L’échec de l’écologie collectiviste

L’écologie collectiviste est en voie de disparition

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L’échec de l’écologie collectiviste

Publié le 5 mai 2018
- A +

Par Henri Dumas.
Un article de Témoignage fiscal

Un peu d’histoire récente vécue. Je veux vous parler des années 1955 à 1975.

À cette époque, récemment sortie de la guerre, la France était franchement pauvre. Chaque ville possédait son bidonville, seuls les objets de première nécessité étaient accessibles, et souvent disponibles après d’importants délais. Le petit commerce faisait la loi en s’engraissant sur l’inflation. Pas d’échange ni de reprise possible, des discussions interminables en cas de marchandise défaillante, ce qui était monnaie courante.

Vers le milieu de cette période, j’ai participé à la naissance de ce que l’on nomme aujourd’hui la grande distribution.

J’ai construit de nombreux Centre Leclerc. Leur ouverture dans une ville moyenne faisait immédiatement baisser de 30% le prix des produits. Les consommateurs ont alors découvert, en même temps, les reprises sans discussion, les remplacements immédiats des marchandises défectueuses, la liberté de choisir sans avoir sur le dos un commerçant indiscret, l’anonymat de la consommation. Tant de choses qui aujourd’hui paraissent naturelles. Tant de choses qui ne le sont pas, qui ont été acquises durant cette époque de conquête. L’exemple du commerce n’est pas exclusif, les mêmes innovations s’épanouissaient dans tous les domaines, industrie, culture, science, etc…

Le plus grand nombre accédait à la consommation matérielle et intellectuelle, à la liberté d’être, de posséder, de progresser.

Pendant ces années où la société vivait cette unique et incroyable révolution, il existait forcément des forces contraires, chagrines, qui se proclamaient révolutionnaires, sans pour autant agir, sauf pour torpiller. Elles se réclamaient généralement du communisme.

En réalité la problématique était très simple, ces forces contraires visaient la hiérarchie sociale dont elles étaient insatisfaites.

Hélas dirais-je, il n’est pas de société sans hiérarchie, sans sélection. Et opérer un tri social le moins injuste possible est une gageure, un défi, qui fait et défait les sociétés.

Il existe trois méthodes de sélection qui donnent des résultats hiérarchiques relativement satisfaisants : la connaissance, la compétence et la richesse. Trois vecteurs accessibles à tous, librement.

Ceux qui réfutent ces trois procédures sont, en règle générale, des adeptes de la cooptation, solution maléfique s’il en est.

La cooptation est le fondement des organisations sociales basées sur la croyance, et qui sont des sectes en réalité, reconnues ou non. Le nazisme avait ce type d’organisation par cooptation, les pays qui ont embrassé la secte communiste aussi. Ils échouèrent évidemment.

Donc, pendant que La France faisait la part belle à la compétence, aux connaissances et à la richesse, les adeptes de la cooptation rongeaient leur frein.

Finalement, déstabilisés par les échecs des sociétés qui avaient mis en œuvre leur concept, notamment par l’évident effondrement de l’URSS leur porte drapeau, ils se radicalisèrent.

Ainsi naquirent les Brigades Rouges, rendues célèbres par leur aveuglement et leur violence gratuite. Elles étaient annonciatrices de la fin du communisme en tant que régime politique viable. La violence est la plupart du temps la forme du stade ultime de l’échec, avant disparition.

Aujourd’hui l’histoire se répète : l’écologie collectiviste est en échec, proche de la disparition.

À l’époque dont je viens de vous parler, chaque avancée apportait un profit, aujourd’hui, au contraire, chaque avancée écolo-collectiviste crée un coût ; ce qui est loin d’être la même chose, bénéficier d’une avancée ou subir un coût, pour les membres d’une société.

Il n’y a aucun doute sur le fait que toute intervention écologique génère un surcoût et une pénurie. C’est une constante.

Dans ces conditions, il est peu probable que cette organisation perdure, qu’un tel système s’impose. Il va s’éteindre seul, comme le communisme de l’URSS.

Sociologiquement, l’écologie collectiviste a été rendue possible par la cooptation qui s’est imposée comme moteur de la hiérarchie sociale.

Nous sommes gouvernés, à tous les niveaux, par des copains, liés le plus souvent par leur statut. Compétence, connaissance et richesse sont bannies. Mais qu’importe, ce n’est qu’un mauvais moment à passer, ces trois valeurs s’imposeront de nouveau demain, elles sont incontournables.

En attendant ce retour aux valeurs classiques, la faillite est à notre porte, et la violence, qui toujours l’annonce, entre en force.

