale …..on ne mord pas la main qui vous nourrit ……

    • Bien sûr que si. La main qui nourrit est faible, celle qui châtie est forte, la conclusion est évidente : mords la main qui te nourrit, flatte la main qui te châtie. On n’apprend plus cela à l’école ?

      • @MichelO
        Bonjour
        A l’école on apprend « LE vivre-ensemble », dont la tolérance envers les pauvres petiots incapables de se comporter en élèves.
        On y apprend aussi la « redistribution des richesses » quand ces mêmes petiots n’ont ni stylo, ni cahier, ni feuille, ni de calculatrice (au choix, en combo ou supercombo) pour travailler, et cela de façon récurrente. C’est simple : dans une classe, il y a un élève sur 4 qui a son matériel ; les autres pratiquent le socialisme scolaire.

      • Bonjour MichelO,
        A l’école on apprend « si tu en as envie, tu y as droit ».

      • Et une floppée de +1 🙂

    • Et d’ailleurs les propositions de Macron montrent qu’il est enfermé dans cette logique de l’Etat redistributeur

      • Le problème est que si le patron ne se laisse pas enfermer dans la logique de l’état redistributif, il est éjecté démocratiquement par la majorité qui en profite (ou croit en profiter).

        • Mais je pense qu’il fait une etreur d’appréciation. Peut-être qu’une majorité des manifestants réclame davantage de distribution, mais le mouvement est soutenu par 80% de la population. Quelle proportion de ces 80% réclame davantage de redistribution? Il me semble que de plus en plus comprennent que ce qui est redistribué c’est ce qu’on leur a piqué.

  • Il est intéressant de constater qu’à la fois le gouvernement, mais également les autres partis politique, essaient de focaliser sur l’augmentation du SMIC comme réponse aux revendications. Ne revenons pas sur la trappe à bas salaire et l’impact sur l’augmentation du chômage de ce type de mesure. Mais c’est une manière, une fois de plus, de surtout éviter de toucher au vrai problème, le système fiscal délirant qui dépouille tous les revenus, pour se focaliser sur une augmentation artificielle des revenus, gagner du temps, faire croire qu’on a pris en compte les demandes et laisser intact ce système de spoliation institutionnalisé. J’espère que les gilets jaunes ne tomberont pas dans ce piège.

    • Le SMIC ce sont les entreprises qui payent (comme elles devraient également payer le « forfait mobilité » de 400 euros pour payer les taxes sur le carburant que payent leurs employés). Alors que diminuer les rentrées fiscales…

  • « L’état providence » a toujours existé , comme methode de gouvernement c’est meme la base sur laquelle s’appuient toutes les dictatures..issues de la democratie..
    César distribuait du pain aux peuple , pour fragiliser le sénat..

    La democratie a des faiblesses , elle mène au pouvoir des gangs d’aventuriers, qui pour réussir leur coup , manipulent le peuple.

    L’extraordinaire puissance de la television est devenu le vecteur
    d’une manipulation planétaire, et les réseaux sociaux deviennent un contre pouvoir qui sera sous controle sous peu.
    On fait croire aux populations qu’elles sont libres , alors que la consommation les clouent a l’établi plus surement que la chiourme.
    On fait croire aux populations qu’elles sont libres , alors qu’elles ont abandonné leur liberté contre une pseudo sécurité , une pseudo abondance fabriquée par des machines..
    L’homme moderne n’est plus libre il est géré, de la naissance a la mort , c’est un fait.
    L’homme qui reste libre lui ,est frugal et furtif ou très riche

  • LES gilets jaunes…
    au tout début juste une réaction à un carburant trop cher ensuite..de tout…
    nuit debout, la république en marche, les insoumis…je suis charlie…
    et maintenant les gilets jaunes..
    au moins quand une personne se disait communiste on pouvait discuter..
    on voit donc fleurir des articles où des gens imaginent les motivations des gilets jaunes;.
    à la rigueur on aurait des statistiques..ça serait crédible mais on a juste ce que les auteurs perçoivent modulo leur orientation politique. On écoute ce que mélenchon dit des gilets jaunes? chiche?

