10 idées reçues sur le libéralisme

Savez-vous vraiment ce qu’est le libéralisme ? Retour sur dix idées reçues pour y voir plus clair.

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A cigar shop in bruges by Dimitris Kamaras (CC BY 2.0)

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10 idées reçues sur le libéralisme

Publié le 9 janvier 2023
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Par Antoine Cassan1.

 

Les Français souffriraient-ils d’une overdose de libéralisme ? On croit rêver. Et pourtant, de toutes les idées reçues, confusions, amalgames, contresens et balivernes, c’est l’une des plus coriaces. Ce n’est pas la seule. Parmi les objections que profèrent volontiers les antilibéraux, et cela depuis des lustres, nous en avons retenu dix. Quoique percutantes en apparence, ces idées reçues se révèlent, à l’examen, sans pertinence. Dégonflage des baudruches en dix réfutations…

 

1. Nous vivons dans une économie libérale

Pas le moins du monde ! Cela en surprendra sans doute beaucoup, mais nous ne vivons pas au beau milieu d’une économie libérale. Dans une société libérale oui, dans une économie libérale, non. Nous pouvons affirmer sans crainte que notre société est démocratique, puisque des élections sont régulièrement organisées.

Nous pouvons même dire que nous vivons dans une société de liberté puisque l’essentiel des libertés publiques est à peu près assuré, moins bien cependant que dans beaucoup de nations comparables. Mais dans une économie libérale, non. Il faudrait pour cela que les libertés publiques rejoignent les libertés économiques. C’est loin d’être le cas.

Dans une société où la santé et les retraites sont sous monopole public, où l’épargne ainsi que la consommation sont organisées en fonction d’objectifs fixés par un complexe administrativo-politique sans que les citoyens ne se rebellent sérieusement contre une telle situation de sujétion, on ne peut parler de libéralisme. Il y a des secteurs libres, des domaines où le libéralisme progresse, mais des sociétés libérales, non.

Il y a près de 30 ans, on nous signalait déjà que « au-delà de 40 % de prélèvements obligatoires, une société change de nature ». Nous en sommes à 48,4 %, de façon tout à fait officielle. La société a donc changé de nature. À certains égards, elle s’est libéralisée : jusqu’en 1978, aucun prix n’était libre en France. Jusqu’en 1981, on pouvait nationaliser des pans entiers de l’économie. Il y a vingt ans, 80 % du système bancaire appartenait à l’État.

Dans le même temps, un mouvement inverse a été observé : celui, précisément, de l’accroissement des dépenses publiques mesuré au travers d’une notion : les prélèvements obligatoires. Or, ce chiffre ne retient pas la totalité des dépenses publiques et en particulier de l’endettement des administrations.

Chaque année, le MEDEF publie un document passionnant, intitulé Cartes sur table. Il livre son propre chiffre, plus complet, qui nous situait déjà à 53 % de dépenses collectives en 1994 contre 45 % en Allemagne et moins de 35 % au Japon ou aux États-Unis. Le MEDEF est-il un organisme partisan ?

Chaque année, l’OCDE rend un rapport sur la situation économique de chacun de ses membres. Pour la France, elle évalue le taux des dépenses publiques à 55 % du PIB (NdlR : l’article date de 2011). Ce chiffre lui-même pourrait encore être amélioré puisque, comme le remarquait le prix Nobel Milton Friedman :

Il faut lui ajouter le coût des multiples réglementations, qui ont le même effet économique qu’une imposition.

À ce compte-là, il vaudrait mieux parler d’une sorte d’économie administrative tempérée par un secteur libre concédé. Et pas d’une économie libérale.

 

2. Le libéralisme, c’est le laissez-faire généralisé

Si seulement il pouvait en aller ainsi ! Mais nous en sommes loin. C’est d’ailleurs une chose étrange que la notion de laissez faire puisse figurer en tête du réquisitoire contre le libéralisme. Appliquée à un individu, l’idée qu’il vaut mieux le laisser faire plutôt que de le contraindre remporte le plus souvent la faveur de tous : c’est le traiter en adulte. Appliquée à une nation, laisser faire les citoyens deviendrait l’horreur.

Le fait qu’il y ait là un objet de détestation en révèle davantage sur ceux qui profèrent l’anathème que sur ceux qui, la première fois, ont brandi la maxime comme un cri en faveur de la liberté. Considérer que laisser faire ne serait pas bien c’est dire à l’inverse qu’on se méfie du peuple et des êtres humains en général, qu’on ne croit qu’au contrôle, à l’embrigadement, à la surveillance.

Remarquons d’abord qu’associer le libéralisme à la maxime laissez faire répond, en creux, à l’objection précédente. Si le libéralisme, c’est le laissez-faire généralisé, qui oserait affirmer que nous vivons dans une société libérale ? Qui peut avoir le sentiment que nous vivons dans une société économique du laissez faire alors que règne le harcèlement textuel ?

Sur une population active de 23 millions de personnes, il y a 2,5 millions de fonctionnaires d’État et un peu plus de 5 millions d’individus qui travaillent dans le secteur public. Quel que soit leur rôle, de l’employé d’état civil au vice-président du Conseil d’État, en passant par l’enseignant, le postier, l’infirmière d’hôpital ou le gendarme, ces cinq millions de personnes ont en commun une mission : prendre soin de nous, de notre argent, de notre éducation, de notre santé, de notre cadre de vie, de nos déplacements. Bref, que nous le voulions ou non, contrôler nos façons d’être. Il peut y avoir du laisser-aller dans la société, sûrement pas du laissez faire.

En même temps, la situation actuelle, où tout est organisé sous l’œil vigilant de la puissance publique à tous les échelons, nous renvoie à l’époque où la maxime du laissez faire est apparue : chez les physiocrates, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

D’abord, comme nous le signalons par ailleurs, la maxime initiale n’a jamais été laissez-faire mais laissez-nous faire et, plus complètement, laissez-nous faire, laissez-nous passer. Il existe une querelle historique sur cette humble supplique de commerçants pour que l’État corporatiste de l’Ancien régime desserre l’étau de ses réglementations.

L’origine s’en trouve chez Turgot, dans son Éloge de monsieur de Gournay. Il prête la maxime laissez-nous faire à un commerçant lyonnais du temps de Colbert mais il semble bien que la formule soit de Gournay lui-même. « Laissez faire, laissez passer » les grains entre les provinces. À cette époque, la France était hérissée d’octrois et de droits contre la circulation libre. L’État avait le contrôle du commerce des grains. L’idée géniale qui se cachait derrière le laissez-nous faire, était que la liberté de circulation des grains entraînerait un enrichissement général. Qui peut dire qu’il n’en a pas été ainsi ? Avec 25 millions d’habitants, la société d’Ancien régime vivait de famine en crise de subsistances. À partir du moment où la liberté a été instaurée, la disette ne fut plus jamais qu’un souvenir.

 

3. Le libéralisme n’est bon que pour les riches. D’ailleurs sa devise est « Enrichissez-vous »

Pauvre Guizot ! Il ne survit guère dans la mémoire historique nationale que pour cette phrase tronquée, qu’il n’a sans doute jamais prononcée ou du moins pas dans ces termes-là.

La formule complète de Guizot aurait été :

Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne et vous deviendrez électeur.

Elle prend alors toute sa signification dans un contexte historique où la monarchie de Juillet devait répondre à une demande politique en faveur de l’abaissement du cens pour élargir le corps électoral. En répondant aux solliciteurs qu’ils n’avaient qu’à devenir plus riches pour payer davantage d’impôts et donc devenir électeurs, Guizot retournait l’argument.

Il n’a sans doute jamais prononcé cette phrase. En tout cas, son dernier biographe, Gabriel de Broglie, n’a pu la retrouver exactement comme telle. Au cours de banquets électoraux, Guizot a beaucoup abordé des thèmes similaires mais de Broglie n’a jamais pu trouver cette expression qui sera finalement utilisée par ses adversaires politiques. Au moins correspondait-elle à son état d’esprit. D’ailleurs la monarchie de Juillet a sombré de ne pas avoir voulu élargir le suffrage censitaire. Plutôt que d’attendre un enrichissement généralisé rendant chacun électeur, la Révolution de 1848 a décrété le suffrage universel sans condition de ressources.

