Les 7 erreurs de Laurent Wauquiez sur France 2

Emission politique sur France 2 ce jeudi : Laurent Wauquiez a été meilleur orateur, mais piètre économiste. Et ses valeurs ne sont pas libérales.

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Laurent Wauquiez en 2013 by UMP Photos(CC BY-NC-ND 2.0)

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Les 7 erreurs de Laurent Wauquiez sur France 2

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 janvier 2018
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Par Jacques Garello.

Émission politique sur France 2 ce jeudi : Laurent Wauquiez a été meilleur et pire. Le meilleur, c’est l’homme politique, expert en dialectique, capable de déjouer les attaques les plus sournoises, de convaincre les téléspectateurs, et de rendre crédibles sa présidence et la reconstruction de son parti. Le pire, c’est le normalien énarque philosophe et historien, qui ignore toujours les règles élémentaires de l’économie. Meilleur sur la forme, pire sur le fond.

Laurent Wauquiez a réellement tourné le dos au libéralisme. C’est ce qui sans doute lui a valu tant de sympathie puisque, dûment instruits et manipulés, les Français n’aiment pas la mondialisation, les milliards de profit des entreprises, la compétitivité allemande, l’Europe élargie.

Toutefois, adepte du « en même temps », il condamne les dépenses publiques, les réglementations, les impôts, la centralisation parisienne, ce qui pourrait passer pour un propos libéral, et il tient sur les problèmes de société un discours conservateur de catholique gallican (oxymore).

Le pire s’est étalé dans son discours introductif et sa réponse à Alain Minc, « invité surprise ». Il suffit d’énumérer quelques positions (rappelées en gras) qu’aucun libéral ne saurait accepter.

1. Écologie : la « droite » aurait abandonné l’écologie à la gauche.

Il existe pourtant chez les libéraux une parade efficace consistant non seulement à dénoncer les mensonges d’Al Gore, Nicolas Hulot et Emmanuel Macron sur l’avenir de la planète mais aussi à défendre les biens environnementaux grâce à la propriété privée, personnelle ou plurielle.

2. Travaillisme : la valeur économique de base est le travail, il doit être mieux rémunéré (maintenir le SMIC) et il faut reprendre la grande idée gaulliste de l’actionnariat et de la participation.

L’idée est celle du Conseil National de la Résistance, des communistes et des socialistes (Louis Vallon). L’opposition entre travail et capital, salariés et actionnaires est le corollaire du mythe de la lutte des classes et de la croissance des inégalités chère à Piketty qui estime que la croissance est confisquée par les plus riches des capitalistes.

3. Couple franco-allemand : les Allemands ne sont pas des concurrents loyaux, et ils ne sont en faveur de la mondialisation que parce qu’ils y sont gagnants. Mais le peuple allemand commence à réagir contre le libre échange cher à Angela Merkel.

En fait Angela Markel a confirmé à Davos son attachement au libre-échange, et les Allemands doivent leur compétitivité aux réformes Schroeder, à leurs privatisations et à leur structure fédérale.

5. Europe : la vraie Europe est celle de Jean Monnet, réduite à un petit nombre de pays, et organisée pour se défendre contre la concurrence des Anglo-saxons grâce à la « préférence communautaire ».

En réalité l’Europe a été constituée par le trio Adenauer, Gasperi, Schuman pour en finir avec les luttes fratricides de nations européennes qui puisent dans de communes racines chrétiennes.

L’élargissement de l’Europe n’aurait eu aucun désavantage si on en était resté à une zone de libre circulation, et la préférence communautaire n’a jamais concerné l’industrie et les services.

6. Système social : il faut s’en féliciter, notre assurance santé est excellente, elle résulte d’un contrat social et républicain.

7. Protectionnisme : il s’impose face à la mondialisation qui ruine les classes moyennes. Il faut faire preuve de patriotisme économique, privilégier les achats de produits français, et organiser la protection au niveau de l’Europe, ce qui implique d’en limiter le périmètre. La mondialisation crée des dommages sociaux qui entraînent le populisme.

Quels sont les « produits français » ou « européens » qui ne doivent rien au commerce mondial ? Les services (tourisme, santé, sport, culture, etc.) ? Les biens industriels (énergie, minerais, informatique, technique) ? Comment sont fabriqués les véhicules français achetés par la région Auvergne-Rhône-Alpes ? Faut-il renoncer à exporter le Saint-Nectaire, la fourme d’Ambert, le Reblochon, le vin des Côtes du Rhône ? Le populisme est la rançon de l’ignorance sur les bienfaits de la mondialisation, et l’État se présente comme le protecteur du peuple contre l’étranger.

Le meilleur aura été cependant l’allure de Laurent Wauquiez face à des interlocuteurs que l’on a peut-être choisis pour leur agressivité, mais qui se sont révélés au sommet de la nullité.