    • C’est toute la beauté de la chose : il n’y a pas de têtes d’affiches membres d’un comité théodule faciles à dénigrer ou corrompre.

      Rien que le fait de voir cet Etat qui, pour s’occuper aussi bien (à 57%) de nous, prétend aussi bien nous connaître pédaler dans une semoule infâme constitue la plus belle illustration de la faillite de la société Big Brother, oh pardon, de solidarité et de tolérance à la sauce collectiviste.

    • « au moins quand une personne se disait communiste on pouvait discuter.. »
      Manifestement vous n’avez jamais essayé de discuter avec un communiste…

      • Le communiste de base rêveur , socialement modeste gentiment utopiste, c’est possible , si vous avez un discours ouvert comme le suggère Philippe Fabry dans son article et surtout pas de mépris .

      • ha!ha!ha! excellent! j’ajouterai c’est comme discuter avec un « croyant »

        • néanmoins, l’esprit de la répartie élude la question je sais ce que c’est que d’etre communiste…je n’ai aucune idée de ce que c’est que d’etre un gilet jaune ..

          • Simple : vous mettez un gilet jaune, et vous allez sur un passage protégé le samedi matin…
            Près de la Suisse, cela ne manque pas ❓

          • Disons que c’est un peu le contraire.
            Un communiste est quelqu’un bloqué dans son idéologie, qui oublie le réel à cause de ça.
            Un gilet jaune est quelqu’un qui a été renversé par le réel et n’a plus grand chose à demander à une quelconque idéologie.
            Que vous allez trouver chez les gilets jaunes une auberge espagnole, c’est presque une certitude. Mais ces gens là ont des problèmes réels auxquels ils cherchent des vraies solutions.
            Et ce qui est indéniable, c’est le filigrane de l’article: on commence à comprendre dans ce pays que les impôts et les taxes, juste pour le plaisir des politiques, ça suffit. Et même si on aura pas de résultat concret, c’est déjà ça de gagné. Car les gens ne vont pas oublier ce qui touche directement leur porte-monnaie.

      • vous avez raison, maintenant si on n »est pas d’accord, on se fait traiter de tous les noms plus méchants les uns que les autres! On ne discute plus avec la gauche, c’est la dictature, ou tais-toi! comme c’était en urss d’ailleurs! la gauche en France n’en a pas tiré de leçon, c’est ce que Poutine a dit un jour de la France!

    • « au moins quand une personne se disait communiste on pouvait discuter.. »

      Oui, on pouvait placer anti et primaire dans la même phrase 🙂

  • Les fameux gilets jaunes …..on moins on a utilise une partie du matériel obligatoire pour circuler en voiture…les pêcheurs vont il sortir en gilet de sauvetage et lancer des fusées de détresse ?
    J’ai écouté la rencontre entre de Ruby et les fameux représentants des gilets jaunes…la premiere chose qui se sont dites: on est d’accord avec la transition énergétique………la suite est évidente , tout se passera bien.

    • à moins qu’un gilet jaune n’introduise un éthylotest dans le fondement de de rugy…là au moins tous les pseudo outils de sécurité en voiture serviront à quelque chose.

  • une bande de jaloux ; frustres.C………..

  • La classe politique, elle se prend une claque 🙂

  • N’est-ce pas aussi que le concet de redistribution vise à donner une valeur morale à ce qui s’apparente à une spoliation vu les sommes qui se perdent dans les sables administratifs et autres bidules technocratiques?

