L’État-providence a fait de nous des xénophobes

La France ne pourra pas avoir de politique migratoire généreuse (y compris attirer des talents !), tant qu’elle aura un État-providence dispendieux.

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L’État-providence a fait de nous des xénophobes

Publié le 18 janvier 2018
- A +

Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre

Ce 14 janvier était « Journée mondiale du migrant et du réfugié ». Cela devait être l’occasion de rappeler que 170 000 enfants non accompagnés ont demandé l’asile en Europe en 2016. Cette situation alarmante ne rencontre pourtant que l’indifférence des opinions publiques (voire leur hostilité). La faute à l’État-providence.

Notre modèle social repose sur le principe d’une redistribution au sein de la communauté nationale, pour assurer une protection en cas de maladie, chômage, précarité, etc.

Ce système a fonctionné, quand, porté par la croissance, il pouvait financer sa générosité. Mais la cigale se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Depuis des décennies, l’État ne parvient plus à financer ses dépenses : le déficit se creuse, la dette s’accroît.

Idéologie de pénurie

Les citoyens vivent directement cette crise : ils sont accablés d’impôts et subissent les radineries mesquines auxquelles se livre l’administration pour éviter d’avoir à se réformer structurellement. Cette situation de disette motive une idéologie de pénurie : les vivres étant limitées, distribuons celles dont nous disposons en plus petites parts ou limitons le nombre de convives invités à les partager autour de la table.

Dans sa version redistributionniste, ce discours explique les 35 heures ; dans son versant sélectif, le rejet économique de l’immigration : l’immigré est celui qui, potentiellement, pourrait profiter de prestations diverses alors que ceux qui sont déjà présents peinent pour en bénéficier pleinement. Il est dès lors rationnel d’élever les barrières à l’entrée, rendant le coût d’accès aux services sociaux plus élevé.

Ce n’est probablement pas un hasard si les jeunes sont parmi les plus réticents à l’immigration. Ce sont eux qui sont confrontés à l’échec des promesses de l’État-providence et entrent dans la vie adulte avec une série de barrières à surmonter : un système scolaire défaillant, un chômage endémique, un État social qui a failli.

Ce sont eux (les 25-34 ans) qui considèrent à 71 % que l’immigration est trop élevée (contre 64 % des Français), à 57 % que la France ne doit pas accueillir de migrants et à 63 % qu’il faut sortir de Schengen1

La question de l’immigration

Faillite. Le sujet de l’immigration n’est pas qu’économique. Il soulève également dans l’opinion des questions culturelles et sécuritaires (et force est de constater que celles-ci dominent souvent le débat public). Mais il montre une nouvelle fois que la faillite de notre système public est le premier des sujets à traiter : la France ne pourra pas avoir de politique migratoire généreuse (y compris attirer des talents !), tant qu’elle aura un État-providence dispendieux.

Pourtant, le débat politique l’ignore totalement. Certains s’opposent aux mouvements des hommes, ne cessant d’y poser de nouvelles entraves, comme le tente visiblement le gouvernement, en promettant en somme de réguler l’accès à notre «modèle social».

D’autres plaident pour un accueil immodéré, au nom d’un idéal illusoire, rejetant catégoriquement les réticences éventuelles sur le compte du racisme, sans se soucier un instant de la capacité de système à délivrer les prestations pour tous. Aucun ne répond ni ne résout le problème de fond : la faillite de l’Etat-providence.

Sur le web

  1.  Ifop/L’Express. Ils sont aussi 53 % à être favorables au rétablissement de la peine de mort.
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  • « Dans sa version redistributionniste, ce discours explique les 35 heures ; dans son versant sélectif, le rejet économique de l’immigration »

    Bravo! il ne faut sans relâche rappeler aux gauchistes qu’on ne peut pas en meme temps etre pour les 35h et pour l’immigration économique, l’un est la contradiction de l’autre

  • Que ce soit sur ce sujet ou d’autres, tant que les français et les électeurs n’auront pas compris que la source principale de nos déboires est l’Etat qui se mêle de tout, sauf de ce qui le regarde, nous ne nous en sortiront pas

    • @montesquieu

      Et avant cela, il faudrait qu’ils comprennent et jugulent leurs égoïsmes irrationnels. Ils s’abreuvent béatement aux discours et belles promesses des politiciens ces derniers jouant sur leurs passions. Une remise en cause de soi-même doit précéder celle de l’état sinon rien de bon ne sera jamais bâti.

      • Ils pensent que c’est un gâteau fixe, que l’on s’enrichie toujours au dépend de quelqu’un. Donc l’existence de riches les rend plus pauvres a leur yeux. Ensuite tout s’explique, la seule solution pour eux devient l’égalitarisme.

        Le socialisme crée le racisme. Plus il y a redistribution, et plus l’immigration est biaisée vers une immigration pauvre (les riches ne viendront pas immigrer). Et plus l’immigration est pauvre, plus la redistribution va des anciens vers les arrivant. Et plus le transfert redistributif va vers les immigrants, plus cela crée la frustration et un potentiel rejet.

        C’est juste logique, socialisme implique xenophobie.

        • Le socialisme évolue naturellement vers le national-socialisme. Friedrich Hayek, prédisait déjà en son temps dans La Route de la Servitude que l’avènement du socialisme allait conduire à la fermeture hermétique des frontières tant pour les biens que pour les hommes. Pour ce qui est des biens, le mécanisme est relativement bien compris : la mise en place de mesures protectionnistes étant la conséquence directe de l’effondrement de la compétitivité du pays suivant la mise en place d’un programme économique socialiste. Pour ce qui est des hommes, Hayek expliquait très justement que le principe de base du socialisme, c’est-à-dire l’accaparement des richesses d’un pays par l’État pour ensuite les redistribuer sur des critères d’égalité, implique nécessairement de distribuer une plus petite part du gâteau à chacun au fur et à mesure qu’augmente la population. Ainsi, prédit Hayek, les ouvriers d’un pays riche n’ont aucun intérêt à voir débarquer chez eux des immigrants plus pauvres qui diminueront mathématiquement leur part du gâteau lors du partage final. Le socialisme ne peut s’appliquer que dans un pays fermé, afin d’empêcher aux plus pauvres d’y entrer et aux plus riches d’en sortir, tout en bloquant, bien-sûr, l’accès aux produits importés moins chers et de meilleure qualité.

  • On rappellera qu’au sortie de la 2ème Guerre Mondiale, où les conditions étaient un peu plus effroyables, où les familles étaient décimées, les Etats défaillants pour de « bonnes raisons », les déplacements de populations ont concerné plusieurs dizaines de millions d’Européens dont au moins 6 millions d’enfants et d’adolescents ». ça n’a pas été facile, tous les sentiments humains se sont exprimés (bons comme mauvais) mais les choses ont pu être résolues…

  • D’ailleurs si la France supprimait toutes les aides sociales sans exception, on saurait que les immigrés ne viennent pas pour nous piquer notre gamelle. Sans gamelle, rien à piquer. Si le seul moyen de survie des immigrés est d’apporter quelque chose à échanger par leur travail ou de vivre de la charité consentie, alors ceux qui ne veulent rien donner n’ont plus vraiment de raison de se plaindre ou de s’opposer à eux.

    • @Mitch : Ce qu’il faut comprendre, c’est que la plupart des gens qui s’opposent à l’immigration ne veulent rien donner mais veulent tout recevoir. Je m’explique : un Français qui vote Le Pen (ou un Américain qui vote Trump) est quelqu’un qui estime que personne n’a le droit de le forcer à aider des immigrés (sur ce point il a raison) mais qu’il a le droit de forcer ses compatriotes à l’aider (sur ce point il a tort.) Seuls les « libéraux anti-immigration » (genre Hans-Hermann Hoppe) ont le mérite de comprendre qu’ils n’ont pas le droit de forcer leurs compatriotes à les aider. Le soucis c’est que les interdictions étatiques que légitiment ces « libéraux anti-immigration » les placent involontairement dans une situation semblable à celle souhaitée par les nationalistes, c’est-à-dire une situation qui les privilégie injustement. Pour résumé : que l’on soit favorable aux nationalistes (Le Pen, Trump), ou aux « libéraux anti-immigration » (Hans-Hermann Hoppe), on se retrouve toujours dans une situation où on ne donne rien aux immigrés mais où on recoit tout de nos compatriotes. Les raisonnements des nationalistes et des « libéraux anti-immigration » ont des points de départ complètement opposés mais arrivent exactement au même résultat.

