Natacha Polony et le néolibéralisme introuvable

Accuser « la dérégulation, le libre-échange, les multinationales » en France quand on voit les progrès constants de la dépense publique, de l’État, de sa fiscalité délirante et de son personnel bureaucratique indéboulonnable paraît aberrant.

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Natacha Polony crédits Baudouin (CC BY-NC-ND 2.0)

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Natacha Polony et le néolibéralisme introuvable

Publié le 4 septembre 2018
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Par Frédéric Mas.

Natacha Polony a été nommée lundi 3 septembre directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne, succédant à Renaud Dély qui, lui, devrait arriver sur France Info. Quelques jours plus tôt, la souverainiste de choc a eu un échange un peu vif avec Brice Couturier au micro de France Inter sur la question du soi-disant « modèle néolibéral » qui détruirait la France et l’environnement.

Avec bon sens, Brice Couturier a rappelé à l’antenne qu’on ne [pouvait] pas être libéral quand l’État dépense 57 % de la richesse produite dans un pays.

De fait, accuser « la dérégulation, le libre-échange, les multinationales » en France quand on constate les progrès constants de la dépense publique, de l’État, de sa fiscalité délirante et de son personnel bureaucratique indéboulonnable paraît aberrant. Le sens que nous donnons aux mots en politique varie, et parfois masque davantage qu’il n’éclaire. Ayn Rand parlait à ce propos d’anticoncept.

C’est le cas pour le terme « néolibéralisme », dont les définitions profanes et savantes, universitaires et polémiques, varient selon les auteurs et les sensibilités idéologiques. Ses utilisateurs se retrouvent toutefois sur une chose : le libéralisme, néo ou pas, est condamnable. Mais qu’est-ce qu’il y a de néo dans le néolibéralisme ? Telle est la question, donc la réponse est loin d’être assurée.

Dans l’immense littérature sur le néolibéralisme, il est possible de distinguer trois familles : la famille militante, la famille étatiste, et la famille économiciste. Dans le premier cas, c’est une stratégie visant à condamner le libéralisme, dans le deuxième cas on fait passer une politique mixte pour du libéralisme, et dans le troisième l’économie est présumée libérale jusqu’à preuve du contraire.

 

Le néolibéralisme comme stratégie militante

Une multitude de pamphlets apparaît à la fin des années 1990 pour condamner la réforme du modèle social français qui ne fonctionne plus.

Le néolibéralisme apparaît comme cet ennemi imaginaire d’origine anglo-américaine visant à détruire les services publics nationaux et donner le pouvoir aux multinationales. Se construit alors un récit à l’origine cantonné à la gauche de la gauche, mais qui va se diffuser dans tout le débat public : la fin des années 1970 voit le triomphe de la dérégulation avec l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher et Ronald Reagan.

L’État social qui était le modèle dominant en Europe cède la place à l’État néolibéral qui s’appuie sur les marchés pour commander. En France, le néolibéralisme se serait installé avec le « tournant de la rigueur » de 1983, quand le programme commun de la gauche s’est fracassé sur le mur de la réalité économique.

Dans Le Grand Méchant Marché, Augustin Landier et David Thesmar ont bien démontré que ce récit tricoté par l’extrême gauche ne correspondait pas aux faits. La vague de nationalisations avait étouffé l’économie, attirer des capitaux devenait nécessaire pour éviter une catastrophe irrémédiable : pas d’idéologie ni même de libéralisme dans cette affaire, il s’agissait avant tout de réflexes comptables basiques pour éviter la faillite. Mais pour les marxistes orthodoxes, faire de l’économie, c’est déjà céder à la bourgeoisie néolibérale apatride.

 

Le libéralisme comme étatisme

La persistance de l’État régulateur, et sa croissance sans fin, coexiste aujourd’hui avec une économie de marché forte et décentralisée. Cela fait dire à certains, à la suite de Pierre Dardot et Christian Laval, que la nouveauté du néolibéralisme repose sur l’intégration de cet État fort à la théorie et à la pratique du libéralisme. Hier, l’État intervenait en s’appuyant sur sa légitimité démocratique ou sur son expertise particulière, celle qui donnera naissance à l’idéologie des services publics.

À une époque où l’économie est valorisée, générant une véritable « rationalité néolibérale » diffuse dans la société, l’État lui emprunterait sa langue et ses pratiques pour régner. Là encore, ce qu’il y a de néo dans le libéralisme n’est pas vraiment libéral non plus : l’intervention de l’État, au nom de l’économie de marché, peut aussi bien désigner du keynésianisme, et ce que le libéralisme appelle le capitalisme de connivence, ce pouvoir politique illégitime donné aux grosses entreprises pour modifier le droit et la loi afin de favoriser leurs propres intérêts.

 

Le libéralisme comme économisme

Pour une troisième famille d’analystes politiques, qui suivent en général les travaux de Serge Audier, le néolibéralisme désigne ce renouveau du libéralisme qui s’appuie sur la discipline économique pour asseoir sa légitimité. Alors que les libéraux des XVIIIe et XIXe siècles sont des juristes et des philosophes, ceux de la fin du XXe sont des enseignants en économie qui utilisent leur expertise pour critiquer et réformer l’État-providence.

La gestation du néolibéralisme ainsi défini est assez ancienne, et remonte aux différentes tentatives de reformulation du libéralisme initiées entre les deux guerres, qui se voulaient à la fois à distance du laissez faire et de l’interventionnisme pur et simple. Comme l’a noté Vincent Valentin, la multitude des courants, des idées, et des positions désignées par le terme néolibéral, dans ce cas précis, rend problématique l’idée même de les rassembler en une même famille de pensée.

En effet, si aux yeux de beaucoup d’antilibéraux, le simple fait d’accepter le consensus existant dans le domaine de la science économique suffit à être néolibéral, cela se fait au prix de raccourcis et de contresens permanents.