  • Dans cette article :
    « Reste à savoir combien de temps la classe politique mettra à le comprendre »

    Alors la je m’inscris en faux complétement, ils ont très bien compris, mais le problème c’est qu’une majorité ne veut pas en entendre parler, regarder les retour des députés de toute religion, aucun n’a pas parlé de baisser les dépenses de l’état , aucun n’a pas parlé de baisser la dette,…
    Sérieusement la seule et unique solution malheureusement et tristement, on la connais tous.

    Donc non il ne se passera rien, … par contre si les taux d’interet monte si on ne peut plus payer les fonctionnaires , on tombera dans un totalitarisme bien socialiste.

    Je crois malheureusement que c’est foutu et que rien n’en sortira de bien avant une 20 année et se seront toujours les mêmes qui paieront le gachis d’une elite politique avide de pouvoir et de considération . Les petites gens sont sacrifiés sur leur pouvoir.

    Après je crois beaucoup à cette manipulation qu’on a tous connus et qu’on connait encore dans cette éducation NATIONAL

    Je réédite ce texte qui me semble bien réel et dont j’ai malheureusement perdu l’auteur (ma mémoire aussi me fait défaut)
    Quel grand pas l’humanité a-t-elle fait depuis 1939 !
    « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
    Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.
    Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité, et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.
    Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.
    Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
    Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
    En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. »

    • Pour info, votre citation est une prosopopée très récente de Serge Carfantan suivant le style d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Cf. https://lesbrindherbes.org/2014/08/16/fameuse-citation-daldous-huxley-pas/
      Pour ce qui est de votre vision de l’avenir, moi je préfère me rappeler qu’au printemps 1989, et encore moins avant ’86 et l’arrivée de Gorbatchev, personne n’aurait pensé à l’écroulement du bloc communiste. Qui est pourtant devenu réalité avant la fin de l’année partout en Europe.

  • L’article explique très bien le pourquoi du GJ.
    L’augmentation des taxes sur les carburants n’est que la gouute qui a fait déborder le vase.
    Beaucoup d’entre nous en veulent pour leur argent, veulent savoir où va leur argent, et veulent faire comprendre qu’ils savent aussi mener leur barque.
    Pour ceux qui ne s’y retrouvent plus, ras le bol des usines à gaz de prélèvements de toutes sortes, de redistribution tous azimuts.
    Pas le choix, la baisse des dépenses s’impose. Mais au fait, où trouver le pognon pour remplacer la taxe d’habitation (minimum 20 Mrds d’€?).
    Et d’autres sujets passionnants nous attendent : la PMA (puis la GPA ?), la laïcité et l’islam (n’ayons pas peur de le nommer), l’immigration, la sécurité et le renforcement du régalien.
    Que de sujets passionnants !

  • Pour être clair, l’ISF n’a pas disparu pour faire « un cadeau aux riches » mais a seulement été modifié pour conserver la partie immobilière car les autres composantes de l’ancien ISF peuvent facilement être délocalisés.
    L’actuel IFI est très réducteur du niveau de vie des personnes qui y sont soumises car une partie au moins du patrimoine immobilier n’est pas un immobilier de rapport.
    Un propriétaire immobilier est en apparence riche mais c’est seulement en capital et pas en liquidités.

    • Oui, enfin, un propriétaire immobilier qu’il soit chômeur, facteur ou OS chez Renault, aura plus de revenus disponibles et d’aide de toutes sortes, qu’un cadre qui doit payer un loyer tous les mois et payer un max d’impôts.

  • Eric Verhaeghe nous décrit l’exercice de grand écart de la Macronie qui va finir par provoquer une déchirure douloureuse dans le pays; probablement une figure de ballet qui n’aurait pas été prévue par les préposés du corps enseignant de l’ENA…
    Le cahier de doléances des gilets jaunes pointe les conséquences d’une politique inepte de nos gouvernants sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne de plus en plus impactée et qui bascule dans la paupérisation.
    Le problème de fond demeure; il s’agit d’un problème structurel découlant d’une gouvernance d’un autre âge, ultra centralisatrice, déconnectées des réalités, qui constitue un véritable défi unique en Europe.
    Une voie sans issue….

