Paradise papers : de la pure propagande

S’il y a un scandale c’est bien celui du vol étatique, de l’impôt abusif, de la gabegie généralisée, de la part de faux moralisateurs mais vrais profiteurs en tous genres qui prolifèrent car la France n’est, à bien y regarder, qu’un immense fromage !

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Paradise papers : de la pure propagande

Publié le 14 novembre 2017
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Par Dominique Philos.

Nous vivons dans l’illusion d’une société idéale issue des principes posés par la Révolution Française de 1789 ; elle-même basée sur les principes établis par les penseurs du 18e s, tels que Montesquieu, à propos de la séparation des pouvoirs et de la protection des libertés individuelles.

Seulement la réalité apparaît bien éloignée de ces principes car quel est le principe qui prévaut lorsqu’il s’agit, pour une administration, de s’immiscer dans tous les aspects de la vie des Français, si ce n’est une forme de totalitarisme rampant et dissimulé qui a pour but la surveillance généralisée de la population au nom d’une lutte contre le terrorisme ?

Et, visiblement cela ne suffit pas puisque, désormais, on essaie de contrôler la population par la pensée, ce qui est encore plus grave, par le biais de la manipulation audiovisuelle.

Le battage médiatique autour des « paradise papers »

Car comment qualifier le battage médiatique opéré depuis quinze jours à propos des « Paradise Papers » ?

France info en a même fait une « édition spéciale » sur toute une semaine à propos d’une fraude fiscale gigantesque qui spolierait la population, l’« astuce » consistant à tenir l’auditeur en haleine par le biais de la divulgation quotidienne et racoleuse des noms des fraudeurs ?

Et, à cette occasion, on nous parle de justice pour souligner l’injustice faite aux Français ; sans compter que ces ignobles fraudeurs délocalisent leurs entreprises et que les pauvres français deviennent des pauvres chômeurs… On est en pleine caricature !

De quoi parle-t-on finalement ?

Propagande généralisée

On crée l’événement à des fins de propagande en prétendant à des révélations qui n’en sont pas et on assiste à une stratégie d’ensemble qui se développe dans une partie de la presse subventionnée (Le Monde), les télés publiques et certains politiciens.

Or il faut être conscient qu’on est en plein dans une manipulation mentale destinée essentiellement aux personnes qui… ne paient pas d’impôt car cet argumentaire se heurte à une réalité un peu plus complexe et surtout nettement moins commode que celle qui nous est complaisamment exposée.

On commence classiquement par amalgamer fraudeurs, crime organisé et optimisation fiscale afin de persuader les Français qu’ils en sont les victimes ; car la victimisation est un puissant moyen de coagulation des mécontentements en exploitant des ressorts psychologiques (jalousie notamment) plus ou moins irrationnels.

L’évitement fiscal

Or dans un pays sur-imposé comme la France, il est légitime de procéder à une optimisation fiscale ; ce que j’appellerais pour ma part un évitement fiscal. Il n’y a que les gens qui ne paient pas d’impôt qui trouvent normal que l’impôt ne soit ni abusif ni excessif. Tous les autres font de l’optimisation en plaçant leurs économies dans des placements défiscalisés (assurance vie, livrets A, LED, PEA, PEL…) ou en achetant une maison dans une commune moins chère et moins imposée, par exemple.

Cela s’appelle gérer son patrimoine en « bon père de famille ».

On nous brandit la fraude fiscale comme une espèce d’épouvantail en procédant à une confusion abusive entre fraude et optimisation, laquelle est parfaitement légale, et souvent même prévue par l’État lui-même (il y a 457 niches fiscales pour un total de 100 mds €) ; et on en rajoute sur les signes extérieurs de richesse avec l’idée non exprimée que tout ça n’a été obtenu que par la fraude et le vol (de l’État) !

Or au sein d’une partie de la population médiatique, des journalistes et des politiciens, qui pour l’essentiel, à la fois par conformisme et par snobisme votent à gauche, il y a une forme de détestation de l’entreprise et de l’entrepreneur qui a réussi. Il est donc normal qu’ils soient punis pour cela et il est même légitime qu’ils paient des impôts et même qu’ils ne paient que des impôts !