Les black blocs et leur violence ne sont que le signe désespéré annonciateur de l’échec de l’écologie collectiviste, tout comme les brigades rouges étaient celui de la fin du communisme. Ce sont les mêmes individus, la même méthode, la même pensée et presque la même situation.

Il n’y en a plus pour très longtemps. Patience. Nous retrouverons bientôt la liberté et le progrès qui l’accompagne.

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  • je trouve l’analyse des faits assez pertinente, mais je ne partage pas l’optimisme et la généralisation de l’idée que la violence précède nécessairement l’extinction de l’idéologie qui la « justifie » ou alors si je me permets..à quelle heure la fin de l’écologie collectiviste?
    j’ai un problème avec après la pluie le beau temps..sans doute vrai mais peu utile au quotidien.
    Et avez vous une théorie sur le niveau de violence que peut générer une idéologie avant son extinction?

    • Je suis moi aussi plu pessimiste.
      Les débilités de cesintégristes ont tellement été rabachées, que l’on a intégré comme certitude indiscutable de smensonges avérés, sur le nucléaire (la LLNT, les accidents, les dangers), sur les énergies renovelables (impact écolo co2, efficacité, rentabilité), sur le glyphosate (cancérogénéité, usages, impact environnemental), sur les abeilles et le néonic, sur le bio, les OGM, sur la pauvreté (qui baisse), la mondialisation (qui enrichi les pauvres comme jamais, et les riches plus encore il est vrai), …
      c’est un délire général, protégé par un groupthink sanglant qui extermine toute idée qui s’y oppose…

      le nuke FR est mort, il va mourrir des surcouts inutiles, et l’énergie aussi avec les renouvelables… tout mène à la souffrance comme prévu par ces intégristes, qui tuent toute idée qui pourrait résoudre le problème qu’il dénoncent (climat, pollution, pauvreté)..

      comme des prêtes de l’apocalypse, comme mère Therésa (la vraie, pas le mythe), ils vivent du problème et pas de la solution.

      en plus je suis de ceux qui vient que la Tech américaine, mené par les GAFA et la Californie, a trouvé comme le Vroa un terre vierge en Eurome pour y détrouire toute notre capacité de production agricole, énergétique, industrielle.

      les politicien et les grandes entreprises comme des collabos se font élire ou financer pour propager ces délires biens subventionnés, et croient comme un LAval, un Renault ou un Krupp pouvoir exploiter le délire du moment…

      l’Europe vas crever, et les forces vives vont partir là où il y aura de la liberté Prométhéenne de créer et résoudre… là où on pourra planter des OGM, faire du nuke, utiliser des téléphones cellulaires, la blockchain.
      Je comprend pourquoi les panzer division des ONG essayent de terroriser les affricains avce les OGM, car comme il fallait bombarder Londres, il faut interdir à l’affrique de receuillir les décus du luddisme et de la décroissance…

      le monde va s’en sortir, mas l’europe de l’Ouest…
      l’europe de l’Est tente de décrocher le cannot de sauvetage de ce navire qui coule…

      • on doit pourtant se poser la question..pourquoi tant de succès pour ces idéologies de trouille, il me semble que ça tient un peu beaucoup au fait que les gens ne réalisent pas à quel point l’époque est douce pour nous en ce moment.
        on regarde les indicateurs généraux comme la longévité la mortalité infantile le temps de travail la consommation de loisir , la violence;..c’est l’âge d’or…et pourtant…c’est la fin du monde si on en croit les verts…

  • Le danger, la cooptation, l’immobilisme viennent aujourd’hui avant tout de l’enarchie. C’est cela qui m’inquiète le plus. L’époque dont vous parlez était aux mains des ingénieurs, des batisseurs… Ce n’est plus vrai.

    • Même sans ENA, ce serait pareil. Les fonctionnaires ne sont pas embauchés sur leurs compétences mais cooptés sur leur allégeance au marxisme-léninisme, puis en faisant du zèle et en explosant les quotas : c’est en voulant atteindre leurs quotas d’ennemis du peuple à liquider que de nombreux kapos staliniens ont vidé les hospices de leurs effectifs.

  • Très bon article, situation finement analysée. Bravo!

  • « Les consommateurs ont alors découvert, en même temps, les reprises sans discussion, les remplacements immédiats des marchandises défectueuses »
    Bah non ! Loin de là ! Par deux fois j’ai eu des problèmes pour obtenir réparation sur des produits français (près de deux mois de délais à réclamer pour obtenir satisfaction) !

  • Très bonne analyse à laquelle on peut ajouter la violence des islamistes, qui annonce la relégation de l’islam dans la sphère privée, tout comme le christianisme.

  • Les commentaires sont fermés.

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