  • Dans une démocratie où un homme = une voix, et où (fonctionnaires + chômeurs + retraités + RMIstes) > 50%, il n’y aucun espoir que l’état providence s’arrête sans troubles graves. Pas forcément avec des violences (encore que…), mais forcément avec beaucoup de dégâts sociaux.

  • j’aimerais faire une différence entre l’ensemble du mouvement gilet jaune et ses ‘représentants’ qui à mon avis ne représentent qu’eux mêmes et quelques potes, ou l’un ou l’autre des mouvements politiques ou syndicats déguisés en jaune…

    Et ce que j’entend par leur bouche ne me rassure guère, en gros :
     » Par charité allez prendre l’argent ailleurs, mais surtout continuons à partager le butin… »

    Quelle que soit l’issue du mouvement, aucune amélioration n’est envisageable;
    taper moins sur la tête pour taper plus dans les reins, ça change, mais ça tape toujours…

    • Je crois surtout que les médias demandent aux gilets jaunes « Alors, quelles dépenses faudrait-il supprimer selon vous ? », se gaussent qu’ils ne sachent pas répondre, puis demandent « Alors où voulez-vous qu’on prenne l’argent si ce n’est dans votre poche ? », avec la réponse évidente.

      • Bien vu !
        C’est vrai que ça ressemble à des interview-entonnoirs, avec un seul petit trou à la sortie…

      • « Alors, quelles dépenses faudrait-il supprimer selon vous ? »

        Si un GJ répond: « les subventions à la presse », je suis sûr que sa réponse sera oubliée et on demandera à d’autres.

  • Je pense que tout le monde comprend et accepte l’impôt qui finance les services que l’Etat rend par subsidiarité, par exemple la sécurité, la justice… On paie et on obtient un service en retour. c’est à peu près équitable, sous réserve que certains paient plus que leur part. en raison de la progressivité de l’IR. La flat tax serait plus juste.
    Le problème se pose lorsque l’Etat prétend redistribuer les revenus en spoliant les uns pour favoriser les autres. Là on est en plein socialisme, cette doctrine qui vise l’égalité des conditions. égalité qui ne peut être organisée que par la contrainte, donc par une privation de liberté.
    On est toujours confronté au même choix de société: une société égalitaire et contrainte ou une société inégalitaire et libre.
    Je suppose que les gilets jaunes, puisqu’ils réclament moins de taxes et donc moins d’Etat, se rangent du côté de la liberté. Mais ce n’est pas dit de manière explicite. Je trouve qu’il manque aux GJ une idéologie claire. Le mouvement américain des tea parties avait cette clarté doctrinale. Il était libéral et non socialiste.

    • une partie du problème vient aussi du fait que de simples missions régaliennes comme la justice ou la sécurité ne sont même pas fonctionnelles ..

    • Le mot ÉGALITÉ inscrit sur les frontons de nos mairies est pourtant défini par la DDHC1789 comme l’égalité contributive au sens du taux applicable aux facultés (ce qu’on appellerait aujourd’hui flat tax au delà d’un abattement).
      Par un mystérieux tour de passe-passe, tout le monde politique semble penser aujourd’hui que c’est l’égalité de ce que le fisc laisse à chacun, comme un cadeau provisoire avant la confiscation finale.
      Bref, on est passé de l’égalité de ce qu’on prend à l’égalité de ce qu’on laisse.

      • @mc2
        Bonjour,
        Le mot « Egalité » sur nos frontons de mairies évoque l’égalité en droits : liberté, propriété, sûreté, et résistance à l’oppression, en premier lieu.
        De plus, le concentement à l’impôt est restreint à la Force Publique, pour maintenir et garantir les Droits fondamentaux, ainsi que pour les frais d’administration. Or, l’Administration, qui est devenue une entité concentrant tous les pouvoirs, nous fait payer des services que nous payons au préalable : l’exemple le plus flagrant est la carte-grise. Tout le reste, n’est pas compris dans le « consentement ».

