Grève des cheminots, retraités : à quand la fin des privilèges d’État ?

Si nous regardons les retraités ou les cheminots mais aussi par exemple nos chers parlementaires, cotisent-ils ou ont-ils cotisé autant que les employés du secteur privé d’aujourd’hui pour leur retraite ?

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Grève des cheminots, retraités : à quand la fin des privilèges d’État ?

Publié le 4 avril 2018
- A +

Par Eddie Willers.

Depuis quelques mois, la France nous gratifie de son appellation AOP la plus célèbre à travers le monde : les grèves. Entre les retraités et les cheminots, nombreux sont ceux qui cherchent à s’opposer aux réformes du gouvernement à coups de banderoles et de défilés. Or un mot revient régulièrement pour les définir : « privilégiés ».

Si nous reprenons la définition d’un privilège, celui-ci se caractérise par un droit ou un avantage accordé à un individu ou une communauté en dérogation du droit commun. Si nous regardons les retraités ou les cheminots, mais aussi par exemple nos chers parlementaires, cotisent-ils ou ont-ils cotisé autant que les employés du secteur privé d’aujourd’hui pour leur retraite ? La réponse est non.

 

Au-dessus du droit commun

Or les cotisations des employés du secteur privé représentent bien plus le droit commun que les minorités que sont les cheminots ou les parlementaires. Quant aux retraités, ils ont bénéficié par le passé d’un régime de cotisations favorable qui leur permet de toucher des retraites supérieures à celles que percevraient aujourd’hui des salariés pour les mêmes cotisations.

Donc oui ces personnes sont des privilégiées. Je suis écœuré d’entendre tant d’interviews et d’articles tentant vainement de nous expliquer que les cheminots ne le sont pas car ils se lèvent tôt et ont des horaires difficiles. Demandez aux centaines de personnes qui se retrouvent dans le RER B (quand il n’est pas en grève ou l’objet d’une panne) tous les matins à 5 h 30 pour faire le ménage dans les entreprises si leurs horaires ne sont pas difficiles.

Quant aux retraités précisant qu’ils ont travaillé dur toute leur vie pour une modeste retraite, je leur répondrai que je ne remets absolument pas en cause la dureté de leur labeur, simplement la décorrélation entre ce qu’ils ont cotisé et leur niveau de retraite actuel.

 

Généraliser les privilèges ?

Et lorsque certains contradicteurs arrivent à montrer la mauvaise foi de certains privilégiés, la parade ultime repose dans l’affirmation : « au lieu de nous viser, battez-vous plutôt pour que les autres aient les mêmes avantages ».

Ce qu’ils ne comprennent cependant pas c’est que ces privilèges étant des exceptions au droit commun, ils ne peuvent pas être généralisés. Si la SNCF permet à ses personnels roulants de partir à la retraite à 52 ans c’est parce que l’État peut s’endetter en ponctionnant les personnes qui créent de la richesse dans ce pays : entrepreneurs, salariés du secteur privé, artisans, commerçants…

La position moralisatrice de nombreux privilégiés s’en prenant à des jeunes qui seraient des fainéants, à des salariés du privé qui seraient incapables de s’organiser pour défendre leurs droits ou à des citoyens français n’aimant pas assez leur nation m’exaspère de plus en plus.

La moitié de ce que mon employeur pourrait me verser part dans des cotisations de retraite que je ne toucherai probablement jamais eu égard à la situation apocalyptique des régimes de retraite, dans des cotisations de sécurité sociale qui sans mutuelle ne me protègent de rien et une « assurance » chômage dont la couverture est à la merci du premier revirement politique.

 

La dette en héritage

Je n’oublie pas non plus le fait que ce merveilleux système est financé à grands coups de dette dont je devrai également m’acquitter un jour par l’impôt ou l’inflation.

Pour un pays adepte de la révolution, il n’y a rien de surprenant à voir que la France vient aujourd’hui de compléter une boucle qui l’a ramenée sous l’Ancien Régime. Une petite minorité correspondant à ces entrepreneurs et ces salariés du secteur privé (le tiers état) se démène pour entretenir un système de privilèges qui bénéficie massivement à ceux qui sont proches de l’État, la nouvelle noblesse.

La différence avec l’Ancien Régime est que cette nouvelle noblesse est bien plus nombreuse car l’État s’occupe bien plus de nos vies aujourd’hui et emploie donc davantage de personnes. Et son domaine d’intervention ne cesse pas de s’étendre.

Nous avons donc une situation où l’entretien du système de privilèges repose sur une base de plus en plus réduite : jusqu’au moment où il explosera. En votant pour toujours plus d’État, les Français encouragent un système qui les dresse les uns contre les autres : nouveaux privilégiés contre contributeurs.

Frédéric Bastiat disait que « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

Aucune citation ne pourrait mieux décrire la France d’aujourd’hui. Chacun essaie de préserver son petit (ou gros) privilège et tant pis si cela se fait au détriment d’une jeunesse dont le taux de chômage est deux fois supérieur au niveau national, d’une dette qui atteindra 100 % du PIB à la fin de l’année et d’une exaspération générale face à l’impôt.