      • « Seuls les « libéraux anti-immigration » (genre Hans-Hermann Hoppe) ont le mérite de comprendre qu’ils n’ont pas le droit de forcer leurs compatriotes à les aider. Le soucis c’est que les interdictions étatiques que légitiment ces « libéraux anti-immigration » les placent involontairement dans une situation semblable à celle souhaitée par les nationalistes, c’est-à-dire une situation qui les privilégie injustement.  »

        Pouvez vous expliquer pourquoi les liberaux beneficient de leur compatriotes ?

        • @Melissa H : Si un « libéral anti-immigration » possède une propriété privée (au sens large du mot) et qu’il discrimine un immigré (par exemple en refusant de lui louer sa propriété immobilière ou de l’embaucher dans son entreprise) ledit « libéral anti-immigration » n’est pas dans une situation qui le privilégie injustement étant donné qu’il supporte tout seul les conséquences (positives ou négatives) de sa préférence personnelle (rejeter l’immigré.)

          En revanche si un « libéral anti-immigration » cautionne des mesures coercitives/étatiques qui interdisent à des compatriotes de louer leurs propriétés immobilières à des immigrés ou d’embaucher des immigrés dans leurs entreprises, ledit « libéral anti-immigration » est dans une situation qui le privilégie injustement étant donné qu’il impose à ses compatriotes de subir les conséquences de sa préférence personnelle (rejeter l’immigré.)

          • oui ok.
            Merci.

            Apres cela est vrai si l’on fait l’hypothese que la nuissance de tout individu sur le sol est identique (hors impact de la redistribution etatique eventuelle, qui est fonction des revenus de chaque individu).
            Je pense personnellement que cette hypothese est fausse.

            Par exemple le nombre de policiers, et donc le cout du regalien par individu, necessaire pour obtenir un certain niveau de securite, n’est pas independant des induvidus qui habitent ce sol.
            Si l’on fait l’hypothese que la violence est fonction, entre autre, de la culture (hypothese que vous etes libre de ne pas accepter), alors chaque individu sera impacte par le choix des autres en matiere d’imigration, a moins que l’entreprise s’engage a payer les frais de tribunaux et de police necessaires a maintenir un niveau de securite constant …..

            Il y a aussi plein d’autres manieres de ne pas etre d’accord avec votre hypothese.
            Votre reponse est donc partiellement fausse selon moi.

            • @Melissa H : Avant toute chose, précisons que si un immigré reçoit la permission d’aller dans une « ville privée A », qui se trouve dans le « pays Z », cela ne lui donne pas obligatoirement la permission d’aller dans une « ville privée B », quand bien même elle se trouve elle aussi dans le « pays Z. »

              Venons-en maintenant à votre message, je cite un extrait : « […] a moins que l’entreprise s’engage a payer les frais de tribunaux et de police necessaires a maintenir un niveau de securite constant ….. »

              En fait, dans ma vision des choses, l’entreprise s’engage contractuellement à ne pas embaucher des « gens indésirables » (en l’occurence, des « immigrés indésirables. ») Si l’entreprise ne respecte pas cet engagement contractuel elle se fera poursuivre en Justice. Qu’est-ce qui pousse en premier lieu l’entreprise a s’engager contractuellement ? La menace de se faire boycotter par l’ensemble de la société. Que se passe-t-il si cette menace n’existe pas ou n’est pas assez dissuasive ? Dans ce cas, effectivement, l’entreprise risque d’embaucher des « immigrés indésirables » et, tel que vous le craignez, la criminalité risque d’augmenter. Mais posez-vous cette question : nous sommes tous d’accord pour dire que l’idéal, le nec plus ultra, c’est de vivre dans un pays où la criminalité diminue et où le coût de la vie est de moins en moins élevé. Cependant si vous aviez à choisir entre A et B, quel choix feriez vous :

              A = Vivre dans un pays où la criminalité diminue sensiblement, mais où cela vous coûte de plus en plus cher de manger, de vous soigner, de vous loger, de vous protéger, etc…

              B = Vivre dans un pays où la criminalité augmente sensiblement, mais où cela vous coute de moins en moins cher de manger, de vous soigner, de vous loger, de vous protéger, etc..

              Vous l’aurez compris, cette question vise à montrer que les habitants d’un pays n’ont pas uniquement à satisfaire leurs besoins de sécurité, ils ont beaucoup d’autres besoins tout aussi importants à satisfaire. Lorsqu’on s’oppose à l’immigration au prétexte (fondé ou non) qu’elle augmente l’insécurité, il faut prendre garde à ne pas oublier de se demander si la sécurité est la seule chose qui nous importe dans la vie.

              • Assez d’accord avec ca. Les deux facteurs sont valables. Chacun y attribue l’importance qu’il souhaite.
                Mais on en revient au fait que l’on peut aussi le voir dans l’autre sens : l’entreprise va faire supporter son choix au liberal anti immigration et va faire supporter le prix de la potentielle délinquance sur les autres.

                • « l’entreprise va faire supporter son choix au liberal anti immigration et va faire supporter le prix de la potentielle délinquance sur les autres. »


                  @Melissa H : Cela est vrai si, et seulement si, l’entreprise cautionne des interdictions étatiques illégitimes. Il vous faut par conséquent expliquer en quoi défendre l’immigration (définie comme étant : la liberté d’un étranger de se rendre chez un propriétaire privé national qui consent à l’inviter) équivaut à défendre des interdictions étatiques illégitimes. Autrement formulé : il vous faut expliquer en quoi défendre la liberté équivaut à défendre l’esclavage ?

                • « chaque individu sera impacté par le choix des autres en matiere d’imigration »


                  @Melissa H : Votre raisonnement est le suivant : « Si on laisse aux gens la liberté d’embaucher des immigrés que certains nationaux considèrent (à tort ou à raison) comme étant indésirables, cela risque d’augmenter la criminalité, et donc les nationaux seront soumis à une plus forte pression fiscale afin de financer une Police capable de faire face à cette criminalité. »

                  Le problème avec ce genre de raisonnement, c’est qu’on peut l’appliquer à n’importe quel autre sujet, par exemple : « Si on laisse aux femmes la liberté de faire des enfants avec qui bon leur semble, certaines d’entre-elles riquent de choisir des bad boys, ce qui risque d’augmenter la criminalité, et donc les nationaux seront soumis à une plus forte pression fiscale afin de financer une Police capable de faire face à cette criminalité. »

                  Ou encore : « Si on laisse aux contribuables la liberté de s’exprimer contre des impôts trop élevés, cela risque d’augmenter le nombre de fraudeurs fiscaux, et donc les nationaux seront soumis à une plus forte pression fiscale afin de financer une Police capable de lutter contre ces fraudeurs fiscaux. »

                  Robert Nozick, un professeur de Harvard pourtant très intelligent, commettait lui aussi ce genre d’erreur de raisonnement. Il justifiait que l’Etat interdise tout un tas de choses qu’il jugeait risquées sans comprendre que le risque est quelque chose d’inévitable dans la vie et qu’appeller l’État à la rescousse au moindre problème comporte également un gros risque.

                  • Si vous êtes libéral, êtes vous heureux si des entreprises augmentent leur gains en important des gens non libéraux ? est ce que tout le monde y gagnent ?

                    Les libéraux vont se faire avoir a un jeu pourtant très simple : le nombre.
                    C’est de la théorie des jeux.

                    Dans une démocratie libérale, les participant ont tout intérêt a défendre la liberté, et ça n’est certainement pas en important des anti-libéraux.

