Climat : les 5 affirmations fallacieuses du parti « En Marche »

Et si on regardait en quoi consiste l’écologie pour le parti En Marche ? Voici ce qui figure sur site officiel.

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Capture d'écran du site https://en-marche.fr/article/climat-ce-qui-se-joue-aujourd%27hui

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Climat : les 5 affirmations fallacieuses du parti « En Marche »

Publié le 10 septembre 2018
- A +

Par Vincent Bénard.

Le 21 septembre 2017, En Marche, parti politique du président Emmanuel Macron, publiait sur son site une page pleine de chiffres se voulant effrayants sur les risques liés au réchauffement climatique.

Or nous allons constater que les chiffres annoncés sont soit faux, soit présentés de façon totalement fallacieuse. Vous me direz que ce genre de publication n’est pas nouveau. Certes. Mais là, cela vient directement du parti du président en exercice. Il convient donc d’essayer d’y répondre, sachant que de telles publications sont rarement dénuées d’arrières pensées politiques.

Note : je n’ai pas eu le temps matériel de réfuter toutes les absurdités dont cette page est truffée. Je me suis limité aux plus criantes.

 

Affirmation n°1 : 7,8 millions de litres de glace fondent par seconde en Antarctique

Le chiffre est fait pour faire peur. Mais il est à la fois insignifiant et mensonger.

Commençons par le mensonge (par omission) : la NASA, en 2015 (avant Trump, donc), affirmait que « les gains de masse de l’antarctique sont supérieurs aux pertes ». Le chiffre présenté par En Marche correspond uniquement au volet pertes, mais ignore la partie gains.

Le chiffre annoncé par En Marche, ramené en perte annuelle, représente 246 km3 de glace. Il est du même ordre de grandeur que la fourchette haute d’une autre étude de la NASA de 2006 chiffrant la perte annuelle de glace à 152 km3 +/- 80, soit un maximum de 232 km3, entre 2002 et 2005.

Notons qu’une autre étude sur la période précédente (1992-2003) montrait un gain moyen de 45 milliards de tonnes par an sur certains massifs, soit 49 km3 environ.

Bref, le volume de calotte glaciaire antarctique (on ne parle que de calotte ici, les variations saisonnières de banquise n’ayant aucune incidence sur le niveau des mers) varie à la hausse ou à la baisse, selon les périodes et les lieux.

Mais le point le plus important est que ces chiffres, en apparence impressionnants, sont en fait parfaitement insignifiants.

En effet, En Marche écrit que « 7,8 millions litres par seconde fondent ». Soit 7800 m3 X 31,536 millions de secondes par an = 246 milliards de m3 par an, ce qui parait énorme, mais le volume total de glace des deux pôles est de 24 millions de milliards de m3 de glace (source : Ifremer).

Donc le chiffre annoncé par En Marche représente… 0,001 % (un cent-millième) du total des glaces polaires. Nettement moins effrayant, non ?

Et rappelons qu’il s’agit d’une estimation haute de pertes brutes, ignorant des gains de masse par ailleurs. Mais imaginons que le chiffre d’En Marche soit une perte nette : quelle incidence sur le niveau des mers ? Une catastrophe ? Non.

La surface des océans : 360 millions de km2 soit 360,10^12 m2 – Le volume brut de glace fondue : 246*10^9 m3.

Donc Volume/surface= Hauteur = 0,68 mm par an. Ou encore 7 cm par siècle. Vous ne me croyez pas ? Un des articles de la NASA cité plus haut indique qu’une perte annuelle de 152 km3 de calotte glaciaire engendre une hausse du niveau des mers de 0,4 mm. Si la NASA le dit…

Donc le chiffre pour faire peur asséné par En Marche, « 7,8 millions de litres fondent chaque seconde » correspondrait à 0,7 mm de hausse du niveau des mers… Tout en ignorant les gains.

Évidemment, « 0,7 mm de hausse de niveau de la mer/an », ça fait moins peur que « 7,8 millions litres de glace fondue par seconde », et allez vendre une politique climatique qui nous coûte des milliards, pour 7 cm par siècle !

L’intention propagandiste d’En Marche paraît clairement établie.