Au-delà du contexte historique, il faut une nouvelle fois s’interroger sur les raisons de cette diabolisation. En quoi s’enrichir par le travail et par l’épargne serait-il infâmant ? Des générations et des générations de Français n’ont jamais songé à autre chose qu’à ce patient accroissement du patrimoine de la nation. « Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne », et alors ? Le travail ou l’épargne sont-ils des notions dégradantes ? Et s’il est indigne de s’enrichir par le travail et par l’épargne, le mot d’ordre devra-t-il être : « appauvrissez-vous ? »

 

4. Le libéralisme, c’est une théorie de chef d’entreprise

Méprise ! La plupart des grands théoriciens du libéralisme français sont d’honorables fonctionnaires. À part Jean-Baptiste Say, industriel à Lyon, on ne compte que des serviteurs de l’État. Montesquieu était parlementaire, Tocqueville juge. Gournay et Turgot, intendants du roi. Jacques Rueff, conseiller d’État. Hayek et Mises étaient professeurs d’université. Keynes aussi était professeur mais il sut faire fortune par d’habiles placements. Toutefois, il employa une partie de son temps à détruire les fondements de l’économie libérale classique.

Dès le XVIIIe siècle, les combats des libéraux se font contre une partie du patronat et les protections que celui-ci essaie de faire adopter contre la concurrence. Pour la raison simple que le protectionnisme renchérit toujours le prix des denrées sur le marché intérieur, tandis que la concurrence les fait baisser. L’un des lointains échos de ce combat se fit entendre en 1983 lorsque le pouvoir socialiste s’efforça de bloquer l’importation des magnétoscopes à Poitiers. Ou encore lorsque France Telecom s’ingénia à repousser la diffusion des radiotéléphones.

S’il fallait chercher une idéologie patronale de référence, on la trouverait chez les Saint-Simoniens, propagandistes du développement économique à tout crin par la multiplication des grands travaux. Cependant, toutes les histoires des idées classent les Saint-Simoniens parmi les socialistes à tendance industrialiste. Dans l’entre-deux guerres, le patronat a bien eu un théoricien très subtil et trop oublié de nos jours, Auguste Detœuf. C’était un chef d’entreprise. Mais aussi un grand théoricien du protectionnisme.

 

5. Le libéralisme, c’est Germinal : les enfants travailleraient encore dans les mines

Peu vraisemblable. Les premières houillères du Nord ont commencé à être exploitées au XVIIIe siècle sous la monarchie absolue. Les enfants y travaillaient déjà. Comme ils travaillent aujourd’hui dans des sociétés féodales du tiers-monde. Le problème n’est pas une question de libéralisme mais de pauvreté : dans les sociétés pauvres, les enfants travaillent. Même dans l’école de Jules Ferry, les classes dans le monde rural étaient vides au moment de la moisson. Quand les sociétés s’enrichissent, les enfants cessent de travailler pour aller à l’école. Et pour enrichir une société entière, on n’a jamais trouvé mieux que l’économie libérale.

Mais le thème des enfants dans les mines participe d’un phénomène plus vaste que les historiens américains nomment « la légende noire du capitalisme ». Dans Capitalism And The Historians, Friedrich Hayek signale « l’aversion sentimentale, très répandue, contre le capitalisme ». Elle est étroitement associée à la croyance que l’indéniable accroissement de richesses que l’ordre concurrentiel a produit au XIXe et au début du XXe siècle, fut acheté au prix d’une diminution du niveau de vie des éléments les plus faibles de la société.

Gare au contresens, avertit Hayek :

Le terme même de capitalisme est en grande partie une création de l’interprétation marxiste, qui l’a associé à l’apparition du prolétariat, prétendument dépouillé par des procédés tortueux de la légitime possession de ses intruments de travail.

Ce n’est pas l’embrigadement ou la spoliation qu’a apporté le capitalisme, mais l’émancipation :

Le développement du capital a, par conséquent, non pas entraîné mais permis l’existence d’un prolétariat : un beaucoup plus grand nombre de gens, à qui leurs parents n’avaient pu donner des instruments de production, purent désormais subsister par leur travail grâce à l’augmentation de la productivité.

Au lieu d’être considérés comme la première étape de l’enrichissement général, les débuts de la révolution industrielle sont assimilés à une période de régression historique. Cela tient à un double phénomène : la volonté de critique sociale et la visibilité. La misère endémique des campagnes sous l’Ancien régime était une misère cachée des observateurs. Lorsqu’elle se déplace dans les villes, elle devient une évidence.

Le célèbre rapport Villermé résume ces deux phénomènes.

Le bon docteur Villermé était légitimiste, ce qui était son droit le plus strict. En 1840, il rédigea un rapport sur la misère des milieux ouvriers dans le nord de la France. Son rapport est d’abord conçu comme une machine de guerre contre la monarchie de Juillet au pouvoir depuis 1830. Ensuite, son témoignage montre que les gens préféraient s’entasser en masse dans les villes où ils avaient l’espoir de trouver du travail plutôt que de mourir de faim dans les campagnes. Un phénomène qui fait songer à l’Inde contemporaine. Pendant que se multipliaient les reportages sur la pauvreté des trottoirs de Calcutta, l’Inde accomplissait un immense effort invisible qui la conduisait à supprimer les grandes famines, et même à devenir une grande puissance exportatrice de blé. Quant au travail des femmes et des enfants en France, il sera réglementé dès 1841. La loi fut adoptée à l’unanimité moins une voix.

 

6. Le libéralisme, c’est la loi de la jungle

7. Varia n°1, plus élaborée : « Entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit (Lacordaire)

8. Varia n°2, avicole : le libéralisme, c’est le renard libre dans le poulailler libre

Ces trois formules ont exercé un tel attrait qu’elles ont survécu aux guerres et aux révolutions, tout autant qu’à la variante chapeau haut-de-forme et gros cigare du capitalisme. À l’époque où elles étaient prononcées, au milieu du XIXe siècle, elles trahissaient déjà un contre-sens puisqu’elles opposaient la notion de loi à celle de liberté.

La loi n’est pas forcément une contrainte, elle peut ouvrir des domaines d’action. La Déclaration des droits de l’Homme qui proclame la liberté et l’égalité des droits pour chacun supprime l’inégalité de la naissance. En instaurant la protection de la propriété individuelle contre l’arbitraire, le Code civil napoléonien constituait une machine de liberté. En revanche, en placant la femme sous la tutelle du mari, il supprimait des libertés existant auparavant.

De grandes lois, comme celle instaurant la liberté de la presse (1881) ou le droit d’association (1901), sont aussi des outils de liberté. Dès sa naissance, au début du XXe siècle, l’ordre libéral a été conçu comme un système reposant sur la loi. Celle-ci protégeait-elle le patron au détriment de l’ouvrier ? Non, c’est la justice qui favorisait le patron, et non la loi. La justice est toujours le reflet de son temps. Les juges s’estimaient les gardiens de l’ordre social, ils utilisaient les lois à l’encontre de ceux qu’ils estimaient le mettre en cause. Les mêmes lois auraient pu être utilisées de façon exactement inverse.

La loi de la jungle et ses variantes, répétées aujourd’hui, ne constituent pas seulement un contresens mais une absurdité. Dans un monde où le stock législatif atteint près de 8000 textes, où le Journal officiel crache 300 pages de nouvelles lois chaque année, la loi ne protège plus personne, bien au contraire, elle devient un grand élément d’incertitude.

La difficulté essentielle de cette fin de siècle provient justement de ce qu’aujourd’hui, seule une personne très riche peut s’offrir des avocats pour débrouiller le maquis législatif. La formule de Lacordaire est inversée : aujourd’hui, c’est la loi qui opprime.

 

9. Le libéralisme est une théorie dépassée du XIXe siècle

Cette remarque est aussi vieille que le libéralisme. Dans son Éloge de M. de Gournay (1759), Turgot consacre un chapitre au reproche qui lui était fait d’être un homme à système (on dirait aujourd’hui un idéologue).

Il écrit :

M. de Gournay ne différait souvent des gens qui le traitaient d’homme à systèmes qu’en ce qu’il se refusait, avec la rigidité d’un esprit juste et d’un cœur droit, aux exceptions qu’ils admettaient en faveur de leur intérêt.

Et plus encore :

Tout est plein de gens qui condamnent, par exemple, les privilèges exclusifs, mais qui croient qu’il y a certaines denrées sur lesquelles ils sont nécessaires, et cette exception est ordinairement fondée sur quelques particuliers avec lesquels on est liés.

Ces remarques n’auraient-elles pas pu être appliquées, par exemple, lors des grèves ? On pourrait très bien oublier le libéralisme, ses pompes et ses œuvres si en face le protectionnisme ou le dirigisme se faisaient oublier de la même façon. Mais cela n’est pas le cas. Dès que le libéralisme s’efface, on voit réapparaître la tentation des privilèges. Il faut alors en payer le prix fort, notamment en termes de chômage. Car en France celui-ci n’est pas dû à une malédiction mais à l’irrésistible accumulation de rigidités fiscales, sociales et surtout mentales.