Pour conclure, on peut se demander si le flou entourant le terme « néolibéralisme » n’est pas son principal atout pour les antilibéraux médiatiques. Sa grande plasticité permet de rassembler vaguement tout ce qui s’oppose aux réformes en France, et commande le plus grand conservatisme étatiste, sans avoir à désigner nommément un responsable. Son aura universitaire décourage la discussion, là où au contraire, elle devrait être engagée.

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  • * « on ne peut pas être libéral quand l’Etat dépense 57% de la richesse produite dans un pays » selon elle. Vrai ou faux ? Cela dépend et je peux vous fournir 1 contre-exemple désastreux de ce qu’il ne faut pas faire ==> La France est le seul pays de l’UE à revendre ses barrages hydroélectriques au privé, en suivant, en aveugle les directives de la Commission UE, ( que nous avons financé par nos impôts ) alors que tous nos voisins UE ont préféré garder les leurs qui leur rapportent beaucoup (12,5milliards chez nous).. La faute à Sarko (2011), Hollande (2015) et Macron en Février, qui ont fait confirmer ça par vote parlementaire ! Les gens n’en savent rien mais nos médias serviles ont fait preuve d’1 silence complice, alors que les médias alternatifs & les associations criaient seuls dans le désert..

    https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/02/enorme-scandale-privatisation-barrages-hydroelectriques/#more-54923

    • J’ allais commenter dans le même sens que vous! Contrepoints est aussi à compter dans les abonnés absents, à moins d’ avoir loupé un épisode.
      https://blogs.mediapart.fr/bertrand-rouzies/blog/160618/privatisation-des-barrages-francais-un-acte-de-haute-trahison
      Natacha Polony fait très bien le distinguo entre libéralisme et néo libéralisme, le flou n’ appartient qu’ à ceux qui ont de la merde dans les yeux.

      • Voilà. Un pédagogue.

        • …un pédagogue qui vient nous expliquer nos idées.
          Natacha Polony fait bien la différence entre le libéralisme et le néolibéralisme, le problème est qu aucun libéral ne s est jamais revendiqué neoliberal parceque ça n existe pas et que ce mot est tout simplement utilise pour décrédibiliser, ultra, comme les hooligans.
          Et vous êtes vous un Neo socialiste ou un ultra communiste, ou un culbuto melanchoniste.

          • Je n’ ai jamais dit que vous vous revendiquiez comme tel, j’ ai écrit qu’ il y avait un distinguo à faire. Apprenez à lire. En fait ce qui vous heurte, c’ est le terme qui reprend votre saint Graal, c’ est ça qui ne passe pas avec vous et je pense sincèrement que c’ est cet esprit buté qui cloue votre cercueil. Le libéralisme dont vous vous revendiquez méprise bien trop la contradiction. Et il ne percera jamais dans les mentalités à cause de cela. Mais continuez à prendre Natacha Polony pour une conne, vous avez bien raison. Bravo mon gars.

      • « Natacha Polony fait très bien le distinguo entre libéralisme et néo libéralisme »
        Sauf que.. à la base dans les années 30, le libéralisme n’avait pas le vent en poupe et les gens comme Friedman on été qualifiés de « néo-libéraux » , c’était un renouveau du libéralisme, Friedman est bien évidemment un libéral classique, il suffit de le lire ou de l’écouter pour s’en convaincre, rien de nouveau sous le soleil.
        Donc non il n’y a aucune différence entre libéral et néolibéral, à part dans les esprits malades.
        Autant dire que le néolibéralisme n’existe pas, vu qu’il décrits justes des individus à un point précis du temps, et non pas une changement dans les idées.

      • Le neoliberal est au socialiste ce que le Juif est à l’antisemite : un ennemi imaginaire.

      • Le néo libéralisme n’existe pas. Il n’y a que le libéralisme, et c’est une philosophie qui met l’homme en premier, contrairement au socialisme ou ce dernier n’est qu’une fourmi dans la fourmilière étatique! Dans le libéralisme il est libre d’agir, dans le collectivisme il ne l’est pas, c’est l’état qui lui ordonne ce qu’il doit faire!

        • @Virgile
          « le libéralisme, … c’est une philosophie qui met l’homme en premier,  »
          le libéralisme, … c’est une idéologie(comme les autres) qui met l’individu au premier plan.
          Egalité de droit entre le fort et le faible.
          Qui est ce qui gagne ? Qui est ce qui trinque ? au grand jeu de la compétition mondiale ?
          Je sais que vous en fichez mais alors ne dite pas que l’homme avec un H est au premier plan.
          Que l’inapte se dé…brouille dans un jeu favorisant les forts, c’est ça l’homme au premier plan ?
          Pas la peine de faire le sempiternel laïus échappatoire contre le socialisme ou le communisme, on parle du libéralisme.
          La justification de votre libéralisme, car ce n’est pas mon libéralisme, c’est la réaction face au socialisme ou au communisme et la pleine expression des penchants égoïstes de l’humain.
          Un peu faible comme force de proposition séduisante.
          Donnez envie les gars…

          • Que l’apte se consacre aux inaptes plutôt qu’à utiliser ses aptitudes, c’est ce que veulent les inaptes, mais c’est totalement contre-productif.

            • « Que l’apte se consacre aux inaptes plutôt qu’à utiliser ses aptitudes, c’est ce que veulent les inaptes, mais c’est totalement contre-productif. »
              Je pense que les enseignants vous remercieront.
              Quelque chose de positif donnant envie d’être libéral selon le modèle standard ? A part critiquer les autres idéologies quel est l’intérêt majeur de votre libéralisme ?

              • Si vous ne comprenez pas que l’ensemble de la société a intérêt à ce que chacun fasse ce pour quoi il est le plus doué plutôt que donner son blé en herbe à ceux qui affirment avoir le plus besoin, et que ce sont ces derniers qui perdent le plus dans l’affaire, c’est que vous êtes du côté des pilleurs, incapable de voir ce qui ne s’impose pas au premier degré à votre regard, et, effectivement, que vous n’avez rien à gagner à la liberté d’autrui.

