Torpiller la filière nucléaire avec la PPE

La consultation sur la PPE posera un problème. Plus de 50 % des interventions soulignent l’incohérence de la Loi sur la Transition énergétique.

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Torpiller la filière nucléaire avec la PPE

Publié le 10 juin 2018
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Par Michel Quatrevalet.

Le gouvernement a ouvert jusqu’au 30 juin un débat sur la transition énergétique.

« Tout le monde est d’accord pour réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % », affirme Nicolas Hulot ce lundi matin dans « Les 4 Vérités ».

La date de réalisation de cet objectif « sortira comme une évidence à la fin de cette consultation. Elle dépend de plusieurs objectifs : on doit sortir des énergies fossiles, réduire notre consommation et développer massivement les énergies renouvelables », explique le ministre de la Transition écologique et solidaire.

Il appelle les Français « à participer à ce moment de démocratie. Si cette projection sociétale n’est pas désirée par les Français, ça ne va pas marcher ».

 

Ce n’est pas EDF qui décide !

« On ne fait pas les choses brutalement. On va faire une programmation réaliste, très exigeante et bénéfique pour nos entreprises parce qu’on va aller vers une véritable indépendance énergétique de la France », assure-t-il.

À propos de la fermeture des réacteurs nucléaires :

« Ce n’est pas EDF qui décide ! C’est le gouvernement après consultation des Français. Une consultation de plusieurs mois, c’est inédit ».

Mais pour dire cela, le ministre n’avait sans doute pas lu les recommandations du rapport Percebois/Grandil publié, à la demande du gouvernement, en 2012 :

Recommandation n° 2 

Pour chaque décision de politique énergétique, évaluer le coût et l’effet sur les finances publiques, sur la balance commerciale, sur les émissions de CO2 et sur l’emploi (à la fois en postes et en qualifications créés), par comparaison avec une décision différente, afin de dégager des priorités.

Recommandation n° 3 

S’interdire toute fermeture administrative d’une centrale nucléaire qui n’aurait pas été décidée par l’exploitant à la suite des injonctions de l’autorité de sûreté.

Recommandation n° 8 

Ne pas se fixer aujourd’hui d’objectif de part du nucléaire à quelque horizon que ce soit mais s’abstenir de compromettre l’avenir et pour cela maintenir une perspective de long terme pour cette industrie en poursuivant le développement de la génération 4. La prolongation de la durée de vie du parc actuel nous paraît donc la solution de moindre regret (sous la condition absolue que cela soit autorisé par l’ASN).

Il n’a sans doute pas lu non plus les rapports de nos deux plus prestigieuses sociétés savantes, l’Académie des technologies (lavis de l’Académie des Technologies du 10 juin 2015 sur la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte) et l’Académie des Sciences (Note de l’Académie des Sciences du 19 Avril 2017, signée par 25 membres de la Commission Energie dont la Secrétaire perpétuelle de l’Académie).

Et il ne lit sans doute pas les avis de la Cour des comptes qui remarque que presque tout l’effort financier de la PPE est dédié à l’électricité, qui était déjà décarbonnée, avec une efficacité nulle sur la réduction globale des émissions de CO2.

Les points de vue et cahiers d’acteurs de la consultation sur la PPE  sont des dizaines à souligner, faits et chiffres à l’appui, l’incohérence de la programmation telle qu’elle est prévue. Ils demandent tous une commission d’experts indépendante pour analyser les scenarii de l’ADEME, de RTE, de Negawatt, jugés hautement fantaisistes.

 

Incohérence de la baisse du nucléaire dans le mix

Suite à une question posée sur le site de la consultation, la seule explication donnée par le « maître d’œuvre » de la PPE sur le développement de l’éolien et du solaire est la « diversification des moyens de production, pour pallier à (sic) un éventuel problème affectant toute une filière. »

Cet argument ne tient pas ; si on craint cela, l’alternative est une filière pilotable (donc actuellement du charbon ou du gaz) et pas une filière produisant aléatoirement. De plus, nous avons vécu 40 ans sans diversification, et sans problèmes.

En réalité, la raison de l’acharnement sur le développement du solaire et de l’éolien (et donc du déclin du nucléaire) est donnée par RTE dans le « cahier d’acteur » publié sur la PPE : « Il faut développer les ENR car c’est une demande sociétale et politique forte ».

Tout est dit. En fait, cette baisse du nucléaire n’a été ni étudiée ni mise en consultation. C’est le résultat d’un deal de dessous de table de Mme Aubry entre PS et EELV, à des fins purement électorales, et accessoirement pour attacher un boulet à M. Hollande.