La résurgence d’une théorie comme celle du service public à la française constitue un exemple parmi d’autres. L’abandon de la réforme fiscale aussi. On entend dire, à droite comme à gauche, que, « pour faire une bonne réforme fiscale, il faut que la croissance soit revenue, afin qu’un surplus de rentrées fiscales permette de financer les avantages qui seront accordés ». C’est tout l’inverse. Aucune croissance économique ne peut revenir sans diminution des impôts et en particulier de ceux qui frappent les entrepreneurs.

Pour faire entrer des impôts… il faut diminuer les impôts.

Le tax cut de Ronald Reagan (un allègement moyen des taux de 23 %) en fut une éclatante démonstration. Les impôts payés par les 5 % des revenus les plus élevés en 1981 rapportaient 98,6 milliards de dollars. En 1986, ils rapportaient 164,4 milliards de dollars, soit une augmentation de 66 %. La raison est simple : la part fiscale gagnée par les particuliers les plus entreprenants a été efficacement utilisée. L’économie s’en est bien portée et les recettes fiscales ont augmenté. À cette date, en 1986, la grande réforme fiscale a été adoptée, instaurant quatre tranches, taxées respectivement à 15, 18, 23 et 28 % à la place des quatorze tranches précédentes qui s’échelonnaient de 11 à 50 %.

Oui mais, dit-on, dans le même temps le déficit budgétaire américain s’est amplifié. Raisonnement français qui ignore tout des institutions américaines. Les dépenses sociales ont continué d’augmenter parce que le Congrès à majorité démocrate n’avait aucune envie de faire du Reagan. Ce n’est qu’entre 1995 et 1997 que tout a changé puisque, pour la première fois depuis 1947, les républicains ont la majorité dans les deux chambres.

 

10. Votre libéralisme est une utopie

Que nenni ! C’est juste une utopie dans un pays qui ne l’a jamais adopté : la France. Une utopie dont n’ont pas à se plaindre, en revanche, les peuples déjà prospères et plus encore ceux qui récoltent aujourd’hui les fruits de leur développement. À compter le nombre de chômeurs que nous vaut le non-libéralisme, le temps est venu de transformer le mot de Churchill sur la démocratie pour affirmer que « le libéralisme est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres ».

Pourquoi faire l’impasse plus longtemps ? Dans le désert, le verre d’eau n’attend pas.

 

 

Article initialement publié en mai 2011.

  1.  Antoine Cassan est essayiste et journaliste.
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  • « Le libéralisme, c’est Germinal : les enfants travailleraient encore dans les mines »

    Il faut bien que les méchants capitalistes libéraux mangeurs d’enfants aient quelque chose à se mettre sous la dent. Heureusement qu’il y a tous ces cadavres d’enfants décédés dans les mines. Il y a même des rumeurs selon lesquelles MacDo produirait ses burgers avec de la viande hachée produite à partir de ces dépouilles d’enfants serviles.

    • l’exploitation… c’est toujours l’argument que me sert mon frangin entre autres.
      la pénibilité du travail dans les mines est réelle…ou les conditions de travail dans des usines des pays « pauvres »..

      sauf que pour un liberal…ce qui importe est la liberté de choix d’y travailler pas d’en faire le choix..qui sauf extraordinaire découle du fait que celui qui le fait considère que c’est un mieux pour lui…

      sans coercition, les salaires les plus bas ou les conditions de travails les plus difficiles …sont ceux qui favorisent les vrais miséreux, ceux qui souffrent sans travail…..

  • COCA IN

    Plein dans le mille
    Et je m’apprête à faire une petite expérience
    Puisque je suis comme a plupart addict au coca-cola
    Je me dis comme vous vous dîtes : que j’ai le coke à l’âme
    Vous avez devant les yeux mes trois sujets d’embrouille :
    Trois canettes qui constituent un véritable casse-tête chinois

    ONE : Le coca rouge – pur et dur, l’opium du peuple. Qui conditionne et subordonne le peuple, sans prendre le soin de lui demander son avis.
    c’est le jus d’autorité, toujours numéro un sur le marché, qui ne distingue ni les petits, ni les grands, ni les riches, ni les pauvres, ni les malades, ni les bien portants…
    Tout le monde est logé à la même enseigne, abreuvé à la même source et fasciné par la même image… image de marque, marque de ce qui marche et marche vers ce qui marque… la boisson du plus fort est toujours la meilleure…
    Non, ce n’est pas du marketing mais un vrai lifting pour voiler la lutte des classes…

    TWO : le coca light – rien n’est moins pur, rien n’est moins dur mais si les temps changent, les hommes restent les mêmes ;
    Ils ne peuvent pas se passer de leurs bulles, il faut juste modifier la formule du liquide sacré. Modérer sa force, alléger sa puissance, masquer son autorité. Et le tour est joué.
    Plus de sucre dans le sang. Mais de l’aspartame pour les maintenir dans les rangs. Ce n’est plus le grand capital mais La justice sociale… qui se soucie de notre état de santé physique et moral… on bouge les lignes, on surveille sa ligne et son s’aligne sur les nouvelles consignes de nos prêcheurs à la ligne… des socio-démocrates qui nous redonnent la patate.

    THREE : le coca zéro – c’est noir, donc c’est plus costaud. On retire toute la cocaïne mais on sauvegarde juste le spleen… tous d’accord pour dire que nous ne sommes plus d’accord… qu’il nous faut une formule qui dispense de toutes les formules. Un pouvoir qui se moque de tous les pouvoirs et une parole qui coïncide avec notre plus inavouable façon de voir. Zéro immigrés, zéro simagrées, zéro minarets…

    Tout le monde est BEAU si on lui donne les moyens de briser son miroir… c’est ce qu’on appelle le populisme messieurs dames ! à poil mais dans le sens du poil.
    Buvons au lieu de passer notre temps à baver sur nous-mêmes, sur ces emballages qui contiennent du bisphénol A ! Mais ne le répétez surtout pas…

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/coca-in/

  • Le renard libre dans le poulailler libre »?

    Le poulailler est par définition fermé. Quand le renard y est, il y fait un carnage, sur des poules sans défense.
    En liberté, les poules non malades perchent sur les arbres, hors d’atteinte des renards.

    • De toute façon il vaut mieux le renard libre dans le poulailler libre, que de se faire exploiter par le fermier hein !

    • Dans le poulailler la vrai menace pour les poules c’est…le fermier (l’état)

    • C’est parce qu’un poulailler est une « gun-free zone » ! Laissons les poules s’armer et les renards deviendront vegan.

    • Le poulailler c’est la France et le Renard c’est l’état socialiste qui dévore les poules, consentantes en plus!

    • en effet l’illustration n’est pas aussi claire qu’il n’y parait, car dans une société non libérale il y a bien des renards dans le poulailler aussi..
      où ça revient à dire que dans une société non libérale le caractère des gens changent..
      ou autre…

  • A propos de poules, un petit bémol au nirvana capitaliste et libéral.
    Dans le business lourd, armement, Aéronautique, BTP, Agroalimentaire, marchés public, la concurrence acharnée a besoin d’un lubrifiant spécial,
    les call-girls. Assez bien décrit dans « Sexus économicus ».
    Dans les PME qui dépendent de 3 clients aussi, je l’ai vérifié.

    • la plupart des call girls servent à la corruption de fonctionnaires ou de politicards. Bizarrement pas de call girls dans des négos commerciale entre entreprise privé qui est tout aussi acharnée…c’est étrange non?

      • pas du tout étrange.
        Si je négocie en secteur privé et libre, le bénéfice me revient d’une façon ou d’une autre d’un accord profitable. Si je suis au contraire un agent de l’Etat négociant avec une entreprise, que l’accord soit trouvé ou non, qu’il soit profitable ou non, mon « employeur » n’en n’aura que peu à faire et ne m’en récompensera pas trop. Pour que j’accèpte donc les concessions nécessaire, il faut un truc non monétaire (échappe au fisc) et ne laissant pas de traces, mais qui augmentent mon « plaisir ». Ben, une call girl de luxe c’est parfait, de la drogue aussi : comme c’est « illégal » il n’y a pas de trace comptable, c’est un plaisir que je consomme et l’Etat n’y peut plus rien après coup. Une promotion, une augmentation, ça serait tellement plus « clean », mais ça contreviendrait aux strictes règles de la fonction publique, ça romprait l’égalité, tout ça…

  • 3. Le libéralisme, c’est bon que pour les riches. D’ailleurs sa devise est : « Enrichissez-vous »

    <>. Je me gausse, la position des libéraux sur la sécurité sociale est éloquente. Elle est totalement en accord avec cette formule que vous croyez rejeter.

