Par Xavier Fontanet.
Nos médias écrits, rouages intimes de nos sociétés, permettant l’information, la réflexion et le débat, connaissent en ce moment des bouleversements profonds.
Ces transformations technologiques affectent les bases de leur fonctionnement au point qu’une réflexion (qui concerne aussi les lecteurs) devient indispensable. Il est loin le temps où la presse écrite vivait exclusivement de ventes en kiosque et d’abonnements (la source la plus incontestable de leur financement). La publicité fut une première innovation, mais elle eut des conséquences : à partir du moment où elle représente plus de 50 % des recettes, une régie publicitaire peut essayer – sans forcément toujours le réaliser – de vendre ses lecteurs aux annonceurs ! La tentation est alors grande pour certains d’entre eux d’influencer le contenu éditorial en passant leurs commandes.
Interventionnisme étatique dangereux
Seconde raison pour installer une solide gouvernance, l’État et, disons-le, le pouvoir politique sont entrés dans le jeu, distribuant des subventions non négligeables… ce qui, reconnaissons-le, n’est pas très sain ni pour les journaux, ni pour la puissance publique.
Depuis une quinzaine d’années, l’évolution continue de plus belle : Internet déplace la publicité vers Google, Facebook ou YouTube, tandis que la numérisation des supports vide progressivement les kiosques. Cette nouvelle pression sur les comptes risque de freiner la capacité des médias à bien rémunérer leurs journalistes, alors qu’on n’a peut-être jamais eu autant besoin d’eux. Et, le négatif se vendant mieux, certains titres sont poussés à la recherche du spectaculaire qui attire mieux le chaland. Ces dérives contribuent à donner une image inexacte de la réalité, rendant plus difficile la nécessaire réflexion. Cela dit, tout n’est pas négatif en cette période : l’abonnement, qui est le mode de financement le plus responsable du point de vue du lecteur, entre à nouveau dans les moeurs, sur le modèle de ce qui se passe avec la musique.
Que diraient donc nos députés d’une proposition de loi décapante autorisant à déduire ses abonnements aux médias des revenus imposables, la réduction des recettes fiscales étant compensée par l’arrêt des aides à la presse ?
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la liberté de là Presse. .est une illusion…pour une presse indépendante elle doit être sans sudventions et supprimer la niche fiscale des journalistes…..d’un journaliste nous attendons une information pas de la pub politique …et qu’ils arrêtent de nous détourner des vrais probléme de société. ..
a mon humble avis là Presse INTERNET participative va bouleverser l’information ..
ET ça les emmerdes profondément. ..
le citoyen devient le témoin des événements
ET dans l’instant présent est diffusé. …
ras le bol du matraquage d’un événement qui banalyse et qui voient une multitude d’experts
qui se contredisent ,finances,sécurités ect. ..
le lavage de cerveau. ..nouvelle filière de journaliste…
“Subventions” !
La majorité de la presse aux Ordres devraient mettre la clef sous la porte et c’est une BONNE chose.
Mais la presse a pour objectif de délivrer une propagande donc elle sera jamais touché.
Mais pourquoi pas simplement des médias sans subvention, déduction fiscale ni aucune aide étatique directe, indirecte ou déguisée! Une mise en concurrence directe des médias entre eux comme n’importe quelle activité économique classique. Chaque média trouvera sa clientèle et survivra… ou ne la trouvera pas et disparaîtra.
Est-ce si compliqué? Les autres pays fonctionnant sur ces principes ont-ils une moins bonne liberté de la presse que la France? En matière de liberté de la presse, la France est classée en 33è position. Il n’y a pas de quoi se vanter.
https://rsf.org/fr/donnees-classement
C’est pas sympa pour l’Huma ce que vous venez de dire là !
Le Monde, Le Figaro sont les plus subventionné.
Coucou pas compliqué,
c’est marrant c’était justement ce que j’ai lu matin.
Vous savez très bien que rapporté aux ventes et par numéro, c’est faux.
Plus personne ne lit cette feuille de choux. Sous le quinquennat de Hollande, plusieurs subventions exceptionnelles ont été versées à l’Huma et ça y allait par dizaines de millions.
Quant au Monde et au Figaro, au moins ils se vendent, mal mais se vendent encore.
Supprimer les subventions et simultanément diminuer l’impôt, ce serait excellent pour la presse, et ce serait bon pour tout un tas d’autres choses aussi.
Les subventions à la presse sont responsables de la dépendance des journalistes au pouvoir, ce qui n’est pas sain.
Les médias “libéraux” (pas le vrai libéralisme mais c’est bon) recoivent le plus de subvention, les journaux les plus “à gauche” sont le plus indépendant (de la subvention, de la pub, de l’actionnaire). Ex : Le Monde Diplo, le Canard enchaîné.
Je constate.
Et rien pour l’Huma ?
C’est le pire, ils vendent rien, des finances dignes de celles de l’union soviétique et ils tiennent grâce aux dons ?
Vous avez l’air d’en avoir un sacré, pas compliqué.
@ pas compliqué
. . . et la marmotte, elle met le papier par dessus le chocolat !