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  • Cela fait partie du grand problème des réformes, On impose des successions de contraintes à toute la population alors que l’on ne touche pas aux privilèges d’Etat bien au contraire les dépenses publiques explosent chaque année. Ls Réformes seraient beaucoup plus acceptées si elles étaient avant tout imposées à tous ceux qui ont des privilèges d’Etat et s’il y avait une réduction importante des dépenses publiques. Hélas, d’années en années nous assistons à l’inverse. Augmentation des contraintes et Augmentation des dépenses et avantages publiques.

  • nos ex présidents touchent bien une confortable retraite aprés quelques années de rarement  » bons et loyaux services « …..quel est le montant de leur cotisation qui leur permet d’être retraité pendant 20 ou 30 ans , voire plus selon leur age ?

  • Dans la liste des « conseils » des planqués de la guerre économique moderne on a aussi : « vous n’avez qu’à faire comme nous et passer les concours administratifs » ou alors « bien fait pour vous, il fallait bien choisir ».

  • Eddie Willers vos « convictions » vous masquent la réalité. Sachez que les « retraités » comme vous dites, les retraités du « privé » ont cotisé jusqu’à 50% de leurs revenus et parfois beaucoup PLUS. Alors, avant DE STIGMATISER les seniors « privilégiés », ainsi les nommez vous, assez bêtement je dois dire, ces fameux »privilégiés » victimes d’un RACKET CATÉGORIEL, d’une escroquerie d’état, d’un hold up et d’un mépris soigneusement entretenu, ne se laisseront pas faire. Ne mettez pas tout le monde dans le même « panier », cheminots, fonctionnaires, retraités! Ces derniers n’étaient pas tous des fonctionnaires avec, au final, des retraites à75% de leurs salaires et payées par le TP….Renseignez vous, VRAIMENT de grâce! Et si les réformes à la hache de macroléonIV vous semblent correctes, vous êtes fin prêt pour une dictature. SURTOUT ,n’entretenez pas le conflit générationnel vicieusement téléguidé par cette oligarchie sans scrupule aucun. Au cas où cela vous aurait échappé nous ne sommes plus en démocratie et enlevez vos œillères.

    • Ben voyons, il n’y aurait pas de conflit générationnel, alors que toutes les projections des comptes de la sécu montrent que la génération née après 1980 n’aura plus que des queues de cerises à se partager une fois arrivée à la retraite…

      • Que l’Etat mette un peu d’ordre dans sa confiscation des cerises, et nous n’aurons pas besoin de lui pour nos retraites, laissés à nous-mêmes nous aurons payé à la fois celles de nos anciens et les nôtres, nous serons riches et fiers !

      • Oui mais c’est parce que ont a ruiné ce pays par des politiques débiles et des gaspillages d’argent insensés! Comparez à la Suisse voisine: pas de chômage et prospérité.

      • Le gros du problème des retraites sera pour ceux partant entre 2020 et 2040.
        A partir de 2040 cela commence à s’améliorer.

    • De grâce, ne rendez pas l’auteur responsable du foutoir organisé par le CNR il y a 70 ans.

      Les retraités sont des privilégiés, mais ça ne veut absolument pas dire qu’ils soient riches ou que leur situation soit enviable : partager des clopinettes ne donne pas grand chose à chacun.

      Et ça ne veut surtout absolument pas dire que vous soyez responsable. Vous vous êtes fait avoir, comme tout le monde.

      Le problème est exactement le même pour les cheminots, qui sont considérés par tous comme des privilégiés, qui le sont si on regarde les choses froidement, mais dont la situation n’est absolument pas à envier

      C’est exactement ce qui se passe quand on fait des exceptions : ça coûte cher et ça finit toujours mal.

      • Un conducteur de train Anglais est embauché à 5 600 euros par mois.
        Un conducteur de train Français 1 750 euros

        Les gens gagnent des clopinettes dans ce pays, ils sont maintenus en esclavage par l’Etat Obèse qui entretient la zizanie en jetant les gens les uns contre les autres pour un quignon de pain moisi et rassi.

        Non la conditions des cheminots est exactement comme celle de tout le monde dans ce pays : la servitude, comme dans tous les pays communistes.

        Votre jalousie du voisin est déplorable : non seulement c’est mesquin, mais en plus vous faites le jeu des socialistes qui se maintiennent au pouvoir en distribuant privilèges et cadeaux au frais de la princesse.

        • Le conducteur anglais est payé à hauteur de ses mérites, le français à hauteur de son pouvoir de nuisance.

          • Honnetement, vous mélangez un peu tout Stéphane :
            du brut avec du net, du mensuel avec de l’annuel sans savoir sur combien de mois est payé un conducteur SNCF, vous ne tenez pas compte des primes, des compensations…
            Le sujet ici n’est de toute façon pas vraiment de savoir s’ils gagnent plus ou moins bien qu’un conducteur dans un autre pays.

            • Les deux salaires sont bruts et ramené au mois. Oui, il y a primes et compensations, mais on est loin du compte.

