Découvrez les préoccupations professionnelles des moins de 35 ans

Découvrez ce que les jeunes attendent du monde du travail dans un sondage BVA-Domplus réalisé en janvier dernier.

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The secretary by Jude Freeman(CC BY-ND 2.0)

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Découvrez les préoccupations professionnelles des moins de 35 ans

Publié le 4 février 2018
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Par la rédaction de Contrepoints.

Un sondage BVA-Domplus réalisé en janvier nous éclaire sur la manière dont les jeunes envisagent leur avenir professionnel.

L’emploi est un sujet qui préoccupe fortement les moins de 35 ans qui se montrent assez peu optimistes sur leur avenir professionnel. Pour 82% des moins de 35 ans, réussir sa vie professionnelle est compliqué. Ils ne sont que 58% d’optimistes quant à leur avenir professionnel.

Leurs ressources financières et leur carrière professionnelle sont les principales préoccupations quotidiennes des moins de 35 ans : 86% se disent préoccupés au quotidien par leurs ressources financières, et 80% par leur carrière professionnelle.

La vie professionnelle peine à générer une satisfaction large les jeunes ont le sentiment de voir les choses différemment de leurs collaborateurs plus âgés.

Environ 6 jeunes sur 10 de moins de 35 ans se disent satisfaits de leur vie professionnelle.


47% considèrent que leur vision de la vie professionnelle est proche de celle de leurs collaborateurs.

Leurs choix semblent par ailleurs plutôt élaborés selon des critères de confort matériel ou social : 71% déclarent que leur salaire est l’élément qui compte le plus dans leurs choix professionnels, devant l’ambiance de travail (62%).

Cette génération est en attente d’améliorations concernant la conciliation de la vie personnelle et la vie professionnelle. Pour 88% d’entre eux il est indispensable d’établir une frontière entre vie personnelle et vie professionnelle mais 56% jugent qu’il est difficile aujourd’hui de séparer les deux.

Signe d’amélioration possible, 75% des moins de 35 ans estiment qu’ils parviennent à concilier leur vie professionnelle et leur vie privée de façon satisfaisante.

Des souhaits importants sont formulés à l’égard de l’implication des entreprises, sur des éléments de confort, davantage que de contenu : 84% des moins de 35 ans jugent qu’il est important que leur employeur prenne en compte leur vie personnelle.

Mais seulement 1 sur 2 juge que son entreprise prend bien en considération le poids de ses contraintes personnelles.

30% des moins de 35 ans estiment que les entreprises s’impliquent suffisamment pour favoriser l’emplois des jeunes.

Enfin, les domaines dans lesquels on trouve le plus d’attentes à l’égard du monde professionnel sont notamment l’ambiance générale dans les équipes de travail (47%), les avantages sociaux et salariaux (42%) et la possibilité de progresser professionnellement dans l’entreprise (41%).

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  • Eh ! Oh ! La rédaction de Contrepoints : qu’est-ce qui vous prend ? On n’est pas au Monde ici : « seuls 2/3 des actifs de moins de 35 ans se disent satisfaits de leur vie professionnelle », écrivez-vous. Par ce « seuls », vous nous expliquez ce qu’on doit penser et ça, c’est inhabituel dans ce journal et ça devrait même figurer dans la déontologie qu’on ne fait pas une chose pareille ici.

    Personnellement, je pense que 2/3 de satisfaits, c’est énorme. En tout cas, cela correspond à peu près à ce qui est observé toutes tranches d’âge confondues. Cette proportion considérable de satisfaits, je n’y crois pas, du reste. Je crois que les gens se déclarent satisfaits parce qu’ils se contentent de peu, ou parce qu’ils n’ont pas envie d’agir ou parce que la nature humaine est ainsi faite qu’elle tâche de trouver son compte même dans les situations approximatives.

    Mais je peux l’affirmer sans preuves car je ne fais que commenter. Vous, vous avez écrit un article et vous vous êtes permis ce  » seuls 2/3 des actifs « , misère de misère !

    Voulez-vous que je vous dise aussi ce que je pense de ce « seul 1 jeune sur deux considère que l’entreprise prend en compte le poids de ses contraintes personnelles » ? Que ce « seul » est innommable, évidemment !

    Imaginez-vous qu’il n’y a pas si longtemps les entreprises ne prenaient jamais en compte le poids des contraintes personnelles des gens, qu’ils soient jeunes ou non. On pourrait alors prendre cette statistique, que vous avez l’air de considérer comme désastreuse, comme le signe d’un fantastique progrès au contraire, de l’ordre du changement de société.

    S’il vous plait, à l’avenir, autorisez-nous à penser par nous-mêmes ce que veulent dire les chiffres dont vous nous informez. Cela ne vous interdit pas d’en penser quelque chose aussi et de nous le dire, mais de grâce, de manière séparée. Ici, vous nous avez dit ce qu’il fallait en penser avant même de nous dire de quoi il s’agissait.

    Comme tous les autres.

    • Tout à fait. Et j’ai cherché en vain quelles étaient les préoccupations des jeunes, à moins que les rédacteurs du questionnaire ne se soient définis tous seuls comme étant les jeunes en question.

  • I agree with Brutus. La technique d’information que vous utilisez est digne de Big Brother, et le pire c’est que la rédaction de Contrepoints ne s’en est même pas rendu compte ! Quant à BVA-Domplus, on connaît les méthodes des instituts de sondage, qui orientent les questions… et les réponses !
    Quelques exemples, en plus de celui mentionné par Brutus :
    – Ils ne sont que 58 % à…
    – Seuls 2/3 des actifs…
    – Seuls 1 jeune sur 2…
    En fonction de quoi je vous engage à lire « La langue des médias » de Ingrid Riocreux ; Contrepoints est tombé dans le panneau de « la destruction du langage et de la fabrique du consentement ».
    S’il vous plaît, soyez plus rigoureux et engagez vos lecteurs à l’être, c’est une question de… liberté !

  • Allez la rédaction, le même article sans métonymie ni de jugement de valeur.
    article tiré de l’imMonde non?

  • l’e monde du travail à beaucoup changer …je ne veux pas etre défaitiste et pourtant c’est-réalité…les gens n’on plus là passion du travai,seul compte leur salaire…

  • Les commentaires sont fermés.

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