                • « Si vous ne comprenez pas que l’ensemble de la société a intérêt à ce que chacun fasse ce pour quoi il est le plus doué  »
                  Je croyais que seul l’individu comptais a vos yeux, que vient faire la société ?
                  Par ailleurs faire ce pourquoi on est le plus doué est peut être le plus rentable financièrement , tout dépend de l’activité mais en plus ce n’est pas nécessairement le plus intéressant pour l’individu.
                  L’individu et la société ont intérêt, pas nécessairement financier, a ce que chacun soit heureux et en paix. La liberté est là.
                  « vous êtes du côté des pilleurs » faux et aucun rapport avec le sujet.

                  • « L’individu et la société ont intérêt, pas nécessairement financier, a ce que chacun soit heureux et en paix. La liberté est là. »

                    En bon socialiste, vous inversez tout 🙁

                    • Oui je place l’humain avant la rentabilité.
                      La rentabilité découlant de l’humain épanoui.
                      d’ailleurs on pourrait aborder l’esclavage que vous passez sous silence, celui organisé par les banques et qui vous a formaté le cerveau depuis votre naissance, au point que vous ne puissiez envisager d’autres valeurs que la rentabilité financière.
                      Cela n’a absolument rien de normal ou de naturel.
                      Il s’agit d’une convention tout a fait arbitraire.

                    • @bienavous
                      Placer l’humain avant la rentabilité, c’est une manière cachée de dire que vous placez votre ressenti personnel avant la logique et l’intérêt de chacun des autres individus.

                    • @MichelO
                      Est il logique d’aller systématiquement à l’encontre de son ressenti personnel ?
                      C’est ce qu’on nous enseigne… pour quel résultat ? des gens frustrés et apathiques.
                      Rien de plus énergisant que de suivre ses ressentis personnels et du coup vous devenez joyeux et anecdotiquement rentable.
                      L’un n’empêche pas l’autre par contre la rentabilité comme guide, n’implique pas du tout la joie, plutôt la détresse du japonais suicidaire.

                    • Faire ce à quoi on est bon, en produisant des richesses qu’on peut échanger, n’a jamais rendu frustré et apathique. Vivre aux crochets de la société, en revanche…

                    • Nous sommes d’accord, par contre il me semble que vous placez la rentabilité avant faire ce qui nous met en joie ?

              • Etre libre de ses propres choix,
                Etre responsable des conséquences de ses choix.

                N’est-ce pas là le principe d’être adulte ?

          • « le libéralisme, … c’est une idéologie »

            N’importe quoi. Quand on ne connaît pas la définition des mots, on ne cause pas dans le poste.

            • Le poste te répond:
              idéologie: « Philosophie vague et nébuleuse, idéalisme naïf. »
              idéalisme naïf, c’est bien le cas, en mettant tout le monde sur un pied d’égalité, le fort comme le faible et penser que ça va bien se passer.

              • Et bien comme par hasard partout ou on applique un minimum le libéralisme ca se passe bien, les pays libéraux sont les plus riches , ceux avec le moins de pauvreté, et ou il fait bon vivre d’une manière générale , etc
                Et c’est vérifiable sur plusieurs milliers d’années, les sociétés les plus libres, assurant un minimum la propriété ont toujours prospéré.

                Y’a rien de particulièrement vague dans le libéralisme, à part pour ceux qui ne s’y intéressent pas du tout

                • « Et bien comme par hasard partout ou on applique un minimum le libéralisme ca se passe bien, les pays libéraux sont les plus riches »
                  Comme en Suède ?
                  La liberté n’est pas l’apanage du libéralisme orienté capitalisme.
                  Le capitalisme , via le salariat et le lien de subordination prive justement le salarié de liberté plus de la moitie de son temps éveillé.
                  Il y a plus idyllique comme condition de vie, non ?
                  Ne serait il pas plus profitable a tout le monde qu’une coopération se mette en place ?
                  Personne ne remet en cause la propriété à part vous qui introduisez cette idée, je me demande bien pourquoi ?

                  • Le capitalisme , via le salariat et le lien de subordination prive justement le salarié de liberté plus de la moitie de son temps éveillé.

                    Faux. C’est du aux taxe diverses et (a)variés que l’état n’arrête pas d’augmenter. Il faut bosser comme un esclave pour pouvoir vivre.
                    Il n’y a pas d’autre choix.

                    Personne ne remet en cause la propriété à part vous qui introduisez cette idée, je me demande bien pourquoi ?

                    Or justement, des taxes élevées s’en prennent à la propriété. Vous inversez tout en bon socialo. C’est bel et bien l’état communiste français qui met en place ces taxes, non?

                    • Aucun rapport entre le lien de subordination et les taxes….
                      donc désolé, faux pour vous MichelC
                      « Or justement, des taxes élevées s’en prennent à la propriété. »
                      Ca peut se discuter sur le taux en effet mais il y a des biens communs à financer ou entretenir tout de même, sinon nous ne faisons plus société.

                    • @bienavous
                      Bonjour,
                      « Aucun rapport entre le lien de subordination et les taxes… »
                      Quand votre salaire est allégé de plus de la moitié, 54%, de votre travail par des taxes, vous travaillez de fait plus pour l’Etat que pour vous-même. Mais vous n’y verrez pas de lien de subordination.