    • Il faudrait argumenter. Je ne vois de mon côté aucun « accord » entre la position des libéraux sur la sécurité sociale et cette formule.
      Pour rappel, les libéraux ne sont pas contre l’assurance sociale mais contre le monopole publique de la sécurité sociale.

      • En retirant le monopôle mais en gardant par exemple la souscription obligatoire. Qu’obtiendrait-on ?
        Le but de la sécurité sociale actuelle
        > les riches jouent à un jeu à gain négatif
        > les pauvres jouent à un jeu à gain positif
        On ne laisse pas le choix aux riches.

        Les riches iraient sur une sécurité sociale à gain positif, donc nulle (il ne peut y avoir un jeu où ils sont tous gagnants) et les pauvres joueraient comme ils peuvent. En détruisant le monopôle on donne le droit aux riches de ne plus participer (ils détourneraient une système de sécurité sociale privée en une mascarade). Ou alors on fixe des règles tellement stricte que c’est comme si le monopôle n’a pas cessé. Donc les libéraux vous ne prônez que le droit à la liberté d’être riche. Vous vous maquillez pour dire que non ce n’est pas vous, mais quand on regarde les points délicats on retrouve tout de l’ancien système. Vous ne tromperez personne en France. On dénoncera vos idées. Ne cherchez pas ce pays n’est pas à vous et ne le sera jamais.

        • @Un homme incertain:
          Il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays où l’assurance santé, à l’instar de tous les autres systèmes assurantiels, est libre:
          Les remboursements sont meilleurs pour des cotisations plus faibles. Même le smicard est gagnant.

          L’avantage de la Sécu française, c’est qu’elle « assure » toute la famille sur les cotisations d’un seul revenu. Au delà de 4 personnes, pour un smicard, elle est imbattable sur ce terrain là, d’autant qu’elle peut accumuler les dettes largement au delà des capacités d’une assurance privée.
          Mais il n’y a aucun doute à avoir, elle fera faillite, comme a fait faillite la sécurité sociale ivoirienne, copie conforme de la sécu française mais en plus réduite.

          « Ne cherchez pas ce pays n’est pas à vous et ne le sera jamais. »

          Comment comptez-vous vous y prendre? En flinguant les opposants? En les rééduquants? En les enfermants?
          Où est-ce juste une application de la méthode Coué?

          • C’est pas « Comment comptez-vous vous y prendre? », c’est « voilà comment on s’y prend » (sur l’air de Pierre Perret) :

            Savez-vous casser la société à maman
            Voilà voilà comment on s’y prend
            La toute première fois
            On hésite un peu
            Quand on a pris le coup
            C’est marrant comme tout
            On pose un racket
            Sur un autre racket
            Puis de plus en plus
            Jusqu’à ce qu’y en ait plus
            Mammouth sur la tête
            On écrase sa pensée
            Puis lui écarte les … pieds
            En chantant sans s’gêner

            {Refrain,2x:}
            Privé cassé
            j’t’ai enc…
            Privé foutu
            tu l’a dans le c..

          • Un smicard aux US ne peut s’offrir une santé correcte. Ma belle famille est américaine et mes nièces ne vont pas chez le médecin car elles ne peuvent pas se le permettre. Pendant longtemps, elles n’étaient pas assurées car trop cher.

            Vous devriez regarder les out-of-pocket, deductible des assurances américaines. Si on a un bon salaire (comme c’était mon cas), oui l’assurance américaine coûte moins cher que les cotisations de santé en France. Pour les autres, ce n’est pas le cas.

            • C’est dommage pour votre belle-famille. De mon côté, j’ai des exemples inverses.
              L’avantage des contrats d’assurances privées, c’est que vous y mettez ce que vous voulez.
              Si vous acceptez une franchise plus élevée et juste couvrir les pathologies graves ou plus couteuses. C’est possible et le prix à payer est plus faible.
              Si vous souhaitez une franchise faible et une couverture max, c’est possible mais sera plus cher.
              Donc tout dépend de ce que chacun est prêts à mettre pour acheter un extincteur qui peut-être ne servira jamais…

              Quant à l’absence d’assurance car trop cher, il faut quand même se méfier de ce discours anti-assurance. L’américain ne raisonne pas comme le français moyen et il n’est pas près à mettre le doigt dans l’engrenage d’une assurance étatisée. Pour preuve le succès médiocre de l’Obamacare auprès des populations cibles, bcp préférent ne pas signer alors que selon une analyse française ils y auraient eu un avantage.

        • « Ne cherchez pas ce pays n’est pas à vous et ne le sera jamais »

          C’est bien normal dans un pays dont les enfants sont endoctrinés dès l’âge de 3 ans (maternelle) jusqu’à plus de 20 ans en moyenne par une éducation nationale monopolistique organisée en 1947 par les communistes les plus intelligents d’Europe.

          Continuez à « apprendre » aux enfants dès 3 ans que « le collectif c’est bien, l’individuel c’est mal », et ce pays sera toujours ce qu’il est…

          Mais il sera de moins en moins riche.

        • « On dénoncera vos idées. Ne cherchez pas ce pays n’est pas à vous et ne le sera jamais. »

          Quelle méchanceté!
          Voilà le vrai visage de l’anti libéral, la hargne et l’envie.

        • « En retirant le monopôle mais en gardant par exemple la souscription obligatoire. Qu’obtiendrait-on ? »
          Renseignez-vous un peu. On obtiendrait ce qui était en place avant que le gouvernement de Vichy ne créé la Sécurité Sociale telle qu’elle existe actuellement (ah, mince, vous croyiez que c’était le CNR ? Raté !). On obtiendrait aussi ce qui existe en Allemagne (Sécurité Sociale obligatoire depuis le XIXe siècle) ou en Suisse. Pays notoirement connus pour ne soigner que les riches.

          « Ne cherchez pas ce pays n’est pas à vous et ne le sera jamais. »
          Vous êtes qui pour me dire, à moi, français nés de français (les pinailleurs pourraient éventuellement se poser des questions, je suis alsacien…), que ce pays n’est pas le mien ?

          • @anagrys
            Dans le cas de la suisse, il faut quand meme signaler que ca grogne quand meme pas mal vu qu eles primes augmentent bien plus rapidement que les revenus. Il y a meme deja eut des tentatives de reguler tout ca.
            Et meme si la concurrence existe, vous avez plus affaire a un oligopole vu que creer une assurance santé c est pas simple

            Signalons qu en Suisse, le syteme actuel favorise les jeunes (pas top suceptible de developper une maladie couteuse) et les tres bien payé (vu que ce n est pas un % des revenus). L inverse de la France ou les gros beneficiaires sont les retraités (eh oui, une Prothese de la hanche ca coute cher) et dans une moindre mesure les familles nombreuses

            • Toutes les assurances demandent une prime dont le montant est fonction des risques qu’elles sont chargées de couvrir. Il n’y a que les systèmes collectivistes égalitaristes et redistributeurs qui demandent une prime dont le montant est fonction des revenus.
              Alors, oui la prime demandée pour un même service sera plus lourde proportionnellement pour un petit salaire. Mais comme toute assurance, la prime est fonction de ce que vous voulez couvrir. Vous avez le choix: le « all inclusive avec hôtellerie hospitalière haut de gamme » ou la couverture des risques principaux, excluant la bobologie par ex. C’est de la responsabilité de chaque individu et de ses priorités, priorités qui peuvent évoluer avec le temps tout comme les options de son contrat.
              Un tel fonctionnement est incompréhensible pour la plupart des français élevés au biberon de notre Sécu et soignés grâce à l’argent des autres.

              • Donc les personnes malades paient plus cher jusqu’au point où elles ne peuvent plus payer. On ne choisit pas les maladies héréditaires

                • Non. Du tout. Votre phrase est typique des assertions catastrophistes des thuriféraires de la Sécu quand ils parlent des assurances privées de santé.
                  La différence se fait à l’âge d’entrée dans le système assurantiel privé.
                  Selon les types d’assurance et de système, il y a une réévaluation ou pas (plafonnée ou pas) au fur et à mesure du vieillissement du sujet.