Certes, Alain Minc a suggéré que Wauquiez devait choisir entre giscardisme et gaullisme, entre droites orléaniste et bonapartiste, mais le Président des Républicains a plaidé la nécessaire diversité au sein de la droite. Il sera difficile à Virginie Calmels, vice-présidente qui s’affiche libérale, d’avaliser le discours : on verra…

Mais les autres agresseurs en ont été pour leurs frais, y compris Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement, que l’on a connu plus brillant et que Laurent Wauquiez a piégé sur l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.

Entre le pire et le meilleur, Laurent Wauquiez a pris des positions conservatrices sur les problèmes de société : sur la centralisation (critique des limitations de vitesse nées dans des cerveaux parisiens), sur la filiation (clairement contre la PMA pour les couples homosexuels et contre la GPA), sur l’immigration (limitée et choisie, et les musulmans immigrés – comme les autres – doivent respecter le mode de vie des Français).

Quand on dresse le bilan quantitatif de la prestation Wauquiez, il est positif, puisqu’un téléspectateur sur deux a été convaincu, et la proportion est de 75 % pour les personnes qui se réclament des Républicains. Le bilan intellectuel, même ambigu, est gravement négatif, et peu de libéraux y auront trouvé leur compte. Ce bilan pourra s’améliorer quand Laurent Wauquiez aura appris quelques rudiments de libéralisme. Il est réputé pour apprendre vite. Il doit se presser : les élections européennes arrivent. Voter à droite, cela ne signifie rien – sinon le rejet de la gauche. Un jour peut-être Laurent Wauquiez nous invitera au vote libéral : c’est la seule voie pour les Français et la France.

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  • depuis tant d’année le pays notre France dirigés <> comment pourrais t -il être différend ??
    un employé de banque qui dirige la France qui dit tout et son contraire qui augmente la depense publique…de droite où de gauche avez nous cela changer …oui dans là continuiter…manque pas d’air ces charlots!!!

  • Je partage totalement cette analyse du cas Wauqiuez : très bon orateur mais pas libéral pour 2 sous, un gaulliste oldschool, c’est tout. Quand à son adjointe, Mme Calmels, est-ce auprès d’Alain Juppé à bordeaux qu’elle a appris le libéralisme ?

  • Dans la phase actuelle, la priorité pour Wauquiez est de marquer sa différence avec Macron. L’économie n’est pas un bon terrain pour cela car Macron a réussir à séduire une partie de la droite en se faisant passer pour libéral. Il ne l’est manifestement pas mais essayer de le contrer sur ce point (le débat passerait au-dessus de la majorité des français qui ne comprennent rien à l’économie) est beaucoup moins payant que d’attaquer sur le sujet de l’identité et de l’immigration. Il est très vraisemblable qu’il mettra de plus en plus en avant ce sujet qui est son seul espoir de prendre un avantage. Effectivement Wauquiez n’a pas la fibre libérale mais il peut évoluer d’autant plus que son noyau dur inclut celui de Fillon qui était relativement clair sur ces points.

    • Je ne partage pas entièrement votre avis sur le fait que les questions économiques dépassent les français. C’est d’accord pour les explications les plus techniques, même mises au clair par notre ami Guillaume Nicoulaud. Mais il y a des messages qui passent et je suis bien placé pour le savoir. Par exemple, une fois que vous avez expliqué ce qu’est la TVA, et que vous calculez avec un jeune ce qu’il a payé d’impôts sur l’achat de sa paire de Nike neuve, croyez bien qu’il s’étrangle presque de fureur. La découverte du bulletin de paie, avec sa complexité invraisemblable, laisse pantois le même auditeur. Et le chiffre de la dette publique, étalé en euros pour faire plus joli, ça vous stupéfie quiconque.
      Bref il y a des munitions pour pilonner l’adversaire et des cibles bien visibles. Laurent Wauquiez a largement le talent oratoire nécessaire. Puisse t il évoluer comme vous l’espérez et je vous rejoins sur ce point.

      • @Syn,ge
        Bonsoir et bonne année
        L’économie pour les français c’est le le Monopoly. Celui qui gagne est celui qui aura rincé tous les autres. D’ailleurs, au Monopoly, il ne me semble pas qu’il y ait un semblant d’Etat, qui ne récolterait que des taxes.
        Expliquer la T.V.A, la feuille de salaire comme vous le faites est une bonne manière de faire comprendre comment marchent les choses.
        Laurent Wauquier est un apparatchik, il ne peut évoluer qu’en apparatchik+ !

  • 7 erreurs ?
    Quand on veut les voix du peuple on ne le provoque pas avec des idées liberales ,on lui dit ce qu’il veut entendre puis on fait selon ses idées….
    À l’époque de la pensée unique ,cela serait un suicide politique et médiatique d’exposer des idées libérales….