                    Beaucoup de libéraux « commettent eux aussi ce genre d’erreur de raisonnement ».
                    C’est un peu comme si lors d’une guerre de libéraux contre des non libéraux, vous vouliez bien prendre dans vos rangs des combattant de l’armée inverse sous prétexte que vous combattiez pour la liberté.

                    Vous sous entendez que personne ne va s’organiser contre vous et vous challenger sur le nombre, hors c’est faux.
                    Be smart.

                    • « Les libéraux vont se faire avoir a un jeu pourtant très simple : le nombre. »

                      @Melissa H : Vous utilisez désormais le fameux sophisme du nombre/de la quantité : « Quand il y a un immigré, ça va… C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes! »

                      En réalité, à partir du moment où il n’existe plus d’état-providence l’immigration n’est plus un problème même dans le cas où elle est extrêmement massive. Car sans état-providence ce sera une question de survie pour les immigrés de s’intégrer à la société française par le travail. Si les immigrés ne parviennent pas, pour des raisons culturelles/religieuses, à s’intégrer à la société française par le travail (s’ils ne parviennent pas à trouver un travail, ou à garder un travail, ou à attirer et élargir une clientèle), alors dans ce cas, et c’est là une chose cruciale à comprendre, une partie de ces immigrés rejetteront leur culture/religion, tandis que l’autre partie de ces immigrés (celle qui ne consentira à aucun compromis / celle qui refusera toute remise en question de sa culture/religion) finira d’elle-même par quitter la France en choisissant volontairement, de plein gré, sans subir aucune coercition étatique, l’option d’une émigration ou réémigration (« retour au bled ».)

                      Outre le fait que vous omettez de prendre en compte la possibilité que certains immigrés rejettent leur propre culture/religion, vous omettez également de prendre en compte qu’une fois que certains immigrés auront réussi a s’intégrer à la société française par le travail ces derniers s’opposeront à l’État-providence pour ne pas qu’il leur revienne à la figure comme un boomerang : ils s’opposeront à l’État-providence parce qu’ils ne voudront pas que l’argent qu’ils gagnent à la sueur de leur front servent à payer des impôts destinés à des autochtones et des immigrés qui veulent vivre à leurs crochets.

                    • « Si vous êtes libéral, êtes vous heureux si des entreprises augmentent leur gains en important des gens non libéraux ? est ce que tout le monde y gagnent ?. »

                      Si vous êtes libérale, êtes vous heureuse si des entreprises font faillite parce qu’elles ne sont plus assez compétitives parce que leurs produits deviennent hors de prix parce que l’Etat les a forcé à embaucher des nationnaux improductifs plutôt que des étrangers productifs ?

                    • @commando
                      Je suis globalement d’accord avec vous, et je pense que l’on a raison très souvent. Le principal problème actuellement est de déjà arriver a nos conclusions. Le manque de libéralisme est infiniment plus important pour l’instant que le reste des idées que je défends ici.

                      Je n’omets pas les scenaris dont vous parlez, changement de culture ou retour au pays. Je dis juste que ce sont des facteurs qui existent mais que vous n’avez rien pour conclure qu’ils seront gagnants a tous les coups. De même que votre assomption de mon sophisme. Il ne suffit de le déclarer sophisme pour vous donner raison.

                      Ma réponse n’est pas un sophisme. Il est possible de challenger votre algorithme assez aisément, et il est tout a fait possible de mettre en place une stratégie qui mettra en échec votre société décrite ici.
                      Si nous disposions d’un simulateur, je vous conquerrais en programmant ma nation en utilisant ces différentes faiblesses.

                      Cependant je vous rejoins dans le sens ou les pays socialistes auront échoués bien avant le votre, et que donc la n’est pas réellement la question pour l’instant.

                    • « Je n’omets pas les scenarios dont vous parlez, changement de culture ou retour au pays. Je dis juste que ce sont des facteurs qui existent mais que vous n’avez rien pour conclure qu’ils seront gagnants a tous les coups. »


                      @Melissa H : Il n’existe, concernant le « problème » de l’immigration, aucune solution miracle qui gagne a tous les coups, il existe uniquement une solution moins pire que toutes les autres : ne pas aggraver les choses (ne pas aggraver les injustices passées et les injustices actuelles.)

                      Ne pas aggraver les choses consiste à : réduire ou supprimer l’état-providence, supprimer les restrictions à la liberté d’expression et à la discrimination privée, réduire la propriété publique, réduire les impôts et la réglementation…

                      Toute autre solution, qu’elle soit préconisée par des intellectuels de gauche ou de droite, consiste à donner encore plus de pouvoir à l’Etat (sans jamais prendre en compte le fait que le « problème » de l’immigration est causé en premier lieu par l’Etat.) Par conséquent à long terme toute autre solution conduira inévitablement à aggraver la situation.

                      Vous me rétorquerez que, par exemple, les gens s’opposeront toujours à la suppression de l’état-providence, donc que c’est peine perdue de leur rabacher que c’est la moins pire des solutions. Il se peut que vous ayez effectivement raison, mais alors dans ce cas, j’estime qu’en tant que libéraux il est préférable de se taire plutôt que de se rabaisser à mentir aux gens en leur faisait croire que donner encore plus de pouvoir à l’Etat n’entrainera aucune dérive. Quand l’État gagne en légitimé pour s’attaquer aux libertés des « étrangers » il gagne en légitimité pour s’attaquer à nos propres libertés. C’est inévitable.

      • Tout libéral pro immigration devrait lire cet article: http://evonomics.com/do-immigrants-import-their-economic-destiny-garrett-jones/
        La raison pour laquelle je m’oppose à l’immigration c’est que les gens pro immigration partent du principe que tous les hommes quelque soit leurs origines culturelles ou ethniques sont équivalent. Or, cette thèse est absurde. Certaines cultures sont supérieures à d’autres. Certaines cultures favorisent le sous développement économique. Or, cela influence les pays sur le long terme où ces gens immigrent.
        Et je ne parle même pas de la question du QI (le QI varie selon les ethnies. Or le QI a une forte influence sur le niveau sociale d’un individu, sa réussite scolaire,…Le QI est héréditaire. Aux USA, on observe des différences de QI importantes entre noirs et blancs. Il faut lire The Bell Curve).
        Quand je dis que je m’oppose à l’immigration: je parle évidemment pas de l’immigration européenne ou de l’immigration d’Asie du Sud Est qui est bénéfique mais de l’immigration du Moyen Orient, d’Afrique,…
        Le contrôle des frontières fait parti des fonctions régaliennes de l’état. Le contrôle des frontières fait parti de la sécurité qui est la première fonction que doit assurer l’état.
        Hans-Hermann Hoppe montre bien la différence entre libre échange et immigration libre.
        Ceux qui disent que refuser l’immigration est égoiste se trompe totalement. Je refuse l’immigration (je parle bien entendu d’une certaine immigration) en pensant aux générations futures, à mes enfants,…Ceux qui prônent l’immigration sont en train de sacrifier les générations futures qui subiront les conséquences de leurs politiques idéalistes.

          • En réponse à la dizaine de messages postés par Jacquessvd : Franchement Jacquessvd, je vous soutiens à 100% quand vous dynamitez la Gauche et les gauchistes sur des sujets comme Castro, Che Guevara, etc… Cependant là c’est vraiment décevant de vous voir sombrer aussi bas lorsqu’il est question d’immigration. Vous tombez, exactement comme le célèbre intellectuel canadien Stefan Molyneux, dans absoluement tous les pièges tendus par la Gauche. Vous avez certes raison sur le fait que la Gauche est totalement incohérente (par exemple, tel que vous l’avez très justement expliqué, la Gauche déteste les inégalités sociales, or l’immigration augmente fortement – ne serait-ce que temporairement – les inégalités sociales !) cependant vous n’expliquez pas en quoi cette incohérence de la Gauche légitime-t-elle votre propre incohérence ? Depuis quand un libéral comme vous déteste-t-il l’immigration « du Moyen Orient, d’Afrique » au point de se ranger avec les gauchistes dans la volonté de défendre l’état-providence et la « solidarité national » ? Depuis quand un libéral comme vous déteste-t-il les gens au « Q.I inférieur » au point de se ranger avec les déterministes en refusant d’accorder la moindre importance au libre abritre de ces gens (« si vous êtes congolais, à cause de vos gènes vous ne serez jamais intelligent, quoi que vous fassiez! ») Le plus triste dans tout ça, c’est que vous vous embarquez sur un chemin antilibéral où vous etes sûr de rencontrer des antilibéraux beaucoup plus extrêmes que vous, et qui le moment venu n’hésiteront pas à considérer la moindre de vos positions libérales comme étant de la pure traîtrise.