                  Il est évident que si vous choisissez d’entrer dans un système assurantiel privé à 65 ans (en venant d’un système publique ou étranger) en ayant déjà eu un cancer et un infarctus. On vous demandera plus cher. Si vous entrez à 25 ans, la prime d’assurance à payer est bcp plus faible et il n’y a pas de réévaluation du tarif en fonction des pathologies que vous aurez (maladies héréditaires incluses).

                  Suivant les pays (cf Hollande), il peut y avoir une obligation des assurances privées de reprendre un client quittant une autre assurance privée aux mêmes conditions tarifaires (càd correspondant aux conditions de fonctionnement du contrat antérieur du sujet).

                  Si ces assurances de santé privées étaient aussi « horribles », comment se fait-il qu’on ne voit pas des hordes d’allemands, de hollandais, de suisses venir en France pour s’affilier à la Sécu dès leur retraite venue (ou même avant, notre SS étant si « merveilleuse »). 🙂

                  • C’est bien ce que je dis; un cancéreux avec peu de moyens ne pourra s’offrir une santé. S’il rentre dans le système tôt, il ne pourra pas changer d’assurance.

                    On voit des hordes d’anglais venir en France au moment de la retraite, venez dans le sud ouest.

                    • Proportionnellement, imaginons que les dépenses de santé soient identiques en France et aux États-Unis.
                      Vous vous heurtez à deux conceptions différentes de la gestion santé. D’un côté, on responsabilise en vous disant clairement combien votre santé coûte. D’un autre, on adopte par un truchement technocratique une vision punitive où tout le monde paie et où le consommateur fumeur, buveur, obèse et j’en passe finance un monopole déficient et coûteux à grand renfort de publicité dont l’efficacité est douteuse.

        • @Un homme incertain:
          Dans la réalité on a constaté que ce sont les régimes socialistes les renards dans le poulailler. Ils ont massacrés 100 millions de poules au bas mot! Vous avez des problèmes avec la réalité, comme tous les étatistes! Il y a un seul pays libéral, la Suisse, où il n’y a pas de Sécurité sociale étatique, puisque c’est le plus riche de nos jours alors que c’était le plus pauvre avant la révolution industrielle, tandis que la France était le plus riche! C’est l’inverse de nos jours, l’étatisme et le socialisme la ruinant.

        • A remarquer qu’en Suisse ce sont les socialistes qui tentent d’imposer la SS, malgré l’exemple français démontrant sa nocivité!

        • Personnellement, je suis aussi contre la souscription obligatoire. Même pour choisir mon assurance santé.

        • @un homme ce que vous dites ne tient pas la route . Comment marchent les assurances voitures ?

    • Personne ne rejette vraiment cette formule, sauf les hypocrites. Le propre de l’homme c’est de chercher à « s’enrichir ». D’argent ou d’autres choses, mais s’enrichir. Vous croyez que Mère Teresa ne cherchait pas à s’enrichir (de grâces, de bonté, de sourires) et qu’elle aurait tout sacrifié si elle avait été convaincu qu’en faisant ça elle perdrait le respect des autres autour d’elle, perdrait ses chances d’aller au paradis, vivrait uniquement dans le malheur ?

    • la position des libéraux sur la sécurité sociale est que c’est une connerie…et une hypocrisie…

      les libéraux n’ont pas le culte des pauvres, jamais la pauvreté nest une justification suffisante pour devoir les aider ..et comment.. pas juste filer du pognon,

      La sécu c’est subventionner la pauvreté. cela érode la motivation à bosser… mieux elle crache en fait sur ceux qui paye pour les autres..

      tout comme les quelques gamins non vaccinés s ont NECESSAIRES pour faire comprendre aux gens l’interet de la vaccination…

      la souffrance des pauvres par choix ou vice et necessaire…pour dissuader de faire des mauvais choix ou de s’adonner au vice.
      tout comme la souffrance de ceux qui se sont endetté pour faire des études clairement sans interet économique…

      avoir à manger avoir un toit , avoir une éducation, être soigné n’est pas un droit;..c’est pourquoi on travaille…

      la sécu en réalité c’est le smicard qui voit son voisin qui ne bosse qui se fout de sa gueule, le riche lui il s’en fout.Le discours sur les assistés c’est sur les petits ouvriers qu’il marche.

    • La sécurité sociale coûte plus cher au citoyen pour un service de plus en plus déficient. Amusez vous à additionner ce que paye votre patron pour vos cotisations et ajoutez y ce que vous payez sur votre salaire. Les remboursements sont de plus en plus réduits. Que dire des hôpitaux où il est de plus en plus difficile de se faire soigner. Le manque d’infirmières est dû à l’augmentation du nombre d’administratifs qui ne font que gêner les soignants dans leur tache! C’est bien beau d’être ignorant, inconscient et irresponsable, par fainéantise alors que internet vous permet d’obtenir tous les renseignements nécessaires pour vous faire prendre conscience que l’état vous rackette comme tous les mafieux. Sauf que la vrai mafia elle respecte ses promesses!

  • Que notre sécurité sociale actuelle fasse faillite, ça c’est sur. Nous n’avons pas pris soin d’en surveiller le financement. Qu’elle doive être réformée intégralement, seuls les ignorants sont contres. Mais en enlever le principe monopole d’état obligatoire, ça je suis contre.
    Je suis après ouvert à des exemples où le système inverse a marché et n’a pas laissé les démunis sur le carreau.

    P.S : Venez-vous de vous rendre compte que vous venez d’avoir un discours antisolidaire. Non surement pas, cela vous ferait mal de l’avouer. Vous avez regardé le budget de la sécurité sociale indépendamment du budget de l’état, ce qui est l’une des plus grandes escroqueries au sujet de la sécurité sociale, comme si son budget devait être regardé tout seul, qu’elle soit rentable (enfoiré de …). L’état me demande chaque année des impôts, je veux qu’une partie aille à l’école, à l’armée et à la sécu, pourquoi seul le financement officiel de la sécu devrait financer la sécu. Il y en a marre de cette compatibilité hypocrite qui veut isoler les secteurs les uns après les autres et les rendre rentables, c’est d’une malhonnêteté intellectuelle, comme si certain service ne devait pas venir à la rescousse d’autres. C’est ça la solidarité, ha oui vous êtes contre on viole votre liberté d’être égoïste. Suffit de voir combien de fois le mot solidarité est présent dans cet article.

    « Comment comptez-vous vous y prendre? En flinguant les opposants? En les rééduquants? En les enfermants?
    Où est-ce juste une application de la méthode Coué? »

    Vous regardez les partis qui apparaissent les uns après les autres ? Ya des libéraux ? Non.

    • bon, sérieusement comment vous faites pour supprimer le « principe monopole d’état obligatoire » qui … n’existe pas !!!
      Les fonctionnaire ne sont pas dedans. Les étudiants sont dedans, mais dans un système concurrentiel (MNEF ou SMERAP) : il est peut-être obligatoire de s’assurer mais on peut choisir l’opérateur…

      Et puis vous avez vraiment l’impression que le système actuel ne laisse personne sur la carreau ?

      Solidarité … tu parles ! On sait depuis longtemps ce que ce cache derrière ce grand mot.

    • « Vous regardez les partis qui apparaissent les uns après les autres ? Ya des libéraux ? Non. »

      Vous faites bien votre boulot, on ne peut pas le nier.

      Pan! Pan!

      Un libéral ne se fera pas élire, il ne veut pas prendre les décisions pour les autres. Question de principe, voyez-vous?

      Petite question cependant: Quel est l’intérêt de déballer sa rancœur quand on est un troll?

      « Ce pays ne sera jamais à vous! »

      C’est un peu se discréditer au passage? non?

      Pan! Pan!

    • Tout d’abord, veuillez me pardonner pour ce déterrage.

      « Venez-vous de vous rendre compte que vous venez d’avoir un discours antisolidaire. Non surement pas, cela vous ferait mal de l’avouer.  »

      C’est quoi un discours anti-solidarité ? Et sinon solidarité avec quoi, avec des gens appartenant à ce truc administratif qu’on appelle un pays ? Mais pourquoi s’arrêter là d’ailleurs ?

      « Vous avez regardé le budget de la sécurité sociale indépendamment du budget de l’état, ce qui est l’une des plus grandes escroqueries au sujet de la sécurité sociale, comme si son budget devait être regardé tout seul, qu’elle soit rentable (enfoiré de …). »

      Tu peux retourner le problème dans tous les sens, dire que ce qui compte ce n’est pas la sécu prise isolément mais l’Etat, ça ne changera rien. Si la sécu est en déficit (ouh le vilain mot) mais que l’Etat assure son financement, c’est l’Etat qui sera en déficit. Tu n’auras que transféré un déficit sur un autre, et il devra au final être payé par le contribuable (dont le smicard contribue à plus de 50% cela dit au passage, puisque tu sembles penser qu’il n’y a que les riches qui sont spoliés par le système actuel).