              C’est exactement lorsque l’on dit que le prix d’un billet de train en UK est cher, on oublie que le SNCF est subventionnée à hauteur de 11 milliards / ans (et ça ne comprend pas le delta d’impôts qui serait payé si l’entreprise n’était pas nationalisée)

              Et si c’est absolument le sujet : ce conflit prend des airs de naufragés sur un radeau percé en train de se battre parce l’un d’entre eux a une noisette de plus que les autres.

        • @Filmz
          « Le salaire d’un conducteur en début de carrière est de 1200 € net pour un conducteur de manœuvre et lignes locales (CRML) ou 1750€ Brut pour un conducteur de ligne (CRL TB) (Hors primes). En fin de carrière, le salaire total peut atteindre 3800 € net par mois environ pour un conducteur de TGV, primes comprises. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Conducteur_de_train_%C3%A0_la_SNCF)
          Quand on pose la question de rémunération à la S.N.C.F, ses « Ambassadeurs Métiers » restent évasifs, jusqu’à ce que l’un deux décide de mentionner son salaire : « En gros, en début de carrière compter entre 1500 et 2000€ net.
          Pour ma part, actuellement au TGV, (après 20 ans de conduite), je touche entre 3500 et 4000€ nets mensuels.
          Le salaire est composé d’environ 2/3 de fixe, le reste étant variable en fonction des kms réalisés, des déplacements, des nuits…
          Ceci à prendre vraiment avec précaution, les écarts, d’un mois sur l’autre, d’un dépôt à l’autre peuvent être importants. » (https://sncf.career-inspiration.com/app/discussions/view/22696/quel-est-le-salaire-d-un-conducteur-de-train)
          Le salaire annuel moyen d’un chauffeur de train anglais est de 47705 livres sterling, 54565€ annuels, soit 4547€ mensuels. (d’après le lien de Stéphane Boulot)
          Une caissière de magasin Aldi, en Suisse, perçoit 4300€ mensuels.

      • Encore un qui est en conflit avec son père.

    • Il est vrai que le point de vue d’Eddie Willers est fortement inspiré par sa « droititude »décomplexée. Quand il combattra pour la lutte des classes, on sait de quel côté il se trouvera !

  • là 1ére réforme que devait faire ((J’ai Décidé )) était de mettre sur la table ,les recettes et les dépenses. ..la dette du PIB…
    et ensuite les réformes …pour que celle -ci soient accepter:A)..2 députés et 2 sénateurs par départements et réformé là retraite comme sur le privé. ..ensuite supprimé l’e Conseil économique et social ,de perdants élus,de syndicats etc.. ..
    un taux de sécurité social le même pour tout le monde y compris tous les fonctionnaires fonctionnaires sans distinction. ..de même pour les retraites..
    c’était ça le début du changement…
    faire chaque jours des nouvelle annonces ,c’ est faire du brassage d’air…

    • Ça parait simple et très efficace ! Mais pas très équitable par exemple un retraité n’a pas d’arrêts de travail s’il est malade, il n’a plus aucune raison de cotiser pour le chômage… Quant aux fonctionnaires qui représentent le taux le plus élevé d’arrêt de travail il faudrait moduler par secteur le montant de la cotisation en fonction des jours de carence choisi individuellement…
      Pour réduire ou plutôt pour empêcher l’agrandissement des gouffre de la sécu, CAF (entre autres) et autre il faut ne donner les droits qu’après « un stage » de plusieurs années de cotisations effectué soient par les bénéficiaires, soient leurs parents directs

      • @Lou 17 et Jean-M64
        Bonsoir,
        Point de cotisation, chacun garde le total de son salaire et se débrouille avec. Plus aucune différence entre le « total employeur » et le salaire net.
        Fin du monopole de la Sécu’. ouverture à la concurrence, couverture sociale obligatoire pour les enfants à charge. (à la limite), même couverture sociale non obligatoire pour les majeurs non à charge de leurs parents.

  • Un système de retraite à points serait certes beaucoup plus juste et sain en ce qu’il assiérait le montant de la retraite sur le montant actualisé des cotisations divisé par l’espérance de survie.
    Mais il resterait une indétermination dont je ne vois pas la solution: Les cotisations patronales sont une charge pour l’employeur privé mais pas pour l’Etat employeur puisqu’il se les verse à lui-même.
    Qu’est-ce qui empêche l’Etat de doubler par exemple la cotisation patronale de retraite des fonctionnaires qui ne coûte rien à personne puisqu’il la récupère immédiatement? Par ce tour de passe-passe l’Etat aurait alors beau jeu de justifier de pensions plus dodues (infligées à terme à l’ensemble des contribuables).
    On ne peut donc pas se contenter de comparer le ratio retraite/cotisations pour évaluer les injustices des différents régimes de retraite. A moins de supprimer totalement les cotisations patronales dans ce domaine.

  • La moitié de l’épargne que j’essaie de faire fructifier pour pallier les insuffisances de la retraite officielle finit néanmoins dans les poches percées de l’Etat. Et ne me faites pas remarquer que ça n’est que la moitié grâce à de merveilleux mécanismes d’encouragement fiscal, ce serait ajouter l’insulte à l’offense !

