Dans le contexte de la révision des lois de bioéthique, l’association Les Affranchis – Students for Liberty France (https://www.facebook.com/SFL.France/) organise une journée de conférences et débats. :
« Mon corps, mon choix ? »,
le samedi 13 octobre de 10h à 18hÂ
à  l’ENS, 45 rue d’Ulm, amphithéâtre Dussane.
Au programme : propriété de soi, fin de vie, PMA et GPA, choix génétiques, modèles de famille, féminisme, travail sexuel, drogues.
10h – 10h15 : Accueil du public et présentation
10h15 – 12h : Drogues et travail sexuel : la prohibition ne peut-elle qu’échouer ?
Bénédicte Desforges (ex-Police Nationale) & Fabrice Olivet (ASUD) Thierry Schaffauser (STRASS) & Sarah Marie Maffesoli (Médecin du Monde)
12h00 – 13h : Féminisme et libéralisme
Peggy Sastre & Les Affranchies – Women for Liberty
Déjeuner
14h – 15h : Propriété de soi : faut-il protéger les personnes d’elles-mêmes ?Â
Gaspard Koenig (philosophe)
15h – 16h : Choisir sa fin de vie, l’ultime liberté ?
Jacqueline Jencquel (ADMD) & François-Xavier Bellamy (philosophe)
Pause café de 10min
16h10 – 16h40 : La famille par contrat ?Â
Daniel Borillo (juriste et sociologue)
16h40 – 17h40 : PMA, GPA, y a-t-il lieu de restreindre les choix reproductifs des françaises et français ?Â
Dominique Mennesson (CLARA) & Alexandre Urwicz (ADFH)
17h40 – 18h10 : Ouverture : Le choix génétique de son enfant : un crime sans victime ? Edouard Hesse (Les Affranchis – Students for Liberty France)
Â
18h15 : Remerciements et fin
20h00 : Soirée des Affranchis
Inscriptions :
https://docs.google.com/forms/u/1/d/1eWN31F8kTM9ulEONDYEF2vWYOdcuyEdSz0FPXD1RcGI/edit
Notre nous appartient il ou appartient il à la collectivité: un peu des deux, mais dans quel proportion. l’éthique devrait en tenir compte. la commission d’éthique devrait comprendre des religieux. car dans le monde il y plus de personnes qui pratiquent une religion que les athés
Notre corps nous appartient il
C’est quoi ce doigt d’honneur ? Une mode 🙂
Quand on est jeune on croit être libre, puis on prend conscience de l’importance de l’ordre, du clan, de ses règles. Et on se rend compte que la liberté absolue est une illusion Rousseauiste, seuls les neo-Néandertals, les vagabonds peuvent vivre sans ces règles.
Il ne s’agit pas de liberté absolue. Qui pourrait par exemple empiéter sur celle des autres. Mais de retrouver la pleine propriété de soi, base du libéralisme. Sans laquelle ce sont les autres qui empietent sur notre liberté. Ne pas laisser à autrui la liberte absolue, à nos depends, surtout si cet autrui est l’Etat : voilà un beau programme !
Objection votre honneur. Quand on vit en société (donc pas comme un vagabond), la liberté totale n’existe pas. Si votre enfant fait des bêtises c’est nous qui devrons le prendre en main. Si vous faites n’importe quoi avec votre corps, la société, le clan, vos congénères vous soutiendront, ne vous laisseront pas tomber en déchéance. Ce luxe de pouvoir compter sur les autres, même à son insu, a un prix sur la liberté.
Un compte-rendu est-il dans les cartons?
“La liberté ce n’est pas le droit de faire tout ce que l’on veut mais plutôt le droit de faire ce que l’on veut avec ce qui nous appartient.” Le “Laissez-faire” (et non le laisser-faire) “c’est un plaidoyer pour un système de liberté responsable dans lequel chaque personne ferait elle-même ses propres choix et aurait à supporter ou à profiter des conséquences de ses choix”
Maintenant, la fibre de solidarité naturelle des uns vis-à -vis des autres peut expliquer le désir d’instituer une assurance “obligatoire” (==> les mutualités) mais pas forcément de confection administrative…