 

Incohérence à propos d’EDF

Certes, ce n’est pas à EDF de décider des orientations de la France en matière d’électricité. Parce qu’elle est incontournable, stratégique, garante de sécurité, l’électricité doit être un service public même s’il est assuré par des entreprises privées ou pas.

Le problème, c’est que l’État impose à EDF les objectifs et les moyens. Plus EDF installera d’éoliennes et de panneaux solaires, moins ses centrales nucléaires vendront de MWh, augmentant les coûts, puisque les coûts du nucléaire sont majoritairement fixes. N’importe quelle entreprise serait sur un chemin suicidaire. Dans le cas d’EDF, on sait qui paiera : le consommateur-contribuable.

On connaît ce genre de scénario : c’est la catastrophe de la SNCF, qu’on veut rentable tout en lui imposant aussi objectifs et moyens. Celle d’EDF est pour bientôt, si l’État persévère dans sa PPE.

Mais à entendre les discours des décideurs sur le sujet, on peut se poser une autre question, encore plus gênante.

 

Mépris de la physique ou incompréhension d’un sujet pourtant si simple ?

La Cour des comptes et le ministre de l’Écologie ont admis que passer le nucléaire à 50 % du mix en arrêtant des centrales nucléaires avant 2030 obligerait à construire des centrales à énergie fossile. Mais sans explication précise.

La question est : quels changements (de coûts, de technologies…) auront lieu entre 2018 et 2030, soit 12 ans, qui permettraient de penser que ce qui est impossible à 2020 ou 2025 serait possible en 2030 ?

Pour être opérationnels en 2030, ces éléments ou infrastructures nouveaux devraient être déjà en projets industriels, voire en construction, compte tenu des délais normaux des grands projets industriels.

La principale clé de succès est le stockage, puisque l’éolien et le solaire sont intermittents. Or, l’hydroélectricité est quasi saturée en France, les batteries ne seront jamais à la hauteur des niveaux d’énergie requis pour une semaine sans vent, le déploiement du stockage sous forme de gaz synthétique nécessite la construction d’un très grand nombre de sites industriels polluants (méthanisation, électrolyse, méthanation) dont la faisabilité technico économique n’est même pas validée en 2018.

La réponse à la question est : aucun changement n’est perceptible à l’horizon 2030.

 

Trois interprétations du futur

Alors, qu’est ce qui fait dire aux autorités que ce ne sera pas possible en 2025 mais possible en 2030 ?

Une première interprétation serait que l’on veut habituer progressivement l’opinion à la réalité : ce mix de 50 % en arrêtant des centrales n’est pas possible sauf à échéance très lointaine et problématique, sans installer du back up à énergie fossile remplaçant du back up nucléaire. De PPE en PPE, on reculerait ainsi l’horizon.

C’est ce que la réflexion du ministre de l’Écologie pourrait faire croire : baisser le nucléaire nécessiterait des centrales à combustibles fossiles. Mais on n’ose pas dire que ce sera la même situation en 2030. Le problème de cette interprétation est qu’on ne peut dans ce cas préparer publiquement la relève nucléaire.

Une deuxième interprétation serait qu’on attend d’avoir plus de solaire et d’éolien, les 50 % étant du mix énergétique : on fait moins tourner les centrales nucléaires tout en les gardant toutes pour le back up. Ce serait l’interprétation la plus rationnelle. On peut raisonner en fourniture d’énergie annuelle moyenne. Dans ce cas, l’objectif de 50 % de mix énergétique pour le nucléaire est juste subordonné à la courbe temporelle d’installation des éoliennes et des panneaux solaires compte tenu des rythmes prévus. C’est ce qui doit donner un délai de 5 à 10 ans. Mais on n’arrête dans ce cas aucune centrale nucléaire, elles restent nécessaires pour le back up.

On peut arrêter vraiment des centrales nucléaires si on fait des progrès en lissant la pointe pour diminuer le montant total de back up de sécurité, à consommation annuelle égale. Pourquoi pas, mais il faut réaliser les progrès d’ici 2030 : quels leviers ? On retombe sur l’analyse des technologies possibles énumérées plus haut. En outre, pour faire cela, il n’y a aucun besoin d’ENR supplémentaires.

Le problème de cette interprétation est également qu’on torpille littéralement la filière nucléaire tout en en ayant besoin. Les répercussions sont sur les coûts et surtout sur la sécurité (stop and go, possible diminution des frais de maintenance sous la pression financière, abandon de la recherche…)

Une troisième interprétation serait que certains au gouvernement et ailleurs pensent qu’on peut réellement y arriver à consommation électrique constante ou en baisse. Cela implique soit d’ignorer la nécessité d’un back up de l’intermittence, et ne raisonner qu’en moyenne annuelle sur les énergies, ou même de confondre mix en énergie et mix en capacité de production.