        Actuellement, il faut lire l’article premier ainsi : on est libre si on est égal au voisin -comprendre « aussi pauvre que le voisin » car si celui-ci est plus « riche », il faut qu’il soit puni, que sa richesse supérieure lui soit ôtée et redistribuée, et/ou que son surplus de richesse, de biens, soit compensé pour le voisin « défavorisé »- ; l’égalité c’est la liberté. C’est ce qu’on fait « comprendre » aux élèves.

        Je suis d’accord avec vous quant à la flat tax. Si un smicard et le patron de Renault payaient tous les deux 10% d’I.R sur leurs revenus, il y aurait égalité devant les taux : devant celui d’allègement fiscal et devant celui sur la part qui reste : soit 10% d’I.R et un reste de 90%.
        Pour les socialo-communistes, le seul taux « égal » pour tous est 100%, ainsi, il y a le même montant qui reste à chacun : ZERO, et le même taux appliqué à tous : soit 100% (exceptions faites des pontes, et autres grosses huiles du camp du bien)

        • Bonjour @STF
          Je me restreignais spécifiquement aux articles concernant l’égalité contributive (incluse à mon sens dans l’égalité de la devise nationale):

          Art.13:
          Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est
          indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
          Art.14:
          Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution
          publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la
          durée.

          • @mc2
            Bonjour,
            Je me doutaits que vous faisiez référence à ces deux articles.
            Cependant, ces deux articles découlent de la définition de l’article premier, puis de la précision des droits du deuxième et pour finir par la « sacralisation » du droit de propriété dans le dix-septième.
            L’ « égalité », dans la devise nationale, n’est qu’en Droit. La « contribution commune » « indispensable » est un devoir. Comprise en tant que « devoir », l’Etat en a fait une arme spoliatrice pour financer toutes ses lubbies. (l’Etat, les parlementaires et la « Justice » ne respectent aucun des articles de la DDHC).
            L’ « égalité » dont vous parlez n’est possilbe que si elle est liée à l’égalité en droits. Dans l’article 14, que vous citez le montre :
            « Tous les Citoyens ont le droit […] de la consentir librement ».
            Vous serez d’accord avec moi que le pays a du chemin à faire avant d’être libre.

            • @STF
              Je suis d’accord sur l’essentiel avec vous avec tout de même un doute sur le fait que la contribution soit un devoir puisqu’elle est consentie. Je la vois plutôt comme une assurance donnant droit si on y consent à la protection publique.
              Mais peu importe, les interprétations officielles de la DDHC sont totalement farfelues.
              La spoliation légale n’assure même plus l’entretien de la force publique.

    • la justice faut voir , il faudrait aussi nettoyer les écuries d’augias a un moment ou a un autre..
      si les juges veulent etre indépendants ils doivent etre élus par le peuple

  • La vraie question aujourd’hui est de savoir où se trouve le vrai pouvoir.
    3 anecdotes pour le situer :
    – Un haut fonctionnaire à Madame Bachelot, Ministre de la Santé, « vous êtes les trains, nous sommes les gares » autrement dit, vous passez et nous on reste.
    – Bernard Kouchner à l’un d’eux « Mais c’est quand même moi le ministre »

    – Un haut fonctionnaire interrogé sur son opinion concernant monsieur Blanquer, actuel Ministre de l’Education Nationale, « Je n’en pense rien, de toutes façons, one fera que ce que l’on veut »
    Le problème de notre démocratie est d’être contrainte par des hauts fonctionnaires non élus.
    Nos élus sont complètement prisonniers de cette oligarchie non démocratique.
    La conséquence, c’est que les hauts fonctionnaires, comme aux USA, ne devraient pas bénéficier de postes à vie mais être choisis par le pouvoir élus de façon démocratique.
    Les nouveaux rentiers de la république, ce sont ce type de hauts fonctionnaires.