    • Faites la Grève (version Ayn Rand) : placez votre argent dans des placements contre productifs, décroissants et qui coûtent une fortune à la collectivité (genre panneaux solaires et autres foutaises subventionnées) – non seulement vous ferez tomber l’Obèse plus rapidement, mais en plus vous passerez pour un saint.

      • Vous ne ferez jamais tomber l’obèse de cette manière, et pire vous savez très bien que l’état saura vous entraîner avec lui dans sa chute, en évoquant la sacro-sainte solidarité, un synonyme pour taxe.
        Il y a bien d’autres façons de faire fructifier son épargne …

  • J’épargne en crypto monnaies. Je me dis que perdu pour perdu autant que l’Etat n’y touche pas.

  • Dans de nombreux pays « normaux », les agents d’un service public, quelqu’il soit, n’ont pas le droit de faire grève. C’est parfaitement logique: les contribuables paient pour un service public avec les impôts et taxes. Dans le cas de la SNCF, c’est par le biais des billets subventionnés et d’une ardoise de 45 milliards qui seront, in fine, payés par les contribuables.
    Ce n’est que lorsque qu’il y a concurrence et qu’aucune subvention n’intervient que les personnels peuvent faire grève, car alors, les clients ont des choix alternatifs.
    Mais dans un pays socialo-communiste…..

  • @Gerald. Oui on a le choix entre socialope ou communisme putride. Ou en même temps aussi !

  • Je rappelle que l’État c’est nous les Contribuables et que ce sont les dirigeants de cet État qui manipulent « l’Argent des autres » comme le disait Margaret Thatcher. Et pas forcément dans l’intérêt des Contribuables.

  • Encore un truc qui va couler la France, alors qu’on parle de voitures autonomes, les Chinois annoncent que dans 10 ans, leurs TGV seront automatique sans conducteurs, c’est bien plus facile a faire que pour les voitures. La France restera a l’heure du minitel.

  • Je suis partant pour la création du parti RLB (Ras Le Bol)

  • vous l’avez voulu maintenant subissez

  • quand je vois les commentaires .presque toutes les personnes râlent .si par exemple pendant 3 mois la gratuité du billet a la SNCF était décidé par les syndicats je me demande si elles seraient contre les cheminots . vous étes tous une bande de rigollots nous les anciens on allait au travail en vélo et on fermait sa gueule

    • La gratuité décidée par les syndicats ? Vous voulez dire que les cheminots travailleraient sans être payés, et que le Seigneur dans son infinie sagesse pourvoirait à l’achat des trains et des consommables ? Il y a des limites à la taille des vessies qu’on peut faire passer pour des lanternes !

      • @ MichelO

        Je suppose que l’idée était que les cheminots travaillent normalement, sans faire payer les usagers, en lieu et place de la grève, pour punir leur patron-état. (augmenter le déficit de la SNCF, c’est quand même se tirer une balle dans le pied, puis c’est illégal, évidemment!).

        Entendu mardi: des navetteurs étaient déjà décidés à voyager sans payer, en réaction à la grève pas très soutenue par des usagers contrariés. (ça ne tiendra pas 3 mois!)

    • @pircque
      Bonsoir,
      « vous étes tous une bande de rigollots nous les anciens on allait au travail en vélo et on fermait sa gueule »
      Vous avez peut-être oublié toutes les grèves qui ont secoué la France depuis le milieu du XIXème siècle. Le Droit de faire grève date de 1864. Les syndicats sont légaux depuis 1885.
      Il ne me semble pas que les « anciens » aient vraiment « fermé leurs gueules ».
      La « gratuité du billet S.N.C.F » n’existera en aucun cas. « Gratuit » n’existe pas. Personne ne travaille pour rien. De plus, le « mankagagner » (pour la S.N.C.F et l’Etat) serait conséquent, et les subventions pour secourir ce « fleuron français » seraient encore plus lourdes, surtout pour ceux qui les supportent.

      • @ STF

        La SNCF, « fleuron français »!!!
        C’est aux étrangers de décréter qu’une compagnie ferroviaire est un « fleuron français … ou pas! », d’un Français, ça n’a aucune valeur, comme on le voit actuellement!

        Mais la prétention, le chauvinisme et l’auto-promotion, c’est exigeant …et vite un peu risible, vu de l’extérieur!

        La grève à la SNCF, sur 3 mois, inédite en Europe, ce n’est pas ce qui compte pour devenir un « fleuron »!!! Les trains rouleraient-ils moins bien ailleurs?

        Ce qui frappe l’étranger, c’est évidemment le nombre des grèves, pour un oui ou pour un non!

  • Do

    “La différence avec l’Ancien Régime est que cette nouvelle noblesse est bien plus nombreuse …”

    À la fin de l’Ancien Régime la Noblesse représentait ±10% de la Population…

    Aujourd’hui, les Fonctions Publique, Hospitalière et Territoriale représente ±10% de la Population fRANÇAISE… Et encore cette nouvelle Caste doit en fait compter ±25% de la Population totale avec leur Famille!et

    Très curieusement, les Ponx représente ±25% de la Population… “active”!

    Comme disait M. CYCLOPÈDE… “Étonnant… non?”.

