Ce n’est pas l’immigration qui menace l’identité française

La transmission imparfaite de notre culture ne vient pas de l’immigration mais de notre système scolaire !

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Franco et son vélo By: paul lacoste - CC BY 2.0

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Ce n’est pas l’immigration qui menace l’identité française

Publié le 15 septembre 2018
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Par Yves Montenay.

La majorité des Français reste attachée à son identité française ou européenne, c’est mon cas. Or nombreux sont ceux qui estiment que cette culture est menacée par l’immigration ou par l’islam (ce qui se recoupe en partie). Mais l’examen montre que les vrais problèmes sont ailleurs.

En effet, pour que perdure une identité française, encore faut-il qu’il y ait des Français en nombre suffisant, que les citoyens et résidents aient une bonne connaissance de la langue, et qu’enfin cette langue leur donne accès à notre culture et qu’ils l’apprécient.

Abordons successivement ces trois questions.

 

Pour commencer, il faut qu’il y ait des Français

C’est une question démographique bien documentée : la plupart des pays européens n’ont pas assez de naissances pour que la population européenne puisse se maintenir et cette tendance baissière dure depuis longtemps (voir notamment Europe 2050 : suicide démographique).

La France est la moins touchée des pays européens : avec 767 000 naissances en 2017 contre 833 000 en 2010, le taux de fécondité s’établit à 1,88 enfant par femme en 2017 contre 2,3 enfants par femme en 2010. Cette situation est consolidée par le nombre de jeunes Français émigrant chaque année (200 000 ?) vers les pays les plus variés, Chine comprise. Leur moyenne d’âge est de 35 ans. C’est autant de parents en moins et ceux qui ont de jeunes enfants les emmènent avec eux. Or, mathématiquement, la seule façon de compenser les enfants qui ne sont pas nés en 2000, 1990 ou 1980, ou qui ont émigré, est d’accueillir des immigrant de 18, 28 et 38 ans.

Le Japon, pays de belle civilisation, est en voie de disparition : sa population de 126 millions en 2017 diminue de 300 000 habitants par an et surtout il y a de plus en plus de vieux et de moins en moins de jeunes actifs, ceux sur lesquels repose le pays. Les anti-immigration ont imposé leur point de vue mais ils sont en train de changer d’avis devant l’évidence et les interdictions s’assouplissent (voir le dossier des Échos : « Le Japon peut-il survivre sans immigrés ? » du 11 septembre 2018). En Allemagne, où la conscience de la disparition est très vive et où l’économie est bloquée par la diminution du nombre de jeunes, Angela Merkel a ouvert les vannes en 2015 pour les refermer partiellement ensuite. Elle se frotte maintenant aux questions d’intégration dont nous parlerons plus loin.

 

Un mouvement démographique inéluctable

Les anti-immigration disent que le remède est pire que le mal. Pourtant il n’y a rien de pire que la disparition d’un peuple. Et on ne peut pas changer le passé : même si les Français avaient brusquement beaucoup plus d’enfants (alors que la tendance actuelle est d’avoir des enfants plus tard, donc moins chaque année), il faudrait 20 ou 25 ans avant que ces enfants ne puissent contribuer à la survie, en supposant qu’ils restent en France et il faudrait beaucoup plus d’enfants par famille pour compenser la diminution du nombre de parents. Les évolutions démographiques sont lentes mais implacables.

Bien avant la disparition arrive le vieillissement, déjà bien commencé. Dans ce monde collectiviste, il faudrait retarder l’âge de la retraite si on ne fait pas entrer des immigrants qui travaillent, ne serait-ce que pour s’occuper des vieux pour lesquels les bras manquent déjà. De plus, il faut s’occuper de ce problème dès maintenant ; lorsqu’une grande partie de la population sera âgée, il sera bien tard pour faire venir des immigrants car il n’y aura pas assez de monde pour les encadrer et les intégrer.

Comme la dénatalité, ce vieillissement est progressif et les hommes politiques évitent le sujet. J’ai même entendu dans les commissions de démographie à Bruxelles : « Davantage de vieux ? Ce n’est pas grave : comme il y a moins d’enfants, on pourra les nourrir avec l’argent ainsi économisé » ! Mais que se passera-t-il à la génération suivante ?

Reste à savoir si les immigrants, nécessaires, adopteront notre culture. Abordons d’abord l’acquisition de la langue, qui est une condition préalable.

 

L’expérience montre que l’assimilation linguistique se fait, au pire, en une génération

Il y a 40 ans, on s’inquiétait des enfants d’immigrés qui parlaient peu ou mal français et on imaginait que le problème s’aggraverait sans cesse. Aujourd’hui, on constate que les enfants de ces enfants sont de langue maternelle française et que seuls les enfants des nouveaux arrivants ont des problèmes initiaux. Aux États-Unis, où certains voyaient l’espagnol l’emporter sur l’anglais du fait de l’afflux massif des latino-américains, la deuxième génération est bilingue et la troisième est anglophone. De même en Australie et au Canada, de même pour le français du Québec et l’anglais ailleurs. Certes, les Syriens qu’Angela Merkel a accueillis en grand nombre ont du mal à apprendre l’allemand mais il s’agit d’adultes fraîchement arrivés et non de leurs enfants. Et il y a un immense effort de formation linguistique des adultes et des enfants.

Nous sommes dans une meilleure situation puisqu’une grande partie des arrivants en France est plus ou moins francophone. Mais, nous disent les anti-immigration, cette assimilation linguistique sera-t-elle suffisante pour leur faire adopter notre culture ?

 

L’adoption de notre culture dépend de nous

Il y a deux étapes dans l’intégration culturelle.

La première se fait par le travail et là nous sommes très mal organisés. La masse des nouveaux arrivants se déclare réfugiés pour bénéficier de ce statut favorable. Dans l’attente de la décision, très souvent négative, ils n’ont pas le droit de travailler. C’est la porte ouverte à toutes les dérives : le manque d’argent et l’oisiveté mènent au travail au noir, aux trafics, aux incivilités et à la délinquance. Pourquoi priver de travail des gens aptes alors que nous avons 500 000 offres d’emploi non satisfaites ? Et alors que c’est un apprentissage pratique et efficace des mœurs du pays ?

Je ne serais pas choqué par des mesures hétérodoxes comme un « SMIC d’intégration » assez faible pendant, par exemple, les deux premières années, de manière à en ressortir expérimenté. Les Suédois en ont débattu, mais les syndicats s’y sont opposés pour ne pas faire d’entaille au système social national.

Bref, l’échec fréquent de cette première étape vient de nous et non d’immigrés soi-disant paresseux. En France, diminuer le SMIC pour certaines catégories est également totalement tabou depuis que le projet de Contrat Initiative Professionnelle (CIP à 80 % du SMIC pour les moins de 26 ans « en difficulté ») a été repoussé en 1994 par la rue. D’ailleurs, les méfaits de cette interdiction de travailler commencent à être perçus, et le gouvernement vient d’adopter la baisse de 9 à 6 mois de la durée de cette interdiction.

Une des raisons de cette interdiction de travailler est le sentiment que de nouveaux travailleurs empêcheraient les chômeurs de trouver un emploi. On sait depuis longtemps que c’est l’inverse. Alfred Sauvy nous a rappelé qu’embaucher une personne crée d’autres emplois en faisant sauter des goulots d’étranglement : si un contremaître est chômeur, il ne retrouvera un emploi que si l’entreprise trouve des ouvriers. On peut également citer l’exemple des gardes d’enfants africaines permettant aux mères françaises qualifiées de poursuivre leur carrière pour le plus grand bien de l’économie et de l’emploi. En travaillant, ils cotisent aux régimes sociaux et fiscaux des travailleurs et contribuent à leur financement, que ce soit pour l’assurance maladie, les retraites ou l’impôt sur le revenu. Et ils consomment en France, contribuant ainsi à la TVA nationale. (voir Le Courrier International : France. Les très bons comptes de l’immigration)

La deuxième étape de l’intégration culturelle est plus qualitative : un peu de littérature, de l’histoire, de l’instruction civique, des valeurs… Impossible, disent certains, qui pensent notamment à des blocages religieux ! Le problème est réel (28 % des musulmans français auraient des penchants activistes d’après le célèbre sondage de l’institut Montaigne), mais on oublie la masse de ceux qui ne font pas parler d’eux : des ex-musulmans ayant abandonné leur religion et la grande majorité qui l’a édulcorée. Les premiers seraient 1,5 à 2 millions (différence entre ceux « se considérant musulmans » et une évaluation du nombre d’immigrants musulmans et de leur descendance), les seconds sont les 62 % du même sondage de l’institut Montaigne.

Quant aux 28 % qui inquiètent, une meilleure formation ne leur ferait probablement pas de mal non plus, et en attendant il faut appliquer fermement les lois, ce que demandent d’ailleurs les autres musulmans soumis à leurs pressions et victimes de leur mauvaise réputation. Aux imams ignorants disant que les lois de Dieu passent avant celle du pays, rappelons que Mahomet (qui était aussi un chef d’État) a dit au contraire qu’il faut respecter ces dernières et que si elles sont gênantes il faut émigrer. Ce que l’université El Azhar a confirmé à Nicolas Sarkozy.

Ce n’est pas l’origine étrangère qui est la cause de la mauvaise transmission de notre culture. Le problème touche environ la moitié des élèves, par exemple en compréhension des textes lus, comme le montre l’expérience quotidienne, recoupée par les enquêtes internationales, dont la célèbre PISA. Et c’est vérifié par les problèmes des employeurs qui font face à de nouveaux embauchés incapables de remplir leurs missions. Mais soyons optimistes : le problème commence à être pris en main avec la multiplication des classes de 12 élèves dans les établissements « difficiles », la création d’internats et l’insistance sur l’enseignement du français, dont une dictée quotidienne.

Il ne semble pas y avoir de blocage religieux, comme le constatent ceux qui comme moi fréquentent les pays musulmans francophones où une frange de la population est tout à fait familière de notre culture. La crainte des islamistes est justement que ces instruits, et notamment les femmes, perdent leur religion à cette occasion et c’est pour cela qu’ils sont opposés à la scolarisation à l’occidentale. C’est une raison de plus de soutenir la francophonie, la principale étant que plus notre culture se répand dans le monde, moins elle risque de disparaître chez nous.

La transmission imparfaite de notre culture ne vient donc pas de l’immigration mais de notre système scolaire ! L’espoir est que les progrès évoqués ci-dessus mettent un terme à un nivellement par le bas de fait, hors établissements « bien situés » (je dis « de fait », pour ne pas entrer dans le débat sur le « pourquoi »). Cela intéresse tous les Français quelle que soit leur origine.

Il ne faut pas mettre sur le dos d’une immigration ce qui vient de nos propres imperfections. Une immigration assez importante est indispensable. Mais elle devrait être mieux gérée…

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  • Totalement d’accord, avec un complément important qui est la reprise en main des « quartiers difficiles » ou, pour céder à la langue puis à la culture, il faut passer en passer en force. Les 28% y sont. Ce n’est pas rien. Même les pompiers ou les médecins ne peuvent plus y accéder.
    Ce qui est inacceptable.

    • D’accord’a 200%… mais il s’agit d’un pb avec la 2°ou 3°génération…

      • « 2e ou 3e génération »
        Ouf, alors ça veut dire que plus le temps passe, plus la situation se dégrade. D’où cet article rassurant. Je suis donc rassuré.

        « Ce qui est inacceptable. »
        Donc tout va bien et même que si, scénario de science-fiction, les policiers avaient le droit de faire leur travail et les juges faisaient le leur, ça irait encore mieux.

        Sauf que ce n’est pas franchement le cas, alors pourquoi s’acharner dans la même voie?

        Questions qui me viennent dès le début l’article :

        Affirmation « Ce n’est pas… » : quelle est la proportion assimilable? Puisque sélectionner les immigrants (comme le font les pays anti-libéraux comme la Suisse, l’Australie, la NZ…) est une hérésie, pourquoi ne pas prendre, nous français, les centaines de millions de pauvres de cette planète, d’un coup d’un seul? On va me dire que j’exagère, alors on ne va pas tous les prendre, on prend juste des personnes qui parait-il ont comme une envie de quitter leur pays, pourquoi pas 25 millions vénézuéliens et 60 millions de nigérians, à la louche et au hasard. Pourquoi les 5 millions de norvégiens, qui ont plein de place et qui sont loin d’être dans le besoin, ne prendraient pas 11 millions de somaliens, qui eux ne sont pas loin de crever de faim?

        Il suffirait que l’école fasse son travail? Et c’est aussi simple que ça? Dans mon esprit l’école est censée apprendre à lire, écrire, compter. Pas à « transmettre une culture » comme le dit l’auteur, ni à trier les déchets, ni qu’il n’y aura plus de pétrole dans 10 ans.

        Je trouve étrange qu’on veuille, sur ce site, que l’école transmette une culture. La culture bouge, a toujours bougé, d’elle-même, sans que des fonctionnaires en délimitent les contours. Sinon il faut, entre autres, interdire l’importation du cinéma étranger, les vidéos sur Youtube… Ca va finir par être compliqué votre affaire.