Compte tenu des déclarations du ministère, des écrits de la Cour des comptes, tout ça repris dans des journaux comme Le Monde, on peut parfois effectivement craindre la confusion entre mix énergétique et mix de capacité ; les chiffres cités ça et là, de 17 centrales voire 25 centrales à fermer sont visiblement issus d’une règle de trois opérée sur les capacités.

Un exemple de ce type de calculs : extrait de l’article de M Le Hir, du journal Le Monde du 10 juillet 2017 :

« Un calcul simple permet de fixer les idées. Le parc atomique hexagonal, d’une puissance de 63,2 gigawatts (GW), se compose de 58 réacteurs, ou tranches. Réduire de 76,3 % (chiffre de 2015) à 50 %, soit d’environ un tiers, la part de l’électricité d’origine nucléaire suppose, à production électrique constante, de réduire d’un tiers la taille de ce parc, donc de mettre à l’arrêt une vingtaine de tranches.

Il faudrait même aller un peu au-delà. En effet, les 58 unités ne sont pas toutes de même puissance : 34 d’entre elles – les plus anciennes, mises en service entre 1977 et 1987 – sont de 900 mégawatts (MW), 20 de 1 300 MW et 4 – les plus récentes, Chooz B1 et B2 et Civaux 1 et 2 – de 1 450 MW. Les premières pèsent donc moins dans la balance. Comme il est logique de penser qu’elles seront aussi les premières visées, il faudra en « sacrifier » davantage que si le couperet tombait sur des réacteurs plus puissants.

Un autre paramètre est à prendre en compte. La loi de transition énergétique vise à la sobriété : la consommation d’énergie finale de la France devra être réduite de 50 % en 2050, et de 20 % dès 2030. Sauf à imaginer un transfert massif des besoins énergétiques vers l’électricité (avec le développement des véhicules électriques notamment), ou une montée en flèche des exportations d’électricité, la production électrique nationale est donc appelée à baisser. Ce qui, mécaniquement, fera aussi chuter le nombre de réacteurs nécessaires pour fournir la moitié du mix électrique. »

L’article montre clairement que l’auteur ne comprend rien à la problématique. Il est à craindre qu’il ne soit pas le seul. Si c’est le cas au niveau des décideurs, cela fait frémir.

Le débat est donc en pleine ambiguïté.

Le rapport de la Cour des comptes, sévère à l’égard de la PPE précédente, n’est pas exempt lui-même de confusion. Et les scenarii officiels, comme ceux de RTE, sont impossibles à valider car ils sont issus justement d’hypothèses très audacieuses sur l’évolution des consommations et des technologies, comportent des biais méthodologiques soulignés par de nombreux experts et reprennent des hypothèses (baisse des consommations) purement politiques, et démenties par d’autres acteurs comme EDF.

 

Une consultation sur la PPE qui souligne les incohérences

La consultation sur la PPE (au demeurant bien menée, sans trop de censure, par la Commission du Débat Public) posera un problème.

Plus de 50 % des interventions, y compris des émanations de sociétés savantes, et visiblement de spécialistes (consultants, ingénieurs) soulignent l’incohérence de la Loi sur la Transition, faits et chiffres à l’appui. Les autres interventions sont publiées soit par des lobbies industriels ou idéologiques, soit par des individualités sur un registre purement émotionnel, véhiculant des idées reçues a priori fausses ou des contre vérités criantes. Le contraste est saisissant pour n’importe quel lecteur.

Par ailleurs, la section « questions et réponses » du site de consultation est éloquente : chaque fois qu’un « sujet qui fâche » montrant les incohérences, est posé, la question est renvoyée à un autre organisme ou demeure indéfiniment en « attente de traitement », et pour cause.

De son côté, le président de l’ADEME vient d’affirmer qu’on ne changera rien.

Pour qui suit la consultation, l’impasse est criante. Mais les médias, prudemment, n’ont pas encore réagi. Le feront‑ils ?

Dans tous les cas, que l’État tienne compte ou pas de la consultation, les institutions en ressortiront affaiblies. Le problème est que la PPE n’y peut rien : c’est la Loi sur la transition écologique et la croissance verte qui s’est donné moyens et objectifs, sans différencier d’ailleurs, les moyens et les objectifs, et sans tenir compte des avis d’experts.

Cela rejoint d’autres sujets, comme les OGM ou le glyphosate, lorsque l’État se transforme en caisse enregistreuse des opinions publiques au mépris de ses propres agences, institutions et sociétés savantes. Cela se paiera en crédibilité et confiance, ouvrant la porte à des aventures hasardeuses. Nous sommes bien à l’ère post‑moderne, décrite (et souvent appelée de leurs vœux) par les philosophes et sociologues du siècle dernier : la réalité n’est plus, finalement, qu’une construction sociale et culturelle.