      « L’état me demande chaque année des impôts, je veux qu’une partie aille à l’école, à l’armée et à la sécu, pourquoi seul le financement officiel de la sécu devrait financer la sécu. Il y en a marre de cette compatibilité hypocrite qui veut isoler les secteurs les uns après les autres et les rendre rentables »

      Tout d’abord ce n’est pas parce que toi tu veux que tout le monde devrait être d’accord. D’où la nécessité d’un système permettant à chacun de choisir ses priorités.

      D’autre part, la rentabilité n’est pas un gros mot. Concernant l’éducation, par exemple, un système rentable s’assurerait que l’argent investi permettrait aux enfants de savoir au moins lire, écrire et compter correctement en arrivant au collège, le tout en dépensant le moins d’argent possible (donc exit le personnel administratif pléthorique et les profs absents les trois quarts du temps). Or, c’est loin d’être le cas aujourd’hui. Ton intention de défendre l’école est louable, mais tu dois bien avouer que malgré un budget pharaonique, l’éducation nationale a totalement failli de ce côté là.

      « C’est ça la solidarité, ha oui vous êtes contre on viole votre liberté d’être égoïste. Suffit de voir combien de fois le mot solidarité est présent dans cet article. »

      Tu te trompes, la solidarité c’est une entraide réciproque. Le système français est tout sauf solidaire.

      « Vous regardez les partis qui apparaissent les uns après les autres ? Ya des libéraux ? Non. »

      Par définition le libéralisme est rarement populaire, puisqu’il ne promet pas d’injecter des sommes astronomiques pour financer des politiques clientélistes. C’est beaucoup plus facile de se faire élire en promettant de raser gratis (et encore, même comme ça le PS est resté dans les choux un bon paquet d’années, preuve que la « solidarité » à la sauce socialiste est loin d’enthousiasmer les foules).

    • tout monopole est mauvais. cela est un fait. alors je ne vois pas pourquoi l’état devrait avoir le monopole de la sécurité sociale. tout le monde profite de la concurrence pas seulement les riches mais aussi les pauvres. les seuls monopoles que l’état peut avoir c’est le monopole de la violence légitime et le monopole fiscal. comment vous allez réformer votre sécurité sociale pour qu’elle marche sans enlever le monopole ??? expliquez moi je suis toute ouie. la solidarité n’est pas obligatoire elle est volontaire. ce que vous appelez solidarité n’est que du vol. La solidarité c’est qui permettre et aider tout un chacun de se réaliser dans la vie, donc à devenir autonome.
      Par conséquent ce n’est pas uniquement en dépensant de l’argent qu’on va retirer d’on ne sait où, et en édictant des règles qui disent quoi faire ou pas, qu’on aide les gens à devenir autonomes.
      Il faut donc bien analysé aux cas par cas, trouver des solutions individualisées et il faut que les gens concernées y mettent du leur.
      Donc on voit bien que c’est le libéralisme qui est solidaire et pas le reste

    • expliquez moi pourquoi les suisses ont majoritairement refusé le projet de création d’un monopole de la Sécurité sociale (avec la création d’une caisse unique), si ce système est si affreux que cela ???

      • en parti a cause de la contre publicite du Systeme francais. Mais aussi car les caisses actuelles ont largement contribué a la campagne (logique vu qu elles risquaient de disparaitre)

        • Vous croyez que les Suisses sont aussi cons que les français et qu’ils se laissent influencer par une campagne médiatique? Cela fait des siècles qu’ils votent et uniquement dans leur intérêt bien compris. eux n’auraient jamais élu des escrocs comme Hollande et Macron. Raison pour laquelle ce pays qui fut le plus pauvre d’Europe est devenu le plus riche, et inversement la France qui était le plus riche chute inexorablement vers la pauvreté avec ses 6 millions de chômeurs!

          • l’individu moyen est con partout. Le suisse comme le français.

            Si tous les pays adoptaient le système suisse alors la suisse deviendrait pauvre. La suisse comme tous les paradis fiscaux marchent grace à leur attractivité fiscale. Si demain la France avait le même système que la Suisse, il n’y aurait aucun intérêt pour les investisseurs d’aller dans un petit marché comme la Suisse. Autant aller sur les marchés les plus gros avec le plus grand nombre de clients

            • « Si demain la France avait le même système que la Suisse, »
              Sans blague?
              Et bien, qu’elle essaie donc !
              Cela permettrait d’augmenter le niveau de vie de l’ensemble de la population, de ne plus s’endetter, de faire baisser la pauvreté et d’avoir un système scolaire plus performant. Donc pourquoi la France refuse de le faire? Parce qu’elle ne veut pas appauvrir la Suisse?
              Vous me faites bien rire. La France ne le fera jamais parce qu’il est électoralement suicidaire de supprimer la perfusion qui maintient sous dépendance une immense partie de sa population même si cette même population en subit les conséquences permanentes sous forme de chômage et d’un niveau de vie inférieur. De plus cela supprimerait des rentes électorales et des millions de fonctionnaires dont est issue l’immense majorité de nos élus.

              « La suisse comme tous les paradis fiscaux marchent grâce à leur attractivité fiscale. »
              Pratique. Cela permet d’effacer d’un revers de main tous les autres éléments qui expliquent le succès suisse et la déconfiture française.
              Le secteur industriel représente 25.6% du PIB en Suisse contre 17.1% pour la France…
              Quant à l’attractivité fiscale, c’est facile d’y remédier en baissant la fiscalité française. Évidemment, l’État-providence en prendrait un coup. Cependant, je ne pense pas que les suisses sans État-providence soient plus malheureux que les français avec. On ne voit pas des hordes d’immigrés suisses venant chercher leur bonheur en France. Ce serait plutôt l’inverse. 🙂

              • je dis simplement que dans un systèe à faible fiscalité partout, tous les paradis fiscaux actuels n’exiteraient plus. Les pays les plus gros, donc les plus gros marché, récupéreraient les investisseurs.

                Je ne suis pas pour plus de fiscalité bien au contraire à partir du moment où la richesse créée va essentiellement à ceux qui produisent les biens et services, cad les travailleurs. Le capitalisme dans son état actuel ne peut pas continuer; le top1% ne peut pas s’accaparer de plus en plus de la richesse créée.

                • Vieille antienne communiste. C’est le capitalisme qui permet de créer des richesses, comme l’ont compris les dirigeants chinois. Les travailleurs des pays capitalistes ont un niveau de vie incomparablement supérieur à ceux des pays socialistes, où la création de richesse est presque inexistante. Mais où la nomenklatura la confisque à son profit, et interdit la contestation pour préserver son racket.

            • Cessez donc de nous ressortir ce mythe du paradis fiscal et de la richesse suisse due à ses banques. Les Suisses payent des impôts conséquents, mais contrairement aux français veillent à ce que cet argent soit bien dépensé et utile! Alors que sachant que le votre est gaspillé vous continuez à voter pour des margoulins qui en font profiter leur famille et leurs copains! S’il y autant de fonctionnaires c’est car les 600.000 élus casent leurs proches pour qu’il puissent croquer au gâteau de vos impôts et taxes!

    • @un homme je ne comprends pas que vous défendiez un système dont vous dites vous mêmes qu’il va faire faillite . Par ailleurs la sécu rembourse tres tres mal ce sont les mutuelles privées qui font le job. Ne voyez vous pas que vous défendez un gouffre financier qui ne fait plus ce pourquoi il a été fait ?

      • les mutuelles ne remboursent pas les grosses dépenses.

        • Les assurances de santé privées y arrivent très bien à l’étranger. Pourquoi n’y arriveraient-elles pas en France? En raison d’une énième spécificité française?

    • ben si nous avons pris soin d’en surveiller le financement…nous avons juste choisi de ne pas le faire par les cotisations pour maintenir une illusion..
      et moi je suis désolé..
      « à chacun selon ses moyens » implique une chose..controle de TOUS les moyens dont dispose tous les individus…
      à chacun selon ses besoins.. est assez obscur…comment connaitre les besoins de soins d’un individu..

      la secu est d’abord un rêve de bureaucrate.

    •  » Il y en a marre de cette compatibilité hypocrite »
      il y en a aussi marre de cette fraude aux prestations sociales qui est estimée plus de 50 milliards d’Euros par an (Rapport du magistrat Charles Prats ) et de grâce ne me répondez pas fraude fiscale en retour.
      Tout le monde se comporte avec la plus grande lâcheté sur ce sujet de fraude sociale (politiciens, administrations etc…)
      Et si l’on creuse un peu le sujet pour savoir qui est à l’origine de ce type de fraudes, alors la température risque encore de monter de 10 degrés.