    Dormez tranquille braves Gens… ça va bien se passer au Pays de l’Inaptocratie* triomphante !

    *Inaptocratie : gouvernement des moins capables, élus par les moins capables de produire, et où les moins aptes à subvenir à eux-mêmes bénéficient de la confiscation de la richesse du Travail de Producteurs en continuelle diminution. »

  • Vous mentez à props des retraités du secteur privé! Il y a belle lurette que le montant des retraites reste stable et donc diminue avec l’inflation!

    Quant à la réforme de la retraite et la grève des cheminots, je soutiens leur grève et trouve que cette réforme n’est faite ni à faire. Et ceux qui sont contre cette grève ne voient pas plus loin que « le bout de leur nez! »
    En effet :

    – les Français de la province sont concernés par l’avenir des petites lignes. Les laisser à la seule charge des régions est un cadeau empoisonné quand l’Etat réduit leurs crédits.
    Pour exemple, mon dernier était à l’ICAM à Toulouse, j’habite Pau. Au moment des inondations de Lourdes, la ligne Toulouse Bayonne a été fermée plusieurs semaines. Il a pris un car de remplacement. Résultat, un trajet de 4 à 5 heures au lieu de 2 heures pour faire Toulouse Pau (185 km) car le car n’a pas pris l’autoroute pour pouvoir desservir des arrêts du train. Je peux vous dire que le train Toulouse Bayonne est plein les vendredis soir et les dimanches soirs par des étudiants.
    Même expérience lorsque la ligne Paris Troyes a été fermée pour travaux, j’ai dû prendre un car pour rallier Troyes.
    Les trains Dax Bordeaux sont pleins les matins et les soirs de gens qui vont au travail, il y a même un wagon qui permet d’y mettre son vélo pour pouvoir circuler à vélo dans Bordeaux.
    Si la SNCF perd les bénéfices qu’elle fait sur les lignes TGV en les partageant avec la concurrence, ce sera ça de moins pour faire marcher les petites lignes. Car la concurrence n’investira que sur les trajets rentables, les lignes TGV.

    – à terme les cheminots seront remplacés par des travailleurs détachés comme on peut le voir avec les chauffeurs de camions dont les cotisations sociales sont inférieures à celles des Français.

    – et le fret quelle politique? quand on se veut écolo comme Macron, est il normal que les camions remplacent les trains? NON

    Ce n’est pas parce que la SNCF doit être mieux organisée, plus adaptée aux besoins des Français, que le statut doit être toiletté et adapté au monde moderne, qu’il faut « jeter le bébé avec l’eau du bain »!
    La SNCF est un facteur essentiel d’aménagement du territoire. La preuve en est quand on voit la pagaille créée par les grèves de la SNCF!!!

    Mais nos réformateurs sont des hauts technocrates enfermés dans des bureaux parisiens qui ne vont jamais allés sur le terrain pour imaginer leur réforme!!!
    J’ai été ingénieur chez Michelin, durant la période d’essai de tous ses ingénieurs, Michelin leur donnait à résoudre des problèmes qui n’avaient rien à voir avec leur formation. C’était pour voir leurs capacités d’adaptation, leur honnêteté intellectuelle et leur façon de résoudre les problèmes en allant au fait. Les technocrates de Bercy et autres comme l’IFRAP ne vont pas au fait, ils font comme les banquiers, ils font les réformes en se basant uniquement sur des rapports financiers, peu leur importe la réalité des faits, des gens!

    Cette réforme est juste une question d’argent, juste une question d’obéissance à Bruxelles et à la finance internationale!

    Quand on songe aux salaires des technocrates de Bercy, des technocrates de Bruxelles qui, en plus, ne paient aucun impôt comme tout fonctionnaire international, le ménage doit être fait en priorité chez ces gens et non chez les classes moyennes.

    • @ lapaladine

      Technocrates ne signifient pas grand chose.

      Les fonctionnaires de l’Union Européenne payent bien des impôts retenus à la source! Ces impôts ne sont pas « nationaux » mais « communautaires ».

      http://www.juridique-et-droit.com/les-impots-des-fonctionnaires-europeens/

    • « la preuve quand on voit la pagaille créée par les grèves SNCF »
      Eh bien non, ça n’est que la preuve que les alternatives sont interdites, afin de préserver le pouvoir de blocage des cheminots pensent certains.
      Puisque vous connaissez Michelin, rappelez-nous ce qu’étaient les premières michelines (Paris-Deauville 2h14 en 1931), et expliquez-nous pourquoi de telles solutions économiques et novatrices ne seraient plus possibles aujourd’hui.