    • La manipulation se dévoile doucement mais alors a vitesse d’escargot.
      J’en veux pour preuve la Belgique, sauf erreur le pays a fonctionné pendant 1 ans sans Gouvernenement …. et bah rien rien de neuf à l’horizon, la belgique n’a pas sombré et les politiques sont revenus.
      Non sérieusement je ne crois plus mais plus du tout a ce fonctionnement..

      • @ M’enfin
        Non, la Belgique a toujours un gouvernement!
        Même si il est démissionnaire ou contré par le parlement, il reste en place jusqu’à l’arrivée du gouvernement suivant, c’est évident!
        Dans le cas dont vous parlez, il a même fallu un vote du parlement pour permettre au futur-ex-gouvernement d’utiliser une prolongation de budget identique au précédent.
        Par contre, ce gouvernement n’était chargé que des affaires courantes sans autre initiative. En Belgique, ils sont plus pragmatiques que formalistes, partisans de l’arrangement plus que du procès! Nécessité fait loi!

    • voila , c’est la bonne analyse.. votez qui vous voulez, c’est l’administration qui gouverne

    • Tout ça ne traduit pas la force de l’administration, mais la faiblesse de ceux qui accèdent en France aux ministères. Aucune connaissance technique, aucune vision stratégique, un passé de lèche-micro médiatique pour ne pas dire de lèche tout court, dès leur premier jour en fonction, ils ne sont là que pour signer ce que l’administration leur aura préparé. Mais ça n’est nullement une fatalité. Que Bachelot n’a-t-elle répondu « un train peut brûler une gare, ou défoncer les butoirs ! » …

    • Oula !
      Vous venez d’appeler à un vieux souvenir qui illustre votre propos .
      Je me souviens de cette froide matinée en caserne où les ‘juteux’ accueillaient (si j’ose dire) les appelés d’un air sévère mais avec le regard goguenard.
      Sûrs de leur pouvoir, ils toisaient cette population hétéroclite de ‘bleus’ à qui ils allaient inculquer avec une joie malsaine les règles du savoir vivre militaire…

      C’est un peu comme ça que je m’imagine l’arrivée des nouveaux députés et ministres dans les enclos du pouvoir, sous l’œil tantôt obséquieux tantôt dédaigneux d’ indéracinables hauts fonctionnaires bien accrochés à leur poste…

      • @ Leipreachan

        Ben évidemment que la France avec ses millions de fonctionnaires … à vie, n’a plus rien de moderne: l’administration fait partie du pouvoir dans ce pays, quasi au même titre que les ministres.
        Si un dossier est bloqué ou disparait, il n’y aura ni responsable (sauf le ministre) ni coupable!
        Donc non, la France n’est pas une démocratie!

  • Personne ne sait ce qu’expriment collectivement Les Gilets Jaunes .
    Tout au plus , si on prend la peine d’interroger les Gilets Jaunes individuellement, aura-t-on une somme d’opinions individuelles.

    Ce mouvement ne semble pas être uniquement un mouvement revendicatif. Cela ressemble de plus en plus à un mouvement révolutionnaire, une sorte de printemps arabe. Ok les Gilets Jaunes ne sont pas spécialement arabes et ce n’est pas le printemps, mais pour le reste on peut comparer. Un Français sur trois environ est exclu du monde du travail normal, celui qui permet de vivre de son travail: (3 million de chômeurs catégorie A, le double en catégories A, B et faible temps partiel, encore 2 fois plus – 6 millions – qui n’ayant plus de droits ne sont même plus inscrits comme chômeur, soit un total proche de 12 millions. C’est une population qui ne vote plus, ne revendique plus collectivement depuis longtemps. Mais cette population pense n’avoir plus rien à perdre à s’engager dans une révolution. Ca va faire drôle, à ceux qui ne l’ont pas vu venir (en particulier les technocrates).