  • Difficile d’attendre d’un tel conservateur des réformes libérales. Hormis Thatcher, ce sont des hommes politiques de gauches qui ont libéralisé leur pays : Allemagne, Nouvelle-Zélande, Suède …

    C’est vrai aussi qu’en France, les politiciens de gauche sont trop archaïques pour imaginer qu’ils puissent un jour proposer autre chose que l’égalité dans la misère.

    • Ces « hommes politiques de gauche qui ont libéralisé leur pays » sont des mythes inventés par la gauche Française pour faire la promo de la sociale démocratie :

      Schröder n’a fait que réformer l’Etat providence, absolument pas libéraliser le pays, ce qui a été fait par Merkel.

      La libéralisation en Suède a été faite par Carl Bildt puis par Fredrik Reinfeldt, les sociaux démocrates ayant quasiment ruiné un pays de vieille tradition libérale.

      https://minarchiste.wordpress.com/2011/01/20/levolution-economique-de-la-suede/

      Quand à la libéralisation de NZ, c’est un couper coller des Reaganomics qui n’ont été possible que par le soutient de la droite

  • votre analyse du candidat wauquiez sur le plan économique est juste mais vous saviez bien que les français n’y connaissant rien ils jugeront wauquiez sur ce qui peut les rassurer c’est ce qu’il a fait en parlant sociale et républicain ;habile politique le bonhomme !

  • Je ne partage pas du tout, mais vraiment pas du tout votre point de vue …..

    On voit chaque jour davantage où nous aura mené la mondialisation : désastre planétaire ni plus ni moins

    • La mondialisation est un malheur pour les pays qui ne se remettent pas en question et vivent au-dessus de leurs moyens, qui prônent l’Egalité sociale comme l’horizon ultime, comme la France ou l’Italie.

      Elle a en revanche sorti des millions, des centaines de millions de personnes de la pauvreté, en Asie, en Amérique Latine et bientôt en Afrique et assure la prospérité des pays qui se sont adaptés, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, etc.

      • Absolument, avec leur arrogance légendaire, les politiciens, intellectuels et autres « penseurs » ont décrété que la mondialisation était un diable anglo-saxon, donc juste digne de mépris.

    • @marie210917
      Bonjour et bonne année,
      « On voit chaque jour davantage où nous aura mené la mondialisation : désastre planétaire ni plus ni moins »
      1950 : 60% de la population mondiale était extrêmement pauvre. (soit 1,5 milliard de personnes)
      2015 : 10% de la population mondiale vit sous le seuil de pauvreté extrême (soit 734 millions de personnes).
      Préfèreriez-vous revenir au XVIIème siècle, ou au XVIIIème ? A moins que vous ne souhaitiez avoir le même I.D.H que la Birmanie ou le Soudan ?

    • Désastre? C’est vrai quand on voit la modernisation de la Chine, de l’Inde et de l’Asie dans son ensemble? Vous êtes complètement à côté de la plaque. Les pays qui bossent et agissent intelligemment s’en sortent, comme la Pologne, la Suisse, l’Allemagne, la Tchéquie, etc… Ceux qui comme la France volent leurs citoyens, gaspillent l’argent et parasitent déclinent. Le problème de la France c’est l’état et les énarques!

  • La droite française n’a jamais été libérale, historiquement c’est (une partie de) la gauche (il y a fort longtemps) qui l’a été.

    • La Droite Républicaine n’est jamais sortie du Bonapartisme, ou de l’attente d’un Sauveur de la Nation.

      Quant à la frange traditionaliste, inutile d’insister sur son mépris viscéral de toute forme de Liberté : Economique, Politique, Mœurs…

      Notre Constitution Républicaine n’a-t-elle pas été fondée sur le principe de l’Homme Fort ?

      • je pensais que c’est Macron notre sauveur.

        • Comparé à Marine Le Pen ou Jean Luc Mélenchon, c’est un moindre mal, je dirais…

          Ne nous leurrons pas. Il n’y a aucune personnalité politique véritablement libérale dans ce pays, ou qui se revendique comme telle et pour cause, elle ne ferait pas long feu politiquement.

          Il y a simplement des candidats plus ou moins Etatistes : les récentes mesures taxatrices du Gouvernement Macron le prouvent.

    • Non : si les libéraux du début du XIX° siècles étaient à gauche, c’est uniquement parce que l’axe droite gauche portait sur l’opposition entre légitimistes (à droite) et Orléanistes (à gauche)

      Quand à Bastiat, il a dit et redit clairement qu’il n’en avait rien à faire de cette dichotomie.

      • S’ils n’étaient pas à gauche, ils n’étaient pas plus à droite.