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  • On ne peut pas à la fois constater que la baisse du nucléaire « est le résultat d’un deal de dessous de table de Mme Aubry entre PS et EELV, à des fins purement électorales » et affirmer dans le même texte que, « parce qu’elle est incontournable, stratégique, garante de sécurité, l’électricité doit être un service public, même s’il est assuré par des entreprises, privées ou pas. »

    Il faut avoir un minimum de cohérence. Les deals politiques néfastes sont possibles précisément parce que l’électricité est considérée comme devant être un service public.

    Parce qu’elle est incontournable, stratégique, garante de sécurité, l’électricité ne doit surtout pas être un service public.

    • @ Cavaignacc

      Soit l’électricité est un service garanti par l’état producteur et distributeur (service public français total)
      Soit, on soustrait les différents étages de production et de distribution, tout en restant redevable du résultat, contrepartie de la sous-traitance choisie.
      Quand l’état décide, l’état assume!
      Donc il se porte garant de ses sous-traitants sous contrainte ou participation au dédommagement!
      Ça, c’est un contrat signable!
      Et ce n’est pas ce qu’on a vu dans les endroits sinistrés récemment où l’électricité se distribuait encore en aérien! Lamentable!

      Idem, en Bretagne, où des municipalités ont décidé de produire leur EnR pour pallier les lacunes pour ne pas brûler du fuel, plus cher!

      À mourir de rire!

      Idem, si on parle des recommandations du rapport Percebois/Grandil de 2012, il ne suffit pas d’en extraire les recommandations 2, 3 et 8 (pro domo?) pour en cacher les autres et en faire un argument probant!

      Le pecnot que je suis, pas du tout concerné, même pas comme client ou consommateur (quoiqu’en fait, je n’en sais rien! Votre compteur ne vous donne pas l’A.O.C. de votre électricité!). donc comme pecnot, je me demande comment un pays peut défendre, tout seul, son option nucléaire maximale, façon Contrepoints ou Michel Gay, le monomaniaque, quand 26-27 autres pays de l’ U.E. pensent et décident différemment: il doit bien y avoir une raison: on peut avoir raison tout seul, mais ça devient rare!

      À ce propos, la centrale de Brennilis est en démantèlement depuis … 1985 et toujours en cours! Une facture provisoire disponible?

      C’est sans doute aussi un élément de réponse à ma question!

      Donc non! J’aurai du mal à croire tout non-décisionnaire qui n’expliquera pas ce paradoxe.

      Par contre, comme européen voyant une centrale nucléaire à 8 km de moi, je me me suis étonné que la France ait tant favorisé ses frontières et front de mers comme lieux d’implantation de ses centrales (on ne se demande plus pourquoi depuis Tchernobil, Three Miles Island et Fukushima, évidemment: la France a toujours monopolisé les bénéfices en tentant de mutualiser les dépenses exceptionnelles! C’est bien connu!)

      • Brennilis ? A part les farfadets, les renards et les belettes, dont je suis bien tranquille qu’ils ne l’ont pas fait, qui demande qu’on dépense des fortunes là-haut ?

  • M. Le Hir, journaliste incompétent en matière d’énergie, fait l’erreur que l’on retrouve systématiquement dans les media. Il considère les productions annuelles, alors que ce sont les productions instantanées qu’ils faut considérer pour permettre de répondre aux pointes de consommation, notamment celles du soir en hiver (à 19h) qui peut dépasser 90GW, voire 100GW lors de la vague de froid de février 2012.
    Voyons ce que sont capables de produire nos différents équipements pour répondre à de telles pointes de consommation:
    – nucléaire : 60 GW
    – hydraulique: 16 GW
    – gaz/fioul/charbon: 15 GW
    – biomasse: 1 GW
    – solaire: 0 GW (il n’y a pas de soleil à 19h en hiver)
    – éolien: 1 à 10 GW selon le vent

    • je termine mon commentaire:
      On voit bien que lors des gros pics de consommation on est tout juste capable de couvrir nos besoins à moins que le vent ne soit de la partie. Sinon, il faut recourir aux importations.
      Réduire notre parc nucléaire au profit d’éoliennes et de panneaux solaires, nous rendrait vulnérables dans ces périodes hivernales et aboutirait à des black-outs en cas de vent faible (ce qui est fréquent). D’autant plus qu’on va réduire notre parc thermique avec la fermeture annoncée des dernières centrales à charbon et fioul.