    • @lapaladine
      Ce que vous décrivez du délabrement des « services » de transport « offerts » par la SNCF est rigoureusement exact. Je l’ai aussi vécu. Mais nous en tirons des conclusions opposées.
      C’est le « statut » même de « service public », monopole d’État financé par la contrainte, qui dispense dirigeants, bureaucrates et cheminots (pas seuls responsables) de chercher à satisfaire les attentes du public en matière de transport ferroviaire. A quoi bon se fatiguer à satisfaire ses clients si ceux-ci sont forcés de payer quoiqu’il arrive ? Que vous n’utilisiez jamais le train, que vous l’utilisiez occasionnellement ou tous les jours, vous êtes de toutes façons obligé de payer pour la SNCF avec vos impôts, si vous en payez. C’est parce que l’organisation humaine « SNCF » est dispensée d’équilibrer son budget avec les seules contributions volontaires de ses vrais clients (ceux qui prennent vraiment le train) qu’elle peut se permettre de « fournir » un service aussi déplorable. Si vous voulez des trains efficaces, à l’heure, adaptés à vos horaires de travail ou à ceux de vos enfants, exigez la privatisation complète de la SNCF, l’ouverture à la concurrence de tous les services de transport, y compris celle des infrastructures. Ça fera des postes en moins pour les hauts fonctionnaires et bureaucrates super privilégiés que vous dénoncez à juste titre.
      Dans le cadre de réformes faites par des socialistes comme Macron, qui ne veulent ni ne peuvent s’extraire du cadre Étatique qui les fait vivre, comment voulez-vous « qu’ils » commencent à « faire le ménage en priorité chez les hauts fonctionnaires (dont ils sont issus), et non chez les classes moyennes ? » Les cheminots sont les idiots utiles du pouvoir, parce que leurs dirigeants syndicaux sont aussi des socialistes, encore plus radicaux. Et le socialisme ne peut conduire qu’à l’inverse de ce qu’il promet : privilèges pour certains, inégalités abyssales, misère, pauvreté et absence de liberté pour la majorité.

  • Le problème de fond qui est occulté et dont l’Etat s’ingénie à mettre un gros silence dessus est que les salariés ne sont pas assez payés. A partir du moment où chacun gagne bien sa vie, les remarques désagréables envers tous les autres ont quand même tendance à se tasser. Maintenant, on n’en prend pas le chemin et l’Etat seul en prend l’entière responsabilité, puisque c’est l’ensemble des règlements et des ponctions de son fait qui amènent un niveau de pauvreté relative incitant à une forme de jalousie.

    • @ vitevu

      Pour tenter d’obtenir une vue objective, le salarié doit chercher à savoir quel est le coût total que son patron débourse pour lui et ce qui lui reste à la fin, après tous les prélèvement légaux (impôts compris): 1) il se rendra compte de ce qu’il peut dépenser (ou épargner) et 2) si le salaire payé par le patron par heure de travail presté, est haut, normal ou bas (ne pas oublier de compter primes, 13ième mois, faveurs en nature, remboursement de trajets, congé payés, part patronales pour la sécu etc …).

      L’état devrait faire exactement pareil!
      (Un déficit budgétaire qui se répète et une dette en croissance régulière – non « investie » – semble montrer une gestion « imparfaite » – déjà confirmée par les comptables européens!).

  • Bon article, commentaires affligeants, pour la plupart, car les réponses aux objections à cet article sont dans l’article. Il suffit de lire.
    Concernant les « privilèges », rappelons que les « petits » « privilèges » servent à masquer les « grands » (voir https://fr.irefeurope.org/Publications/Chroniques-de-livres/Cette-caste-qui-coule-la-France).
    De plus, comme l’a très bien montré Eddie Willers, la base des producteurs, qui « financent » les « privilégiés » ne cesse de diminuer, car de plus en plus de producteurs cessent ou diminuent leur activité productrice, pour, justement, échapper à la prédation, ce qui oblige à augmenter encore les prélèvements sur ceux qui restent, et ainsi de suite. C’est le cercle vicieux de l’appauvrissement généralisé provoqué par toute politique de redistribution forcée. De moins en moins de biens et services produits, que, de plus en plus de « privilégiés », de plus en plus d’assistés, de plus en plus de retraités doivent se partager. Pas étonnant que la part de chacun, même celles des « privilégiés », ne cesse de diminuer. Quant à ceux qui, aujourd’hui retraités, voient maintenant leurs pensions diminuer pour les raisons exposées ci-dessus, s’ils ne se sont pas opposés à la progression constante du socialisme depuis plus d’un siècle dans notre pays, s’ils ont refusé de connaître et de défendre les idées libérales qui auraient pu donner un autre cours à l’histoire, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Les dirigeants d’un État socialiste n’ont d’autre choix que celui de répartir la pénurie, au mieux de leur intérêt.
    Une seule erreur, et de taille : la prétendue « dette » ne sera jamais remboursée, donc ni Eddie Willers ni qui que ce soit ne devra s’en acquitter. C’est au moment où la pseudo « dette » est « émise » que le prélèvement sur les producteurs a lieu. Explication.
    L’argent est créé ex nihilo sous forme de prétendu endettement auprès des banques, prétendu, car de mémoire humaine ces « dettes » n’ont jamais été remboursées et ne le seront jamais. Il permet un prélèvement en nature sur les biens et services produits par d’autres, par ceux qui en bénéficient. Et il est immédiat. L’argument selon lequel il faudrait le « rembourser » est l’un des prétextes employés par les hommes de l’ État pour augmenter les autres prélèvements (en monnaie). Pour résumer, il y a deux sortes d’impôts : ceux qui sont prélevés en nature (avec de la fausse monnaie) et ceux qui sont prélevés en argent (les autres), ce qui finalement revient au même (le but final est toujours un prélèvement en nature).
    Le comble c’est que ces puissants réussissent à faire croire au bon peuple que les créances des banques sur les États sont aussi de la monnaie, ce qui donne l’illusion d’une gigantesque masse d’argent en circulation, alors que ces créances ne valent rien ! Bien pratique pour dénoncer les soi-disant excès du « capitalisme » et de la « finance mondialisée ».
    Il faut absolument comprendre le mécanisme et dénoncer cette activité de faux monnaye pratiquée allègrement par tous les dirigeants des États de la planète, pour ce qu’elle est, criminelle. Le faux-monnayage est interdit aux citoyens ordinaires. Il doit aussi être interdit aux hommes de l’État. C’est d’ailleurs bien pour ça qu’ils le camouflent sous la dénomination de « dette », pour faire croire qu’ils seraient soumis à la même loi.