La détestation de l’argent

Évidemment, il s’agit d’une vision complètement faussée et irréaliste du monde. On ne peut même pas parler de parti pris rédactionnel, c’est de la propagande pure et simple…

Dans ce modèle de société, le seul argent « gagné » de façon légitime est celui perçu de la part de l’État (salaires, indemnités parlementaires) dans le cadre de l’État-providence et employeur dispensateur du bonheur universel. Mais, ne nous trompons pas. Cette détestation de l’argent de la part de cette catégorie socio-professionnelle n’est qu’apparente car elle aime profiter des ors de la République.

Cette détestation n’est en fait qu’une posture.

Les députés et sénateurs sont effectivement les mieux placés pour parler de la fraude fiscale, eux qui se sont montés un véritable petit paradis fiscal au sein de la République française avec des revenus exonérés, une (très) confortable retraite payée par vos impôts, ainsi que divers petits avantages, et il n’est qu’à voir la résistance opposée par cette corporation au contrôle de leurs dépenses et de l’utilisation des deniers publics.

La manne de l’argent public

De la même façon, la presse subventionnée et l’audiovisuel public profitent à plein de l’argent public qui ne coûte rien puisque ce sont les autres qui paient et sont donc bien placés pour parler d’abus. Il n’est pas inutile de rappeler que le conglomérat des chaînes de télé et de radio publiques françaises chargé de diffuser la bonne parole constitue une atteinte à la liberté de la presse.

David Pujadas nous annonce en préambule de son émission  sur LCI du 03 novembre, histoire de bien « cadrer le débat », que la fraude fiscale s’élève à 80 mds €… (chiffre qui circule dans certains milieux bien que ne reposant sur aucune preuve tangible mais qui curieusement correspond au montant du déficit budgétaire de l’État) avec l’idée sous-jacente que si l’État a des dettes c’est à cause des mauvais Français qui fraudent le fisc en procédant à l’occasion à un amalgame ou une confusion bien utile aux moralisateurs avec la conclusion qu’il faut les mettre en prison.

On fait du sensationnel à bon compte !

Le comble a été atteint lorsque France info a cru indispensable de faire venir sur son plateau le funeste et incompétent Michel Sapin, ancien magistrat du Tribunal Administratif de Paris mais surtout ancien ministre de l’Économie et des finances de Hollande, venu délivrer la bonne parole contre la vilaine fraude fiscale ; lui qui a été l’auteur d’une « comptabilité insincère » fustigée par la Cour des Comptes (en droit privé cela s’appelle présentation de faux bilan et c’est un délit), lui qui a été condamné à rembourser 100.000 € d’indemnités indûment perçues en tant que conseiller municipal de la ville d’Argenton-sur-Creuse.

Et on en rajoute dans la démagogie racoleuse lorsque certains élus LREM prétendent vouloir faire modifier la loi pour que les fraudeurs fiscaux soient déchus de leurs droits civiques…

L’État mal géré

Le vrai scandale est que l’État est (très) mal géré et ça fait (trop) longtemps que ça dure ! Il n’est donc pas admissible de prétendre, même par sous-entendus, que cette mauvaise gestion est due « aux autres », en l’occurrence les fraudeurs ou optimiseurs fiscaux, mais il est vrai qu’il est toujours intellectuellement plus commode de rejeter ses propres fautes sur les autres.

La preuve la plus flagrante en est apportée avec cette lamentable affaire de surtaxation de 3% des dividendes, annulée par le Conseil Constitutionnel et pourtant remise en place sous une autre forme parce qu’il y a un trou de 10 mds d’€ et que les dirigeants (principalement de Bercy) n’ont aucune autre idée que de taper sur le contribuable, pour le boucher.

Or comme le rappelle l’IFRAP (ici), l’origine de ce « problème » remonte à 2006, lorsqu’une première note de Bercy a attiré l’attention sur la possible illégalité de l’article 119 bis du CGI qui avait pour but d’imposer une retenue à la source sur les dividendes versés à des OPCVM (organismes de placement collectif de valeurs mobilières) résidents fiscaux d’un autre pays membre de l’Union européenne.

L’ardoise à 5 milliards

Rien n’a été fait pour y mettre bon ordre, jusqu’à ce que, en 2012, quatre jours après l’élection de François Hollande, la Cour de justice de l’union européenne (CJUE) juge cet article contraire à ses principes.