  • Bel article. Complet.

  • Je ne comprends pas cette histoire de 44,6% de prélèvements obligatoires.
    Ma feuille de paye d’avril :
    Heures normales à 10€=135,36
    Heures sup 125%=13,32
    Heures sup 150%=1,34
    Heures fériés=7
    Heures nuit travaillées=11,34
    Primes diverses=147€
    Ifm=729,67€
    Congés payés=802,64€

    Total payé par l’employeur=5034,72€
    Net à payer=2715,45€

    Après le passage de la solidarité nationale sur mon salaire d’intérimaire, il me reste 53,88% de ce que mon employeur a déboursé pour s’attacher mes services.

    Me restent encore à payer des centaines de taxes sur tout et surtout sur n’importe quoi.
    Au final, après avoir été ponctionné de tous les côtés, je me demande même s’il me reste la dîme pour survivre…

    • Il ne vous restera que 37% des 5034,72 une fois que les impôts et les taxes seront payées!

    • le mot important est obligatoire..contre ce que vous payez vous aurez bien droit à des trucs…

      par contre vous n’avez pas le choix..

      soit une personne qui ne bosse pas…contribution par l’impôt zéro..

      tiens…

    • mais vous devez aussi regarder ce que l’etat vous donne.et . le problème de fond..est que vous ne décidez pas; quoi faire de votre argent…

  • Le laisser faire, ça donne le Goulag, le laogai et le S21. Staline, Mao et Pol Pot étaient donc libéraux.

  • Le libéralisme fait reposer la société sur les individus considérés comme libres et responsables.
    Le socialisme considère que les individus sont incapables de se prendre en charge et fait donc reposer la société sur l’Etat qui commande aux individus. Ce sont donc des fonctionnaires (qui sont pourtant des individus comme les autres) qui décident à ma place. Pourquoi un fonctionnaire saurait-il mieux que moi ce qui est bon pour moi? C’est le grand mystère du socialisme.

    • je suppose que le fonctionnaire « sait » parce-qu’il est l’émanation de l’Etat, qui est l’émanation du « peuple ». Il est donc par définition au courant des besoins du peuple et n’agit bien sûr que dans l’intérêt dudit peuple.
      Voilà.
      Ne venez bien sûr pas demander qui est ce peuple…

  • Les élections ne font pas une démocratie, car comme l’indique le terme c’est le pouvoir au peuple. A part la Suisse nous sommes tous sous régime ploutocratique où une élite dirige sans tenir aucun compte du peuple qu’elle méprise. En France c’est encore pire étant donné qu’il n’y a aucune séparation entre les 3 pouvoirs dans les mains de l’exécutif.

    • Il ne peut y avoir de démocratie que dans le cadre du libre marché et donc du capitalisme.

      Tout ce que les collectivistes appellent démocratie ne sont que des régimes esclavagistes.

      • Tout à fait. Là où le peuple n’a pas droit au chapitre et se trouve dans les faits privé de tout droit, comme dans les régimes communiste, il est de fait soumis à l’esclavage au profit de la nomenklatura du Parti !

  • Désolé, mais nous ne vivons pas non plus dans une société libérale, comparée à d’autres, sur un plan autre qu’économique. L’usage du cannabis est encore réprimé (et le sera peut-être bientôt encore plus systématiquement), la question de la fin de vie navigue toujours dans les eaux du Styx, les conditions de vie des prostituées ont empiré à cause de la pénalisation du client, ne parlons même pas de la PMA, reporté sine die par peur des lobbys conservateurs, et encore moins de la GPA…
    Sur ces questions là, des pays voisins ou non, européens ou non sont bien plus libéraux que nous.

    • J’ajoute que les sous-entendus dans cette phrase me font singulièrement tiquer : « Dans une société libérale oui, dans une économie libérale, non. Nous pouvons affirmer sans crainte que notre société est démocratique, puisque des élections sont régulièrement organisées. »
      D’abord et d’un l’organisation d’élections périodiques n’offre absolument pas la garantie d’une belle démocratie.
      Ensuite et de deux, nous ne pouvons pas vraiment affirmer non plus qu’une société est libérale parce qu’elle est démocratique…
      Ensuite et de trois, le terme de « société libérale » n’est pas, comme je l’ai montré plus haut, ce qui me vient spontanément à l’esprit quand je pense à la France.
      Enfin et de 4, Contrepoints/Cassan se focalise, et le reste de l’article le prouve à l’envi, sur le libéralisme économique, qui ne fait pas tout le libéralisme, loin de là (demandez donc aux victimes de Pinochet).

      • Un article sur le libéralisme où on évoque pas Pinochet c’est comme un repas sans sel. Merci JRDC pour avoir corrigé cette impardonnable erreur 🙂
        Cela ne vous aura pas échappé, toutefois, que : 1. Pinochet a renoncé au pouvoir volontairement ; 2. le Chili est (et ce depuis son époque) le pays le plus prospère d’Amérique du Sud ; 3. le Chili est aujourd’hui le pays le plus démocratique (et moins violent) d’Amérique du Sud.
        Oui, il faut le dire et le répéter, les libéraux ont encore du chemin avant d’arriver au niveau d’un Castro, Chavez ou Maduro (pour ne pas évoquer des Staline, Mao, Kim ou Pol Pot).

        • Oui, les idées reçues et poncifs ont la vie dure lorsque la personne est ignorante et ne réfléchit pas. Ils ignorent quelle était la situation politique du Chili avant Pinochet. Celui-ci n’est pas intervenu pour s’emparer du pouvoir. C’est le Parlement chilien qui a demandé à l’armée d’intervenir pour empêcher le coup d’état communiste qui avait lieu avec la bénédiction d’Allende.

    • Bien d’accord avec vous. Le jour où je pourrai faire de la moto sans casque, cultiver mon cannabis sans qu’on me jette en prison – et défendre mon champ avec une arme, pour reprendre une expression célèbre – et, si j’étais homosexuel, recourir aux services d’une mère porteuse pour avoir un enfant, ou encore quelque soit ma sexualité ou mon sexe utiliser les prestations de prostitué(e)s.. alors oui, ce jour là, je pourrai observer les premiers indices d’une société liberale.
      En attendant, nous vivons en France sous l’emprise d’un Etat qui tient à la fois de la nounou et du père fouettard !
      D’une certaine manière notre économie s’est libéralisée ces 30 dernières années (sous la presssion de l’Europe ? ) beaucoup plus vite que nos libertés individuelles, dont certaines n’ont même cessé de régresser… pour notre bien et notre sécurité, bien évidemment !

  • L’humanité gagnera davantage à laisser chaque homme vivre comme bon lui semble qu’à le contraindre à vivre comme bon semble aux autres.
    John Stuart Mill.
    De la liberté.1859

  • « Nous pouvons affirmer sans crainte que notre société est démocratique, puisque des élections sont régulièrement organisées. »
    non car les modes de scrutins faussent les résultats ( uninominal a 2 tours)

    « il vaudrait mieux parler d’une sorte d’économie administrative tempérée par un secteur libre concédé. » oui comme la chine

    la France n’a jamais été libérale , au sens ou le catholicisme puis l communisme l’en ont empêché..

    • En URSS et les pays communistes il y avaient des élections! C’est la séparation des pouvoirs qui caractérise la démocratie moderne. Or elle est inexistante en France puisqu’ils sont subordonnés à l’exécutif.

    • Effectivement, les élections ne sont absolument pas une garantie de démocratie; surtout quand les institutions fonctionnent mal.
      Prenons un exemple (que je connais trop bien).
      Vous êtes élu au suffrage universel dans une commune de 10 000 hab; mais vous êtes dans l’opposition.
      Vous demandez une aide (un renseignement sur un sujet simple et public) à un employé (fonction territoriale) pour accomplir votre tâche de conseiller.
      He bien il demande d’abord l’ autorisation à un autre élu qui est dans la majorité (ou, pire, au « cabinet du maire) avant de vous donner ce renseignement.
      A l’inverse, vous êtes président d’un « comité théodule » (comité écolo, ou des sages, des jeunes, …etc) nommé par le maire, donc ne représentant personne d’autre que vous même. He bien vous avez directement tout le soutien et toute l’aide des services locaux.
      Et je fais l’impasse sur l’attitude de la PQR.
      Je me demande si le dysfonctionnement des services et des corps intermédiaires qui gangrène nos institutions n’est pas plus néfaste à la liberté que les idées reçues sur le libéralisme (même si, oui, il faut dénoncer ces idées reçues).