                      « Ca peut se discuter sur le taux en effet mais il y a des biens communs à financer ou entretenir tout de même, sinon nous ne faisons plus société. »
                      Les taxes n’ont pas pour but de financer des biens communs. Les taxes et les impôts existent pour faire fonctionner l’Etat pour qu’il assure le régalien. La SEULE fonction de l’Etat, sa seule raison d’exister est de garantir et de maintenir les droits de chacun. Pour cela, il ne doit pas s’accaparer les prérogatives du Législatif ni du Judiciaire. Or, L’Etat français s’est octroyé les prérogatives du Législatif (avec le 49.3 et les décrets) et à sous sa coupe le Judiciaire, avec son ministère dédié. De plus, l’Etat s’imisce dans l’économie et la plombe. Il se sert aussi de ses prérogatives législatives et judiciaires pour façonner la Société à sa vue, à son projet. Il s’est donné le rôle de guide, alros que son chef n’est qu’un représentant, comme un délégué de classe. Il « dirige », bien qu’il soit là seulement pour administrer. Pour chaque vue qui diffère de son rôle premier, il réclame plus de fonds, et nous fait cracher au bassinet.

                      Quant à votre idée que « chacun soit heureux et en paix », on vous a dit que cela était plus réalisable dans des pays libéraux. Autrement, il y a le Bhoutan, qui a l’indice de bonheur par habitant le plus élevé du monde. Le pays recherche le bonheur et dipose du « Bonheur National Brut » pour le mesurer. Ce pays est dans votre ligne de pensée, économiquement ils sont à la traîne. (« L’économie du Bhoutan est une des moins développées [154ème en 2014, avec moins de $2Mds de P.I.B] au monde ; elle est fondée sur l’agriculture, l’élevage, l’exploitation forestière, la vente à l’Inde d’électricité d’origine hydraulique, et le tourisme. »)

                      « Comme en Suède ? »
                      Oui, la Suède a lâché du leste, et s’en trouve bien. De plus, les élus suédois sont responsables de leurs actes et DOIVENT jusitifier toutes leurs dépenses. Une ministre a dû démissionner pour avoir payé avec sa carte bancaire de ministre deux barres de Toblerone. Cela fait plus de dix et les suédois ne lui ont pas encore pardonné.
                      En ce moment, les suédois ont des problèmes sociaux. Il se seraient bien passés du titre de capitale européenne du viol.

                      « Ne serait il pas plus profitable a tout le monde qu’une coopération se mette en place ? »
                      Au Sud de Toulouse, il y a une innondation mi-juillet. Un barrage fait par des arbres tombés lors d’une tempète a cédé et un flot d’eau s’est déversé sur plusieurs villages. L’eau a atteint 1 mètre de hauteur en 3 minutes. Un homme a paniqué, est sorti de chez lui et a été emporté. Ce sont des ouvriers qui l’ont secouru avec des câbles. A la fin de l’innondation, a commencé le nettoyage. Ceux qui avaient été les moins touchés, puis ceux qui avaient fini avant les autres se sont portés à l’aide de ceux qui étaient plus atteints. Cela s’est fait naturellement. Plus tard des gens d’un village, qui n’avaient pas été innondés car habitant plus haut, ont demandé à la mairie comment ils pouvaient aidé. Réponse de la mairie : « On sait pas. » C’est le comité des fêtes du village qui a pris en charge l’envie de fraternité et qui s’est chargé de la solidarité. Le comité a reccueilli des vivres, de l’eau, des couvertures, a répondu aux questions des gens qui demandaient comment ils pouvaient aider et de quoi avaient besoin les sinistrés. Comme j’ai dit à ma soeur, quand elle m’a dit que la mairie n’avait rien fait : « Vous n’aviez pas besoin de la mairie. Tes voisins se sont spontanément proposés et sont venus aider ceux qu’ils ont pu. »
                      Je n’oublie pas non plus que lors de l’explosion de l’usine A.Z.F, les consignes officielles étaient de fermer les fenêtres et de se calfeutrer, sauf que chez moi, nous n’avions plus de fenêtres.

                  • Le principe même de taxe est une remise en cause de la propriété privée, puisqu’il consiste à ce qu’une entité (l’état) s’arroge le pouvoir de décider qu’une partie de votre propriété ne vous appartient plus.

                    Cette violation n’est acceptable que dans certaines conditions strictes :

                    Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

                    et

                    Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

                    Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

                    Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

                    https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789

              • Le libéralisme est une doctrine politique, pas une idéologie.

                Si je vous suis, les droits de l’homme doivent être à géométrie variable avec des hommes libres et des esclaves comme dans tous les pays communistes.

                • « Le libéralisme est une doctrine politique, » avec des dogmes, donc une idéologie.
                  Amusant ce besoin récurent de se comparer au communisme ou autre, comme si le libéralisme n’avait aucune valeur intrinsèque.

                  • Encore une fois vous inversez tout.
                    Le libéralisme ne se COMPARE PAS.

                    • Ah bah c’est ce que n’arrêtent pas de faire vos congénères, incapable de parler du libéralisme sans introduire le communisme comme un épouvantail, vous le premier.
                      Pas mieux que Macron »votez pour moi sinon c’est le Fascisme ! »

                    • « Je suis communiste parce que cela me dispense de réfléchir »

                      F. Joliot Curie

                    • Applicable à tout le monde, des que l’esprit défend une idéologie, plutôt qu’accepter regarder objectivement la réalité.
                      Visiblement vous ne vous sentez pas concerné par vos citations…
                      Personnellement je ne le suis pas, vu que je ne suis pas communiste et que tel un miroir, je réfléchis vos incohérences, pour que vous évoluiez vers plus d’objectivité.
                      ce que vous refusez…par idéologie.
                      CQFD

                    • Don’t feed the troll

                    • Tous frères mon ami, tous sur le même bateau, Il est temps de coopérer entre humains, plutôt que d’opposer les individualités dans un conflit éternel.