 

Affirmation n°2 : 1 km2 de forêt disparaît chaque seconde dans le monde

Cela parait tellement gros que l’on peine à y croire, et pourtant, cela figure bien sur sur le site En Marche, sur cette image :

Sachant qu’il y a exactement 31 536 000 secondes annuelles, un tel rythme de destruction représenterait 31 millions de km2, soit presque 25 % de la surface des terres émergées mondiales, par an. Ce n’est plus de l’exagération, c’est de l’ivrognerie caractérisée.

Heureusement, la banque mondiale dispose de données un peu plus fiables.

Elle nous apprend qu’entre 1990 et 2015, la part des forêts dans la surface des terres mondiales est passée de 31,8 % à 30,8 %. Sachant que les terres émergées représentent environ 130 millions de km2, cela correspond donc à une diminution de 1,3 millions de km2 en 25 ans. Soit 52 000 km2 par an. Soit 600 fois moins que le chiffre mis en avant par En Marche.

L’erreur est humaine, mais à ce niveau, et s’agissant d’un chiffre vérifiable sur des sites officiels en une minute, difficile de ne pas croire à une tentative d’escroquerie intellectuelle de la part d’En Marche.

Affirmation n°3 : Pollution de l’air – Premier pollueur mondial : la Chine, 8,1 milliards de tonnes de CO2 rejetées en 2013

Là, la manipulation se fait un peu plus subtile.

Le chiffre est à peu près exact. Seul problème : chimiquement parlant, le CO2 est tout sauf un polluant. Je l’ai déjà expliqué en long, large et travers (ici), mais si vous peinez à me croire, peut-être accepterez-vous l’argument d’un professeur émérite de chimie de l’université de Louvain, suffisamment compétent pour avoir donné son nom à une réaction chimique, le regretté Istvan Marko : le CO2 n’est pas un poison.

C’est tellement vrai que l’air que nous expirons en contient environ 100 fois plus que celui que nous inspirons, et que les agriculteurs enrichissent l’air de leurs serres en CO2 pour améliorer leurs récoltes. Les seuils de gêne respiratoire lié au CO2 dans l’air sont 50 fois plus élevés que l’actuel taux atmosphérique, et les seuils de toxicité 100 fois (source). Vous ne tomberez pas malade en respirant du CO2 dans une pièce fermée et mal ventilée, où la concentration de CO2 peut être 5 fois (et plus) supérieure à celle de l’air ambiant.

Enfin, techniquement parlant, une augmentation de température de l’air, que le CO2 en soit beaucoup, un peu, ou pas du tout à l’origine, n’est pas une pollution.

Ajoutons que le gaz en question est inodore et incolore, et que par conséquent, l’image d’En Marche, montrant des fumées noires sortant de cheminées industrielles, associée aux mots CO2, pollution et pollueur, véhicule un message trompeur.

 

Affirmation n°4 : 50 milliards de pertes annuelles pour les assureurs à cause du réchauffement climatique

 

Celle-ci est un peu plus subtile, et l’exagération nettement moindre.

Selon la compagnie Allianz, les pertes mondiales liées aux événements météo sont de 0,077 % du PIB mondial, soit 60 milliards de dollars. Elles ont bien augmenté de 327 % annuellement depuis 1973 en dollars constants. On retrouve donc bien, grosso modo, nos 50 milliards de hausse de dommages assurés.

Mais cette hausse est-elle liée aux évolutions climatiques ? Dans sa page climat, En marche franchit allègrement cette conclusion et indique que LA TOTALITÉ des 50 milliards annuels supplémentaires déboursés par les assureurs est liée au changement climatique.

Seul problème, les assureurs ne disent pas exactement la même chose.

Selon Allianz :

« Loss potential exacerbated by rapid urbanization – particularly across Asia – and greater interconnectedness of the global economy, resulting in increasing contingent business interruption (CBI) and supply chain exposures.

Companies need to spend more time examining their potential CBI/supply chain risk exposure. Interdependencies between suppliers is often a big unknown. Only 50 % of businesses have alternate suppliers. »

Même si le corps de la présentation de l’assureur évoque clairement un risque de hausse des aléas climatiques potentiellement dommageables, il attribue clairement une partie importante de la hausse des coûts (50 à 70 %), non pas à ces aléas météo supplémentaires mais à l’urbanisation croissante (il faut bien loger les populations qui augmentent) et l’interconnexion du commerce mondial, ainsi qu’à une mauvaise préparation générale des entreprises aux ruptures de supply chain.