            • « au point de se ranger avec les gauchistes dans la volonté de défendre l’état-providence et la « solidarité national » ? » non je répondais à l’article qui parlait du fait que l’État-providence augmente la xénophobie en montrant qu’une partie de la gauche rejette l’immigration pour défendre l’état providence. Moi je suis totalement hostile à l’état providence. Et croyez moi si je pensais que l’immigration détruisait l’état providence je m’en réjouirais profondément. Mais je ne pense pas que ce soit le cas: je pense que ces gauchistes ont raison quand ils disent que l’immigration affaiblit le capital social, augmente l’individualise et détruit le sentiment d’appartenance à une communauté mais cela ne détruit pas l’état providence. D’ailleurs, l’état providence est aussi un élément qui rends les individus égoistes et détruit la « solidarité nationale »: https://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
              Les gens les plus favorable à l’état providence sont aussi les personnes les moins généreuses.
              En effet, dans une société traditionnelle (pré état providence) on observe qu’il y a une grande solidarité entre personnes (notamment de solidarité familiale, de gens aidant leur proche). Or, quand on installe l’état providence, les gens considèrent que c’est plus à eux d’aider les autres mais à l’état. L’état providence détruit la charité privée (dans un pays comme la Belgique, les anticléricaux ont voulu un état providence pour détruire la charité catholique et par conséquence affaiblir l’église).
              L’idée que les sentiments de solidarité nationale conduisent à un état providence sont fausses. L’état providence tout comme l’immigration détruisent ce sentiment de solidarité.
              Dans les pays où il y a pas d’états providences, les individus s’entre aident entre eux et cela créé des liens sociaux. Les riches créent des fondations. Alors que l’état providence comme l’immigration détruisent le lien social.
              Prenons l’exemple des USA: j’ai cité les travaux de Putnam. Or, ces travaux montrent que ce sont les blancs qui ont le plus de liens sociaux, qui font le plus parti de communauté avec sentiments forts. Et qui sont les plus hostiles à l’état providence aux USA ? les Blancs. En effet, ceux qui ont des liens sociaux forts semblent être ceux qui s’opposent le plus à l’état providence parce qu’ils considèrent qu’aider les pauvres c’est une mission des églises, de la charité privée et non de l’état.
              C’est quand il y a pas de sentiments de communautés forts que les gens ont besoin de l’état pour qu’ils les aident en cas de besoin. Quand les gens peuvent compter sur leur communauté pour les aider ils n’ont pas besoin d’états providences. Or, les travaux de Putman détruisent les communautés.
              Pire, la destruction de liens sociaux conduit les individus à vouloir plus d’intervention de l’état dans l’économie. Moins les gens ont confiance dans les autres, plus l’état intervient dans l’économie. http://marginalrevolution.com/marginalrevolution/2008/08/regulation-and.html

            • Et vous m’avez totalement mal compris. Je ne déteste pas les gens avec un Q.I inférieur. Je n’ai rien contre eux. Cependant, je ne vais pas nier les preuves scientifiques qui montrent que le QI est un indicateur très important dans la vie (niveau social, réussite scolaire,…). C’est pas moi qui veut que ce soit comme cela. Je préférais bien me dire qu’il existe un total libre arbitre mais la vérité c’est que c’est faux. (Il n’y a pas un déterminisme total. Les gens ont toujours le choix. Les individus ne sont pas que déterminer par le QI).
              De plus, c’est une MOYENNE. En moyenne, les congolais ont un QI inférieur. Cela veut dire qu’il y a des congolais très intelligents (j’en connais personnellement).
              Mais je ne crois pas qu’une politique doit être basé sur des bons sentiments mais sur des faits. Et la politique migratoire actuelle nie les faits et c’est une folie.
              Justement l’immigration de masse actuelle ne peut que rendre nos sociétés plus antilibérales qu’elles le sont déjà.
              Je ne vois pas le mal à ce qu’il y a à pratiquer une immigration restrictive et choisie. En quoi cela rendrait notre société moins libérale ?

              • @Jacquessvd : Lorsqu’on aborde le sujet explosif des différences de QI entre ethnies, il est crucial de préciser, tel que vous venez heureusement de le faire, qu’il s’agit de moyennes et que de toute façon « les individus ne sont pas QUE déterminer par le QI ». Si on ne juge pas nécessaire de systématiquement apporter ces deux petites précisions, notre discours, aussi bien intentionné soit-il, sera immédiatement récupéré par toutes sortes d’extrémistes. Ces derniers ne ratent jamais ce genre d’occasion donc faut vraiment faire gaffe…

              • « Je ne vois pas le mal à ce qu’il y a à pratiquer une immigration restrictive et choisie. En quoi cela rendrait notre société moins libérale ? »

                @Jacquessvd : Notre premier point de désaccord, c’est que vous laissez entendre que l’Etat (les bureaucrates de l’Etat) est capable de discerner mieux que les Français (propriétaires & employeurs) de quels étrangers ils ont ou non besoin.

                De mon point de vue, l’Etat en est parfaitement incapable. Par conséquent l’Etat devrait se contenter de veiller au respect des choix des Français (propriétaires & employeurs) plutôt que vouloir imposer arbitrairement une politique d’immigration choisie. Si certains Français veulent des étrangers qualifiés, diplômés, c’est leur droit. Si d’autres Français veulent des étrangers non-qualifiés, non-diplômés, c’est aussi leur droit. Si certains Français veulent des étrangers provenant d’un continent A, c’est leur droit. Si d’autres Français veulent des étrangers provenant d’un continent B, c’est aussi leur droit.. Quant aux Français qui ne veulent AUCUN étranger : c’est aussi leur droit.

                Notre deuxième point de désaccord, c’est que vous estimez que l’urgence devrait être d’organiser une politique d’immigration choisie, tandis que selon moi la priorité c’est :

                – Premièrement :
                Défendre la liberté d’expression, la liberté de caricaturer tel ou tel prophète sacré, la liberté d’exprimer des opinions « racistes, islamophobes, xénophobes, etc. »

                – Deuxièmement :
                S’opposer aux atteintes à la discrimination privée : actuellement l’Etat français viole le droit des propriétaires et employeurs de faire ce qu’ils veulent avec ce qui leur appartient (leurs propriétés privées), l’Etat viole leur droit de discriminer tous ceux qu’ils jugent indésirables. L’urgence selon moi c’est donc que les propriétaires puissent discriminer tous ceux (étrangers ou autochtones) qu’ils jugent indésirables.

                – Troisièmement :
                S’opposer à l’Etat providence : à cause de l’Etat providence, du socialisme, des aides sociales, les immigrés et fils d’immigrés peuvent vivre sur le dos des autochtones et vice versa. À cause des aides sociales, les immigrés et les autochtones sont dispensés de l’obligation de survivre par leurs propres moyens en faisant, si nécessaire, des compromis avec leurs traditions. D’un côté, les immigrés et fils d’immigrés ne sont plus incités à s’adapter à la culture des autochtones et peuvent se payer le luxe d’être racistes envers les autochtones (racisme anti blanc, racisme anti « français ».) D’un autre côté, les autochtones peuvent se payer le luxe d’être raciste, xénophobes, etc…
                À cause du socialisme les immigrés et les autochtones deviennent tous de plus en plus capricieux, personne n’accepte plus la moindre critique, tout le monde s’offusque pour un rien, tout le monde provoque tout le monde sans jamais avoir à en assumer le coût, personne ne fait plus aucun effort d’adaptation car ce n’est plus une question de survie tel que ce serait le cas dans une société libérale.