              • Une philosophie est l’aboutissement de longues observations, recoupées, estimées pour obtenir un schéma cohérent. Ainsi l’observation des hommes chez les Grecs les a amené à une description d’une très grande précision, pour l’homme, ses qualités, ses défauts, ses sociétés, la politique. Les philosophes ont observé l’évolution des sociétés occidentales dès le Moyen-âge (Pierre Abélard dès les années 1200 par exemple) et ont constaté des évolutions plus favorables en terme d’économie, d’éducation dans les systèmes où les hommes étaient les plus libres, en tirant les bases de ce qui deviendra le libéralisme.
                Une idéologie va plutôt, à partir des quelques idées ou concepts et à un moment précis, tirer des conclusions qui vont bien souvent être étendues au reste de la connaissance, abusivement, amenant à des généralisations malencontreuses (Lyssenkisme par exemple).
                Qu’est que le fort et le faible? Un fort et un faible franchiront beaucoup plus facilement un haut mur qu’un seul fort. Les qualités de chacun dans les différents domaines intellectuels ou physiques s’équilibrent plus ou moins. Le faible peut bénéficier du conseil du « fort », le « fort » de la force physique du « faible ». Le libéralisme pourrait se résumer à la « richesse de l’échange », échangez n’importe quoi, cela vous enrichira.

                • Tout ce qui est ancien n’est pas nécessairement intelligent.
                  les grecs ont inventés l’atome qui est depuis bien longtemps sécable.
                  La corrida est une ancienne tradition, vous apprécierez…
                  de même il est heureux que nous n’ayons plus besoin de chasser avec des silex, ni de chasser tout court pour nous nourrir.
                  Il est clair qu’une société capitaliste et donc compétitive, entretient le conflit inter individus et entre pays.
                  l’Homme a t il mis fin a la guerre ?
                  aucun pays capitaliste ne participe à aucune guerre ?
                  Observez le vocabulaire guerrier dans les entreprises…cœur de cible, force de vente..etc
                  ce n’est pas par hasard.
                  Alors que l’Homme n’aspire qu’à la paix, être heureux et s’épanouir dans une activité humainement enrichissante.
                  Il serait temps d’évoluer vers une saine coopération entre humains, plutôt qu’une concurrence énergivore et destructrice.
                  Tous frères mon ami.

                  • Il est clair qu’une société capitaliste et donc compétitive, entretient le conflit inter individus et entre pays.

                    Vous avez de la fièvre ❓

                    • Pas du tout, merci, je vais très bien et suis visiblement bien plus clairvoyant et objectif que vous.
                      le capitalisme organise un combat, le capitalisme est agressif.
                      A votre avis c’est quoi la compétitivité, la compétition ? bisounoursland ?
                      Retraité peut être ?

                    • la vie est un combat…

                    • amour et haine, paix et guerre, violence et caresse… ça s’appelle la vie.. on connait les gens veulent mettre fin aux politique de haine…
                      car ils haïssent les haineux. il y a eu une avancé technologique qui s’appelle un miroir. je ne vous conseille pas d’en voir un un jour.

                    • Détrompez vous je ne hais pas les haineux, j’aime tout le monde ! plus ou moins… 🙂
                      Je tente de vous montrer, qu’en l’état, le système dont vous pensez qu’il peut amener la liberté, entretient le conflit.
                      Comment être libre dans le conflit perpétuel ?
                      Mais sans doute n’avez vous plus assez de recul sur les déterminants du monde actuel, trop conditionné depuis l’enfance.
                      Voyez vous, qui prépare la guerre, ne prépare pas la paix.
                      Il faut savoir être a nouveau simple pour voir les vérités et ne pas s’accrocher à une idéologie.
                      La coopération est bien plus profitable que la compétition.

                    • Il n’a pas eu sa dose de confiture.

                    • Ah ben justement cher Theo, la culture il en faut,, la plus objective possible ce qui n’est pas aise tant dans notre monde nous avons des informations contradictoires.
                      Par contre il faut aussi connaitre les limites du domaine d’application de la culture.
                      Sur l’humain ça fait beaucoup de dégâts.
                      Communisme, capitalisme en tête, bref comme toute idéologie (construction issue de la pensée humaine).
                      Il y a un moment ou chaque être humain doit suivre son cœur, plutôt que la raison Raison toujours orientée et partiale, si si vous ferez attention la prochaine fois que vous raisonnerez, suis je objectif ou bien cherche-je à conforter mon opinion préalable ?

                  • aucun pays capitaliste ne participe à aucune guerre ?

                    Pour sûr puisqu’aucun pays n’est capitaliste et que ca n’existe pas. Seuls des individus le sont.

                    En revanche, tous les Etats sont socialistes, y compris l’Etat régalien cher aux libéraux classiques.

                    C’est peine perdue d’essayer de vous expliquer vu que vous ne savez pas ce qu’est le capitalisme.

    • Bonjour alainet
      Les barrages sont vendus sous la contrainte de la commission européenne, sous le prétexte de concurrence. La commission européenne n’a pas à organiser la concurrence, il faut laisser le marché libre. Et si il n’existe qu’un seul acteur c’est en général parce qu’il est préféré par les consommateurs (Microsoft par exemple).
      En tout il est idiot de vendre des entreprises qui rapportent 10% pour rembourser des prêts qui coûtent 0,5%.

      • Laisser le marché libre, c’est justement organiser la concurrence, sans quoi le marché glisse vers le monopole, cf « La route de la servitude ».

        • Bonjour JonCow
          Il n’y a pas de monopole sans intervention de l’état. Si une entreprise est seule sur un marché, ce n’est pas grave, seule la possibilité de l’entrée d’un nouveau concurrent peut modérer les velléités d’abus de position dominante.

          • SNCF, EDF, GDF, etc… sont des monopoles décidés par l’état, qui nous vend l’électricité et le gaz plus cher qu’ils ne devraient. France Télécom a été démantelé et nous payons moins cher grâce à la concurrence des entreprises privées. Les cryptos communistes ont du mal à saisir la réalité et ce qu’ils payent eux-mêmes.
            Réfléchir est impossible pour eux, ils n’ont pas l’habitude!

          • C’est précisément le cas dont nous parlons. Des barrages appartenant à l’Etat (situation de monopole car seul lui peut les construire). Leur cession à des entreprises privées entraîne une rupture du monopole si PLUSIEURS entreprises acquièrent des barrages. Si il n’y en qu’une, elle sera en situation de monopole à moins qu’une autre entreprise puisse construire un autre barrage (ce qui me parait compliqué sans le financement de l’Etat, non?)