    • @Guy
      Bonjour,
      « Il faut absolument comprendre le mécanisme et dénoncer cette activité de faux monnaye pratiquée allègrement par tous les dirigeants des États de la planète, pour ce qu’elle est, criminelle. Le faux-monnayage est interdit aux citoyens ordinaires. Il doit aussi être interdit aux hommes de l’État. »
      Le faux-monneyage, est le crime le plus grave en France : il et sanctionné de 30 ans de réclusion criminelle. 30 ans est la durée maximale d’enfermement ; nul ne peut faire plus de 30 ans de prison. Un tueur en série aura un package promotionnel.

      • @STF
        Merci pour l’info. Les monopolistes de l’État n’aiment pas la concurrence qui risquerait de ruiner leurs « petites affaires » et de prouver « expérimentalement » que tous leurs monopoles n’ont aucune justification.

  • Mr Willers, les retraités ont eux aussi cotisé jusqu’à 50% de leur salaire pendant toute leur carrière ( droit commun)et les cheminots ne dérogent pas à la législation des fonctionnaires me semble-t-il. Vous qui êtes bien jeune et sans doute inconscient qu’un jour vous serez à la retraite vous devriez vous poser quelques questions (et faire des recherches pour nous éclairer) : 1) où est passé tout l’argent de cette génération du baby boum qui pendant des décennies a alimenté les caisses de retraite? Ne me dîtes pas que cet argent a servi à payer la retraite de leurs parents, non, non, non, d’un point de vue démographique ça ne tient pas. 2) si ce système de retraite mis en place après la guerre n’est pas adapté à notre société actuelle, proposez un autre système mais en tenant compte des évolutions démographiques comme l’arrivée des migrants, le taux de fécondité, etc. Mais oui, vous avez certainement des idées sur ce sujet. 3) sachez qu’à votre âge, j’étais ravi(e) que mes parents touchent une retraite décente (mon père avait fait la guerre) sans que j’aie à subvenir à leurs besoins et que je voyais dans le système de retraite un énorme progrès social. 4) Réfléchissez bien à ce que vous préconisez : à mes yeux prendre l’argent des retraités est un acte abject et en plus une atteinte à notre civilisation. Sauvegarder les acquis sociaux, c’est protéger les prochaines générations qui elles aussi atteindront l’âge de la retraite. C’est ce fait civilisationnel qu’il faut maintenir.