                – Quatrièmement :
                Privatiser autant que possible la propriété publique, le domaine publique, l’espace publique. Exemple : remplacer les rues publiques par des rues privés.

                Voilà brièvement quels sont selon moi les priorités que devraient avoir les libéraux pour tout ce qui concerne l’immigration. Selon moi il n’y a pas besoin de se tracasser la tête à organiser une politique d’immigration choisie. Si l’Etat français se contentait de respecter la liberté d’expression, et par voie de conséquence la propriété privée, les français comprendraient d’eux-mêmes qu’il existe des solutions pacifiques face à une immigration indésirable, autrement dit : qu’il est possible d’avoir une « immigration choisie » sans passer par la violence arbitraire de l’Etat.

                • « Par conséquent l’Etat devrait se contenter de veiller au respect des choix des Français (propriétaires & employeurs) » totalement en désaccord, les gens ne sont pas des marchandises. Importer des immigrés n’est pas la même chose qu’importer des objets. Le problème c’est que faire venir des étrangers n’a pas du tout les mêmes conséquences qu’importer des gens. Faire venir des étrangers n’aura pas que des conséquences pour les employeurs mais pour tout le reste de la société (car ces immigrés vont vivre dans le nouveau pays, avoir des enfants,…)
                  Une chose très importante: l’état doit assurer la liberté de ses propres citoyens (et des résidents étrangers à condition qu’ils sont venus légalement). L’état est au service de ces citoyens pas au service de tout le monde. L’état n’a pas à assurer la liberté vis à vis des étrangers, vis à vis des illégaux. L’état n’a pas à mener une politique libérale et a leur accorder le moindre de droits à ces gens. L’état francais est pas là pour s’occuper des africains. L’état est là pour protéger la liberté de ses propres nationaux.
                  Quelques Francais ne peuvent pas imposer au reste des gens des immigrés. Ce n’est pas leurs droits car cela a des conséquences trop importantes pour le reste de la société.
                  A moins d’être en faveur d’un système comme au Qatar: où l’employeur qui fait venir un étranger a tous les droits dessus (de facto vu que le fait de rester dans le pays dépend de la volonté de l’employeur) et qu’une fois l’étranger quitte ce boulot on le renvoie chez lui. Ce système est de l’esclavagisme qui ne dit pas son nom.
                   » la violence arbitraire de l’Etat » je ne vois pas en quoi la violence étatique est un problème si elle est opposée à des étrangers et non pas aux citoyens (ou résidents légaux).

                • Et bien sûr que je suis opposé à l’état providence, favorable à la liberté d’expression, favorable à la discrimination privée mais soyons réalistes deux secondes jamais ces solutions ne seront mis en oeuvre dans nos sociétés. Les gens sont bien trop assistés pour se passer d’état providence. Alors que durcir l’immigration est bien plus possible (il suffit de regarder les sondages sur le sujet, le seul problème c’est que l’élite refuse). Et même si vos solutions étaient mises en oeuvre certes cela diminuerait très fortement le problème mais cela ne le réglerait pas complètement. On aurait encore besoin que l’état limite l’immigration.

                  • @Jacquessvd : Ok, j’abandonne, vous avez raison, soyons réalistes, durcissons l’immigration sans toucher à l’état-providence, rendons l’Etat encore plus gros (durcir l’immigration) à cause d’un problème (l’immigration indésirable) causé par le fait que l’Etat est déjà trop gros (l’état-providence.) Supprimons la liberté des propriétaires privés français d’inviter, dans les strictes limites de leur propriété, des immigrés venant d’Afrique et du Moyen Orient. Une fois qu’on aura adopté toutes ces merveilleuses mesures, on pourra enfin transformer la France en un pays libéral. Ce sera beaucoup plus simple de convaincre les Français de réduire l’Etat une fois qu’on les aura convaincu que l’urgence n’est pas de supprimer l’état-providence (réduire l’Etat.) Ce sera beaucoup plus simple de convaincre les Français de ne pas augmenter l’Etat une fois qu’on les aura convaincu que l’urgence est de durcir l’immigration (augmenter l’Etat.) Ce sera beaucoup plus simple de convaincre les Français d’être favorables à la liberté une fois qu’on les aura convaincu que l’urgence n’est pas d’être favorables à la liberté. Tout cela est parfaitement logique.

                • (P.S je ne sais pas si vous avez vu ma première réponse vu qu’elle a été mise en attente de modération et donc qu’elle n’a pas toute de suite été visible))

      • Ce qui est assez paradoxal c’est qu’en moyenne les gens s’opposant le plus à l’immigration sont les gens les moins éduqués alors que les gens pro immigration tendent à être plus éduqués.
        Pourtant, quand on examine les arguments des gens pro immigration c’est très faible: ils se content de reprendre les conneries relayés par la presse et les intellectuels gauchistes. Leurs arguments sont facilement démontables.

      • Et d’ailleurs, pourquoi ce refus des statistiques ethniques ? Parce qu’en vérité, ils savent très bien que cela montrait que l’on a raison.
        Il suffit de voir dans les pays où les statistiques ethniques sont utilisées (genre les USA). Et leur seule explication c’est à cause de la discrimination ou de racisme (bien sûr ils n’apportent aucune preuve à cela). Ces gens me fatiguent.

        Quand aux libéraux pro immigration, il y a une partie qui est assez marrante. Car elle prône la tolérance mais après refuse tout débat. Personnellement, je me suis fait récemment bloqué par l’un d’eux, Cédric Salvador simplement pour avoir détruit son argument (mon commentaire n’était en rien raciste et je n’ai même pas parlé de la question du QI). De même il y a quelque temps par un autre libéral, Jabial.
        J’adore ces gens: ils prônent la tolérance mais sont eux mêmes profondément intolérants. Parce qu’ils refusent tout débat. Si vous avez le malheur de refuser leurs arguments sur l’immigration (en donnant des arguments rationnels) directement ils vous bloquent (ce qui est une preuve supplémentaire pour moi qu’ils n’ont pas d’arguments).

  • +1 à tout l’article . Sauf que pour moi la drame est que l’état providence n’ait justement pas fait faillite… alors on continue dans l’imposture . Il y a une génération entière qui a vécu de cette imposture, pour eux ce rêve est une réalité, un totem sacré. Alors certains voient dans les migrants l’aide dont nous avons besoin pour le maintenir (alimentant ainsi le Dieu Ponzi qu’ils vénèrent) et d’autres voient dans le migrant l’ennemi qui va le mettre à bas . Mais bien peu comme vous le dites le mettent en cause.

  • A noter que une thèse prônée par certains progressistes à savoir que la diversité ethnique conduit à un affaissement de la solidarité national et par conséquent à un affaiblissement de l’État-Providence. C’est le fameux « dilemme du progressisme » posé par David Goodhart en 2004 dans le magazine Prospect.
    https://www.theguardian.com/politics/2004/feb/24/race.eu (article en deux parties cela s’est la première)
    Une étude des économistes Alesina, Glaeser et Sacerdote ont soutenu l’idée que la diversité raciale, parce qu’elle affaiblissait le sentiment de solidarité, diminuait la taille de l’Etat providence (expliquant selon leurs calculs environ la moitié de la différence entre l’Europe et les Etats-Unis à cet égard). https://scholar.harvard.edu/files/alesina/files/423__0332-alesina11.pdf
    On peut aussi s’intéresser aux travaux de Robert Putman (qui est de gaucheà pour qui la diversité ethnique conduit non seulement à un affaiblissement de la confiance inter-groupe mais aussi à un affaiblissement de la confiance intra-groupe. Pour lui, la diversité conduit à l’indifférence à l’égard des autres (qu’ils soient de notre groupe ethnique ou pas).
    http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.515.6374&rep=rep1&type=pdf
    Tout cela pour montrer qu’un certain nombre de gens à gauche rejettent l’immigration pour sauver la solidarité et l’état providence.