  • Excellentissime !
    Mais deux remarques:
    1/ Jacques Rueff n’était pas conseiller d’Etat mais inspecteur des finances. Allons, il ne faut pas confondre les crèmeries de la haute fonction publique !
    2/ Le vrai problème du libéralisme et de son refus généralisé, c’est qu’il s’oppose à la volonté de pouvoir de toute une partie de la société – et c’est particulièrement vrai en France.
    Quand vous recherchez le pouvoir, vous devez promettre à un tas de gens que si vous êtes élu, vous allez améliorer leur sort par toutes sortes de mesures. Et lorsque vous êtes élu, tout le monde se tourne vers vous pour que vous le fassiez.
    Finalement, le meilleur film qui exprime ce phénomène, c’est Knock. La situation que trouve Knock lorsqu’il arrive dans son bled paumé après avoir racheté la clientèle de son brave prédécesseur, c’est la situation d’une société libérale: on va voir le médecin lorsqu’on est malade, un point c’est tout. Pas de quoi pour le médecin faire fortune et contrôler la population.
    Le but de Knock est précisément l’inverse: faire fortune et contrôler la population comme le ferait un gourou de secte – mais de façon soft, sans forcer personne, on est dans une société libre…
    Le moyen pour cela ? Il arrive à persuader tout le monde (jusqu’à son prédécesseur…) que chacun 1/ est malade (un bien portant est un malade qui s’ignore) 2/ personne ne peut s’en sortir seul 3/ seul lui, le Dr Knock, peut les guérir, mais à condition que chacun se soumette à son contrôle permanent…

  • Je suis favorable à un maximum de libéralisme économique, autrement dit à un minimum d’intervention de l’État dans l’économie, mais il faut reconnaître que certaines questions ne sont pas simples, à commencer par le travail des enfants.
    Selon l’auteur, le travail des enfants est surtout dû au niveau de vie dans le pays. C’est certainement vrai, mais ce la question est un peu plus complexe. En effet, le fait que l’instruction ait été rendue obligatoire pour les enfants (avec Jules Ferry en 1882 en France) a fortement contribué à faire disparaître le phénomène.
    Disparaître ? En réalité, pas vraiment, puisque comme l’auteur le rappelle aussi, bien des bancs ont longtemps été vides au temps des récoltes dans les zones rurales. Et même, il y a (eu) des enfants d’agriculteurs travaillant le soir après l’école, ou tout simplement pendant les vacances scolaires.
    Mais l’instruction obligatoire a sérieusement réduit le phénomène.
    D’où la question : l’État a-t-il raison, a-t-il le droit d’imposer l’instruction obligatoire ? De quel droit l’État s’immisce-t-il dans la vie des familles, et contredit-il l’autorité des parents sur leurs enfants ?
    En d’autres termes, l’instruction obligatoire n’est-elle pas le coin enfoncé dans l’autorité des parents sur leurs enfants, par l’État, un coin enfoncé dans la vie PRIVÉE, au profit du PUBLIC, du collectif ? … principe que nous voyons se développer de plus en plus, avec les vaccinations obligatoires, l’immixtion des services sociaux dans la vie de famille, jusqu’à la privation des droits parentaux dans les cas extrêmes, avec les abus que cela peut recouvrir ?… Où mettre le curseur ? Fondamentalement, l’État a-t-il le droit de se mêler de la vie des familles ? Si oui, où cela s’arrête-t-il ?

    • Comme le remarque l’auteur c’est dans les pays pauvres que les enfants sont obligés de travailler puisque les parents ne gagnent pas suffisamment pour nourrir toute la famille. C’est soit cela soit se coucher affamé. On observe très bien ce phénomène en Inde où la croissance économique permet à plus d’enfants de fréquenter les écoles, au fur et à mesure de l’augmentation du revenu des familles!

    • L’instruction obligatoire date de Louis XIV. Jules Ferry, c’est la gratuité

  • Merci, beau résumé.

  • Autant le socialisme est un échec cuisant, autant le trickle down economic de Reagan est un mauvais exemple.

    La richesse s’est progressivement transférée de la classe moyenne vers le top1% ce qui a entraîné une tendance à la baisse de la croissance sur les décades suivantes et donc une stagnation voir baisse des revenus corrigés de l’inflation pour la classe moyenne. Quand au chômage, le calcul américain est encore plus ridicule que la France reportant le U3 à la place du U6 beaucoup plus représentatif de la situation.

    Sur les déficits, il faut quand même le faire que de balayer d’un revers de main les 8 ans de Reagan et 4 ans de Bush avec des déficits record permanent. On peut rajouter Bush le 2ème. Trump a montré que malgré un Congrès intégralement Républicain, ils ont été multiplié par deux alors qu’ils ont baissés sous Obama.

    Le long terme ne peut marcher qu’avec un état qui ponctionne peu et une classe moyenne qui récupère l’énorme majorité de la richesse qu’elle créé. C’est elle qui produit les services et les biens.

    • une bonne étude sur l’effet zéro de coupe d’impôt sur les plus riches mis à part une croissance des inégalités et une augmentation des déficits

      • Je peux vous citer des milliers d’articles qui démontrent le contraire. Les riches ne foutent pas leur argent sous leur matelas, ils l’investissent, ce qui crée de la croissance, des emplois, etc… Le plein emploi rend la main d’oeuvre disponible rare, ce qui fait monter les salaires! Bref tout le monde en profite. c’est d’ailleurs ce qui a fait prospérer nos sociétés depuis l’industrialisation au XIXe siècle, et qui a permis à la Chine de s’enrichir. L’Occident et les capitalistes y investissant leur argent. Vous devriez faire l’effort d’apprendre des notions d’économie!
        Vos idées courtes proviennent en droite ligne de l’idéologie socialiste!

    • @ Fred
      Affirmation mensongère, Obama a doublé la dette américaine et fait voter plus de règlements que tous ses prédécesseurs réunis! C’est un prof de droit constitutionnel, totalement ignorant en ce qui concerne l’économie!

  • « Article initialement publié en mai 2011. »

    Mention qui sonne comme un coup de marteau, non seulement la situation ne s’est pas améliorée, mais la société et nos libertés sont désormais en chute libre.

  • Aux sources du libéralisme : La main invisible ou le côté sombre des lumières (2019). (J’en ai autant concernant le capitalisme d’État soviétique)
    https://www.legrandsoir.info/main-invisible-ou-le-cote-sombre-des-lumieres.html

  • J’ai aimé vous lire votre article sur les parties traitant du libéralisme moral et poliltique.

    J’ai cependant tiqué sur votre analyse du libéralisme économique.
    Vous posez de façon très prétentieuse comme postulat qu’être en désaccord avec vous sur l’analyse de la politique de Reagan serait uniquement dû à une méconnaissance de la politique américaine (vous vous placer d’office dans la position du « sachant »).
    Vous semblez faire peu de cas des travaux académiques récents sur cette période qui ont, il me semble de façon définitive, remis totalement en cause la causalité supposée (influence « négligeable » sinon « nulle ») entre une baisse du taux d’imposition et une augmentation des rentrées fiscale.
    Etes-vous vous-même pris en flagrant délit d’idée reçue, dans une sorte de mise en abyme de l’idée reçue ?
    Encore une fois, corrélation n’est pas causalité.

    • Travaux fortement orientés par les soi-disant « économistes » de gauche, favorables au socialisme! Piketty a fait des ravages dans les esprits. Vos idées reçues ne sont pas plus valables que celles des autres!
      Quant à Piketty il n’a fait que resservir une soupe déjà froide depuis des lustres, les économies socialistes ayant toutes échouées lamentablement, le Venezuela confirmant qu’il est un âne!

    • « travaux académiques récents. »

      Même si ils n’étaient pas le fait d’idéologues étato-socialistes aussi malhonnêtes que Piketty, je ne comprends pas comment des gens qui ne sont ni politique, ni fonctionnaires en sont venu à considérer la rentrée fiscale comme un but ?
      Si ces deux catégories faisaient le bonheur de la population avec cet argent plutôt que de s’en servir d’abord pour eux et leur intérêts, ça se saurait.

  • Les élections ne sont pas preuve d’une société libérale! Dans les pays communistes des élections avaient également lieu. Et les élections en France ne font que perpétuer l’oligarchie qui escroque avec des promesses démagogique qu’elle ne tient jamais, et rackette le peuple au profit de sa caste et de ses obligés!

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