        Si on commençait par prendre la mot « culture » dans son autre sens, à savoir la culture générale minimum qui fait qu’on peut communiquer facilement, ça serait déjà très bien, et malheureusement impossible dans l’état actuel de notre EdNat. Personnellement, dans mon travail, au quotidien, des erreurs sont faites tous les jours, et le boulot est moins fluide simplement pour des questions de ponctuation et de maîtrise basique de la langue. Les phrases n’en sont parfois plus. Il y a 40 ans, un ouvrier n’avait pas le niveau de Victor Hugo mais il savait lire et écrire. Et ça finit par taper sur les nerfs de tout le monde et il y a comme une ambiance pas extraordinaire, entre français. D’où le matraquage idéologico-médiatique du « vivrensembl ». Il va falloir que l’Etat FORCE les individus à vivre les uns avec les autres, vu que c’est de plus en plus difficile, que tout le monde vit aux dépends de tout le monde. Bastiat a compris que ça pouvait arriver. Toqueville a prédit que l’homme, « s’il lui reste encore une famille, n’aura plus de patrie » (le socialisme a réussi à détruire en un siècle l’Eglise, la Nation ET la famille, et certains sont étonnés qu’il y ait comme des petits couacs ici ou là dans nos quotidiens). Un méchant xénophobe, le Alexis? Non, simplement dans le réel, car les Nations sont une réalité historique et factuelle, vouloir en finir avec cette réalité EST du constructivisme, avec des hommes nouveaux qui sentent bon le progrès. Si on est curieux on en vient à se demander pourquoi des hommes ont envie de vivre en communauté, de leur propre chef, librement. Vaste sujet, mais qui semble devenir de plus en plus flou, voire inutile, ignoré, moqué et décrié comme dangereux et porteur de plein de vilaines choses, dans une inversion totale, comme d’habitude, des causes et des conséquences.

        On dit dans cet article qu’il suffirait que l’école transmette la culture pour que tout rentre dans l’ordre, alors qu’elle n’est pas foutue de simplement instruire et cultiver. Ce qui devrait être basique n’est pas à notre portée, et des décennies d’enseignement républicain dans nos colonies n’ont pas transformé les colonisés en gaulois (merci les socialistes colonialistes). Arrêtons de rêver deux secondes.

        Le reste de l’article ignore des réalités assez simples, historiques, factuelles, comme le fait qu’aucun pays de l’OCI ne ressemble de près ou de loin à la Suisse ou au Canada, et que les expériences balkanique (un Etat narco trafiquant et la division d’un pays avec le soutien de Madeleine), libanaise, soudanaise ne montrent pas vraiment une réussite et un apaisement, pour reprendre un mot à l mode.

        La question est : pourquoi cette fois-ci ça se passerait bien et différemment des autres exemples historiques? Pourquoi on peut s’accorder sur le fait que le dirigisme mène à la faillite et la dictature et pas sur celui qu’une zone géographique délimitée vivra selon les codes de la majorité de ses habitants?

        Pour dépassionner le débat, le Japon serait-il encore le Japon si 150 millions d’américains ou de brésiliens s’installaient sur leur ile, quand bien même ils suivraient assidûment les (excellents) cours dans les (excellentes) écoles japonaises?

        Pour moi, un article à côté de la plaque qui sent le constructivisme avec l’école qui doit transmettre une culture, et qui pourrait le faire contre vents et marées, comme par magie.

        Autre question : qu’y a-t-il de catastrophique si une population décroit? Pourquoi les Etats veulent éviter ça? Est-ce le rôle de l’Etat d’organiser une immigration, POUR l’immigration en elle-même?

        Si les japonais, tombés à 80 millions d’habitants dans plusieurs décennies, se remettent à refaire des bébés en pagaille, parce qu’ils ont, je ne sais pas, plus de place et de logements vacants, donc pas chers, ou simplement l’envie (réfléchie, ou pas, instinctive, ou pas) de faire des bébés, est-ce que ça pose un problème? Si il reste 3 japonais sur leur île dans 200 ans, parce qu’ils n’auront pas eu envie de survire en tant que peuple et en tant qu’être humain tout court? Qui doit forcer les japonais à pratiquer l’immigration pour maintenir leur population à 126 millions?

        Ceux qui prônent une ouverture totale des frontières sont juste dans un rêve humide, mais très loin de la réalité. C’est très mignon comme concept, et il est tellement facile et bien-pensant (ceux qui ne pensent pas comme ça sont des xénophobes et des fachos, des « anti-libéraux » sur ce site) de le défendre que les gauchos aussi le portent. De temps en temps, la réalité force même les plus rêveurs à descendre de leur petit nuage. Le Mexique ferme sa frontière au sud depuis qu’elle a un peu plus de mal à écouler ses migrants vers le nord. Le Brésil ferme sa frontière avec le Vénézuela. Pourtant, tout ce beau monde du Camp du Bien passe sont temps à donner des leçons de morale de vivrensembl, partage, solidarité. Mais un jour ou l’autre, il faut composer avec le réel, physiquement, matériellement.

        N’en déplaise aux rêveurs.

        Et il faut en payer les conséquences

        • Eh, moi je veux bien tenter le coup avec les Vénézuéliens. J’ai toujours préféré la salsa au chant du muezzin.

          • 🙂
            Même si ce sont ceux qui ont voté pour les malades mentaux qui leur servent de dirigeants depuis 20 très longues années? Franchement, je crois qu’on a assez d’électeurs socialistes de droite et de gauche, pas vous? 😉

            Mais si la baguette magique suffisait, je prendrais tous les pauvres de la planète dans mon salon, car l’immense majorité, je pense, des français ne prend aucun plaisir à constater que beaucoup de nos frères humains sont parfois dans une immense misère, quand ils ne sont pas persécutés ou martyrisés.

            Une fois qu’on a dit ça, est-ce que laisser venir chez nous une partie de ces gens améliore la situation de ceux restés au pays? On peut transférer de l’argent dans certains pays (j’ai lu il y a quelques années que 3% du PIB tunisien venait de transferts d’argent entre particuliers, hors aides bidon de l’Etat et de l’UE, depuis la France) mais je doute que ça soit aussi simple dans des pays plongés dans le chaos comme la Libye, l’Erythrée ou la Syrie.
            Même pauvres chez nous, ils sont mieux lotis que ceux dans la moyenne chez eux, mais si ceux qui prônent l’ouverture des frontières sont satisfaits des bidonvilles géants qu’on trouve assez facilement, tant mieux pour eux (c’est peut-être qu’ils ne les ont pas sous leur fenêtre, aussi)! Moi ça me fait dire qu’on n’a ni la place ni les moyens pour accueillir toute la misère du monde. On claque de la thune comme aucun autre pays, et le résultat n’est pas bon, point. La solution est de claquer encore plus de flouze? Il y a parait-il comme une tension sur le marché du logement et une petite dette croquignolette… On arrive au bout du bout de notre système keynésien, on peut mourir dans un couloir d’hôpital sans avoir été pris en charge au bout de 8 heures, des retraités sont dans la précarité… Demander à l’Etat de faire les choses comme il faut, efficacement… Demander à l’école publique de transmettre une culture… Ca me semble complètement surréaliste, mais ce n’est que mon point de vue.

            Ouvrir les frontières dans un monde idéal avec respect de la propriété privée et droit de se défendre, je dis pas, mais là on en est très très loin. Pourquoi vouloir se faire encore plus mal uniquement pour le dogme du citoyen du monde?

            • Blague à part, d’éventuels émigrés Vénézuéliens préféreraient peut-être renverser la socialie. A voir la très saine réaction des pays d’Europe de l’Est au délire migratoire en vigueur dans l’UE, je dirais qu’avoir vécu l’utopie communiste en action fait des merveilles pour former le caractère et enraciner le bon sens.

  • il n y a pire aveugle que celui qui ne veut voir, et en l occurrence vous vous cachez des realites, tout d abord sur les naissances, la france en effet fait mieux que les autres mais tout simplement a cause de son immigration massive, la carte de la drépanocytose le prouve clairement, par exemple plus 1 naissance sur 2 en region parisienne. 2ieme point, les immigres africains et arabes ne veulent pas s integrer, ils veulent vivre ici comme chez eux. et les musulmans sont les pire puisqu ils considerent que l islam est au dessus de nos lois. ce n est pas l etat socialiste francais dont la majorite voir la totalite de ses profs sont des gauchistes patentes qui vont se charger d une mission d integration, ils trouvent ca au contraire tres bien. l islam n est pas qu une religion, c est un systeme politique avec pour loi la charia, et croire que les musulmans vont changer est une erreur grossiere.

    • Ce sujet est évoqué dans l’article. Mais contrairement à vous, l’analyse de l’auteur s’appuie sur des données chiffrées (celles de l’institut Montaigne), ça permet d’avoir une approche un peu plus nuancée que de balancer des phrases mensongères comme « les immigres africains et arabes ne veulent pas s integrer, ils veulent vivre ici comme chez eux. et les musulmans sont les pire ». Vos stéréotypes ne sont pas des faits.

      Comment vous dites déjà ? Ah oui : il n y a pire aveugle que celui qui ne veut voir…

      • Parlez pour vous, car vous ne voulez pas voir les faits. lorsque pompiers et médecins ne peuvent entrer dans des cités islamisées!

        • Ce sujet est également évoqué dans l’article. L’analyse de l’auteur débouche sur une solution parfaitement libérale :
          « [Pour les] 28 % des musulmans français qui auraient des penchants activistes d’après le célèbre sondage de l’institut Montaigne, […] il faut appliquer fermement les lois. »

          Il n’est pas nécessaire d’imaginer des mesures liberticides (fermer les frontières) et de jeter l’opprobre sur l’ensemble des musulmans pour résoudre ce problème.

          • @Raphaël
            Bonjour
            Fermer les frontières n’est pas liberticides. Vous fermez bien votre porte à clé n’est-ce pas ? Vous décidez de qui passe votre porte, n’est-ce pas ? Une frontière c’est pareil.
            « … il faut appliquer fermement les lois. » Ceci est juste quand les lois sont justes. Des lois justes appliquées avec justice ne peut se faire dans un Etat qui ne respecte ni ne garantit les droits de sa population.

            Il y a 750 zones « oubliées de la République », pour parler politiquement correct.

            • « Fermer les frontières n’est pas liberticides. »

              Si. En tout cas pour les libéraux qui ont toujours défendu la liberté de circulation.

              Je ferme la porte de chez moi parce que c’est une propriété privée. Les frontières délimitent un espace public et non une propriété privée.

              • @Raphaël
                Bonsoir,
                L’espace public appartient à tous les habitants d’un territoire. Ils paient des impôts pour cela. L’Etat qui représente et sert le peuple DOIT garder les frontières établies et n’a que la gérance de l’espace public. C’est une des conditions de souveraineté.
                La liberté de circulation ne peut se faire qu’entre et dans des territoires libres. Avant la Première Guerre Mondiale, il n’y avait pas de passeports, il était pourtant possible de traverser l’Europe.

                Quand j’ai écrit « fermer les frontières », pour préciser un peu, je pensais à l’entrée dans le territoire. D’ailleurs, il me semble qu’en France, un criminel n’a pas le droit de quitter le territoire, alors je ne vois pas pourquoi l’Etat en accepte de l’extérieur. Nous avons quelques cas d’étrangers condamnés chez eux, puis en France avec des peines en solde, certains même « fichés ‘S’  » et qui se promènent le plus naturellement du monde. Il n’y a qu’en Europe qu’on peut voir cela. Les français condamnés à l’étranger, le sont avec des peines pleines, et renvoyés en France, soit après leur peine sur place, soit pour la faire au pays.

                • Ce qu’il faut, c’est réduire l’espace public au strict minimum. Et l’espace publique n’est pas que l’espace, c’est toutes les actions de l’état dans l’activité économique ou il n’a rien à faire d’utile dans tous les cas.
                  Cela fait, chercher des accords avec les pays non UE pour des accords de libre circulation. On ne viendra que pour la durée ou l’on a un contrat de travail, celui-ci terminé, retour au pays. Pas d’aides sociales avant 5 ou 10 ans pour les nouveaux arrivants.

                  • Et pas de nationalité automatique pour les bambins; carte de séjour puis acquisition à 28 ans si situation stable et casier judiciaire impeccable.

              • « Si. En tout cas pour les libéraux qui ont toujours défendu la liberté de circulation. »
                Ca veut dire que tous les espaces publics de la planète appartiennent à tous les êtres humains? Ca pourrait être un beau me..ier très rapidement. Et c’est déjà très glauque à certains endroits. Je n’ai pas l’impression, alors que je suis très attaché aux libertés individuelles, d’avoir le droit d’aller camper sur un boulevard ou dans un parc en Italie, en Allemagne ou en Espagne. Suis-je en train de brider ma liberté tout seul?

                • @Ada Wong
                  +1
                  Les SDF, n’ont pas le droit de dormir sur des bancs publics de parcs la nuit, alors sur un boulevard… A part si vous êtes un « Nuit debout », mais je ne me souviens pas qu’on y ait vu des SDF.
                  La Jungle de Calais et la libre circulation des « migrants », c’était du bonheur pour les locaux, pour qui la liberté de circuler était quelque peu entamée.

  • Bon sang mais c’est bien sûr… et dire qu’on n’y avait pas encore pensé alors que la solution est si simple. Il suffirait d’avoir une école qui instruit et un marché du travail libéré de ses entraves pour que tout fonctionne bien…
    et en attendant que le miracle arrive, on fait quoi ?

    • En attendant que le miracle arrive, comme l’a parfaitement démontré l’auteur, taper sur les immigrés ne résout aucun des problèmes.