      • @ Hug
        Oui, bof! La (petite) Belgique qui a décidé d’abandonner à terme, le nucléaire, a quand même vendu de l’EnR à la France (c’est une première comique et paradoxale!).

        Qui croire???

  • « …..La loi de transition énergétique vise à la sobriété : la consommation d’énergie finale de la France devra être réduite de 50 % en 2050, et de 20 % dès 2030. …………., la production électrique nationale est donc appelée à baisser. … »
    Partant d’une « Idée en l’air », d’une connerie infondée, Les tarés décident n’importe quoi. Exemple : Je n’aime pas les nouilles, il est donc possible et logique d’interdire la culture du blé sur la planète ….
    On va arrêter les hydrocarbures et le charbon, pour cause de CO2, passer a la voiture électrique, ( Imaginez le besoin en Kw !!!!!! ), installer des climatiseurs dans les bureaux pour cause réchauffement, et « Donc » , on aura besoin de moitié moins d’électricité ……
    Il faut arrêter d’écouter des idéologues totalement niais !

  • Du pipeau d’écologiste en mal de moyen pour nous piquer du fric.

  • Tout est dit par quelqu’un qui maîtrise le sujet tant sous l’angle technique qu’économique. Normal pour un ingénieur électricien : malheureusement il y en a peu (litote) au gouvernement et encore moins dans les rédactions de grands journaux…
    Pour résumer, la baisse du nucléaire à 50 % du mix de production reste possible à un horizon lointain, à une double condition :
    – qu’on arrive à limiter les pics de consommation, notamment par l’isolation des logements
    – qu’on n’arrête pas volontairement des centrales nucléaires, car cela « détruit de la valeur » ; de plus tout arrêt contre les intérêts d’EDF donne droit à indemnisation de l’industriel (cf. Conseil Constitutionnel), ou dit autrement à de nouveaux prélèvements sur les contribuables.
    Mais à supposer que ces deux conditions soient satisfaites, il n’est absolument pas dit que ce nouveau mix (50 % au lieu de 75 % d’électricité nucléaire) soit plus économique voire écologique que l’actuel ! Ne serait-ce qu’en raison des dizaines de milliers d’éoliennes qui occuperaient noter foncier et notre environnement.
    A très long terme, on pourrait même envisager théoriquement de descendre sous 50 % si une technologie de stockage de masse de l’électricité apparaissait. Mais là aussi cela ne suffit pas : il faudra qu’elle soit acceptable à tous points de vue : économique, écologique, et même sûreté. L’idée d’un stockage dans l’hydrogène annoncé par M. Hulot fait frémir quand on connaît la dangerosité extrême de ce gaz, bien supérieure à celle d’une centrale nucléaire !

    • La baisse du nucléaire à 50% est une ânerie monumentale que ce soit en 2030, 2050 ou 20100. Dans l’optique de plus de VE, le bon sens dit qu’il faut plus de nucléaire à l’horizon 2030-2050, jusqu’à 85%, l’hydraulique faisant le reste, tant on ne peut pas compter sur les intermittents quand tout le monde branchera son VE à la maison en rentrant du travail vers 18-19h. Tiens, pile le pic déjà observé!!

      • @ Gérald555
        Je constate, une fois de plus, que sur Contrepoints, le débat sur l’électricité et ses sources allume les passions rarement raisonnables, alors qu’un examen sans parti pris, éclaire plutôt les possibles, sans pouvoir dire quand une solution applicable, concrètement, permettra un stockage électrique fiable pour stocker l’intermittent ou pour aplatir les courbes de consommation.
        Je ne crois pas les prophètes disant le possible en 2025 ou 2030! Et le politique actuel ne sera, en tout cas plus là, pour assumer la suite des P.P.E. successifs!
        Il est temps de vérifier le prix du démantèlement des réacteurs déjà à l’arrêt et de la conservation des déchets radioactifs à long terme ou leur éventuel recyclage!
        Parallèlement, il faut bien trouver l’explication pour voir pourquoi la France se retrouve ainsi plus isolée d’autres pays bien moins enthousiastes.
        Bref!!!

        • Le stockage de l’énergie ! A la distribution des prix de ma classe de 5e, mon prof d’anglais avait fait un long discours particulièrement ennuyeux sur « L’Homme de 1970 », dont je n’ai retenu qu’une chose : l’homme de 1970 saurait stocker l’énergie…

          • @ MichelO
            Ben oui! Les piles et batteries au Li-ions sont bien plus performantes que les piles de notre enfance et nos outils électriques sans fil se sont bien multipliés, non? (Si vous ne voyez pas encore, regardez votre G.S.M. ou votre smartphone, vous comprendrez la différence avec 1970!)