L’ardoise risquant d’atteindre 5 mds €, le nouveau gouvernement a dû trouver d’urgence des ressources permettant d’éponger cette dette et déjà la question se limitait à créer une nouvelle taxe pour remplacer celle déclarée illégale. La taxe de 3% sur les dividendes a donc vu le jour, avec d’autant moins de scrupules que cela allait dans le sens de la taxation des riches  et de la finance.

Par deux fois, l’État français a donc créé une nouvelle taxe pour rembourser un impôt indûment perçu ! Autrement dit, on essaie juste de pérenniser une illégalité en risquant que la nouvelle taxe soit elle-même déclarée illégale.

La norme administrative fiscale française

Autant dire que le non respect des lois, la mauvaise gestion et la spoliation sont devenus la norme administrative fiscale française, dans le cadre d’une dérive administrative qui n’est ni normale ni admissible, et on est juste face à l’expansion permanente d’un État incapable de diminuer ses dépenses et qui fait résolument n’importe quoi.

D’ailleurs, à bien y regarder, puisque nous avons le record d’Europe des prélèvements fiscaux, on peut en déduire que TOUS les autres pays de l’UE sont, comparativement, des paradis fiscaux puisqu’ils appliquent une fiscalité moins lourde.

S’il y a un scandale c’est bien celui du vol étatique, de l’impôt abusif, de la gabegie généralisée de la part de faux moralisateurs mais vrais profiteurs en tous genres qui prolifèrent car la France n’est, à bien y regarder, qu’un immense fromage !

Trois classes sociales

Nietzsche a bien dépeint le mode d’organisation de l’État en distinguant trois classes sociales :

  • les « faibles », incapables de se prendre en charge, destinés à être exploités par l’État, qui les maintient en état de sujétion ;
  • une élite démagogique, issue de la masse, qui utilise l’État comme outil pour exploiter la masse et qui attise la haine contre les forts, elle s’inspire d’une morale du ressentiment ;
  • une élite aristocratique (les « forts »), qui assume son destin indépendamment des deux autres classes et n’hésite pas à se rebeller ou à quitter le pays.

Il n’y a pas de doute. Nous nous situons bien dans le schéma visionnaire de Nietzsche et dans un système de police de pensée qui sent « bon » le régime collectiviste puisque l’optimisation fiscale est perçue comme une déviance sociale et est fustigée en tant que telle.

La question qui reste sans réponse à propos de cette propagande éhontée est l’impact réel sur la population dont on peut espérer qu’elle ne soit pas aussi crédule que tous ces profiteurs l’imaginent.

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  • oui…propagande mais dans quel but?
    c’est légal…donc au mieux un changement de la loi ..qui conduit juste à une future dénonciation d’un future optimisation fiscale..puisque l’optimisation fiscale est la fille de toute fiscalité différentielle.
    Ce qui est plus inquiétant est la possible spoliation…certes vous n’avez commis aucun délit mais compte tenu que vous avez été un mauvais citoyen, on va spécifiquement vous taper sur la gueule..grâce à des lois ad hoc.

  • « Nous vivons dans l’illusion d’une société idéale issue des principes posés par la Révolution Française de 1789 ; elle-même basée sur les principes établis par les penseurs du 18°s, tels que Montesquieu, à propos de la séparation des pouvoirs et de la protection des libertés individuelles ! »
    C’est parce que notre caste dirigeante se moque éperdument de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qu’elle se permet de se comporter ainsi. Aucun des articles n’est respecté.
    « Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, » préambule DDHC 1789.
    Leur propre ligne de conduite est illégitme au regard de la Déclaration :
    « Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
    « Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »
    Une Constitution « à la carte » aux goûts de celui qui est au sommet de l’Etat. Des prérogatives Législatives et la mise au pas du Judiciaire. Heureusement pour eux qu’ils se sont faits leurs propres règles et qu’ils sont les seuls à avoir le monopole de la violence, parce que si on réfléchit deux minutes, on se rend compte que l’article 16 dit que notre Constitution n’est pas légitime, et que tout ce qui en découle est illégal, et que nous ne sommes pas tenus d’y obéir.