  • Imaginons.
    Le peuple des Gilets Jaunes obtient la volonté gouvernementale de l’instauration du libéralisme en France, l’état se met enfin au régime…

    C’est alors au tour du peuple des assistés et agitateurs de déborder dans la rue pour réclamer la providence perdue. Ils obtiennent la volonté gouvernementale de…

    CPEF.

    • Si vous y croyez – j’en doute – sachez que le Père Noël est une ordure !…

    • peuple des Gilets Jaunes,
      peuple des assistés

      Vous êtes sûr que ce ne sont pas un peu les mêmes?

      • @mc2

        oui tout cela est chaotique. Je partais sur l’hypothèse que le mouvement des gilets jaunes adoptant miraculeusement un engouement libéral, ne permettrait pas de libéraliser le pays car ceux qui veulent continuer de vivre aux crochets des autres sortiraient à leur tour dans la rue pour défendre leurs avantages en perdition.
        D’un côté, les manifestations et blocages sont-ils réellement efficace pour rendre le pays vertueux ?
        De l’autre, cette réflexion ne met-elle pas en évidence l’inutilité de l’interlocuteur étatique, puisque le débat devrait avoir lieu entre ceux qui veulent l’état et ceux qui ne le veulent pas ?

  • Arrêtez de fantasmer une prétendue prise de conscience libérale chez les gilets jaunes.
    Leur discours est pourtant simple : il s’agit de vouloir plus d’argent à la fin du mois, sur fond de lutte des classes. Point barre. Ces gens là ne veulent pas moins d’état, ils veulent une meilleure redistribution.

    • OK, mais une meilleure redistribution consistant à laisser l’argent à ceux qui le gagnent plutôt que de le leur prendre et de le redistribuer. Le GJ sur le tableau de bord n’est pas le signe de l’appartenance à une classe sociale, notion devenue bien franchouillarde et bourdieusienne, mais à une communauté grugée. Ces gens là ne se sont pas posés la question sous la forme « moins d’état, ou plus de redistribution ? », mais sous la forme « qui me parasite, et comment se fait-il que partout dans le monde ces parasites soient moins avides qu’en France ? ». Ensuite, à chacun de montrer que les valeurs qu’il prône apportent un progrès aux GJ, et certainement pas d’affirmer plus fort que les autres que les GJ soutiendraient son idéologie plus que celle du voisin.

      • Gadsden flag ou gilet Jaunes a vous de voir 🙂

      • En attendant ce qu’il ressort dans les médias est une possible discussion sur L’ISF pour calmer les GJ. On va donc trouver des solutions avec plus d’étatisme encore.
        Et dans le même temps on relaye des types comme Ruffin qui attisent le ressentiment des GJ contre les méchants riches… rien de nouveau sous le soleil.

        • @MonsieurB
          Bonjour,
          Les médias n’ont de cesse de pourrir le mouvement des Gilets Jaunes, en les faisant passer pour des extrêmistes de droite, des êtres d’une violence rare, capables de bloquer des routes, de ralentir le trafic, d’entraver la consommation, et même de causer une montée sanguine et mortelle chez ceux qu’ils bloquent.
          Les médias n’ont qu’un but : les discréditer.

          • STF,
            Bonjour,
            Je n’en doute pas. Mais personne n’est capable de dire qui sont ces GJ. Je suis persuadé que dans ces GJ il y a une grande part de fonctionnaires par exemple et de gens au RSA, j’en connais. Que penser alors de tout ça ? J’ai du mal à croire à une prise de conscience libérale. Et comme vous dites les interlocuteurs sont tellement divers qu’il va être très facile pour l’Etat de manipuler ce mouvement et reprendre encore plus de contrôle.