      • que veut dire taper sur les immigrés…?
        Il s’agit plutôt de dire que , selon l’auteur,nos principaux problèmes actuels ne sont pas vraiment liés aux immigrés différentes ,cultures toussa..
        Mais il faut bien reconnaître quepour un personne qui pense que toute autre culture que la culture française (?) est le mal absolu et un mal incurable ALORS tout immigrant est une abomination…

        je n’ai rien à dire à une personne qui m’affirme je ne veux pas de musulman en France…je peux critiquer les raisons qu’il donne éventuellement pour expliquer sauf qu’en démocratie on est pas obligé de donner les raisons de ses choix on peux juste , moi en tous les cas espérer que les choix sont raisonnables…

        • d’accord moins un mais pourquoi?
          Raphael aurait du dire ,par exemple ,aucun des problèmes abordés par l’auteur…ce qui revient à dire que Raphael partage sa hiérarchie et ses valeurs..implicitement..

          • Expliquez nous donc quels problèmes seront résolus en tapant sur les immigrés ?

            • pardon? c’est vous qui dites taper sur les immigrés…pas moi..parce que ça ne veut rien dire de précis. les immigrés ne sont pas la raison des problèmes principaux que rencontre le pays… et les opposants à l’immigration disent eux les immigrés sont la cause des principaux problèmes qu’affronte le pays..

              je dis juste qu’il est impossible de trancher de façon objective entre les deux affirmations tout dépend de votre hiérarchisation des principaux problèmes du pays.. c’est aussi une manière d’aborder la question qui pose problème et qui induit de se placer dans la situation ou LES immigrés sont un groupe..et qui aboutit toujours à des injustices individuelles.

              mon opinion est qu’il s’agit d’une affaire de valeurs ,je n’ai pas la prétention d’etre meilleur qu’une personne convaincue que les immigrés sont un problèmes et qu’ils doivent être traités en groupe d’ailleurs..
              je ne partage pas du tout cette façon de voir le monde et les gens.

              l’auteur essaye par exemple de construire ce qui semble une démonstration imparable…ce n’est pas le cas sa hiérarchie des valeurs est présupposée.
              a peu de chose près je la partage d’ailleurs mais pas tout à fait.

              Pour résumer , la peur ne se combat pas simplement pardes raisonnements les raisonnements sont toujours basés sur des axiomes de départ.
              J’estime qu’ne personne a le droit d’etre xénophobe.. je n’ai pas de façon de lui prouver qu’il a tort.. les préjuges sont notre système de jauger le monde en fonction d’expérience empirique limitée et détermine notre comportement.. et les préjugés ça marche aussi parfois.. grosso modo tu a eu 8 simca 1100 3 joints de culasse qui pètent tu es convaincu à vie que les simca 1100 sont de la merde.

              ce n’est pas nécessairement vrai. certaines personnes savent sortir de ce piège par la raison d’autre non…surtout quand le piège et confortable et les flatte. En outre , il n’est jamais agréable d’avouer avoir raconté des conneries et d’avoir eu tort.

              oh!! personne au niveau politique propose de taper sur les immigrés.. pas même le pen! c’est vous..

              clairement vous cherchez à obscurcir le débat en choisissant des mots chocs.. en suggérant que je suis un xenophobe..ce dont je me foutrais si jamais je l’étais.

              encore grosso modo si je suis convaincu que la xénophobie est une errance de l’esprit.. MAIS qui mise en pratique politiquement vous épargne effectivement les problèmes possibles associés au étrangers au prix des avantages , je place au m^me niveau de raison que la « xénophilie »..
              et puis zut..

              • « mon opinion est qu’il s’agit d’une affaire de valeurs »
                Ben non, ici il s’agit d’une affaire de droit et de liberté.

                « J’estime qu’ne personne a le droit d’etre xénophobe. »
                Bien sûr : droit d’expression et liberté individuelle de cette personne.

                Si ce n’était qu’un échange d’opinions; tout irait bien. En revanche quand cette personne prône, pour la défense de ses valeurs, des mesures liberticides (ici priver les immigrés de leurs libertés individuelles), alors c’est une affaire de droit et de liberté.

                « Pour résumer , la peur ne se combat pas simplement pardes raisonnements »
                Ben là, je ne vois pas d’autres moyens pour la combattre, car faire appel aux raisonnements respecte la liberté de ceux qui ont peur, là où ces derniers aimeraient imposer des mesures coercitives et liberticides pour apaiser leur peur.

        • « je n’ai rien à dire à une personne qui m’affirme je ne veux pas de musulman en France »

          C’est sans doute parce que vous n’êtes pas libéral.
          La liberté de culte est une liberté individuelle défendue par les libéraux.

          • L’expression « rien à dire » peut avoir deux significations. Avez pris la bonne, du moins celle que pensait l’auteur? Il préfère écouter.

          • Expliquez-nous quand même ce que signifie « taper sur les immigrés. » Souvenez-vous, certains d’entre nous sont un peu bas du front (et probablement même pas de « vrais libéraux » certifiés 100% par sa sainteté le Pape du Libéralisme.)

            • être libéral n’est pas une vertu , juste pour les libéraux…
              les gens auxquels je parle très souvent sont contre la liberté d’expression, contre le droit de propriété souverain, adorent les procès d’intention, sont contre l’etat de droit.. vous devez leur expliquer pour qu’ils bougent un peu que ça les protège aussi et vous vous apercevez qu’ils seront pour..quand ils seront victimes seulement… en attendant car ça les avantage ils marchent dessus sans aucun cas de conscience.
              oui ça surprend..mais ce sont les gens..

              il suffit pour cela de définir le méchant comme une personne non pas qui viole les règles mais qui vous gêne.. les règles sont pour les imbéciles en somme.

            • @Pangzi : « Taper sur les immigrés » = les prendre pour boucs émissaires

              Et sinon, il n’est pas nécessaire d’être un grand Pape du libéralisme pour savoir que vouloir fermer les frontières, c’est s’asseoir sur l’un des principes fondamentaux du libéralisme : la liberté de circulation

              • Heureux d’engager une discussion utile.
                Comme beaucoup ici, je suis 100% ok pour « faire le ménage » dans notre modèle de société antilibéral, aux antipodes de supposer que les immigrants en sont responsables (ce ne sont pas eux qui ont mis aux affaires les clowns responsables du bordel ambiant.) Donc oui, dire « il y a du chômage à cause des Arabes », c’est bien une imbécilité. Ouf.
                Contrairement à beaucoup aussi, je souhaiterais favoriser la liberté de choix des autochtones d’accueillir ou non, des populations allogènes en grand nombre, a fortiori lorsque ces populations adhèrent fortement à un système de croyance religieux et politique que j’estime incompatible avec ma liberté et celle de ma descendance.

                Je ne suis pas toujours sûr de ce qu’on entend par fermeture des frontières. S’il s’agit de faire respecter stricto sensu un système de visas permettant de séparer les immigrants souhaités des illégaux à refouler, je n’en suis pas plus gêné que ça. S’il s’agit de ralentir les flux « utiles », ok avec votre commentaire.

                Enfin, vous me pardonnerez ma saillie sur « les vrais libéraux », mais vous comprenez bien la contradiction inhérente entre la liberté d’un individu d’adhérer à tel ou tel élément des principes libéraux, et le fait d’octroyer ou refuser à une personne le badge « vrai libéral.
                Perso, je me définis comme conservateur dans un pays où cette notion n’existe même pas pour de vrai.

              • « « Taper sur les immigrés » = les prendre pour boucs émissaires »
                La tournure est déjà plus soft, car on était pas loin de tomber dans la diabolisation. Un Etat comme l’Australie, qui n’a rien de liberticide, a su stopper les flux entrants non voulus, sans effusion de sang, dans le calme. Pourtant, avec la place qu’ils ont, et leur niveau de vie, ils pourraient laisser entrer un paquet de monde avant que ça commence à coincer à tous les niveaux. Et ils ne le font pas. Trouvez-vous leur position (servir les contribuables et respecter leurs souhaits et leur propriété privée, dont les revenus et patrimoine font partie) si anti-libérale? Je ne crois pas que les dirigeants australiens soient de vilains xénophobes souhaitant défendre l’identité australienne (entre l’âge de cette nation et le nombre des origines constituant leur population, quelle est l’identité australienne, d’ailleurs?), mais rien que pour des raisons purement comptables d’équilibre des comptes publics (horreur) et respect du payeur d’impôt (consternation) et bassement matérielles (ça aussi, c’est libéral), ils filtrent.

                Et je ne suis pas choqué de devoir leur demander la permission si j’ai envie d’aller leur faire un coucou, ils sont chez eux.

  • fermeture des frontieres….

    • @ jacq
      Réflexe suicidaire qui n’a jamais été mis en pratique par la France!

    • plus de pétrole? plus de vacances?
      sinon, si la raison est la xénophobie..vous serez bien protégé des xenosiens.. et vous avez raison…fermer les frontières bien est la meilleure façon de se protéger des étrangers..
      mais vous suis plus « étranger » qu’un maudit belge ou pire un suisse?
      l’exemple des suisses est malvenu car ce sont TOUS des brutes sanguinaires, paresseux et vicieux, tout le monde le sait je suis d’origine suisse !
      qu’est ce qui rend l’étranger si haïssable selon vous? si il s’agit d’une probabilité plus grande de cannibalisme, ça pourrait se justifier..statistiquement mais je vous conseille plutôt d’éviter les cannibales que les étrangers…il faut se séparer de la bretagne par exemple ou le taux de cannibalisme est le plus élevé de france..

      il n’y a pas que des idioties dans cette suite de propos..
      pourquoi jugez vous un homme sur le fait qu’il vienne d’un autre endroit..écartons la suisse.
      maintenant..accueillir des étrangers est il nécessairement une mauvaise chose..c’est FORT douteux.auquel cas fermer les frontière est excessif…

    • Ouverture à la responsabilité de l’individu. Retraite à 70 ans pour tous et les ponctionnaires en tête.

      • certes..;mais aussi croire en la fée clochette et estimer qu’ne démocratie la majorité ne va pas jouir de son pouvoir…ou une minorité d’un pouvoir de nuisance..

        et retraite quand on veut fiancée par soi m^me …si vous voulez être cohérent..

        • Tout est dans la responsabilité individuelle: Sans cela, point de liberté. Que chacun finance sa retraite à au moins 80% soit-même, son AM à 100% soit-même, avec une AM de base limitée au nécessaire pour les nécessiteux. Liberté pour les un de s’installer implique liberté pour les autres de ne pas les financer. Or nos polytocards s’évertuent à bafouer cette évidence économique et sociale.

          Les gens ne veulent pas entendre cela, c’est pourquoi le pays tourne en rond voir chute en vrille mal contrôlée. Ils préfèrent mettre des petits caporaux aux commandes. C’est plus confortable. Seulement à long terme, il faudra qu’ils payent l’addition. Et elle sera salée.

          • euh…mais ce n’est pas ce que vous avez dit .. et vous entrez dans des détails chiffrés qui n’aident pas..
            d’abord on doit rappeler une chose aux gens…nul ne peut garantir une pension… c’est dire que certains investissement sont absolument surs…ce n’est jamais le cas…
            le principe « liberal »est de faire soit m^me sa retraite…
            et la charité pour les nécessiteux.. pas que les vieux et pas nécessairement les vieux ..les nécessiteux selon le jugement du donateur…
            la question est la charité doit elle organisée par l’etat ou par le privé.

            sinon ,on peut au moins organiser une retraite par répartition munie de mécanismes d’équilibrage qui font qu’on emprunte pas pour payer les pensions!!!
            et ça signifie pas de montant garanti…ça peut être quasi zéro .
            en outre ça demande aux cotisants du système d’avoir la « foi »…quand tu te rends compte que tu finances mais que tu n’as aucune garantie de toucher quelque niveau de pension que ce soit tu tiques..et tu essaye de mettre de l’argent à labri.. en général les gens achètent une maison…
            et c’est pour ça qu’il est nécessaire de maintenir des idées saugrenues comme le fait qu’on peut « garantir  » un niveau de pension… or NON.

            • @ jacques lemiere
              C’est là que la boucle est bouclée:
              la France est à environ 1,8 enfant par femme, ce qui est insuffisant, en théorie, pour maintenir le niveau de la population.
              Donc avec la retraite par répartition obligatoire actuelle, sans immigration, on arriverait forcément à diminuer le montant des retraites. C’est mathématique.
              Tant que la cotisation pour la retraite reste obligatoire, tous les salariés ne pourront pas payer en plus une retraite par capitalisation qui, avec les intérêts actuels des obligations capitalise les peu! Avec une espérance de vie de 85 ans, la retraite durerait 25 ans à ajouter aux 18 ans, sans rémunération d’enfance et de jeunesse (en moyenne), ça fait 43 ans (85-60=25) à passer sans gagner pour 42 ans travaillés, donc quasi 1 an de travail pour 1 an de retraite: mieux vaut être économe!