Allianz estime qu’une meilleure préparation aux aléas de chaîne logistique (et non la lutte contre le CO2) permettrait de réduire considérablement le risque assurable.

Autrement dit, même si le climat n’avait pas évolué depuis 1974, une part importante des coûts supplémentaires aurait été tout de même constatée à catastrophes météo égales, du fait des autres changements survenus dans l’économie mondiale.

On peut donc dire avec certitude qu’une bonne partie de la hausse des sinistres assurés n’est pas liée au changement climatique, comme le fait En Marche en toute décontraction.

Mais surtout, ces 50 milliards, qui n’en sont sans doute « que » 20 à 30, représentent nettement moins de un millième du PIB mondial. On ne saurait mieux dire une fois de plus qu’un chiffre, présenté de façon biaisée pour faire peur, devient nettement moins effrayant une fois observé d’une perspective plus large.

 

Affirmation n°5 : 90 milliards d’euros par an, c’est le coût du réchauffement climatique dans le monde…

… à cause des sécheresses, des événements climatiques dévastateurs à grande échelle, de la baisse des rendements agricoles etc. Ça représente 2850 euros par seconde.

Ce paragraphe accumule les biais de présentation et les contre-vérités. Reprenons une par une les affirmations qui y figurent.

 

En Marche : « À cause… de la baisse des rendements agricoles »

Une simple recherche sur le site de la FAO, organisme officiel dépendant des Nations unies, montre que cette baisse est pour le moins difficile à déceler.

Regardons par exemple l’évolution de la production de céréales de 1974 à 2014 :


Selon les données officielles de la FAO, la production de céréales a augmenté de 112 % en 40 ans. Soit nettement plus vite que la population mondiale sur la même période (+77 %, source Wikipedia).

Les progrès sont encore plus spectaculaires dans d’autres domaines.

Par exemple, la production de légumes a été multipliée par 4 en 40 ans, ce qui est le signe d’une diversification de l’alimentation sans aucun doute bénéfique au niveau mondial :

Je vous invite à vérifier par vous-même que la progression est du même ordre pour d’autres productions à partir de cette page : http://www.fao.org/faostat/en/#data/QC.

Entre autres, la production de fruits a été multipliée par 2,5, et les oléagineux par… 5,5. Vous pourrez également constater que la hausse des rendements a suivi à peu près les mêmes évolutions. Exemple pour les céréales :

J’invite les gens d’En Marche à me montrer où se situe la « baisse des rendements agricoles » imputable aux changements climatiques, car je peine à en déceler la moindre trace depuis les chiffres officiels des Nations unies.

 

En Marche : « À cause… des événements climatiques dévastateurs à grande échelle »

Les événements météorologiques sont ils plus dévastateurs ?

Voici le bilan en pertes humaines desdits éléments depuis le XXe siècle, publié par un spécialiste de l’analyse du risque et ancien membre de la délégation US au GIEC, Indur Goklany :

On ne saurait mieux dire que les catastrophes météorologiques sont de moins en moins dévastatrices au fur et à mesure du temps.

« Mais les dégâts matériels ? », me direz vous ?

Il serait étonnant que les dégâts matériels évoluent de façon opposée aux dégâts humains. Mais surtout, une abondante recherche économique montre que le facteur différenciant les pertes entre pays n’est pas la température, ou le degré Celsius mondial de plus depuis 1920, mais le PIB par habitant, ce qui n’est guère étonnant. Mieux vaut être riche pour absorber les mauvais coups que mère Nature nous porte.

Par exemple, Kahn trouve qu’une multiplication par 7 du PIB/habitant (de 2 K à 14 K/habitant, grosso modo l’écart entre un pays pauvre et un pays émergent), correspond une mortalité moyenne des désastres naturels (météo et sismiques, mêmes ordres de grandeur) divisée par 5, de 1000 morts/an à un peu moins de 200.

Il faudrait donc qu’En Marche explique comment affirmer que le réchauffement climatique observé (environ +1°C depuis 1920) a rendu les événements climatiques plus dévastateurs qu’entre 1920 et 1940…

 

En Marche : « À cause des sécheresses »

Toujours par Goklany (du même article), voici l’évolution du bilan en pertes humaines liées aux sécheresses depuis le début du XXe siècle :

Je peine à percevoir comment des sécheresses qui font beaucoup moins de morts seraient plus coûteuses qu’avant en termes de PIB, surtout lorsque l’on voit, dans le même temps, les productions agricoles multipliées dans des proportions considérables…

 

En Marche : « 90 milliards d’euros par an, c’est le coût du réchauffement climatique dans le monde… c’est 2850 euros par seconde ! »

Notons qu’En Marche utilise une fois de plus le procédé consistant à ramener un flux à la seconde, sans doute pour frapper les esprits.