            • Des améliorations graduelles, sans commune mesure avec le besoin pour un lissage des hiatus production-consommation à l’échelle de la journée ou de la vague de consommation ! Pour effacer les pics de demande, il faut un pays comme la Suisse ou la Norvège — peu d’habitants consommateurs, beaucoup de sites hydroélectriques équipables. Aux ordres de grandeur nécessaires, le stockage de l’énergie restera anecdotique, ou sera une chimère, cela parce qu’on oublie que les problèmes de sécurité augmentent avec la concentration de l’énergie stockée. Personne ne sait comment résoudre techniquement le problème au-delà de la concentration de disons quelques multiples de l’essence, et quand bien même on le saurait techniquement, on ne saurait pas résoudre les questions de sûreté associées.

        • Bref, vu du paradis fiscal luxembourgeois, la surpollution allemande du au lignite paraît plus raisonnable pour la planète.
          La priorité est de réduire les hydrocarbures, le charbon (et la lignite). Le reste est bilvesée de ceux qui visent la décroissance et le retour à l’ancien monde (pas de croissance, pas de mouvements de biens ou de personnes).

          • @ trublion
            Non, le Grand-Duché de Luxembourg n’est plus classé « paradis fiscal » contrairement à votre avis bêtement diffamatoire et envieux! Je comprends! J’ai assez travaillé en France, nouvel enfer fiscal, pour m’en être aperçu. Mais comme citoyen Luxembourgeois, dois-je maintenant émigrer pour devenir plus pauvre (et je ne me trouve pas riche!)?

            Alors vos considérations très douteuses sur les hydrocarbures attendront!

  • Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.

    A partir du moment où la pénurie est l’objectif (diminution de la consommation), pas de solution (comme en Corée du nord).

    • @ breizh
      Non, diminution de consommation n’est pas pénurie, sauf si on ignore l’éclairage L.E.D ou ces dispositifs détectant votre présence qui peuvent activer un dispositif (moteur ou autre), éteint, le restant du temps, ou encore l’auto coupant le moteur (exemple:) au feu rouge. Votre ordinateur, tablette ou smartphone consomment aussi moins qu’une tour plus ancienne! Ce ne sont que quelques simples exemples! Qui veut gaspiller inutilement?

      • la diminution de consommation n’est pas la pénurie en effet…certes la modernisation de certains trucs permet d’utiliser moins d’énergie.. mais remarquez qu’en général ça s’accompagne de baisse de coûts..qui motive le changement de technologie….parce qu’on peut alors consommer l’énergie économisé à autre chose….
        reste que sauf autre source d’energie j’ai du mal à voir comment une réduction de sa consommation ne viendrait pas directement de son renchérissement.

        • @ jacques lemiere

          Merci de votre avis.
          C’est vrai que je n’ai parlé que de la consommation des particuliers alors que c’est dans l’industrie et dans les entreprises que l’attention est constante pour faire aussi bien ou plus et mieux en ne consommant pas proportionnellement plus pour autant.

      • Ne pas oublier , que cela reste des économies de bout de chandelles.
        Un moteur ne consomme pas grand chose au régime de ralenti.
        Les leds sont à peine meilleur que des néons rapport
        luminosité/consomation.

        • @ Iri
          Non: une voiture à moteur éteint pollue moins et consomme moins, difficile à contredire! À Paris, ça pue!
          Et si! Les Led donnent plus de lumens que les tubes à néon (en fait vapeur de mercure), à consommation électrique identique!

      • Tu as arrêté la voiture? La priorité, c’est d’arrêter le pétrole…

        • @ trublion
          Pourquoi? le pétrole ne serait pas « naturel »? Il n’est en tout cas pas synthétique!
          (mais le carburant de l’avenir est le méthane du gaz naturel, évidemment!)
          Sinon, je ne suis pas contre l’auto électrique!