              • La question suivante serait : pourquoi avons nous tant besoin de ce paramètre maintient de la population ? Simplement parce que notre système de retraite est basé sur le salaire des actifs. Ceci est une simple convention financière, qui pourrait être balayée par une assiette déplacée sur le PIB de la nation, sans relation directement exclusive sur le salaire, mais sur l’activité économique. Au final on aurait la même enveloppe collectée, mais elle ne dépend pas du fait que les gens soient employés ou non, mais dépendrait de la capacité à produire. Ensuite on réparti la somme collectée, mais là, évidemment, il faudra accepter que si l’ensemble de l’activité fluctue, alors les retraites fluctuent… Ce qui est déjà le cas aujourd’hui, mais on le compense par du déficit du modèle financier…

                • @ Marius Sonpeneu
                  Ce que vous proposez est infaisable et pas du tout crédible! En fait, vous demandez de parier sur le chiffre de PIB à votre âge de devenir retraiter: c’est l’inverse d’une économie prévoyante personnelle!
                  Ce qui est réaliste, c’est de profiter, une fois retraité, d’une somme suffisante pour survivre dans des conditions acceptables: rien que changer les règles pendant la partie devient évidemment une tricherie, sans doute pas dans votre intérêt!
                  Le PIB ne s’occupe pas de savoir si votre travail est utile et rapporte ou si vous faites des écritures que personne ne lira, en vain!
                  Le PIB est un reflet de l’activité, pas forcément d’un enrichissement réel d’un pays!

                  • Donc vous souhaitez disposer d’une retraite garantie, quel que soit l’état de l’économie du pays… parce que vous le valez bien ?
                    C’est cela qui est tout simplement intenable, sauf a endetter le pays quand il ne pas payer ce que vous estimez vous être du.
                    Désolé, les retraites ne peuvent être payées qu’avec ce qui rentre dans les caisses…
                    Si le pays rentre moins, alors il n’y a pas d’autre option que payer moins. Si vous voulez une retraite indépendant, il vous faut trouver quelque chose qui ne dépend pas de la nation…

                  • Vous faites erreur : c’est ce que font les suédois, dans une moindre mesure certes, mais la retraite évolue en fonction de l’économie. Elle peut augmenter comme baisser.

            • Il existe des solutions substantielles utilisées en Suisse. L’assurance vous garantie une retraite fixe en CHF fonction de votre capital. Maintenant, il est clair que si Hollande devait présider la Confédération, le CHF ne vaudrait plus que tripette (cauchemar pour les helvètes…)
              Oui, une retraite peut être garantie en monnaie … de singe parce que l’état se permet d’intervenir partout. Même en Suisse, avec les taux négatifs, il perturbe le système de retraite. Mais comparé à la France, il n’y a pas photo : en comparaison, cela reste « garanti ».

  • La lecture des montagnes de sottises qui sont développées dans cet article me brule les yeux…
    Un peuple n’est pas remplaçable comme les moutons d’un cheptel et le maintient d’un nombre moyen d’habitant n’est pas une fin en soit…!!

    • « Maintien » s’ecrit sans « t ».
      « En soi » s’ecrit sans « t »

      Excusez moi mais le non respect de notre belle langue et de notre belle culture française me brule les yeux…

      • Tout comme « s’écrit » prend un accent aigu. Excusez-moi, mais le manque de professionnalisme chez les nazis de l’orthographe me brûle les yeux… (accent circonflexe sur « brûle », parce que les simplifications de la langue française sont une abomination.)

        • oui il y a les bonnes et les mauvaises façon d’opposer à un commentaire …l’aurait il fait sans faute d’orthographe qu’il n’aurait pas eu plus raison. mais au moins c’est amusant..et vôtre commentaire encore plus et absolument nécessaire.
          le premier intervenant évoque une montagne d’inepties..
          qu’il en cite UNE et on en débat.
          je trouve aussi cet article bancal.

          • visiblement les nazis ont du boulot…purée je suis un antinazi qui s’ignore..

          • 🙂
            Je pensais le nazisme grammatical en voie d’extinction, mais visiblement la tentation pour certains d’étaler leur éducation, gratuite et obligatoire comme il se doit, reste trop forte. Restons vigilants, camarade!

            • Bien vu pour mon erreur… (bien fait pour moi : l’arroseur arrosé…)

              En attendant, je constate que vous faites semblant de ne pas voir l’argument qui était sous-jacent à ma moquerie…

              Mieux, mon commentaire moqueur, votre réaction à mon commentaire et le fait que vous critiquiez dans ce dernier commentaire l’Éducation nationale abondent totalement dans les arguments de l’auteur. Mais visiblement, vous ne vous en rendez même pas compte…

              • Bah j’ai juste utilisé votre tactique contre vous: critiquer la forme sans me mouiller sur le fond.

                Vous noterez que j’ai abondamment exprimé mon point de vue sur l’article plus bas dans le fil. Si vous souhaitez critiquer mon point de vue, vous êtes bienvenu. Et idéalement, ayez la gentillesse de vous exprimer c-l-a-i-r-e-m-e-n-t, les bas du front comme moi vous en sauront gré.

        • Il nous arrive à tous, je crois, de laisser passer de temps à autre une faute d’orthographe ou de grammaire. D’autant plus que les commentaires ne sont pas forcément faciles à vérifier (ni même à taper quand on n’a qu’un clavier qwerty) et que l’excitation de la controverse nous aveugle. Cependant, quand on arrive à trois fautes majeures en une seule ligne (le nombre moyen d’habitants met « habitants » au pluriel), il vaudrait mieux que ce ne soit pas en s’opposant à un article qui défend le goût pour la culture française et le rôle que peut avoir cette culture pour aider à résoudre le problème de la construction sans coercition d’une société où chacun se reconnaisse et s’accomplisse.

        • @Pangzi
          Vos remarques orthographiques montrent la complexité de notre langue qui est loin d’être facile !
          La réflexion essentielle de @Raphael qui qualifie de « belles » notre langue et notre culture n’est-elle pas surtout à retenir?

          https://www.paroles.net/yves-duteil/paroles-la-langue-de-chez-nous

          • Sauf erreur de ma part, Raphaël se voulait subtilement ironique en opposant l’orthographe de Maltus à son propos.
            Si Raph voulait juste clamer son amour pour notre langue commune, au temps pour moi. C’est sympathique, quoique hors sujet.

            Notre langue est belle, oui, mais elle reste belle quand on la malmène un peu: ce n’est pas une poupée de porcelaine mais une belle fille échevelée, gouailleuse, formée par les libertés qu’ont pris avec elle bien des générations de Latins pas toujours bien respectueux des règles et de la bienséance. La langue est vivante, bordel, et il n’appartient à personne de s’en ériger gardien!

            • @Pangzi

              Bonsoir,

              Apprécier notre langue commune qui fait partie intégrante de notre identité n’est en aucune façon hors sujet (je vous rappelle qu’il est question « d’identité Française » dans le titre de cet article).
              Je suis d’accord avec votre analyse lorsque vous évoquez qu’une langue vivante doit évoluer avec le temps sachant que rien n’est coulé dans le marbre.(par ailleurs pour quelque domaine que ce soit).
              Je pense cependant que pour le moment nous nous éloignons « quelque peu » « des libertés qu’ont pris avec elle bien des générations de latins »,lorsque tout juste en quelques décennies, la boîte à idée fonctionnant à plein régime comme d’habitude, propose par exemple : « l’écriture dite inclusive »,le langage SMS nouvel oracle des ipad et autres smartphones,etc…etc…
              Un florilège de toutes les nouveautés ayant malmené non pas : »un peu »,mais BEAUCOUP notre langue ces derniers temps ,serait bien en revanche hors sujet.
              La seule chose qui soit quasi certaine est que « la belle fille se voulant moderne, échevelée,gouailleuse »(je suis sensible à votre syntaxe),n’annonce pas à priori un nouveau siècle des lumières !!!

              Point n’est besoin d’être « gardien » d’un quelconque temple pour un constat aussi élémentaire!

              http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/09/29/37003-20170929ARTFIG00003-l-appauvrissement-du-francais-est-en-marche.php

              • Je m’incline sur le hors sujet, et je comprends vos réserves sur certaines tendances foutraques.

                Mais je ne peux pas m’empêcher de détester cordialement le procédé qui consiste à se ficher des gens lorsqu’ils expriment leurs idées dans un langage moins qu’idéal. Sauf si c’est vraiment très rigolo, bien sûr.

                • @Pangzi

                  Cet excellent site, pas plus qu’un autre, n’incite nullement à se ficher de quiconque.
                  Nul ne doit être sous estimé ou moqué pour son expression imparfaite (ou autre), car ce qui importe le plus est la justesse des idées exprimées avec objectivité,au delà de toute grandiloquence ou propagande.

    • oups, autant pour moi… cela m’apprendra à me relire de bon matin…
      merci à Raphaël pour ses  »bienveillantes précisions… » je le remercie également de ses approximations relevées par Pangzi, je me sens ainsi moins seul… (même si mes errances étaient bien plus condamnables)
      Merci à Pangzi et Jacques d’avoir jugé le fond plus que la forme… (vous pouvez compter à l’avenir sur mon indéfectible soutien pour  »liker » vos commentaires…) : )
      En parlant de fond, mon commentaire se place sous un angle Malthusien (ben oui, on ne choisit pas le pseudo de Maltus par hasard…) L’augmentation d’une population ou le maintien de son nombre n’est pas une fin en soi…
      Enfin et pour conclure, vous trouverez ci-après la version corrigée, soyez indulgents je suis un enfant de la  »méthode globale d’apprentissage de la lecture » qui a fabriqué une génération de dysorthographique… (ce qui ne m’excuse en rien…):
      La lecture des montagnes de sottises qui sont développées dans cet article me brule les yeux…
      Un peuple n’est pas remplaçable comme les moutons d’un cheptel et le maintien d’un nombre moyen d’habitants n’est pas une fin en soi…!!
      PS: Pour ceux qui ne le connaisse pas, lisez Malthus c’est une réflexion passionnante…

      • Pour ceux qui ne le connaissent pas,
        Je suis incorrigible….

      • « lisez Malthus c’est une réflexion passionnante »

        En effet, c’est important de lire Malthus… pour comprendre d’où viennent les pires idées liberticides.
        https://www.contrepoints.org/2014/09/23/182060-200-ans-apres-le-malthusianisme-a-toujours-tort-vers-une-societe-dabondance-durable

        • Malthus liberticide? vous vous égarez… (il a même inspiré des libertaires comme Paul Robin… c’est dire…)
          L’article que vous reprenez est un point de vu intéressant, mais qui trouve des limites, imaginerait on notre planète avec 40 milliards d’habitants sans que cela ne pose quelques soucis…
          Bref, merci pour l’article, je vous invite à présent à lire Malthus, pour comprendre qu’il n’y a rien de liberticide dans sa réflexion…

          • un point de vue
            Je suis encore incorrigible…. ; )

          • « imaginerait on notre planète avec 40 milliards d’habitants sans que cela ne pose quelques soucis… »

            Beaucoup (voir Club de Rome) garantissaient que nous ne passerions pas l’an 2000 et qu’au niveau que nous connaissons maintenant, ça ne serait pas tenable, pas assez de ressources blabla. Epidémies, famines, blabla… Je ne dis pas qu’il y n’a pas de limite, l’espace est limité sur notre belle Terre, mais je pense que des individus libres dans des sociétés développées font naturellement attention. L’Occident en est la preuve parfaite, avec des taux de natalité qui tournent autour de 2 enfants par femme.

            La place? Personne de sensé ne fera 15 enfants si il vit dans un 10m2. Les ressources? Qui ferait 15 gosses si il sait qu’il ne pourra lui donner ni eau ni nourriture?

            Liberté, responsabilité, réflexion avant d’agir, tout est là.

            Si les japonais font peu de bébés, est-ce que, peut-être inconsciemment, ils ne réalisent pas qu’ils ont une place limitée? Un tokyoïte en a peut-être plus que marre de vivre comme une sardine en boite?

            Encore une fois, pourquoi faudrait-il que la population ne cesse d’augmenter? Surtout pour se fracasser sur l’idéologie escrologiste de la décroissance et du parasite nommé être humain.

            Si la réponse se trouve dans la pyramide de Ponzi des retraites par répartition mise en place par Pétain, alors il ne s’agit pas d’une raison suffisamment bonne à mes yeux.

  • l’article pose que l’identité française est une bonne chose sans en définir clairement les contours.. parler français serait un élément..

    ensuite il étudie des données migratoires qui on t eu lieu dans le cadre de contrôle migratoire…

    le fait est que si vous voulez une façon de culture et une homogénéité sur un territoire..la premiere chose est de fermer peu ou prou ce territoire…
    le reste est affaire de valeur de flux en regard de la volonté des gens résidents de préserver différentes choses.

    de l’art de ne pas dire les choses. Quelles sont les valeurs que vous tenez essentielles dans ce pays? si vous pensez qu’il n’yen a pas ou sont partagées par toutes les autres cultures individus et pays, vous risquez d’avoir un problème.

    • l’immigration a participé à l’évolution de l’identité française.. et ce n’est pas une mauvaise chose sauf à penser que notre identité est « optimum ».

      • LA règle principale resterait malgré tout de s’adapter – je ne dis pas insérer, intégrer, etc… – juste s’adapter, au pays où l’on désire s’installer, et non pas de forcer ce pays a changer pour intégrer ses habitudes d’origine. C’est pas plus compliqué que ca.
        Pour s’adapter à un lieu, des trucs sympas s’offrent à chaque « voyageur » qui découvre une nouvelle destination, que ce soit en vacances ou en émigration : la langue, la bouffe, les us et coutumes… en bref la vie quotidienne…
        J’ai pu expérimenter en expat le fait que la tentation est grande d’amener avec soi sa vie d’avant, alors même qu’on en a quitté le lieu d’origine. Il suffit de voir a quelle vitesse des groupes ethniques se reforment dans un nouvel lieu après mouvements de populations. Parfois ces groupes se forment même autour de valeurs religieuses simplistes et totalement obsolètes qui constituent un niveau d’éducation et d’endoctrinement pitoyable.
        Une des « valeurs » (si on peut le décrire comme ca) de la France réside dans le fait qu’on a placardisé les religions depuis un bon moment au profit d’une éducation plus neutre, et qu’on les accepte « un peu », à condition qu’elles ne nous empêchent pas de vivre tranquille au quotidien. Donc focalisons plus sur la formation de ceux qui sont nés ici tout comme ceux qui y arrivent, et laissons les vestiges du passé où ils doivent être, dans les musées (voir à la poubelle), et tout ira bien mieux.