    • Comment l’immigration modifie le modèle suédois: https://www.economist.com/blogs/economist-explains/2017/06/economist-explains-20
      Article semblant donné raison à ceux qui pensent que l’immigration massive détruit l’état providence. (Et c’est pourtant un article de The Economist qui est très pro immigration)

    • Concernant Putman, il dit que le capital social s’affaiblit avec la diversité. Or, il faut savoir que le capital social a une rentabilité économique. L’une des raisons pour lesquelles les sociétés de faible confiance génère de moins bonnes performances économiques c’est que les individus à faible confiance exigent une plus grande réglementation gouvernementale. La méfiance vis à vis d’autrui alimente le soutien du gouvernement pour le contrôle de l’économie.
      Ce qui signifie que si Putman a raison à savoir que la diversité conduit à un affaiblissement du lien social cela implique qu’il y a de très grandes chances que l’état soit plus interventionniste dans le domaine économique. Donc que l’immigration soit une mauvaise chose d’un point de vue libéral

  • A noter que si une partie de la gauche est devenue hostile à l’état providence, il y a une autre raison qui devrait (s’ils étaient cohérents) pousser la gauche à s’opposer à l’immigration: l’égalitarisme.
    En effet, l’immigration de gens des pays pauvres vers les pays riches conduit à augmenter les inégalités sociales: http://www.emploi-2017.org/quel-lien-entre-immigration-et-inegalites,a0478.html L’université de Linnæus a démontré que sans l’immigration les inégalités n’avaient pas augmenté en Suède. Je pense que dans bcp de pays riches, si on faisait de tels études, on arriverait à de tels résultats à savoir que sans l’immigration, il n’y a pas eu d’augmentation des inégalités.
    Ce n’est pas très cohérent de la gauche de s’indigner de la hausse des inégalités sociales et dans le même temps de prôner l’immigration massive. Il faut essayer d’être logique.
    A noter un autre critère que l’on oublie c’est le QI. Le QI joue un grand rôle dans la réussite sociale d’un individu (d’environ 50%). Or, il existe des différence de QI entre ethnies. Dans certains pays, le QI moyen dépasse pas les 70. Or, si vous faisiez venir des gens avec un QI de 70 cela va augmenter les différences de QI avec la population locale qui a un QI bien plus élevé. Et inévitablement cette différence de QI aura comme conséquence une augmentation des inégalités sociales. (Le QI est en grande partie héréditaire).
    Je sais que le sujet est très tendancieux mais pourtant, c’est un sujet important

  • A noter qu’il faudrait parler des effets désastreux du regroupement familial prôné par une bonne partie de la gauche.
    Selon une sociologue allemande d’origine turque, « Le regroupement familial favorise des sociétés parallèles et envoie un mauvais signal aux gens dans leur pays d’origine » https://www.welt.de/politik/deutschland/article171008902/Familiennachzug-foerdert-Parallelgesellschaften.html

    • Ces évidences sont celles de la théorie de la distinction optimale, on ressent plus fortement les éléments de notre personnalité en rupture avec notre environnement proche. Si celui-ci est étranger à un environnement plus lointain, çela sera dur de s’intégrer à ce dernier.

  • Il faut distinguer libre échange et immigration. Trop souvent on mets les deux sur le même plan alors que cela n’a rien à voir. Pour le libre échange et une immigration limitée: http://herve.dequengo.free.fr/Hoppe/Hoppe1.htm
    L’idée de vouloir des frontières ouvertes au niveau des individus est une idée fausse qui par du principe faux que tous les hommes sont les mêmes. Qu’un congolais équivaut à un francais. C’est une idée qui nie les différences culturelles/génétiques. (Le sujet est assez tendancieux mais il est reconnu qu’il y a des différences de QI entre ethnies). Et autre point très important, il y a des différences culturelles. Les études vantant les bienfaits de l’immigration ont deux failles: La première mettre tous les immigrés sur le même (faire qu’ils s’équivalent tous).La seconde,ce sont des études sur le court terme. C’est à dire que l’on prend en compte juste eux et non pas leurs enfants qui acquièrent la nationalité du pays. Dès que l’on regarde dans le détail des origines. On voit que certains immigrants (Europe, Asie du Sud Est,…) contribuent à l’économie du pays dans lequel ils immigrent. Par contre, d’autres immigrants coûtent plus qu’ils contribuent.

  • Migrations : ces quelques vérités qui dérangent.
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030933677937-migrations-ces-quelques-verites-qui-derangent-2134543.php
    Je cite :
    « La « thèse selon laquelle les migrants occupent les emplois de travailleurs locaux et poussent leurs salaires vers le bas est peut-être exagérée, dit Rowthorn, mais elle n’est pas toujours fausse ». »
    « Les prétendus effets temporaires en termes de travailleurs autochtones déplacés et de salaires plus bas peuvent durer cinq ou dix ans, alors que les effets bénéfiques (de l’immigration) supposent une absence de récession. »
    Et il continue en citant Goodhart.
    « Goodhart a plaidé en faveur de la restriction d’un point de vue social-démocrate. Il tient pour acquis que la plupart des gens préfèrent vivre avec leurs semblables et que les décideurs doivent prêter attention à cette préférence. Une attitude de laisser-faire quant à la composition de la population d’un pays est aussi intenable que l’indifférence quant à sa taille. L’origine de l’hostilité des libéraux à propos des contrôles migratoires est leur conception individualiste de la société. À défaut de comprendre l’attachement du peuple à des communautés sédentaires, ils taxent l’hostilité à l’égard de l’immigration de réaction irrationnelle ou raciste. Un afflux trop rapide de migrants affaiblit les liens de solidarité et érode à long terme les liens affectifs nécessaires pour maintenir l’Etat providence. « Les gens préféreront toujours leur propre famille et leur propre communauté, affirme Goodhart, c’est la tâche d’un libéralisme réaliste de s’efforcer d’obtenir une définition de la communauté suffisamment large pour inclure
    les personnes de différentes origines, sans être trop large au point de perdre toute signification. »
    Les libéraux économiques et politiques sont associés dans la défense d’une immigration sans restriction. Les libéraux économiques considèrent les frontières nationales comme
    des obstacles irrationnels à l’intégration mondiale des marchés. De nombreux partis politiques libéraux considèrent les Etats-nations et les loyautés qu’ils inspirent comme des obstacles à l’intégration politique plus large de l’humanité.
    Sur ce point se joue le plus vieux débat des sciences sociales. Les collectivités peuvent-elles être créées par la politique et les marchés, ou bien est-ce qu’elles présupposent un sentiment d’appartenance ? Il me semble que quiconque réfléchit à ces questions est forcé d’accepter avec Goodhart que la citoyenneté, pour la plupart des gens, est une chose dans laquelle ils sont nés. Si la composition d’une communauté se modifie trop rapidement, cela arrache les gens à leur propre histoire, en en faisant des déracinés.
    L’anxiété des libéraux de ne pas passer pour des racistes leur cache ces vérités. Une explosion de ce que l’on appelle actuellement le populisme est une conséquence inévitable.
    La conclusion politique à tirer est banale, mais il est bon de la rappeler.
    La tolérance d’un peuple au changement et à l’adaptation ne doit pas être étendue au-delà de ses limites. Plus précisément, l’immigration ne doit pas être poussée trop loin, parce qu’elle déclenchera à coup sûr l’hostilité. »

  • Grâce aux progrès des communications, il est beaucoup plus facile pour les immigrants de rester en contact avec leur pays d’origine aujourd’hui qu’il y a un siècle, ce qui pourrait également nuire à l’intégration. En effet, il existe des preuves que, quelle qu’en soit la raison, les immigrants ne s’intègrent pas aussi vite qu’ils le faisaient auparavant. http://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.1086/676461

  • Nouvelle étude d’après les données de l’Arizona montrant que les sans-papiers sont largement surreprésentés en prison: https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3099992

  • Chose dont on parle jamais la différence de niveau de compétences entre Francais et immigré (il y a la même chose dans les autres pays): https://web.archive.org/web/20180120160601/https://threadreaderapp.com/thread/952896789564272642.html
    On parle parfois de la différence de diplôme mais jamais de la différence de compétence. Or, les immigrés ayant une licence ont en moyenne le même niveau de compétence que les Français qui ont seulement le bac. Les études voulant prouver les discriminations à l’égard des immigrés se basent toujours sur les diplômes en oubliant qu’à diplôme égal, il y a une différence de compétence ce qui fausse totalement ces études.