    • @Hélébore
      Si vous désirez vraiment maintenir le « fait civilisationnel », tournez-vous résolument vers le libéralisme, car il ne peut y avoir de civilisation sans liberté. Tout ce qui reste de civilisation dans nos sociétés, nous le devons exclusivement à notre passé relativement libéral et à ce qui reste encore de liberté dans nos sociétés socialistes. Le libéralisme est une philosophie anti politique du Droit basée sur l’affirmation que chacun a les mêmes droits, bornés par ceux, équivalents des autres. C’est la diffusion très progressive de cette idée d’identité des droits entre tous les humains qui a permis aux peuples chez qui elle s’est répandue en premier, puis à d’autres, de connaître la fantastique période de progrès social que nous avons connu au cours des 19e et 20e siècles et dont de nouveaux peuples bénéficient à l’heure actuelle. Le socialisme, au contraire, est une anti-doctrine (car indéfendable via l’argumentation paisible entre individus) opposée à l’identité des droits entre tous les humains. Dans tout système socialiste, certains ont des pseudo « droits » que d’autres n’ont pas. Par exemple, les cheminots ont le « droit » à des retraites précoces qui sont financées, à hauteur de 3 ou 4 milliards d’Euros par an, par ceux qui payent des impôts et se voient ainsi spoliés et privés de ressources qu’ils auraient pu consacrer à leur propres retraites ou à tous autres objets de leurs choix. Ceux qui paient pour les retraites des cheminots n’ont évidemment pas le « droit » d’exiger que les cheminots paient pour leur propres retraites. Les pseudos « droits » sont répartis de manière asymétrique selon la loi du plus fort, c’est la société de non droit. Dès l’instant où vous admettez le principe d’une redistribution forcée (et le système de retraite par répartition est un système de redistribution forcé des producteurs du moment aux retraités du moment, mais pas seulement comme on va le voir tout de suite), il faut qu’il y ait des gens qui obligent les autres à faire ce qu’ils ne veulent volontairement pas faire. La seule manière d’obliger des individus à faire ce qu’il ne font pas volontairement, c’est d’user de la violence ou de la menace de son emploi (le refus de payer impôts, taxes, cotisations sociales et autres contributions forcées est passible d’emprisonnement). Il faut donc nécessairement qu’il y ait un groupe humain qui dispose de ces moyens violents d’imposer sa volonté aux autres. Ce groupe humain, ce sont les hommes de l’État. Les hommes de l’État ont ce privilège exorbitant, de pouvoir prélever par la force la quantité du fruit du travail des autres qu’ils estiment nécessaire à leurs propres projets, dans la limite de ce qui est supportable par les victimes. Dès l’instant où ce privilège exorbitant est attribué à un groupe humain, il se trouve quantité de gens qui veulent profiter d’une part du butin ainsi prélevé par la violence ou la menace de son emploi. Si tant de gens font appel à l’État ou veulent en prendre le contrôle, ce n’est pas un hasard, c’est justement parce que les hommes de l’État disposent de ce privilège exorbitant. C’est ainsi que le paiement des retraites à ceux qui ont cotisé pendant toute leur vie est soumis à la concurrence d’innombrables autres demandes (exemple : financer le « minimum vieillesse », »financer la CMU pour ceux qui n’ont jamais cotisé », « financer la dépendance », « lutter contre le réchauffement climatique », « financer la culture », « financer les services publics » etc). Or, les hommes de l’État, malgré leur pouvoir, ne disposent que de moyens nécessairement limités. D’abord, eux-mêmes ne produisent rien. Tout ce dont ils disposent, ils doivent le prélever sur le travail productif de deux qui produisent, les producteurs. Et comme je l’ai écrit plus haut, plus les producteurs sont oppressés, privés de la jouissance légitime du fruit de leur propre travail, moins ils produisent. Les « moyens » que les hommes de l’État peuvent répartir entre les innombrables demandeurs, toujours plus nombreux, diminuent inexorablement. Si vous voulez que personne ne « prenne l’argent » des retraités, qui a, soit dit en passant, déjà été dépensé, comme vous le remarquez vous-même, il n’y a qu’une seule solution : sortir du socialisme. La poursuite dans la voie actuelle, ce sera inévitablement, ce que vous voulez éviter : la fin de la civilisation, la fin du progrès social (qui se matérialise, entre autres, par l’augmentation des salaires réels, la diminution conséquente du temps de travail, l’augmentation de la durée moyenne de la vie, la pacification des rapports humains, grâce, notamment à l’extension de la division du trail et autres bienfaits). Il n’y a pas de « droit acquis » à la retraite, il n’y a que la diminution fantastique du temps passé à travailler au cours d’une vie, permise par la non moins fantastique élévation de la productivité, elle-même résultat de la liberté et du capitalisme, qui est l’une de ses conséquences. Continuez à abandonner la liberté et vous perdrez tout.

  • @yrrell
    MacroléonIV ? Depuis le 4 mars 2017, jour d’un ahurissant meeting à Lyon, il me semble que le mouvement en marche puise à une source plus sulfureuse. Ce n’est pas que Macron se soit rêvé dictateur, mais, pour se faire élire, il a stimulé les bas instincts qui risquent de le mussoliniser en l’obligeant à aller au delà de ce qu’il aurait souhaité.

    Quand le peuple prend la démocratie au mot, il agit pour devenir dictateur par chef interposé et tel est pris qui croyait prendre. Une formule insignifiante comme « Tout pour le peuple, rien contre le peuple, rien sans le peuple » finit par devenir « Tout pour l’Etat, rien contre l’Etat , rien sans l’Etat ». Dans ces conditions, il n’est pas facile, pour celui qui a pris le risque d’être élu en abusant de la faiblesse de son électorat, de résister à la spirale fascisante où peuvent l’entraîner ses électeurs.

    D’un autre côté, avec ses fausses réformes, Macron s’est fait manipuler pour se mettre au service de rackets divers et variés qui en donnent le goût de plus en plus irrésistible à ceux qui espèrent en profiter. Prêts pour la curée ? La question est de savoir si, après tant d’années de gestion calamiteuse et mafieuse, la France peut encore échapper au sort d’être mise à l’encan.

    Quant aux cheminots, ils sont issus d’un mouvement ouvrier qui relève quasiment d’une religion. Avec eux, il faut procéder comme pour la séparation d’une Eglise avec l’Etat.

  • a lapaladine bonjour à titre d’info la SNCF détient le plus groupe de transports routiers et gagnent beaucoup d’argent aucun intérêt de faire du fret ferroviaire !!!! trop de contraintes…

  • de toute manières ,ils ont décidé depuis fort longtemps que la retraite à 1200 euros c’était bien payé. ..comme il y a un gel d’augmentation dés retraites et augmentation du coût de là vie + taxes,redevances,contribution cela se fera dans le temps …et en douceur !!! sauf pour ces parasites !!!!

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