    • @ jacques lemiere

      L’auteur s’en est expliqué en partie:
      « L’espoir est que les progrès évoqués ci-dessus mettent un terme à un nivellement par le bas de fait, hors établissements « bien situés » (je dis « de fait », pour ne pas entrer dans le débat sur le « pourquoi »). »

      Le concept de « l’identité nationale » est une auberge … espagnole: on y trouve ce qu’on y a apporté!

      • Un titre doit être choisi de façon non polémique si on veut éviter la polémique et malheureusement bien souvent d’etre lu…j’affirme que c’est une question de valeur.
        je constate que au nom de la paix sociétale il est mal vu de considérer que nous ne pouvons pas nécessairement faire société avec des gens qui ne partagent pas nos valeurs qui sont puisqu’il s’agit de la France énoncée dans la constitution.
        et l’immigration n’est qu’un sous paragraphe de cette question.

        le soutien inconditionnel aux migrants par exemple est devenu une bannière des collectivistes… les migrants sont un faux problème.
        les valeurs propres à l' »auteur transparaissent dans l’article ce qui lui permet de ne pas les justifier et de préciser ce en quoi il croit et avec quelle hiérarchie.
        la sainte et précieuse langue…

        Une valeur ou un principe est une chose qu’on estime plus grande que son interet propre.
        le libéralisme n’est pas un bon système CAR il conduit à un optimum de prospérité économique..il n’est pas mesurable dans les chiffres ou prouvé invalide par des chiffres. c’est un système auquel on adhère quand on veut conserver le maximum de ses libertés compatibles avec l’idée qu’on se fait de ne pas nuire aux autres.

        le titre est paradoxal si il y a identité française elle est clairement modifiée en bien ou mal par des apports non français… le choix du mot menace est aussi navrant que celui qui dirait améliore..
        au fait la prévalence de la langue française dans le pays ne s’est pas fait sans coercition…
        parler la même langue est une très bonne chose si on désire pouvoir échanger et communiquer…mais la façon dont on y est arrivé doit être rappelé quand on place le maintien de la langue comme supérieur.le français n’a pas seulement supplanté les autres langues car c’était plus pratique et meilleur…le français a aussi été le langage de l’arbitraire.

        • à un français on intime l’ordre de parler français…
          je peux le comprendre..
          mais je suis sceptique avec l’idée que ce soit « libéral » , que mon voisin parle une langue étrangère ne me nuit pas directement…

          • Quand dans une réunion scientifique (chose vue), vous avez 30 français qui parlent anglais ou un sabir plus ou moins avoisinant, il y a perte d’informations (même si des mots anglais peuvent être utilisés du fait d’une meilleure précision…).

            • C’est pourquoi nombre d’organisateurs de réunions scientifiques les complètent par des dîners de groupe, quand ils le peuvent, lesquels dîners ne servent pas tant à se goberger aux frais de la princesse et du contribuable qu’à apprendre à mieux se connaître, pour mieux se comprendre la fois suivante.

            • est ce que je porte un jugement sur le fait que partager ne facilité pas la communication..????
              je dit on intime aux français de comprendre le français .. c’est la langue officielle…
              ce n’est pas libéral me semble t il…

              il y a aussi une perte d’information quand on parle entre français visiblement.sauf que moi je me fiche de la rapidité à laquelle on se comprend , je reformule si besoin.

              donc vous n’avez pas tort mais ça apporte quoi sinon que les français m^me « éduqués « parlent mal anglais et là encore que l’ed nat fout l’argent par les fenêtres?

              • Votre voisin, en France, parle une langue différente et participe d’une culture différente. OK. Maintenant, si vous et votre voisin souhaitez communiquer, pensez-vous que les efforts doivent être partagés 50-50, ou réalisés essentiellement par celui des deux qui vient de la langue et de la culture étrangères ?
                D’autre part, dans une réunion scientifique à 30, que pensez-vous de sacrifier la compréhension via la langue commune à 29, voire à la totalité des participants pour permettre au 30e, ou à un éventuel lecteur ultérieur des actes, de se joindre aux autres ?

              • @ jacques lemiere
                Oui, j’ai vécu dans 2 petits pays où la langue a une importance officielle: la Belgique avec ses 3 langues nationales (Français, Néerlandais et Allemand) avec les problèmes connus, où la fédéralisation a apporté la paix. Et le Luxembourg, avec 3 langues nationales (sans aucun conflit) : Luxembourgeois, Allemand et Français, écrits et parlés.
                Je me rappelle avoir reçu une brochure de l’école (officielle) pour le choix de filière d’études après 12-13 ans, pour mes enfants, en Luxembourgeois, Allemand et Français … et en Portugais (à cause d’une communauté importante dans le pays). Et bien sûr, tous les élèves parlent aussi Anglais, en sortant de l’école!

                Le même cas existe en Suisse où on parle Allemand, Français, Romanche et Italien!

                Tout cela est une question d’ouverture d’esprit où la langue, l’orthographe et la grammaire passent évidemment après la communication qui reste le premier critère nécessaire, avant les formes puristes ou pédantes!

                Le Français est évidemment un langage moins utilisé, non pas que l’Anglais (quoique!), mais que le « Globish » vraiment universel et bien plus que l’Esperanto!

  • Comment je le sens mal ce fil…

    Sinon j aime bien l’article qui pointe un des responsables de ce bazar qu’est devenu notre beau pays : notre système scolaire. .

    • Pas celui des autres. Le notre.

      • ceci dit le propos de l’auteur est respectable…et si on doit se coltiner une éducation nationale…une mission comme d’enseigner un langue commune à tous ne me choque pas du tout!
        je ne suis pas non plus choqué par le fait que le français soit la langue officielle…sauf que je me dis alors que les parents responsables vont naturellement essayer d’apprendre es éléments du français à leurs gosses mais si ils ne veulent pas qu’ils ne viennent pas se plaindre…
        notez que d’avoir des parents qui ne parlent pas français est autant un atout qu’un fardeau pour un gamin..

        • Je ne vois pas l’atout lorsqu’on ignore la langue du pays où l’on vit?

          • avoir des parents qui ne parlent pas français …est parfois un atout POUR LE GAMIN pas pour les parents…..il est bilingue et si il est malin un bon bilingue…meilleur maîtrise des deux langues qu’un gamin aussi malin que lui mais avec des parents parlant français qui apprend une autre langue par la suite..
            on parle de l ‘école donc du sort des gamins…

            sinon bien sur que de ne pas parler la langue que les autres est un menu handicap.

          • que pensez vous des « vrais » bretons ou « vrais » corses et des écoles en langues bretonne ou corse…
            est ce une bonne chose? pour qui?
            doit on les interdire ? au nom de quoi?

            • Je pense que c’est une mauvaise chose (du moins à l’âge où elles prennent les enfants). Elles forment surtout des enfants qui ne sont cultivés dans aucune des deux cultures, et qui n’ont pas plus que ceux des écoles standard compris que la maîtrise d’une culture peut avoir d’autres intérêts que celui de se conformer à la volonté des parents et de leur faire plaisir.
              De là à les interdire, il y a un pas anti-libéral que je ne franchirai certes pas, à moins que le but ne soit de donner à la culture en question l’attrait du fruit défendu.

              • sauf que ce n’est pas le cas.. ça dépend, mais soyons clair on parle d’enfants d’immigrés modestes pas de fils de toubib libanais ou ingénieur anglais….

                dans ces milieux modestes, le gamin parle mieux la langue du pays que ses parents et en quelque sorte prend en charge la famille sur ce plan…
                et à partir de là , vous avez le meilleur ou le pire…surtout à l’adolescence ..

                mais ça dépend de la famille…du sens de la dignité..du respect filial..etc etc…
                comme pour tout le monde en somme ..PLUS chocs de langue et de culture…
                ceux qui en sortent sont grandis ..
                ils ont parfois honte de leur famille puis avec l’age comprennent et reviennent vers eux…
                euh m^me chose qu’avec un gamin dans un famille parlant breton ou autre…
                d’autres sont humiliés ou tyrans familiaux..

                MON PIRE DU PIRE de l’éducation nationale..::

                « si vous ne travaillez pas à l’école vous finirez comme vos parents… »

                • et si il perd un peu en partie ou pas du tout sa culture d’origine qu’est ce ça peut foutre..il doit gérer ça…
                  les français fils de paysans ont tous connu ça..
                  la culture… boulot boulot..curé pour guide moral, respect de l’école fondé sur un mélange de peur et de respect..et la connaissance de la nature et de ses rythmes.

                • Ca me paraît bien moins stéréotypé que vous ne le dites, il y a beaucoup plus de degrés de liberté, et en tant que libéraux, nous devrions un peu plus faire confiance aux jeunes pour tirer avantage des opportunités honnêtes qu’on leur offre (et encourager une société où les opportunités honnêtes soient bien favorisées et différenciées des malhonnêtes). Accessoirement, je n’ai jamais vu faire honte à un gamin de ses parents bretons qui ne maîtrisaient pas le Français, tant qu’ils l’avaient bien éduqué, et pourtant j’en ai rencontré dans ma jeunesse !
                  Enfin, si vous ne travaillez pas à l’école, soyons optimistes malgré tout, un cas que je connais : la mère a fait Polytechnique Féminine, le gamin regardait les mouches voler à l’école, ses devoirs d’une matière pendant les cours d’une autre au collège et au lycée, il a fini comme ses parents, l’X en fin de compte…

              • @ MichelO
                Pas du tout d’accord avec vous!
                Toutes les études scientifiques actuelles démontrent bien « l’acquisition de savoirs » incroyablement développés et rapides dès quasi la naissance, sans aucune règle et donc sans aucune inhibition! La porte ouverte au tout venant avec pour seule balance agréable-désagréable! Le reste (dressage, éducation, culture, alimentation, portage, bruits, langues et musique, odeurs et goûts, viennent plus tard, souvent plus pour limiter que pour étendre!

                • Je fais une distinction entre « savoirs » et « culture », comme entre apprendre par coeur et savoir retrouver à partir de la cohérence avec le reste.

    • avec une argumentation bancale… un système scolaire libre pourrait parfaitement laisser tomber ce que l’auteur estime une valeur importante; la bonne maîtrise d ‘une langue par tous les français.
      alors on peut supposer que l’auteur serait pour la liberté d’éduquer …mais avec des programmes imposés par l’etat dont la maîtrise du français..donc être contre le liberté d’enseigner
      dans un pays qui est pour la liberté d’expression sauf …pour la jouissance absolue du droit de propriété sauf…

    • personne ne sait ce qu’est un bon système éducatif..c’est l’argument principal pour la liberté d’enseigner.. responsabilité des choix inddividuels…

  • « Or nombreux sont ceux qui estiment que notre culture est menacée par l’immigration ou par l’islam. »

    C’est une impression donc mais rien de tangible ! A partir de quoi juge t-on objectivement qu’une culture n’est plus. On ne sait pas et on ne saura jamais le faire car une culture c’est comme une langue, ce n’est pas un objet figé (sauf peut-être en Corée du Nord et encore..). Moi je n’ai pas cette impression de menace sérieuse ce qui ne veut pas dire que je nie les problèmes d’intégration ici ou là.
    Cependant je suis d’accord avec l’auteur sur la prise en charge de l’immigration avec ses règles contre le bon sens.

    • Bon, dans les cas de l’Islam ce n’est pas une culture, c’est une religion basée sur un texte précis ayant vocation à apporter une loi universelle qui transcende les cultures. Et ce texte est très très figé, depuis des siècles en fait.

      • oui mais les gens y adhèrent plus ou moins. le texte est figé mais la façon de vivre l’islam a varié néanmoins. et en bien et en mal selon « nos » valeurs.

        • La majorité de ceux qui y adhèrent ne l’ont même pas lu…
          Pas plus que la majorité des français n’ont jamais lu le code civil (je ne parle même pas de l’intégralité des lois…)

      • L’islam n’est pas une culture en soi mais elle est clairement un marqueur culturel comme le christianisme l’est pour nous. Le texte ne veut presque rien dire sorti de son contexte d’époque, c’est l’interprétation que l’on en fait selon le contexte du moment qui est déterminant. Pour moi l’islam depuis l’après décolonisation est surtout devenu un marqueur idenditaire face à l’occident. C’est une réaction pas une invasion même si elle peut en prendre les apparences.

        • Le besoin de se définir en opposition à l’Occident est quand même problématique pour la partie des gens qui devraient justement s’y intégrer.
          Totalement d’accord que le texte ne devrait être examiné que dans son contexte historique, mais il est quand même censé être incréé et non négociable. La contradiction à assumer pour fonctionner au 21ème siècle est lourde.