  • L’une des raisons du rejet de l’immigration c’est à cause du remplacement de population. Or, difficile de nier qu’il y a bel et bien un remplacement qui s’opère: http://web.archive.org/web/20180120161907/https://threadreaderapp.com/thread/950368107746480130.html
    Et après certains immigrationnistes présentent cela comme un fantasme d’extrême droite

  • Les différents liens que j’ai mis ci dessus viennent des threads sur Twitter c’est la raison pour laquelle j’ai mis des archives (web archive). Le problème avec webarchive c’est quand le tweet contient un lien cela revoit que vers l’archive de la page en lien et non vers la page en lien. Cela veut dire que si elle est pas archivé, cela fait comme si le lien est incorrect. Voilà pourquoi dans ce cas il faut prendre le lien et le regarder sur google et non sur web archive

  • Selon l’ancien chef des services secrets allemand : la situation sécuritaire « menace de devenir très compliquée » si les contrôles aux frontières ne sont pas renforcés
    https://www.politico.eu/article/august-hanning-german-ex-intelligence-chief-warns-of-uncomfortable-security-situation/
    Pour August Hanning, un des critiques de la politique migratoire du Chancelier Merkel, il y a un « lien indéniable entre la sécurité intérieure et l’efficacité du contrôle aux frontières. »
    « Aussi longtemps que nous laisserons des gens sans papiers d’identité entrer dans notre pays, sans contrôles d’identité clairs, nous aurons un gros problème de sécurité. »
    « Au sein de l’Europe, l’Allemagne est la terre promise pour les migrants et ceux qui cherchent l’asile. Je me demande combien de temps nous pouvons continuer sans grandes perturbations sociales »

  • Étude néerlandaise : « Les mariages mixtes ne favorisent pas l’intégration. » https://www.volkskrant.nl/magazine/-geen-integratie-door-gemengde-huwelijken~a3763161/
    Leen Sterckx (université d’ Amsterdam) a suivi 28 couples de Néerlandais(es) marié(e)s avec un(e) partenaire marocain(e) ou turc(que)s pendant des années. « Les mariages mixtes ne créent presque jamais de liens émotionnels entre les deux familles/groupes d’amis. (…) Les dissensions commencent avant la fête de mariage (alcool ou pas). Dès que des enfants naissent, les disputes atteignent le couple lui-même (régime alimentaire)(…)Quand le partenaire allochtone meurt, la famille demande souvent de l’enterrer ds le pays d’origine. Relations familiales difficilement harmonieuses »
    8% Marocains et Turcs aux Pays-Bas se marient avec des Néerlandais, ce chiffre diminue à cause de la différence entre pyramides des âges et du sectarisme religieux (dissuasion par le voile). « Dans un mariage mixte, l’un des deux doit abandonner son groupe social d’origine. »

  • En Grande Bretagne, il y a juste un musulman sur cinq qui est au travail: https://www.thesun.co.uk/news/4411913/just-one-in-five-muslims-are-in-work-as-report-finds-they-are-held-back-by-racism/amp/
    Mais bien sûr, la cause s’est l’islamophobie et la discrimination

  • 70% des bénéficiaires du « RSA » belge sont issus de l’immigration récente: http://www.levif.be/actualite/belgique/factchecker-70-des-beneficiaires-du-revenu-d-integration-sont-ils-d-origine-non-belge/article-normal-740687.html (et j’adore l’argumentaire de l’article essayant de trouver des justifications tels ils ont la nationalité belge, ils ont grandi en Belgique. Lol c’est surtout des belges de papiers)

  • A noter que sur le racisme: il existe une théorie sérieuse disant que cela provient des arabes. A l’époque, les Arabes se croyaient blancs (on mesure l’évolution depuis).
    Il y a une théorie comme quoi la notion de blanc (par opposition au noir) est apparue précisément chez les Arabes. Pour rappel, les Grecs et Romains ont très peu parlé des noirs dans leur littérature, alors qu’ils ne leur étaient pas inconnus. Ce sont les Arabes musulmans et Maïmonide qui se sont intéressés à la classification raciale des peuples. Chez Maïmonide (juif d’Espagne) et les savant musulmans du Moyen Age, il y a une tendance à penser que les noirs et les populations du Nord (dont les Turco-Mongols) sont inférieurs aux populations originaires du Moyen-Orient.
    Aristote pensait que les Grecs étaient supérieurs aux populations du Nord (Scythes) et aux Perses. Mais il se basait sur les différences culturelles entre ces peuples, et non sur un racisme classificateur.
    Ibn Khaldoun disait qu’il fallait pendre des noirs.
    Le racisme biologique était étranger à la civilisation romaine (ainsi qu’à la Chrétienté médiévale), mais il était bien présent
    dans la civilisation arabo-musulmane. C’est un constat que les antiracistes actuels (particulièrement musulmans) ont du mal à « encaisser ».
    N’oublions pas que la civilisation islamique était une civilisation très esclavagiste. L’esclavage des non-noirs en Islam ressemble davantage à l’esclavage romain qu’à la traite transatlantique.
    Tant en Islam que dans la Rome antique, les esclaves pouvaient avoir des responsabilités importantes et connaître une ascension après leur affranchissement. Si les empereurs romains (Flaviens et Antonins) ont tenté de supprimer la « production » d’eunuques (castration), cette pratique (qui allait jusqu’à l’ablation du pénis pour les noirs) a été acceptée jusqu’au XXe siècle en Islam. En effet, en islam, l’esclavage des noirs fut terrible (bien pire que la traite transatlantique) et bien plus massif. Sur le sujet: https://jacquesrenard.blogspot.be/2017/11/mise-au-point-sur-lesclavage.html

  • Les missions (gouvernementales ou non) de « sauvetage » en mer ne font qu’attiser le flux de migrants : https://www.nytimes.com/interactive/2017/06/14/world/europe/migrant-rescue-efforts-deadly.html
    Quand une organisation pro-migration vient chercher des gens si près des côtes, elle est forcément consciente d’être complice. Ces gens ne veulent pas simplement « sauver » des migrants qui se mettent en « danger » à cause d’eux, ils veulent les importer en Europe. Peu importe les conditions réelles ou supposées des migrants sur place, ils ont décidé qu’il fallait les accueillir sur le continent. C’est assez visible dans le discours, qui mélange migrants économiques, réfugiés, etc. au fond ils s’en foutent bien.

  • Ces chiffres sur le SIDA et l’hépatite chez les migrants font très très peur: http://www.parcours-sante-migration.com/IMG/pdf/Bulletin_d_informations_PARCOURS_JUIN_2013.pdf

  • Les différences socio-économiques persistent chez les descendants d’immigrés. On peut voir ça par exemple dans les données de l’enquête Emploi de l’INSEE: http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2014-023.pdf
    Les descendants d’immigrés sont en moyenne moins diplômés, ont un taux d’activité plus faible et un taux de chômage plus important.
    On observe la même chose dans les données de l’Enquête trajectoires et origines de l’Ined :

  • La gauche augmente le racisme et la xénophobie pas seulement avec l’état providence mais avec ses lecons de morale.
    Les messages anti-racistes peuvent conduire à plus de racisme si ils sont donneurs de leçon: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22123778/