            • ? Comprend pas.
              La production électrique n’est plus un monopole légal en France. Que l’électricité soit d’origine hydraulique, thermique ou autres, je ne vois pas le problème.

            • Euh, ben j’ai un monopole privé sur ma bagnole. Oh la la quelle horreur 🙂

        • « organiser la concurrence, sans quoi le marché glisse vers le monopole »

          Hayek affirme précisément le contraire : l’économie planifiée génère des monopoles, alors qu’elle justifie son existence au prétexte que les marchés glisseraient naturellement vers des monopoles, ce qui n’est pas le moindre des mensonges des étatistes / socialistes / collectivistes.

          Il ne peut pas exister de monopole en dehors de l’Etat. Tout monopole est forcément étatique, ou du moins une excroissance de l’Etat.

          Un monopole privé ne peut pas apparaître dans un marché libre. On confond souvent position dominante et monopole. Mais c’est oublier qu’une position dominante dans un marché libre est un résultat positif souhaité par les consommateurs.

          • Je ne suis pas sûr qu’un monopole ne puisse pas apparaitre dans un marché libre. Notamment les marchés avec fortes économies d’échelle et grande barrière capitalistique à l’entrée. Ce qui peut se produire par contre, c’est qu’en cette position l’entreprise augmente ses prix énormément, un nouvel entrant apparaisse. D’après moi, le rôle de l’état est d’assurer la concurrence loyale avec ce nouvel entrant (alors que typiquement le fort arrose bien les politiques pour empêcher cette concurrence nouvelle).

        • vous pouvez nous citer le passage qui dit ça dans La Route de la Servitude ?

          • Hayek affirme que le monopole n’est pas nocif à condition qu’il permette la concurrence…nous parlions d’un cas précis, un monopole d’Etat ( les barrages) cassé par une décision européenne. Une position dominante comme le précise notre ami Cavaignac impliquerait qu’une autre entreprise puisse renverser cette position. C’est peut-être possible, je ne suis pas un expert des travaux publics, dans ce cas mon analyse serait erronée…

        • Interdire les pratiques monopolistiques déloyales, ça n’est pas « organiser la concurrence ». En particulier, ça n’ouvre pas la porte à tous les excès de réglementation, d’interventionnisme, et de copinage.

      • @gillib
        Tout liberal devrait abhorer les monopoles car ils impliquent l absence de concurrence et aussi a terme l absence d innovation/d Amelioration : pourquoi se fatiguer alors que les clients viennent tout seul. Un monopole public ou prive est d ailleurs aussi nocif

        En ce qui concerne Microsoft, ils sont en quasi monople non pas parce que les consommateurs preferent Windows mais simplement car ils n ont quasiment pas le choix. Essayez d acheter un PC sans Windows pour voir (oui je sais c est possible mais suffisament complique pour detourner les non geeks. Apple n est une alternative que pour ceux qui veulent payer 50 % plus cher). Microsoft s est d ailleurs fait condmaner pour abus de position dominante (en profitant de sa domination sur Windows pour imposer de pre-installer les autres produits MS )

        • Tout libéral abhorre les monopoles car il sait que tout monopole résulte de l’intervention étatique. En dehors de l’intervention étatique, un monopole est impossible. Sur un marché libre, un monopole ne peut pas exister.

          • Heu là je ne serais pas aussi catégorique :
            Dans un marché totalement libre, des pratiques abusives (ex. dumping) permettre de tuer ses concurrents et s’assurer un monopole, sans aucune intervention d’état.
            Les rachats/fusions peuvent aussi aboutir à un monopole.

            Exemples : Standard Oil (monopole pétrolier, dissoute en 1911), Microsoft, Google.
            Ces entreprises n’ont pas obtenu leurs monopoles grâce aux états.

            Au contraire, le régulateur a un rôle à jouer pour prévenir les abus et maintenir la concurrence.

            • « Ces entreprises n’ont pas obtenu leurs monopoles grâce aux états. »

              En partie quand même, en manipulant les taux d’intérêt.

          • @Cavaignac
            Bonsoir,
            Je pense comme vous. Et notre Constitution confirme ce que vous dites, dans son préambule de 1946 (qui fait partie du bloc Constitutionnel, au côté de la DDHC de 1789) :
            « 9. Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. »
            Si Bill Gates avait été français, Microsoft serait tombé dans les pattes de l’Etat français, puisque MS aurait été en situation de monopole. Du coup, Apple ne serait jamais sorti de son garage, si Steve Jobs avait aussi été français. Heureusement pour nous, la France n’a pas engendré ces hérétiques capitalistes !

            • @STF @Cavaignac

              Certes,mais si l’on évoque très souvent « la mise en situation de monopole »de certaines entreprises,ne faut-il pas aussi rappeler l’article 101 TFUE énonçant « que certaines ententes qui seraient de nature à entraver la libre concurrence sont interdites »?
              Sauf exception,ce qui est anticoncurrentiel est ILLÉGAL.
              L’objectif central de l’U.E.n’est -il pas de créer un marché unique gouverné par la CONCURRENCE ?
              Même si une position dominante n’est pas condamnable en soi,pensez-vous qu’il soit « NORMAL » qu’une entreprise exploite abusivement sa position dominante sur un marché pour imposer des CONDITIONS à un client ou à un fournisseur?

              https://www.touteleurope.eu/actualite/la-concurrence-pour-les-entreprises-ententes-et-abus-de-position-dominante.html

        • Bonjour cdg
          Ah, je savais en citant micro$otf déclenchant des réactions urticantes. MS n’est plus en position dominante avec Android, comme quoi le marché s’autorégule (alléluia !). ;).

        • En revanche, l’Etat français et tous ses monopoles publics ne seront jamais condamnés pour abus de position dominante… La logique étatiste !