  • Merci pour cette analyse, c’est toujours un plaisir de vous lire (en passant, merci d’avoir répondu à une question précédemment posée sur le nombre de musulmans quittant leur religion.)
    Sans surprise, je me trouve en accord avec vos arguments sur l’impéritie du système éducatif et du modèle social en général, et la magnifique incompétence d’un Etat qui n’est pas capable de faire respecter les lois.
    Par contre, je ne partage pas votre optimisme sur la capacité des mahométans à intégrer une société en masse sans la bouleverser profondément, et au final imposer leur modèle de civilisation. Au fil de mes pensées:
    – Je doute que notre modèle de civilisation soit très attractif pour les nouveaux arrivants férus d’une religion absolutiste. Le modèle de civilisation occidental actuel, c’est un relativisme gnan-gnan qui ne me paraît pas avoir la vitalité nécessaire pour s’imposer face aux certitudes de l’islam. Pour forcer le trait, difficile de convertir les gens à nos valeurs alors que nous n’y croyons pas trop.
    – Quelles sont les sociétés où l’islam représente historiquement une minorité significative sans se constituer en communautés auto-centrées, qui appliquent plus ou moins ouvertement leur version (parfois soft, parfois moins, toujours exclusive) de la charia? J’ai en tête l’exemple chinois, où les communautés musulmanes anciennes et très bien intégrées historiquement, se soulèvent néanmoins de temps en temps suivant un schéma du type communautarisation -> radicalisation -> rejet des lois « infidèles » -> pogroms (sanglants) contre les infidèles -> répression massive (et sanglante) par le pouvoir central et « remise à zéro. » Le problème linguistique ne joue pas un grand rôle dans cet exemple.
    – L’Islam me paraît une religion d’action (ceci est interdit; ceci plaît à Dieu…) indissociable du fait politique. A long terme, je ne vois pas comment échapper à la tentation d’islamisation de la loi.
    – 28% de purs théocrates c’est beaucoup. C’est peut-être assez pour tyranniser l’ensemble de la communauté, dans un pays qui ne sait pas faire respecter les droits de la personne. Et de façon empirique, pourrais-je supposer que la fertilité des intégristes est particulièrement forte (je pense à une famille de Ninjas que je croise souvent- à chaque rentrée il y a un nouveau poupon dans leurs bras.)
    – Les pétro-théocraties et certains pays d’origine déploient des moyens considérables pour combattre l’intégration que nous souhaitons.
    – Le problème de la démographie… Bon. Pourquoi ne pas:
    1- Faire preuve d’optimisme et considérer que le génie humain permettra de faire face aux défis du futur?
    2- Faire appel à une immigration choisie pour sa compatibilité culturelle et ses compétences ciblées pourrait combler une partie des manques. On a une planète entière devant nous, pourquoi concentrer l’immigration sur la culture la plus problématique et historiquement la plus hostile à l’Occident?

    • @Pangzi: « Je me trouve en accord… » Vous ne devriez même pas !
      Aux derniers concours, les pays qui jouent les premières places sont les mêmes qui traitent avec sévérité l’immigration : Russie, Pologne, Corée, …

      Le problème de l’éducation est un prétexte pour l’auteur.

    • « Par contre, je ne partage pas votre optimisme sur la capacité des mahométans à intégrer une société en masse sans la bouleverser profondément, et au final imposer leur modèle de civilisation. »

      Arrêtez avec ces salades, il n’y aurait pas eu une dislocation de l’Irak et le conflit syrien, on ne serait pas là entrain de spéculer avec le trouillomètre sur la probable disparition de la civilisation occidentale au profit des mahométans. Ce sont des événements circonstanciels et ils n’ont rien à voir avec l’islam en tant que tel. Les chrétiens européens ont colonisé puis christianisé pas l’inverse.

      • – Le bordel en Irak, Lybie et Syrie a certainement mis un solide coup d’accélérateur. Je crois que la tendance de fond est plus ancienne et bien ancrée dans la démographie.
        – J’ai cité l’exemple chinois pour une raison: les choses se passent super bien partout où les musulmans sont très minoritaires et se conduisent comme tout le monde, mais historiquement partent périodiquement en cacahuète là où ils sont majoritaires.
        – « Les chrétiens… Colonisé… Pas l’inverse. » -> L’expansion historique de l’Islam s’est donc faite à coups de bisous? Les anciennes colonies françaises du Maghreb sont donc fortement évangélisées? Ai-je forcé sur l’apéro (peut-être, mais c’est pas gentil de se moquer?)

      • La Mecque fut chrétienne.

    • Je partage cotre point de vue sans faire partie du RN que je salue parfois… Mais on peut condamner le communautarisme qui porte atteinte aux valeurs de la République depuis 1875 où il n’existe pas des hommes + égaux que d’autres et où ma laïcité ne peut être remise en question. : c’est aussi ce que disent les communistes .
      A propos des migrants ; je viens de voir 1 vidéo publiée ce jour par France-Info assez révélatrice : Le ministre italien de l’Intérieur a provoqué l’ire du ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, en raison de ses propos sur l’immigration.
      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/video-merde-alors-quand-le-discours-sur-l-immigration-de-matteo-salvini-fait-sortir-un-ministre-luxembourgeois-de-ses-gonds_2942035.html
      – Entretemps; on a eu l’affaire Orban, que le Parlement UE veut priver de ses droits. Cela n’aboutira jamais au Conseil de l’Europe car il faut l’unanimité des 27 chefs d’Etat ?! alors pourquoi ceci ?
      – Maintenant l’Autriche propose une immigration choisit en triant les migrants en mer,avant qu’ils débarquent en Europe :
      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/video-merde-alors-quand-le-discours-sur-l-immigration-de-matteo-salvini-fait-sortir-un-ministre-luxembourgeois-de-ses-gonds_2942035.html

      • C’est difficile d’être conservateur dans ce pays. Le RN propose une plateforme quasi communiste sur le plan économique. LR est largement responsable du merdier ambiant et amoureux de la grande tradition étatiste français.
        Il faut se demander: « que ferait Reagan? » et aller de l’avant ;p

  • J’ai l’impression que les immigrés provenant de notre civilisation (par exemple des italiens, des espagnols ou des roumains) s’intègrent vite et bien, alors que ceux provenant d’une autre civilisation (par exemple des musulmans) s’intègrent lentement et mal; certains refusant même de s’intégrer. Je souhaiterais une immigration gérée qui ne serait pas essentiellement afro-musulmane mais diversifiée avec un fort contingent appartenant à la civilisation judéo-chrétienne. On me répondra peut-être que les judéo-chrétiens n’ont aucune envie de venir en France, pays étouffé par le socialisme.

    • notre civilisation..c’est à dire? juifs et chrétiens? certes au point de vue culturel des chrétiens et juifs vont plus facilement rentrer dans le moule..pardi…
      mais si on doit mettre de l’acide sur un plaie ce sera celle de l’idéologie victimaire.surtout celle musulmane qui se développe, qui n’est pas partagée ni propriété des tous les musulmans, il y a de non judéo chrétiens qui »s’intègrent « très bien.

      et je ne désire pas tant que ça l’intégration ce qui importe est de laisser les autres vivre..pour faire simple aucun problème avec un china town..

      les radicalismes religieux sont un problème pour toute société qui met en avant que la liberté de pensée.

      • La responsabilité de la chute de Rome incombe avant tout aux Romains, les barbares n’ont fait que profiter de l’aubaine.
        Les classes dirigeantes d’Europe lapent avec gourmandise les causes victimistes, islamique ou autre. Pas étonnant que beaucoup veulent profiter de l’aubaine.

        • mais la chute de Rome dès lors était elle une mauvais chose? autrement dit Rome n’est rien , seul compte seul compte ce que signifie Rome…
          si rome c’est désormais la théorie victimaire à tout crin, que rome chute ..

          • Mais cinq siècles de barbarie me semblent un prix un peu lourd à payer, même pour voir la fin des « progressistes ».

            • mais je dis juste que rome a oublié ses fondamentaux..maintien d’un territoire en paix respect des lois, routes..etc.. à partir de là cette rome etait morte..
              à ce propos…certains peuvent faire remaquer que l’apogée de rome a coïncidé avec un optimum climatique tandis que le dark âge a coïncidé avec une période climatique d »défavorable ..

              cause conséquence dans la chute de rome?

              • Ouf ! Alors on n’a rien à craindre, le nouvel optimum climatique n’est pas encore atteint, ce qui balaie les craintes qu’on pourrait avoir au vu des autres facteurs…

              • J’avais bien compris. Disons que je veux bien voir chuter la Rome du Front Pop’ et de l’ENA, mais pas celle de Voltaire, et dans tous les cas, surtout pas pour instaurer une théocratie.

    • et je n’ai pas de véritable sympathie pour l’islam..
      il y a les musulmans et les catholiques qui me laissent en paix et les autres.

  • Le refus des valeurs occidentales chez les arabo-musulmans est bien réelle. En cause la propagande salafiste des imams extrémistes que le gouvernement laisse faire au lieu de les expulser!

    • c’est franchir la barrière du sectarisme . pas tous..et ce n’est pas un détail.
      en premier lieux ça rend votre propos erroné.
      notez que un gouvernement serait aussi fondé à expulser ( vers la Corée du nord?) un communiste qui n’est pas en accord avec la constitution ou en appelle à la violence…sans parler que un bon français ne peut pas trouver seul une bonne idéologie sectaire…

      expulser les imams extrémistes certes où commence l’extrémisme? et au nom de quoi en terme de droit?

      • ma frontière serait plutôt au niveau de l’appel à la violence pas dans l’extrémisme en soi..
        c’est tout e la difference entre un curé dingo qui me promet l’enfer pour mes péchés et un inquisiteur qui veut me brûler vif…

      • Je ne vois aucun moyen d’y arriver sans faire une énorme entorse au principe de liberté religieuse. J’adorerais imposer une réforme du Coran, éliminant son statut incréé et supprimant les appels au meurtre et au combat contre les infidèles et les apostats… Mais je comprends bien qu’en traitant l’Islam différemment des autres religions nous justifierions sa conviction d’être différent.
        Mais bon, en attendant, couper les vannes de la nouvelle immigration musulmane en se focalisant sur la pacification du territoire devrait constituer une bonne politique de base.

        • sur le principe pas les vannes de la nouvelles immigration musulmane mais couper l’arrivée sur le territoire de gens qui font état de leur volonté d’user de violence en tous les cas…en pratique…impossible..parfois il faut admettre qu’on fait comme on peut..et le dire…ne pas trouver des justifications à l’inacceptable et à l’inique..mais dire je sais pas faire.
          j’ai pas mal regardé de vidéos anti musulmanes ..l’argument est au mieux une singularité quantitative observée dans le monde musulman et une plus grande prévalence d’idées jugées inacceptable ou simplement illégales dans les pays occidentaux à majorité chrétienne… reste que la majorité des musulmans sont de braves gens..et qu’à chaque fois que la frontière du sectarisme est franchie..une injustice est commise.

          • Chaque fois que l’on parle de populations dans leur ensemble, on commettra des injustices car le tout ne saurait être représentatif des individualités.
            Comment séparer le bon grain de l’ivraie? Sauf à être un crétin patenté, notre « demandeur d’asile persécuté » type n’a pas vraiment intérêt à signaler à la préfecture son indéfectible attachement à l’égorgement des apostats.
            C’est vraiment le noeud gordien.
            Personnellement je crois qu’il faut peut-être davantage se focaliser sur les leçons de l’histoire, admettre que les libertés sont toujours foulées aux pieds dans les sociétés islamiques, et en tirer la conclusion: au-delà de xx% de population soumise à cette religion, les choses peuvent basculer vers la théocratie.

      • Les Coréens n’en voudraient pas. Pour rappel, quand les chantiers navals français livraient un bateau à la Chine, les marins CGTistes et communistes étaient rapatriés dès le premier jour.

    • C’est une minorité, la propagande ne prend pas d’ou le caractère de plus en plus radical ou extrême. Passer pour des victimes de l’occident est une de leur stratégie.

  • bah les moins et les plus…
    je ne doute pas que l’auteur est un honnête homme, il veut dialoguer et argumenter..et les points avec les quels je ne suis pas d’accord tiennent plutôt à la cohérence d’ensemble mise à ma par une certaine ambiguïté et subjectivité…par ailleurs respectables aussi.

  • Un libéral qui utilise les données d’un institut socialisant pour sa démonstration…

  • L auteur a fait un autre article intéressant lettre à mes amis libéraux climato -septiques

  • Ce que je vois c’est beaucoup de réactions qui sont surtout due à la peur de l’autre.Cela me rappel un peu la réaction des Bordelais à l encontre des parisiens.

  • Il existe quand même plusieurs contradictions importantes dans le discours.

    Car ce sont généralement les mêmes idéologues qui, d’un côté prétendent qu’il y a trop d’humains sur Terre (pollution, réchauffement et toussa), et de l’autre font mine de paniquer à propos du recul de la natalité, recul qui justifierait l’immigration. Faudrait savoir ! Il y a trop d’humains ou pas assez ? Les deux peut-être, « en même temps » ? Notez qu’à chaque fois, le même levier est employé. Tout est bon pour faire peur. Comme si ces penseurs, que dis-je ces génies, étaient capables de déterminer le bon niveau de population…

    L’argument des 500 000 emplois non pourvus pour justifier l’immigration est hautement fallacieux. En effet, ces emplois ne sont pas pourvus alors qu’il y a DEJA une forte immigration en mesure de travailler. L’immigration ne change donc absolument rien à l’affaire, pas plus qu’elle paiera pour les retraites ou s’occupera des personnes âgées. Et surtout, faire venir des immigrés dans l’espoir qu’ils payent en dit long sur la considération portée à ces gens par le système collectiviste. Les socialo-étatistes ne trouvent plus assez d’esclaves à exploiter chez les Français, alors il leur faut en importer de nouveaux.