  • ’ailleurs, à bien y regarder, puisque nous avons le record d’Europe des prélèvements fiscaux, on peut en déduire que TOUS les autres pays de l’UE sont, comparativement, des paradis fiscaux puisqu’ils appliquent une fiscalité moins lourde.
    Enfin, une bonne analyse !
    Et pour la taxe indue sur les dividendes, une procédure normale aurait consisté à aller chercher des économies, plutôt que de créer une nouvelle taxe

  • Propagande …
    J’utiliserais volontiers le mot « complot » Ce terme là est moderne, dans l’air du temps …
    Si vous voulez être branché parlez de complot, complotisme ….

  • Le problème de la France, c’est que de nombreuses (trop) personnes veulent continuer la fête avec l’argent gratuit des autres.

  • Si la population est crédule et en redemande ! Certains idiots utiles du privé à 2500 net par mois jubilent… C’est dire si c’est foutu…
    Le stalinien qui va faire ses courses à Lidll pour 1 centimes d’euros de moins sur 1 yaourt ne fait-il pas de l’optimisation fiscale ? Ainsi que lorsqu’il achète une Dacia à la place d’une Renault ?

  • Après Nietzsche on peut, pourquoi pas, citer Trenchard et Gordon: « Lorsque les députés agissent dans l’intérêt de leurs mandants, lorsqu’ils ne peuvent faire de lois sans qu’eux-mêmes et leur postérité y soient soumis; lorsqu’ils ne peuvent distribuer de l’argent sans en verser leur quote-part; lorsqu’ils ne peuvent causer de tort sans que cela retombe sur leur tête au même titre que leurs concitoyens, leurs mandants peuvent alors en attendre de bonnes lois, peu de tort et beaucoup de frugalité. »

  • En fait, tout ce tapage journalistique (sic) n’a qu’un but: appeler aux instincts les plus bas, en tout cas ceux qui se rapportent à la richesse d’autrui. Pour y remédier, une solution s’impose: l’exil fiscal complet. Lorsque ces gens si jaloux des autres comprendront que les infrastructures, transferts sociaux et services si généreusement accordés ne sont pas payés par eux, je pense que lorsqu’ils réaliseront (à posteriori) d’où vient l’argent utilisé dans ces dépenses somptuaires, ils déchanteront immédiatement. Ces personnes n’ont jamais appris que tous les bonimenteurs leur ayant fait des promesses de type hausse de pouvoir d’achat ou de lendemains qui chantent se basent toujours sur la spoliation de ceux qui génèrent de la richesse au travers d’échanges de type gagnant-gagnant (taxé alors à environ 25%).
    C’est comme la fin de la taxe d’habitation, qui se répercutera sur une hausse de la taxe foncière, surtout celle des entreprises, ou de la hausse de la CSG (qui au passage n’ouvre pas de droits sociaux).
    Nous appelleront ce phénomène le Cycle H16:
    Problème>loi mal foutue>hausse des emmerdes>re-loi encore plus mal foutue>baisse de l’assiette>baisse des recettes>switch sur un autre impôt>hausse du chômage>promesses électorales>rebelote (répéter 7 fois)

    • L’exil fiscal complet est plus facile à dire qu’à faire… en pratique il faut vraiment être très aisé pour que cela soit rentable.

      • Certes, mais plus les taxes et impôts augmentent et plus le seuil de rentabilité de l’exil fiscal s’abaisse.

        • @ cyde
          C’est mathématique!
          Mais que voulez-vous? Il n’est pas facile, mentalement, de s’expatrier ni même de quitter ses habitudes, encore moins de l’expliquer aux proches: on passe de « fraudeur » supposé à « déserteur »!

          Pourtant votre pays commence à em****** tout le monde, spéialement vos partenaires européens et surtout ceux de la zone €: plus personne ne croit à votre « leadership » européen à l’égal de l’Allemagne, évidemment et que votre pays aille à vau-l’eau est loin d’être un secret! Les forfanteries comme les projets de J.O. en France ne trompent personne! Pour résister à toute réforme, la France ambitionne de faire payer ses partenaires pour avoir l’honneur de la voir s’asseoir à leur table: dernier fruit d’un nationalisme chauvin extraordinaire de prétention alors que l’étranger ne trouve comme bémol aux beautés de votre pays que le fait que les Français l’habitent! « Ce pays est foutu! ».

  • c’est le comble de la connerie LE MONDE qui profite des sudventions de la presse et les journalistes de leur niche fiscale sur leur revenu …et après ça !!!! donnent des leçons de moralité. …

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