    • Le libéralisme est contre toute forme de monopole. Si les barrages sont vendus à la même entreprise=monopole, à des entreprises différentes=pas monopole; si les entreprises différentes s’entendent entre elles pour fixer les prix=monopole déguisé.
      On s’en fout que les barrages soient rentables pour l’État ou pas, la gestion publique entraîne à terme un manque d’innovation et une lourdeur de gestion, qui finit invariablement par coûter cher au contribuable.

    • si les barrages rapporte beaucoup d’argent à l’etat ça veut dire que l’etat renchérit le prix de l’énergie produite … et cet argent il le prend aux gens…
      juste une forme de taxe…
      et prendre l’argent aux gens pour faire quoi??? pourquoi l’etat a t il besoin de tant d’argent?

      • Il faut bien entretenir la cour royale…

      • et on peut rire en se rappelant pourquoi l’etat à nationalisé..pour éviter que des cies privées , tempérées naturellement pas la concurrence, ne fassent trop de marge.
        en pratique quand l’etat possède uns position de monopole profitable, ce qui ne dure jamais tant que ça, il s’en sert pour donner de l’argent à ses copains.
        ce qui est contraire aux raison pour lesquelles il a nationalisé…

        l’etat possède des barrages…la seule question n’est pas de savoir si c’est rentable mais quelle est la mission de service publique remplie…
        c’est le minimum…

      • Une élection, ça coûte très cher en achats de voix.

  • Comme vous dites, il faut lutter contre ces mots qui empêchent de réfléchir et d apprehender la réalité avec un peu de raison : monopole est utilisé à tort et à travers, libéralisme itou (Macron est libéral ! ), la propriété c est le vol ( vol de concept ), l’égalité ( que tout le monde comprend comme « on a tous pareil » ), et je note de plus l’utilisation de supérieur au lieu de meilleur, et de inférieur au lieux de moins bon, dans mes discussion irl avec les socs ce qui est assez révélateur . On utilise aussi le terme pédagogie pour bien montrer qui est celui qui sait et qui est le débile (t as pas compris, je vais t expliquer pourquoi l’impot c est bien sinon tes enfants devront manger des sandwichs à la cantine, sinil existe encore des cantines ), protection soxizl ( qui vous protège en vous prenant la moitié de votre salaire ) , et le meilleur Justice sociale ( j ai jamais compris ce que cela voulait dire )
    Et je rajouterai protectionnisme, qui protège walou et qui fait monter les prix.
    Et il y en a tellement d autres.

    • @AerosolKid
      Bonjour,
      La « justice sociale », ça veut dire que c’est la Société qui crée des délinquants/criminels, parce que celle-ci fait peser l’injustice du « riche » qui possède plus que celui qui est « pauvre », ou moins riche. Du coup, quand une personne est volée, c’est parce que la Société a mis la pression au voleur et le renvoit à sa Clio I, ou à son téléviseur cathodique, il est donc victime de la Société. La Société a donc une dette evers lui. La victime du vol, n’est plus une victime, et le vol n’en est plus un. C’est une réparation. Au final, la Justice regarde d’abord le statut social de l’accusé, et statue en fonction de ce statut. La victime, elle, est une partie négligeable, et c’est sur elle qu’est reportée la faute.
      La Justice sociale contribue à la paix sociale, celle que nous vivons actuellement.

      • Je lierais la Justice sociale avec ce qui est décrit dans cette vidéo :
        « https://www.youtube.com/watch?v=hhtHJR_wUYU » (14’26)

  • Domage que Philippe Nemo ne soit pas invité à discuter avec Natacha Polony.
    https://www.nouvelles-du-monde.com/philippe-nemo-leffet-psychologique-de-la-taxe-a-la-source-sera-brutal/

    « L’institut économique Molinari a calculé qu’avant d’avoir 100 euros de pouvoir d’achat réel, un salarié français devait supporter 135 euros de charges et taxes, alors que la moyenne européenne était de 85 euros. L’ampleur de ces prélèvements est aujourd’hui partiellement masquée par la quasi invisibilité des taxes indirectes telles que la TVA intégrée en France au prix à la consommation. Alors que dans d’autres pays, comme le Canada, toutes les recettes monétaires montrent clairement au consommateur les deux éléments distincts du montant à payer: le prix lui-même et les taxes »

    « Certes, l’employé voit bien qu’il y a une différence entre son salaire net et son salaire brut et que c’est lui qui paie la différence. Mais, en appelant le reste des accusations « patrons », il est amené à croire que d’autres paient, même si c’est lui, par le travail qu’il a accompli! Il comprend donc mal que les charges sociales, à elles seules, lui rapportent presque la moitié de ses revenus. Ce subterfuge a été délibérément recherché par les socialistes qui ont créé le système et qui, de plus, ont traité M. Giscard de tous les noms lorsqu’il a obtenu que les employeurs les frais sont mentionnés sur les fiches de paie, ce qui n’était pas le cas auparavant »

    • Et encore, ce qu’on appelle le salaire brut en France ne l’est pas. Le vrai brut est le « faux » brut PLUS les charges faussement dites « patronales ».

  • je suis toujours surpris d’entendre Mme Polony s’exprimer de façon si piètre sur le Libéralimse : c’est une femme éduquée, cultivée et bien cortiquée pourtant.
    vous me direz qu’il n’existe pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir…

  • Natacha Polony se satisfait de parler d’une chose (le libéralisme qu’elle qualifie de « néo »)dont elle a elle même une définition très imprécise et pas forcément en conformité avec une définition classique. Ca lui permet de dire n’importe quoi tout en ayant l’air sérieuse tant qu’on ne questionne pas ce qu’elle entend précisément par ce terme.

  • NP n’a pas les bases économiques et socialles pour défendre ses analyses et ses positions.
    Dommage; elle travaille, mais son manque de savoir « comme certains français » font défaut pour certains sujets; dont celui là.