    Le nombre de Français, qui a historiquement oscillé entre 20 et 40 millions d’habitants, n’a pas empêché la culture française d’être florissante. Le nombre de japonais, inférieur à 50 millions en 1900, n’a pas empêché la culture japonaise d’être bien vivante. Une certaine dénatalité temporaire pour revenir sur ces niveaux historiques n’est en aucune manière un problème. La démographie a ceci de particulier qu’elle réserve toujours des surprises que les démographes sont incapables d’anticiper.

    La culture française ? Chrétien, créatif, travailleur juste ce qu’il faut mais surtout bon vivant, amateur des belles choses, courtois (mais faut pas pousser), individualiste, débrouillard, tolérant mais rebelle…

    Dans une équipe internationale, on dit qu’il faut toujours prévoir un Français. Il passera son temps à ne rien faire mais quand l’équipe sera confrontée à un problème insoluble, le Français se réveillera et donnera la solution. Ensuite, il retournera à ses loisirs.

    • Tout à fait d’accord, il est inepte de postuler que toujours plus d’habitants fera l’avenir, Alfre Sauvy qui est cité a été particulièrement dangereux avec sa vision totalement passéiste en son temps, il ne révait que de voir la France rattraper la démographie de l’Allemagne, il avait été traumatisé par la défaite de 1940 (qui n’est en rien due à un déficit démographique).
      Le natalisme consiste à nous conduire tout droit vers les cauchemars de la science fiction, avec un monde urbanisé à 99 %.
      – Pour revenir sur la question de l’Éducation Nationale, il faut dire qu’elle a bon dos, elle qui devrait donc tout résoudre…

      • Elle a certainement bon dos mais elle est quand même en pleine décrépitude pour deux raisons :
        – elle croit pouvoir éduquer à la place des familles quand elle devrait se contenter d’instruire
        – elle est nationale

        Le problème de l’éducation nationale, c’est d’être l’éducation nationale.

        • et à l’instar du communisme ça peut donner l’impression de marcher quand on a pas de point de comparaison.. les gens qui se disent les meilleurs mais entravent la concurrence sont peu crédibles.

          • Certainement. En outre, les points de comparaison sont nombreux (niveau comparé entre générations, comparaisons internationales, comparaison public/privé) et le résultat est tout bonnement catastrophique.

            Cette administration doit être, non pas réformée, mais bel et bien démantelée en urgence, du fait de sa très haute toxicité pour le pays.

      • il ne s’agit pas d’avoir plus d’habitants, mais simplement de renouveler les générations.

        L’Europe, le Japon, la Chine sont les premiers exemples dans l’histoire de l’humanité a connaître un tel hiver démographique : pas sûr que cela se passe si bien que cela.

        Cela change la physionomie d’un pays avec des conséquences encore inconnues : http://institutdeslibertes.org/la-peste-blanche/

        pour ma part, je ne suis pas optimiste.

        La chute de la transmission du savoir et de la culture est plus large que l’Education Nationale : c’est surtout le marqueur de la génération 68 qui est aux commandes du pays aujourd’hui : elle a rejeté l’héritage et n’a plus rien pour penser. Comment transmettre ce que l’on n’a pas reçu, ce que l’on rejette ?

        Du coup, comment les immigrés peuvent vouloir s’approprier une culture que les élites locales rejettent, quand ces élites ne développent pas une contre-culture qui heurtent violemment la sensibilité des immigrés, notamment musulmans ? Ceux-ci persuadés d’avoir la vrai foi et le devoir de convertir le reste de l’humanité ne peuvent que se sentir encouragés dans leur croyance et leur devoir de conversion.

        • Si le souhait inconscient de la population est de passer de 67 à 40 millions d’habitants, pour quelle raison mystérieuse faudrait-il s’y opposer en forçant le nombre avec une immigration essentiellement non désirée par le pays d’accueil et pour partie non assimilable (celle qui met les lois de l’Islam au-dessus de la loi commune) ? Pendant un temps plus ou moins long, on peut bien ne plus renouveler les générations et laisser décroitre lentement la population. Une France revenue demain à 40 millions d’individus ne serait pas moins puissante que celle d’aujourd’hui, surtout lorsqu’elle se sera libérée de son Etat obèse.
          Le vieillissement est-il un problème ? Avec l’allongement de la durée de la vie, on reste en relative bonne santé d’autant plus longtemps. Le drame, c’est la retraite par répartition qui impose une date de départ uniforme pour tous. La plupart des « jeunes » retraités peuvent rester productifs, utiles à leur prochain, bien au delà de 60 ans. Avec la robotisation et les progrès de la médecine, ce sera encore plus vrai à l’avenir.
          Non, vraiment, en aucun cas la démographie ne justifie l’immigration. L’immigration n’est objectivement pas utile au pays comme certains voudraient le faire accroire. Il y a bien sûr la générosité face aux drames du monde, mais elle a ses limites et, aujourd’hui, les limites de la générosité sont déjà clairement outrepassées.

          • D’ailleurs, a quoi ils servent tout ces habitants ?
            On les empile dans des villes par millions, et ils ne produisent absolument rien. Pas un gramme de bouffe, pas un Wh d’énergie, pas un CM3 de matériau… rien d’autre que des ordures qu’ils renvoient en dehors de chez eux…
            Pourquoi donc avons nous tant besoin de tant de monde ?
            🙂

            • Il existe une différence essentielle et fondamentale entre constater le souhait profond d’une population en le respectant, et se substituer à elle, par exemple en se demandant à quoi elle sert, ou en forçant une immigration non souhaitée, ce qui est un anti-humanisme proprement scandaleux.

              Les populations ne sont pas au service de quelques étatistes tout-puissants, hors de contrôle. Les hommes de l’Etat, élus comme fonctionnaires, doivent redevenir des serviteurs, sous contrôle strict et ferme.

          • « le vieillissement est-il un problème » : je crains que oui, le Japon, puis la Chine sont à observer attentivement, car ils ont peu d’immigration.

            je doute que l’on ait la même productivité à 20 ans et à 60 ans. je ne suis pas sûr que la robotique et la médecine peuvent tout palier (encore faut-il qu’il reste des médecins…).

            Que ce vieillissement le justifie ou non, en ce qui concerne la France et l’Europe, l’immigration est déjà là, avec un taux de fécondité plus élevé : les calculs de Charles Gave sont explicites : d’ici 40 ans, la majorité de la population sera d’origine musulmane, avec forcément des disparités entre régions. Mais cette majorité se constate déjà dans certaines agglomérations.
            Les chiffres du dépistage de la drépanocytose est un indice intéressant (p 66) :
            http://www.afdphe.org/sites/default/files/bilan_afdphe_2016.pdf

            Je doute que cela ne change rien pour notre pays, même si cette population d’origine musulmane adopte complètement la culture européenne (ou ce qu’il en reste).

            • D’ici à ce que la Chine soit foutue, nous aurons tous choisi notre poison: révolution (libérale, évidemment!), soumission, émigration ou dernier baroud d’honneur.
              Une chose est sûre, ni les Chinois ni les Japonais ne se laisseront remplacer. L’avantage peut-être d’avoir une culture enracinée dans le culte des ancêtres (entre autres) et d’avoir une longue histoire pour mettre les choses en perspective.

    • @Cavaignac
      Bonjour,
      « Faudrait savoir ! Il y a trop d’humains ou pas assez ? Les deux peut-être, « en même temps » ? »
      Après guerre et le baby boom, la baisse de la natalité ne serait-elle pas une forme d’autorégulation naturelle des européens vivant sur un territoire, certes vaste, mais défini ? Je pense, pour ma part, que c’est le cas, justement pour les questions de ressources, voire de déchets et/ou de pollution.

      « 500.000 emplois non pourvus »
      « Les socialo-étatistes ne trouvent plus assez d’esclaves à exploiter chez les Français, alors il leur faut en importer de nouveaux. »
      Quand toute un population s’instruit (instruction obligatoire), crée de nouveaux emplois (mines, industries, tertiaire), gagne de plus en plus de diplômés (59.287 lauréats en 1960 ; 150.769 en 1980 ; 263.673 en 2000, 359.100 pour 2018) parce qu’on lui certifie qu’avec ces diplômes elle aura de meilleurs métiers, mieux payés, et donc une meilleure qualité de vie, cette population ne va pas aller nettoyer des toillettes publiques pour un demi temps plein. Et quand sans emploi, on lui propose ce genre de jobs pourris (ce sont des jobs pourris, mal payés en plus, même sans la ponction de l’Etat… c’est pour ça qu’ils restent non pourvus) elle répond qu’elle n’a pas été au lycée, ou à la fac, pour vider des poubelles de bureaux.

      • A voir les dégâts après certains mouvements étudiants, certains y sont allés pour remplir de bureaux les poubelles…

        • @MichelO
          Bonsoir,
          Certains y sont allés aussi pour faire de l’art avec leurs excréments pendant certains mouvements, ou pour refaire la déco intérieure à leur sauce.
          6 fois plus de lauréats qu’en 1960, pourtant le pays ne marche pas mieux. Il est vrai que depuis quelques années, le Bac ne vaut plus grand chose. Il n’est pas loin le temps où il sera aussi facultatif que le Brevet des Collèges.

          • Je ne crois pas que faire mieux marcher le pays soit l’objectif de beaucoup parmi ceux qui sont parvenus au pouvoir…
            Et pour rester dans l’inversion des propositions, on n’a pas compris que ça n’est pas le diplôme qui reconnaît la capacité à un meilleur métier, mais le meilleur métier qui reconnaît lui-même cette capacité, le diplôme n’étant qu’un élément pour hâter cette reconnaissance. La suppression, de droit ou de fait, des diplômes ne fait que compliquer la rencontre entre les gens et les métiers, et comme toute inefficacité, elle coûte un max à tous.

  • « On peut également citer l’exemple des gardes d’enfants africaines… »
    La belle affaire ! Dans la majorité des cas les « nounous africaines » ont elles-mêmes des enfants, et plutôt 3 qu’un seul, qu’elles n’ont pas le temps de surveiller puisqu’elles s’occupent des enfants des autres. Et c’est ainsi que leurs propres enfants alimentent les pépinières des «quartiers sensibles ».
    Donc une montagne de coûts sociaux pour la collectivité afin de satisfaire des problèmes domestiques mineurs.
    Les problèmes ainsi générés ont été chiffrés dans un rapport présenté par un certain Jean-Louis Borloo.
    Montant des dégâts 50 MILLIARDS d’euros!

  • «L’identité française»…
    Ca ne veut strictement rien dire.
    Que peut faire l’état pour sauver ce truc? Qu’il ne fasse rien, ça vaudra mieux pour tout le monde.

  • L’identité française est d’autant moins menacée qu’elle… n’existe pas !
    A supposer que j’ai tort… Ce n’est pas la langue qui nous caractérise, plein d’autres pays la parlent. Ni les vieilles pierres, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, l’Autriche etc ont un passé tout aussi glorieux. Evidemment pas la religion. Pas plus la couleur de peau…
    Que reste t-il de vraiment significatif, alors, que les autres n’ont pas ? L’énarchie et un taux de prélèvement record ! Qui a vraiment envie que cela perdure ?!

  • Et si l’on en croit l’analyse presidentielle, que sont les Français ? Un peuple de fainéants, d’assistés, de râleurs, de réfractaires au changement… Pas de quoi se vanter ni de souhaiter transmettre ces « gènes » à notre descendance ou à nos hôtes !

    • Il y a une autre solution simple : ne pas transmettre ce président-là à notre descendance…

    • fainéants, râleurs réfractaires au changement…et alors???

      Assistés…on ne peut pas être TOUS assistés… macron oublie de dire assistés et ponctionnés… tiens tiens pourquoi oublie t il cette évidence?

  • belle theorie mais ca reste purement theorique et dementi par les faits.
    1) la natalite est un faux probleme. La France existait en 1900 quand elle avait meme pas 40 millions d habitants (soit 1/3 de moins qu actuellement). Le % de la population mondiale n est meme pas important pour le rayonnement d une culture (les USA rayonnent bien plus que l inde alors qu ils pesent presque 5 fois moins en terme de population)

    2) si l ecole était le probleme, pourquoi le probleme se pose dans quasiment toute l europe alors que les systèmes scolaires sont différents ?

    • En 1900, la France avait un empire, et donc plus de 40 millions d’habitants.

      • Bon dans ce cas, prenons la France de Louis XIV. 15-20 millions d habitants au mieux. Reference sur le continent (on peu pas parler de reference mondiale a cette epoque) alors qu il y avait bien plus de russes que de francais

        Si vous voulez rester en 1900, quel etait le rayonnement de la chine qui devait faire au moins autant d habitants que la France et son empire ? A moins que vous vouliez parle du rayonnement de l empire russe (qui venait de prendre une raclee en 1905 par des japonais)

  • Un petit rappel démographique aux commentateurs : comme dit dans l’article, non seulement la population aurait diminué sans les immigrés (ne pas oublier l’émigration, on ne va quand même pas l’interdire !), mais surtout ELLE VIEILLIT ! C’est-à-dire qu’un couple d’adulte devra nourrir deux enfants et deux parents retraités dont la retraite est alors égale à la cotisation payée par le couple ! Il y a donc finalement que deux revenus pour six … voire pour huit si on ajoute les grands-parents.
    Que se passera-t-il si on n’a pas 20 ou 40 ans plus tôt reçu, formé et intégré du renfort !