            • @MonsieurB
              Bonjour,
              Personne n’est capable de dire qui sont les GJ parce qu’ils sont aussi différents que le sont les citoyens. Ils sont un rassemblement de personnes, comme on peut en trouver dans des stades de foot.
              Il peut y avoir des fonctionnaires, mais je doute qu’ils soient majoritaires. Quant aux gens au RSA, ils peuvent aussi avoir un boulot complété par ce RSA. Les profs avec lesquels je travaille (près de 80) ne sont pas des gilets jaunes, et aucun n’a parlé d’aller les soutenir. Les GJ allongent leur temps de trajet. Deux collègues qui en parlaient devant moi ne comprenaient pas ce qu’ils voulaient, ces manifestants. J’ai pris mon propre exemple en leur disant que l’augmentation actuelle, et celle future, mettraient en péril mon budget, et que bosser pour être au final déficitaire, ne me sciait guère, bien que mon trajet pour aller travailler soit court : 30km par jour. L’un deux s’est étonné d’avoir payé cher (une centaine d’euros) son plein de gasoil. Je verrai la tête qu’il fera en janvier.
              l’Etat n’arrive pas à manipuler ce mouvement parce qu’il n’a pas de forme. Ce n’est pas une manif’ syndicale, ni politique à la suite d’un drame. Il se peut que l’Etat parvienne à manipuler les quelques représentants du mouvement, leur nombre plus restreint aidant à la manipulation.

              La prise de conscience libérale est, je l’avoue, une difficulté. Le libéralisme et se quailifier de libéral, équivalent à des gros mots.

        • Certainement, « on » va nous trouver des solutions avec plus d’étatisme encore. Elles pourraient même, associées à la difficulté de tenir les barrages, renvoyer chez eux les GJ. Mais chaque fois qu’il y a 100000 GJ de moins dans la rue, il y a 10% de plus de Français qui les soutiennent, et on est à 80%. Ce chiffre ne baissera pas facilement, et certainement pas par des solutions genre ISF, ou coup de pouce au SMIC. Macron peut avoir 80% des Français contre lui, mais pas très longtemps… Rien que ce week-end, j’aimerais être petite souris au G20, pour voir les sourires entendus et entendre les sous-entendus autour de notre Jupiter…

    • Il y a de tout dans les clowns jaunes:
      Des groupes de copains qui ont juste envie de s’amuser sans emmerder personne,
      des gentils qui aident les victimes des casseurs,
      des connards qui me privent de la liberté de circuler,
      des voyous qui décident à ma place si je vais payer le péage,
      des bas du front qui veulent rétablir l’ISF,
      et finalement peu de libéraux prêts à confronter l’ennemi commun qui nous pille tous.
      J’attends les foulards rouges, pour voir …

  •  » Les Gilets Jaunes expriment-ils un rejet de l’État-Providence ?  »

    la seule réponse à cette question sera de voir de quel côté ils seront quand les fonctionnaires de l’état, chemineaux etc… bloqueront le pays par des grèves interminables pour protester contre la moindre des réformes dans le but de freiner les dépenses publiques et de diminuer l’état providence.

  • Le texte cité est inspiré d’Aldous Huxley

  • Si l’on en croie le texte des revendications reportées par le Huffington Post ce soir semble tout de même à vomir…on se croirait aux plus beaux jours des revendications de la CGT !

  • Je veux bien entendre que les gilets jaunes prônent moins d’état providence mais il faudrait aussi que dans leur mouvement il laisse aux gens la liberté de circuler pour aller travailler. Ne sont ce point eux d’après vous qui dénoncent l’assistanat mais par contre empêchent ceux qui veulent travailler d’y aller. Le résultat de leur action (j’en respecte l’esprit de dénonciation des excès fiscaux) va sans doute mettre des gens au chômage par la fermeture de structures entrepreneuriales déjà fragilisées et créer des assistés supplémentaires. Ces gens là ne sont pas à un paradoxe près.

  • C’est vraiment tiré par les cheveux
    Ils veulent surtout que l’isf soit rétabli

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