  • Du flou, du bricolage, du « on verra » !
    Atrophier l’énergie nucléaire tout en maintenant les mêmes prestations et coûts… ou comment concilier l’inconciliable ?
    Le coût ? Peu importe, le contribuable est là pour l’assumer, puisque nous pensons pour lui et son bien être ! Les nullards-décideurs (pardon, les technocrates-décideurs), sont d’office intouchables et protégés par la loi du « droit à l’erreur ». Pourquoi s’en priver et improviser, le risque est nul.
    Tout en voulant réduire voire éradiquer ces « infâmes » centrales nucléaires, hulot-la-lumière, ainsi que la clique élyséenne, promeuvent des concepts consommant cette énergie : voitures, star-up, tout numériser, climatisation… etc… « Mettre la charrue avant les boeufs » est leur devise. On va réduire les centrales, en suite on envisagera la suite en expérimentant le comment continuer. On réforme au coup par coup, sans l’ombre d’une vison globale sérieuse, ni du calcul du coût (un détail)… noyant tout dans un discours hypocrite annonçant cette « réforme » réalisable en… 2020, 2025 ou 2030 ! Pourquoi pas 2090 ? Parions sur l’année gagnante.
    En tous cas, ces guignols qui nous gouvernent, par leurs palabres, leurs frénésies de soit-disant réformes et leurs excitations constantes, déplacent beaucoup d’air. Au rythme où s’agitent ces polichinelles, pourquoi ne pas les mettre face aux éoliennes qu’ils adulent, elles tourneraient, à coup sur, à plein rendement les semaines sans vent et exploseraient lors de vents forts.
    Pour parodier M. Audiard : « Si on mettait les cons sur orbite, « la clique élyséenne » ne finirait pas de tourner. »

  • Le mieux est encore de s’exprimer en faveur du nucléaire pour ne pas laisser la parole aux seuls opposants.
    En répondant au questionnaire du débat sur le site suivant :
    https://ppe.debatpublic.fr/

    • @ CLOVIS2
      Oui, pour le nucléaire ou pour autre chose?
      Reporter nos dettes sur la génération suivante est quand même une solution pour le moins inélégante si pas radine!

    • à cet égard, je remarque que le questionnaire est orienté et de parti pris.
      les questions posées posent comme postulat qu’il faut faire la transition énergétique, et certaines questions sont rédigées de manière absurdes avec un choix de réponses dont aucune ne convient.
      de là à croire que les questions ont été écrites par un vendeur de shampoing célèbre…

      • +1000
        On se demande même si en répondant au questionnaire, on ne cautionne pas en fait le contraire de ce qu’on voudrait…

        • Exact. Je prends les paris que nos grands dirigeants, dans leur sagese infinie, se glorifieront de la forte participation au débat public pour faire ensuite ce qu’ils ont décidé de toute manière.

  • Le nucléaire en backup.
    On ne démarre pas un réacteur et on ne l’ éteint pas comme on démarre le moteur de nos autos.
    Certains ont voulu tester les limites et le nuage s’est arrêté à la frontière française.

    Sans même parler de l’évolution de la consommation avec des véhicules électrique qui seront de plus en plus nombreux et il faudra bien les recharger.
    Alors que l’on s’inquiété déjà d’avoir du mal à passer le 19h-20h en hiver.

    Et il faut garder à l’esprit qu’il y aussi le problème du transport de cette électricité.
    Dans les villages peu maillé électriquement , des coupures peuvent êtres due à une éolienne que se met à tourner.
    En effet trop de courant échauffe le conducteur qui prend trop de flèche, et qui nécessite une coupure pour éviter de détériorer la ligne.
    Quand on pense que cette même éolienne fut probablement installé pour lutter contre les coupures de courant.

    L’Allemagne paie pour dissiper dans nos réseaux l’électricité produite en excès lorsqu’ils ont du soleil et du vent.

  • IL FAUT SAVOIR SE FACHER quand les politiques veulent remplacer les institutions savantes spécialisées. Jupiter, alors peu connu, a été élu contre toute attente par la grâce de Brigitte et surtout du plus important institut d’opinion mondial Kantar TNS Sofrès, gracieusement, et allié pour l’occasion à Médiapart. Alors que son Hillary possédant pourtant exactement les mêmes « arguments » politiques, a été battue par Trump, qui prend notre Chef pour un petit enfant capricieux. Lequel utilise sa bavardise pour perpétuer les incohérences ayant amené Hollande à détruire le PS et la France. Et à moquer la lourdeur de Trump que nous admirons avec les américains, ne serait-ce que pour avoir rétabli le plein emploi aux USA en un an ! …A mon sens Macron, s’il veut survivre, sans Kantar, dans l’opinion qui le déserte, doit suivre sans délai Trump dans son rejet fondamental du réchauffisme d’inspiration religieuse, tendant à instaurer légalement et à grand frais la décroissance supposée écologique de l’humanité, mise en musique par la mascarade de la COP21. Instituant une religion suicidaire dénoncée par les vrais scientifiques, comme le pire danger qui menace le Monde, mais défendue par les négationnistes de la civilisation judéo-chrétienne …C’est stupide que de confier à Hulot le choix du futur énergétique de la France où l’électricité était déjà la moins chère et la plus décarbonée grâce au nucléaire, et dont la sécurité est surveillée de très près par l’autorité de sureté nucléaire. Beaucoup plus sérieusement que par Hulot qui par manque de compétence, semble être plus convaincu par la morale de la défunte secte du Temple Solaire ! Dans l’état actuel Macron nous prépare froidement un maximum de froid et de pollution pour 1930…et peut-être pire. Il faut le recadrer !