    • Ce que vous dites est une pyramide de ponzi, il faudra toujours plus d’enfant pour nourrir la précédente generation.
      Ce système n’a aucun espoir, c’est une fuite en avant.

      • Dans une pyramide de Ponzi, on sous-entend qu’on raisonne à productivité constante. Mais ça n’est pas du tout le cas. En gros, avec sa ferme, mon grand-père pouvait nourrir sa famille de 8 personnes, ses propres parents et grands-parents étant décédés dès la soixantaine. Avec la même ferme, on nourrit aujourd’hui 24 personnes, donc ça ne pose aucun problème d’ajouter les parents et grands-parents.
        Et je ne parle pas du fait que nourrir 6 enfants qui mangent comme 4 (chacun), c’est autre chose que nourrir 2 enfants et 4 anciens…

    • « ELLE VIEILLIT ! » et alors ? et l’âge ou on devient parent et grand partent à décaler aussi, l’âge jusqu’auquel on est en forme aussi
      et vous avez parler du Japon, et bien ils nous montrent une voie différente, et ya une bonne chance qu’on disparaisse avant eux, dilués ou remplacés car en tant que catholique le renfort dont vous parlez souhaite ma mort ou œuvre pour.

    • autant laissé venir de chinois ; eux aussi font des enfants , qui travaillent bien à l’école , s’intègrent facilement par le travail , et ne créent pas des zones de non droits ; de plus ils n’emmerdent pas le monde avec leur religion ;

      • autant faire ou autant fait ? Pourquoi les identitatires souillent-ils tant notre belle langue, qui est justement un pilier principal de notre identité ?

        • 1- Parce que la langue appartient à tout le monde, se construit par l’usage de tout le monde, et que si l’on avait écouté les pédants pseudo-élitistes, nous parlerions encore latin?
          2- Parce que critiquer la forme plutôt que le fond est facile et mesquin.
          3- Parce que vous et moi avons peut-être fait de bien belles études, mais cela ne fait pas de nous des être moralement supérieurs?
          4- Oh, et bienvenue sur Internet.

          • êtres, avant que vous n’en remettiez une couche.

          • « Bienvenue sur internet »…
            Bienvenue, surtout, dans un monde où l’orthographe et la grammaire importent peu, puisqu’on annone lentement au lieu de lire, et qu’on expose des concepts si géniaux que les innombrables lecteurs feront chacun l’effort le sens et les détails de la « pensée » de l’auteur anonyme. Vous pouvez défendre les chances de ceux qui ne maîtrisent que mal l’expression, et condamner les râleurs, mais en fait quand on râle, c’est plutôt un conseil qu’on donne à ceux qui voudraient qu’on continue à les lire : n’en demandez pas trop à vos lecteurs, la plupart d’entre eux, face à un texte obscurci par un usage trop approximatif de la langue, se contenteront de sauter à la suite sans même râler…

            • « l’effort d’en extraire »
              C’est vrai que la rédaction des commentaires laisse parfois penser que la technique sur internet en est encore à ses balbutiements…

            • Vu comme ça, j’ai presque honte de ma réaction. Je suppose que je suis un peu à fleur de peau sur tout ce qui semble indiquer un certain mépris de classe (les « Deplorables » d’Hillary Clinton, la « lèpre » de Macaron et j’en passe.)

      • Vera,

        Vous supposez que les Chinois sont largement tentés par un Bisounoursland sur la voie rapide pour devenir un Bisounourstan. C’est… optimiste.

        … En plus, après, les gens vont se plaindre que les Chinois prennent tous les bons jobs et gagnent trop de sous – c’est ce qui se passe en Asie du Sud.

    • Surtout faire venir des BAC -15, pour payer les retraites n’a aucuns sens.

  • Encore un article de propagande pro-immigrationiste, qui occulte des faits précis.
    Aucune politique nataliste n’a été pratiquée en France depuis les nées 70. Les pouvoirs publics de l’époque (Giscard &Chirac) ont fait le choix désastreux de l’immigration avec mise en place du regroupement familial. La conséquence mécanique a été que les aides sociales mis en place par les français ont profité à des populations immigrées qui faisaient beaucoup plus d’enfants que les nationaux, et étaient encouragés à en faire du fait de l’attribution de ces aides sociales qui n’existaient pas dans leur pays. Ainsi à été instauré un cercle vicieux (qui n’a rien de vertueux) avec la complicité active des politiciens (de droite ou de gauche; mais cela ne veut rien dire, sauf à occuper les esprits faibles) qui ont dirigé le pays.

    Les premiers immigrés n’etaient pas trop revendicatifs. Encore qu’il ne faut pas oublier que dans les années fin 70/ 80, une grève a l’usine Citroën de Javel avait dans ses revendications (déjà) la création d’une mosquée. On ne voit pas en quoi la pratique religieuse vient interférer dans un conflit du travail. Mais cela n’a pas alerté les politiciens de l’epoque -il est vrai, fort médiocres.

    La récente vague d’immigration, essentiellement en provenance de pays musulmans (il faut quand même le noter) est un danger absolu pour l’avenir du pays. Tous les esprits clairvoyants et équilibrés ne peuvent que constater qu’une immigration massive de musulmans sans éducation et sans culture, et qui ne sont pas du tout prêts à accepter les droits et les coutumes de leur pays d’accueil, conduit au bouleversement de ces pays.
    Il y a même des politiciens français qui ont osé dire – depuis un pays etranger- qu’il n’y avait pas de culture française.
    Le drame absolu est que ces gens là sont maintenant à la tête du pays…

    • « Encore un article de propagande pro-immigrationiste »

      Non, c’est un article libéral.

      Rien à voir avec votre propagande xénophobe et nationaliste.

      • Pangzi, ne faites pas semblant de ne pas avoir compris.
        J’ai indiqué quel a été l’effet dans le temps des aides sociales françaises. Le dispositif de ces aides a bien entendu évolué. Mais il a eu pour conséquence de favoriser la dénatalité des français et l’accroissement de la natalité des populations immigrées qui,elles, se sont parfaitement adaptées au système… et à ses modifications. Exemple : un musulman qui a quatre épouses (la loi française interdisant la polygamie, faut-il le rappeler) fera obtenir une aide au logement, une allocation de parent isolé, une rente-education, etc a chacun des épouses déclarées comme « mere- célibataire ».
        Qu’il faille revoir le système des aides sociales, probablement; d’ailleurs l’actuel Président le veut. Encore faut-il dire dans quel objectif ?

        Pour ce qui concerne l’autre commentaire (Raphaël), répondre par des invectives à des faits est la marque des esprits faibles – encore que le mort « esprit » soit excessif pour désigner des glaires.

        • Bien sûr que le système favorise une certaine frange d’immigration que l’on qualifiera charitablement d’improductive.
          Je voudrais quand même réitérer qu’on ne sortira pas de l’ornière en filant du pognon gratuit (càd vos impôts, bordel) aux Français pour faire des enfants.
          Par contre si on vous rendait votre vrai revenu vous pourriez peut-être vous en servir pour aider votre famille, ou les œuvres de la paroisse, et éventuellement favoriser la natalité… Selon votre libre choix, pas selon le bon vouloir d’un aboministre.
          Et je maintiens qu’un combo légalisation du cannabis + euthanasie de l’état providence ferait plus pour crever l’abcès des banlieues que toutes les mesures préférentielles imaginables.

    • Il faudrait savoir: on n’a pas de politique nataliste mais quand même, plein d’aides sociales pour les enfants d’immigrés..?

      Nope. On a une politique nataliste à la noix de cajou, qui profite bien aux plus fertiles, dont une majorité de « diversité ».
      La politique nataliste est un des éléments du mix socialisant qui consiste à piquer le pognon de Pierre pour le filer à Paul (et Abdul.)

      Ergo, sabrons (entre autres joyeusetés socialistes) les aides sociales natalistes pour tout le monde, rendons le pouvoir d’achat aux individus, et la partie des glandus qui le peut sera probablement tentée de re-migrer vers d’autres horizons. Quand aux nouveaux arrivants, ils se raréfieront peut-être si leurs passeurs ne peuvent faire miroiter aucun pognon gratuit.

    • Pas de politique nataliste nouvelle, mais on était arrivés à un stade où il était extrêmement difficile d’en faire quantitativement plus, et on y est restés. Nos allocs, quotients familiaux, logements sociaux, et autres, sont inefficaces, il n’y a qu’à voir notre problème de retraites, coûteux, il n’y a qu’à voir nos records d’imposition, et faciles à exploiter pour des intérêts qui n’ont rien à voir avec ceux qui étaient les objectifs affichés à la création.
      La récente immigration, bof… Un pays qui n’est pas capable de rendre sa culture attrayante et ses politiques efficaces n’a de toute façon pas d’avenir.

  • Quand un sujet est complexe, je commence par me poser la question « à qui profite le crime ? ». On a ici un retraité qui se pose des questions pour sa pension ? (il écrit « la seule façon de compenser les enfants qui ne sont pas nés en 2000, 1990 ou 1980, ou qui ont émigré, est d’accueillir des immigrant « , sans s), rien sur les robots et l’immigration choisie.

    Fait No 1: le monde est dur et nous avons besoin de la solidarité des autres hommes pour survivre.
    Fait No 2: je suis porté à donner ma solidarité vers « mes gênes », ma famille, mon clan, et ceux qui partagent mes codes culturels. Et pas ceux qui font tout pour ne pas me ressembler.

    Conclusion: si nos maitres laissent les communautés diverger en laissant les salafistes faire leur sale boulot, on aura des systèmes de solidarités communautaires. Au Liban ça a l’air de marcher. En Serbie, ils ont coupé le territoire en 3. Aujourd’hui il n’y a plus de synagogue à St Denis (93). Sommes-nous partis pour avoir aussi une partition spéciale pour Paris ?

  • Il est vrai que sur ce site nous dénonçons majoritairement un système étatique français qui nous met sous coupe réglée en tout ce qui concerne notre vie quotidienne et même future en pensant aux successions.
    En temps que français, nous ne pouvons que mépriser cette clique trop nombreuse qui nous traie et traite comme du bétail à coup de lois expliquées à la langue de bois.
    En temps qu’immigrés, des gens peuvent très bien rejeter comme nous ce système, mais en temps qu’étrangers, l’attribuer non seulement à la clique régnante, mais à l’ensemble des français (la France) et vouloir créer une société parallèle au système.
    Un peu comme la ‘cosa nostra’ structurait la vie des innombrables immigrés italiens aux USA hors des lois américaines…
    Il serait salutaire que ces communautés nous voient sur le même bateau, mais il est tellement plus simple de nous mettre dans le même sac ‘français’ que nos gouvernants, comme nous les mettons aussi dans le sac commun des ‘immigrés’…

  • Le système éducatif est bien un facteur aggravant, certes, c’est démontré, mais la cause de notre « disparition commencée » est bien l’immigration galopante, et incontrôlée. Essentiellement composée d’individus porteurs du nazislamisme, et qui, se reproduisant d’avantage que nous, aggravent la destruction sur place au fil des générations.

  • Non, ce qui menace avant tout l’identité française, c’est la présence démesurée de l’état.
    Rendez leur liberté aux français, et l’identité française ira bien mieux.

  • Désolé de ne pouvoir répondre à tout. Quelques points essentiels :
    – l’immigration n’est pas un bloc : je ne vois pas les Chinois ni les chrétiens ivoiriens s’allier aux islamistes pour détruire la culture française. La seule menace vient des activistes musulmans, qui sont très minoritaires (selon la définition retenue, quelques milliers à plus d’un million de personnes si l’on inclut les 28 % du sondage Montaigne, dont la plupart sont passifs). Ces activistes sont un danger réel qu’il faut traiter plus vigoureusement qu’aujourd’hui.
    – Ensuite l’immigration n’est pas non plus un agrégat de blocs, mais des individus distincts les uns des autres, et là aussi il n’y a aucune raison de dire du mal de l’un pour le mauvais comportement d’un autre. Donc la présence d’activistes ne justifie pas de se priver de tous les autres, musulmans ou pas, qui nous sont indispensables
    – ce dernier point nous mène à la démographie : si je comprends bien certains préfèrent l’extinction indolore d’abord, catastrophique ensuite (voir l’article) aux difficultés de gestion de l’immigration. Pour reprendre l’exemple de Gribouille, c’est se noyer pour éviter de se mouiller,
    – je suis opposé au multiculturalisme et partisan de l’assimilation, mais je sais que cette dernière ne se fait qu’au fil des générations : il n’est pas dramatique qu’un migrant adulte continue à parler sa langue et à suivre ses rites en privé s’il est intégré notamment par l’emploi. Ses descendants s’assimileront sans même le décider. Tout cela à condition d’avoir un système d’emploi et un système scolaire « normaux ». Et ça c’est notre problème, qui est à la fois plus général et plus important que l’immigration

    • Heureux de vous voir conclure sur ces mots. Si à l’avenir vous choisissez d’apporter votre point de vue sur la façon dont les communautés musulmanes s’intègrent dans d’autres communautés à travers le monde et les siècles, vous ferez au moins un heureux.
      Au plaisir de vous lire.

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