        Actuellement, ils ont dû fuir le pays.

      • Exact, les libéraux du XVIIIe et XIXe siècles étaient forcément à gauche par rapport aux royalistes! Puis les intellos ont inventé le socialisme par haine du libéralisme.

  • « capable de déjouer les attaques les plus sournoises, de convaincre les téléspectateurs » : revoir le débat qui eu lieu sur BFM avec Caroline Fourest. La « réponse » de Wauquiez à Forest était une lamentable échappatoire

  • Bah, Wauquiez, comme Chirac, comme Hollande, comme Macron est un pur produit de l’énarchie, et donc soumis à celle-ci, qui dirige réellement le pays, depuis les couloirs des ministères.
    Wauquiez prendra juste un ton plus martial avec les faibles, les minorités et les immigrés, histoire de faire du gringue aux électeurs du FN. Mais sa politique sera dans la continuité de ce qui est pratiqué en France depuis plus de 20 ans.
    Un exemple parmi d’autres : il joue sur le rejet de la limitation de vitesse à 80 km/h, sur le théme « c’est les territoires qu’on assassine ». A-t-il promis, un seul instant, que si Les Républicains revenaient au pouvoir, ils torpilleraient cette décision imbécile ? Non. C’est à des petits détails comme ça qu’on comprend que sur le fond, Wauquiez ou pas, rien ne changera en France.

    • Les LR sont un ensemble vide. Grâce à WAUQUIEZ, ils deviendront un petit groupuscule insignifiant.

      Il n’y a strictement rien à en attendre.

  • bravo pour cette analyse très concise et pertinente. En fait vous avez bien compris le langage politicien de ce Monsieur qui, arrivé au pouvoir, ne pourra pas changer les réformes, comme M. Macron qui vante l’Etat de la France dans le monde, incluant notre système de fonctionnariat et de santé et aussi de notre justice « Magnifique » et sans failles ! Comme tous politiciens Français, ces derniers blâment l’Allemagne, la mondialisation ( le grand méchant loup) ou les Anglos saxons ou encore les Chinois mais aucune solution. Nos élites devraient appliquer la théorie centrée sur les solutions.
    En fait nous sommes des victimes de l’Allemagne qui profite de la mondialisation. Au suivant !

  • La France sera libérale si, un jour, l’ENA se met à enseigner le libéralisme. En attendant, on peut toujours rêver…

    • @Gada
      Bonsoir et bonne année,
      « La France sera libérale si, un jour, l’ENA » … est fermée. Si l’ENA est fermée la France sera un peu plus libérale car moins contaminée par l’épidémie socialiste.

      • L’ENA n’a rien à voir avec le socialisme. Le socialisme passe, l’ENA reste. Tiens au fait, Wauquiez est énarque, pas franchement socialiste, le type. Et l’ENA a été créée sous De Gaulle, après une première tentative de formation d’une élite technocratique unifiée sous le régime de Vichy… Alors le socialisme…

        • Pour certain le socialisme est partout, comme la vermine et la bêtise, même chez Wauquiez.

        • DE GAULLE était un socialiste. Social-chrétien ou une histoire dans le même genre.

          L’ENA est obligé de supporter l’étatisme pour justifier sa propre existence. La seule chose non étatiste qu’ils pourraient apprendre à leurs élèves est combien ils sont inutiles …

          Vu les états de service des anciens de l’ENA dans le business, on peut tirer une croix sur la qualité de gestion de leur formation.

          • Très juste! Leur nullité a bien été mise en évidence sous Mitterrand et à chaque fois qu’on leur confie une entreprise! Ils arrivent à couler toutes celles qu’on leur confie!

        • C’est bien le socialisme qui à la libération a mis la France sous le joug. Vous devriez réviser votre histoire. Le Conseil national de la résistance, 5 ministres communistes au gouvernement, nationalisation, suite déjà aux réformes de Pétain durant l’occupation. Et je vous rappelle que le fascisme est socialiste!

        • @Jean Roule Du Cable
          Bonjour,
          L’ENA a été créée en 1945, à la fin de la guerre et le socialisme n’est pas passé. Nous y sommes en plein.

  • Wauquiez a totalement oublié le programme économique de Fillon, volatilisé, évaporé, enterré…

    • Programme qui était pourtant déjà largement étatiste … C’est dire.

      WAUQIEZ a décidé de faire la course à l’échalote avec LE PEN. C’est à celui qui sera le plus bolchevique !

  • Macron déçoit de nombreux qui peut nous sauver du désastre tout etatique?
    On se rabat sur Vauquier. Peut-être qu’après ce premier tour de chauffe, il va rectifier la position et prendre exemple sur la Suède,la Nouvelle Zélande et autre Allemagne

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