    • Bonjour

      J’ai écrit cet article pour souligner le danger pour notre démocratie d’une sphère politique plus sensible aux faiseurs d’opinion qu’à ses propres experts. Je ne l’ai pas écrit pour servir de support à l’invective.
      Sur ce sujet, tous les bord politiques, et tous les derniers gouvernements ont tous été dans le même sens.

      Le gouvernement actuel persiste dans l’erreur, mais peut il faire autre chose? Il hérite de ce qu’ont fait ses prédécesseurs. Ils ont déjà du reculer la date de réduction du nucléaire, ce n’est pas simple politiquement. Ce sera encore moins simple en 2030.

      Parmi les causes de ces aveuglements, il y a sans doute d’abord la formation des élites politiques. Le sujet dont nous parlons est assez technique. En étude de droit ( S Lecornu, secrétaire d’Etat à l’Energie ) ou sciences po ENA (la plupart) on n’apprend guère ce qu’est un courant alternatif.

  • Voici ma question à la consultation sur la PPE, consultation qui sert de paravent à un déni de démocratie.

    Les politiques climat-énergie de notre pays (et de la plupart de pays de l’UE) sont basées sur l’hypothèse non prouvée que nos émissions de CO2 ont une action mesurable sur la température moyenne annuelle globale et sur le climat de notre planète. Il s’ensuit que les politiques énergétiques privilégient en principe les émissions bas carbone et elles sont censées, en outre, fournir des moyens de production conformes aux standards d’une production rationnelle d’énergie électrique, à savoir :
    1. Elle doit être pilotable, adaptable en temps réel aux fluctuations de la demande. En particulier, elle doit être capable de gérer les heures de pointe (HP) et de réduire la production en fonction de la baisse de la demande en heures creuses (HC).
    2. Elle doit être indépendante des caprices d’Eole et des cycles de Phébus.
    3. Elle doit avoir un impact mineur sur l’environnement et la biodiversité
    4. Le réseau de transport ne doit pas être soumis à des fluctuations brutales et aléatoires
    5. Le prix du kWh doit être compétitif
    6. La sécurité d’approvisionnement doit être garantie
    7. Elle doit avoir un bilan carbone vertueux
    Contrairement à ce qui nous est affirmé péremptoirement, le bilan carbone des éoliennes intermittentes est mauvais, de manière indirecte, car la gestion de l’intermittence en temps réel nécessite des centrales thermiques en soutien permanent, obligées de fonctionner en régime discontinu, ce qui dégage encore plus de CO2.
    Pour sauver la planète d’un problème vraisemblablement imaginaire, on met en place des filières qui vont à l’encontre de ce qui est souhaité. Les moyens préconisés (EnR intermittentes) vont à l’encontre des objectifs… Comprenne qui pourra !… Plus généralement, il est facile de vérifier que les éoliennes intermittentes (tout comme le solaire) ne satisfont à aucun des standards d’une production rationnelle d’énergie électrique : non pilotables, soumises aux caprices des vents, massacreuses de biodiversité ailée (ce qui perturbe gravement l’équilibre des écosystèmes locaux), sources de nuisances pour les riverains (infrasons), sources de variation brutales du réseau de transport et de coûts annexes (transformateurs, lignes HT, …), prix du kWh non compétitif, aucune sécurité d’approvisionnement en HP hivernale du soir, bilan carbone non vertueux, et … racket institutionnalisé des ménages (taxe CSPE), ce qui fait que l’on se demande quelle est la justification de leur développement inconsidéré. Pour toute personne sensée, les EnR intermittentes, à la technologie du passé, adulées par les chantres de l’écologisme, n’auraient jamais dû voir le jour, car les filières de la surgénération, sur lesquelles travaillent et avancent plusieurs pays (notamment Inde, Chine, USA, Russie, Pays-Bas), et celles des SMR (petits réacteurs nucléaires modulaires), sont bien plus intéressantes.

    Ma question : compte tenu du bilan négatif des EnR intermittentes, non pilotables, ne satisfaisant pas aux standards d’une production rationnelle d’électricité, aux faibles facteurs de charge (14% pour le solaire et 20% pour l’éolien), aux mauvais bilans carbone (indirectement), à la faible densité énergétique, avec un impact néfaste sur la biodiversité et la santé publique, pourquoi voulez-vous les développer à marches forcées, sans tenir compte des expériences malheureuses de l’Espagne, de l’Allemagne et du Danemark, tout comme celle, catastrophique, de la Région Sud de l’Australie ?

    Aucune réponse depuis le 22 mai…

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