    Ce qui est cocasse c’est que la gauche a une lourde responsabilité dans la montée du racisme. Je m’explique ce qui caractérise l’occident c’est la citoyenneté c’est que l’individu est placé au sein de la communauté nationale. Or on observe une montée du tribalisme. C’est à cause de la gauche qui donne certains droits à des groupes (minorités). Or le fait de défendre les minorités encourage les blancs à eux mêmes pratiquer le tribalisme. Quand un groupe pratique le tribalisme inévitablement les autres groupes feront la même chose. Les extrêmes s’alimentent. Et c’est marrant mais la gauche américaine n’a aucun problème avec les suprémacites noirs anti flic et anti blanc. Depuis l’affaire ferguson à cause de l’incitation de la haine de la gauche la criminalité augmente et le nombre d’embuscades contre la police augmente. Par exemple, la gauche et les médias accusent Trump d’avoir encouragé les actions des suprémacites blancs alors qu’eux-mêmes ont une lourde responsabilité dans l’attaque contre la police et dans la hausse de criminalité (qui est dû au fait que les flics n’osent plus intervenir de peur de commettre des bavures). La montée du tribalisme ne peut amener que des tensions dans nos sociétés (voir dans le pire des cas amener une guerre civile) . Le modèle multiculturaliste de la gauche c’est chaque groupe vit dans son propre monde. La montée de l’extrême droite en occident n’est que la conséquence logique de ce qu’a fait la gauche. La montée du tribalisme en occident vient en grande partie de l’importation des immigrés ayant une mentalité tribale. Soit il fallait les assimiler soit les refuser mais le refus de les assimiler a été une action désastreuse. Ce tribalisme aux usa (qui est encore bien présent que chez nous) s’observe aussi au niveau politique. Avant les gens se disaient d’abord américains puis démocrates ou républicains. Mais le sectarisme de la gauche a entraîné une polarisation de la politique. Le sectarisme de gauche a eu comme conséquence de créer un sectarisme de droite.

    • Le concept d’identity politics est un cancer civique dont les effets sont déjà visibles aux États-Unis de plus en plus de prendre pied en France, où il produira les mêmes ravages en polarisant les populations. À cause de la proximité de certains groupes sociaux avec leurs équivalents étrangers, on voit déjà ces idées se développer sur le continent. (par ex. les bourgeoises françaises importent littéralement la pensée féministe américaine, etc.)
      (Les différentes classes sociales se rapprochent de + en + avec leurs équivalents étrangers plutôt que les autres classes de leur pays)
      La grande différence entre l’Amerique et l’Europe est dans la liberté d’expression, qui retardera l’explosion chez nous mais la décuplera. Mais si vous vous intéressez à l’évolution des idées vous verrez que l’Université française est deja contaminée et dans 20 ans la société. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la « politique identitaire » qu’elle soit fondée sur le sexe, l’ethnie, la religion, & j’en passe est une attaque directe contre le modèle politique occidental tel qu’il se développe depuis l’antiquité. C’est une morsure mortelle. Pourquoi ? La revendication constante au nom d’un groupe fait régresser l’homme sur le plan politique en restaurant la mentalité tribale alors que tout le génie occidental est de le placer en tant qu’individu au sein d’une communauté nationale = citoyenneté. Mais le pire est que cette attitude force les autres groupes, qui jouaient le jeu, à entrer dans l’engrenage pour ne pas se faire bouffer. C’est ainsi qu’en excitant la pensée communautaire chez les uns ont fini par détruire la République au sens de « chose commune ». C’est grave. Maintenant comment en est on (presque) arrivé là ? En important des gens à mentalité tribale. Il ne faut pas se voiler la face. Le tribalisme avait disparu, au prix de rudes et longs efforts, d’Europe. Il s’est recrée en quelques dizaines d’années avec l’immigration. Ce n’est pas « dans les gènes » de ces gens. C’est dans leur culture. Il y avait donc 2 solutions uniquement pour nous garder de ce poison :
      Soit on ne faisait pas appel à l’immigration et on conservait des sociétés homogènes, où des peuples différents ne cohabitent pas.
      (C’était certainement la meilleure solution et la plus aisée mais à l’époque on a pas su/voulu savoir le risque civique que ça posait …)
      Ou alors, 2e solution, la seule capable de régler ce problème : l’assimilation. Je ne m’étends pas dessus vous savez tous ce qu’il en est.
      Parce que nous n’avions plus la volonté politique de faire civilisation, nous avons fait l’erreur catastrophique, pour tout le monde d’importer sans condition une mentalité qui provoquerait un dangereux engrenage pour nos sociétés.
      Bon pas la peine de dire que je ne crois pas une seconde aux incantations creuses sur le « vivre ensemble » etc.
      Le multiculturalisme, en Europe comme ailleurs, ce n’est pas vivre ensemble mais à côté, séparément, chacun dans son coin. Jusqu’au clash.
      Wilhelm Röpke, auteur liberal allemand exilé de son pays pour avoir très tôt mis en garde contre le nazisme, s’est demandé dans ses travaux comment tirer les leçons pratiques des années 30. Un point sautait aux yeux : pourquoi les démocraties libérales de l’époque avaient laissé se développer sans frein les idées et mouvements qui voulaient la mettre à terre ? Était-ce de la faiblesse ?
      Sa conclusion (avec d’autres) a provoqué un schisme intellectuel mais il ne concevait plus que les droits illimités préparent le terrain à la dictature qu’elle qu’elle soit. Il fallait poser des limites aux libertés pour les sauvegarder. Tout n’était plus permis.
      Ce qui se joue ici avec l’identity politics, c’est la même chose. Les différents groupes instrumentalisent les « droits » pour avancer.
      Il faut mettre un gros stop à cette hypocrisie tout de suite, ou risquer de sombrer dans le chaos comme Weimar.
      Corolaire : ceux qui vous disent que la meilleure réponse face à la haine & la division est la tolérance etc. sont inconscients
      et dangereux.

    • L’émergence d’un nationalisme blanc aux usa à cause de la gauche : http://observer.com/2016/11/americas-emerging-nationalism-crisis/

  • Quand des chercheurs veulent faire une étude pour montrer que les immigrés commettent moins de crimes que l’on dit…..mais qu’ils arrivent après avoir fait leur étude à la conclusion inverse: http://www.telegraph.co.uk/news/2017/12/09/grooming-gangs-muslim-men-failed-integrate-british-society/

  • Aux USA, les politiques fédérales qui restreignent les possibilités d’emploi des immigrés sans papiers, cela augmente la criminalité, en particulier ceux qui ont une motivation économique: http://faculty.sites.uci.edu/freedman/files/2017/06/FreedmanOwensBohn_Manuscript.pdf

  • L’élévation du niveau de l’enseignement fondamental en Ethiopie * augmente * la demande de migration.
    https://www.imi-n.org/publications/formal-education-and-migration-aspirations-in-ethiopia
    En effet, il faut rappeler qu’à moyen terme, le développement de l’Afrique va * augmenter * la pression migratoire pas la diminuer.
    Aujourd’hui, il y a une propagande qui tente de faire croire que les immigrants sont ceux qui meurent de faim dans leur pays d’origine. Alors que rien n’est plus faux: les migrants se sont ceux qui vivent dans les pays ayant atteint un certain stade de développement et non ceux qui viennent des pays les plus pauvres (qui eux n’ont paradoxalement pas spécialement envier de quitter leurs pays et surtout ils n’ont pas en général les moyens de venir en Europe).
    Penser que le développement économique en Afrique freine l’immigration est faux (en vérité, c’est plutôt le contraire).

  • L’immigration conduit à une hausse de populisme ce qui peut conduire à des blocages politiques. Je rappelle que l’immigration en 2016 nous a donné Trump et le Brexit. Que cela mets en difficulté la formation d’un gouvernement allemand. L’immigration massive ne peut qu’engendrer du populisme
    https://www.wsj.com/articles/immigration-is-still-radioactive-1516666160?mod=searchresults&page=1&pos=1

  • Un bon article sur l’immigration. Il a notamment raison que la crise des migrants est un épiphénomène qui ne doit pas occulter le phénomène plus large de l’immigration dans lequel elle s’inscrit. https://lincorrect.org/macron-ne-etre-a-hauteur-enjeux-de-limmigration/

  • Suède : le nombre de viols a augmenté de 400% en un peu plus de 20 ans (de 1996 à 2017) à Stockholm: http://www.fdesouche.com/941525-suede-nombre-de-viols-a-augmente-de-400-plus-de-20-ans-de-1996-a-2017-a-stockholm
    Difficile de sérieusement croire que l’immigration n’a rien à voir avec tout cela

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