  • Natacha préconise un collectivisme souverainiste, vieille marotte jacobine représentée en son temps par JP Chevènement, qui a gagné sa seconde de gloire intemporelle pour avoir déclaré qu’un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne, satisfait d’avoir contribué à la ruine de la France entre 1981 et 1983. Mais ce n’était pas une raison suffisante pour adhérer à des idées politiques moisies.

    Collectivisme souverainiste… Souverainisme socialiste… Socialisme nationaliste… National-socialisme… Pour faire plus franchouillard (et moins sulfureux au regard de l’histoire et de ses heures sombres), certains évoquent une « ligne bolcho-bonapartiste » (sans déconner !?), par opposition à une « ligne libérale-libertaire » d’un Cohn-Bendit.

    Bref, comme on le voit, il s’agit d’une opposition entre intellectuels de haut vol (c’est-à-dire de haute prédation étatique) s’ébrouant joyeusement au sein du Parti Socialiste Unique, néant absolu de la pensée, notamment en économie.

    Dès lors, il ne faut pas être surpris de la haine de la liberté véhiculée par cette journaliste, qui aurait mieux fait de se consacrer à son domaine de compétence, la poésie, plutôt qu’à l’économie, domaine où elle est régulièrement prise en flagrant délit d’incompétence crasse.

    • Comme tous nos intellectuels et les français en général. Le problème est l’ignorance totale des gens face à ce qui régit complètement leur existence, puisque l’économie les nourrit et les paye.

      • le marché ne marche pas…sous entendu à obtenir des résultats que je souhaite. ils ont juste à moitié tort le marché fonctionne parfaitement bien et effectivement il ne conduit par aux résultats que vous souhaitez dans la grande généralité.

  • Le mot « néolibéralisme » n’a aucun sens. C’est l’exemple type d’un anti-concept (au même titre que ultralibéralisme). Personne ne se dit néolibéral. Demandez à quelqu’un qui utilise de ce terme néolibéral qu’est ce que cela veut dire ?? quel est la définition ?? Dans bcp de cas, il en sera totalement capable et même s’il arrive, sa définition sera différente de celle d’une autre personne employant aussi ce terme. Demandez à dix personnes leur définition du néolibéralisme, vous aurez de grandes chances d’avoir dix définition différentes.
    Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux sur la définition de ce mot, un certain nombres de personnes font diront que c’est un mouvement du début des années 80. Pourtant, le mot néolibéral vient de la fin du 19 siècle et a été utilisé tout au long du 20 siècle même s’il est vrai qu’il a été grandement popularisé par les antilibéraux depuis vingts ans. Les antilibéraux utilisent de ce mot néolibéralisme (tout comme ils utilisent du mot ultralibéralisme) car le mot libéralisme a une certaine connotation positive en tout cas dans sa dimension politique. Un certain nombre de principes fondateurs de l’état de droit et de la démocratie (que l’on appelle démocratie libérale) découle du libéralisme (politique). Voilà pourquoi les antilibéraux pour critiquer le libéralisme préfère utiliser d’autres termes comme néolibéralisme (qui sous entend une déformation du libéralisme) ou ultralibéralisme (qui sous entend un extrémisme).
    L’avantage avec le mot néolibéralisme c’est qu’on peut utiliser ce mot à tort et à travers, on peut utiliser ce mot pour désigner tout ce que l’on veut. De toute facon , tout ce qui va mal c’est de la faute du méchant néolibéralisme (même si l’on sait pas trop ce que c’est). Je trouve cela pathétique.
    En général, avec les gens qui emploient le mot néolibéralisme: ce sont soit des antilibéraux qui ne changeront pas d’opinions et qui sont de mauvais soit des gens ignorants (ignorance qui est totalement compréhensible étant donné le climat antilibéral de la France) soit des gens qui utilisent ce mot car cela fait vendre.
    Il y a même des gens utilisant le mot néolibéralisme qui vous disent qu’il est impossible de définir ce mot .
    Si vous demandez aux gens de dire ce sont qui les néolibéraux, là aussi leurs réponses sont très floues. Même si la plupart vous diront que Thatcher et Reagan sont des piliers du néolibéralisme, en général, pour le reste ils ne sont pas d’accord d’entre eux. Une bonne partie disent aussi que Friedman était un néolibéral (sans doute parce que c’est l’économiste libéral le plus connu du 20 siècle, en général, le seul économiste qu’ils connaissent) . Une bonne partie des antilibéraux utilisent le mot néolibéralisme croient que l’école néoclassique est néolibéral montrant toute leur ignorance de l’économie et de la pensée économique. J’ai déja vu des gens disant que Keynes était un néolibéral.
    Le « néolibéralisme » au même titre qu’ultralibéralisme permet de diaboliser le libéralisme. Les antilibéraux préfèrent utiliser ces deux termes plutôt qu’utiliser le terme « libéralisme » car dans le libéralisme, il y a le libéralisme politique (qui est connoté positivement par la plupart des gens) en utilisant un autre mot, cela permet de faire une distinction entre les deux, de bien montrer que c’est deux concepts différents. Que le néolibéralisme est une « perversion » ou un « excès » de libéralisme.
    C’est profondément malhonnête.
    En plus, comme ce sont des termes ne voulant rien dire, on peut les utiliser pour les accuser de tous les maux. Les libéraux auront tendance à moins se défendre vu qu’ils ne se reconnaissent pas dans ces termes débiles

  • Le mot « néolibéralisme » est utilisé par la « gauche académique » pour désigner ce qui lui déplaît dans le monde sans expliquer pourquoi, et se constituer un univers de pensée réservé aux siens.
    A lire sur le sujet: http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0309816816678583

    Voilà un très court article dénoncant l’usage du mot néolibéralisme par la gauche: http://ppesydney.net/down-with-neoliberalism-as-a-concept/

  • Bien sûr que néo-libéral ou ultra-libéral ont des définitions, quand j’entends tous les chroniqueurs en parler. Cela pourrait être « truc pas bien », ou encore, « épouvantail commode ».

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