Notons aussi que le parti présidentiel présente le chiffre de façon assez orientée : « 2850 euros par seconde ! », plutôt que « 0,14 % du PIB mondial », ou encore, soyons perfide, « le déficit budgétaire annuel français »…

Mais devons-nous avoir peur d’un coût mondial de 90 milliards d’euros ?

Nous venons de voir que le coût assuré des catastrophes météo était plutôt de l’ordre de 50 milliards d’euros (environ 42 milliards d’euros ), et que l’évolution de ce coût depuis les années 70 (environ 40 milliards) n’était pas principalement dû au changement climatique, selon les assureurs.

Mais tous les coûts d’un éventuel réchauffement – ou dérèglement, appelez le comme vous voulez – ne sont pas assurés. Donc, prenons pour argent comptant le chiffre d’En Marche, bien que je n’en ai pas retrouvé la source. Naturellement, cela suppose d’admettre que ce chiffre a été calculé plus sérieusement que ceux sur la déforestation, et que cette estimation soit exacte malgré les inexactitudes sur les autres affirmations du même paragraphe…

Le PIB mondial est de 78 000 milliards d’euros soit, au cours actuel, environ 65 000 milliards. 90 milliards/ 65 000 = 0,14 % du PIB mondial.

Or, selon les données de la banque mondiale, la croissance moyenne mondiale entre 1974 et 2014 a été de 3,4 %.

Cette croissance est en partie liée à la disponibilité croissante d’énergies abondantes et de moins en moins chères, et donc principalement des énergies fossiles. Autant dire que la très hypothétique perte liée au « changement climatique » est non seulement négligeable par rapport à la hausse du PIB mondial, mais que les politiques anti CO2 auraient sûrement un effet bien plus pénalisant sur la croissance mondiale que ces 0,14 % de coût supposé.

Admettons que le chiffre de 0,14 % de croissance en moins à cause du changement climatique soit exact et applicable à la France. Certes, il y a toutes les raisons de croire qu’il est moins élevé chez nous que la moyenne mondiale, puisque nous sommes un pays plutôt riche (voir plus haut). Mais admettons. Le changement climatique nous coûterait donc, dans cette hypothèse sans doute exagérée, environ 3,2 milliards d’euros annuels.

Même si cela n’est pas nul, avouons qu’il n’y a pas de quoi faire frémir un contribuable habitué depuis des années à des gaspillages publics autrement plus croquignolets. Le gouvernement vient d’annoncer un plan de 57 milliards en 5 ans, dont 20 milliards consacrés à la transition écologique, soit 4 milliards annuels essentiellement destinés à lutter contre le terrible réchauffement climatique. Soit plus que le coût annuel dudit réchauffement.

Bien sûr, ce coût vient en plus des dépenses anti-CO2 déjà existantes, comme la CSPE, taxe sur l’énergie dont d’ores et déjà plus de 5,5 milliards (en 2016) sont consacrés à l’achat d’énergies autrement non rentables.

Le pire est que ces dépenses n’auront pas, et de très loin, 100 % d’efficacité contre le réchauffement climatique, même dans les hypothèses les plus favorables aux climato-dépensiers. Autrement dit, nous nous apprêtons à claquer annuellement nettement plus de 10 milliards contre le CO2, pour une économie potentielle maximale de 3,2 milliards, et une économie réelle envisageable d’une fraction très faible de ces 3,2 milliards d’euros.

Là encore, En Marche tente de présenter des chiffres insignifiants en termes relatifs, comme une menace terrible, alors qu’une mise en perspective de niveau collège permettrait de… refroidir nettement le climat d’angoisse climatique !

 

En conclusion

Ce qui précède analyse seulement une petite partie des contre-vérités diffusées par le parti du président de la République sur sa page dédiée au réchauffement.

Une telle accumulation d’erreurs laisse perplexe de la part d’un parti exerçant le pouvoir. Les biais et erreurs y sont tellement manifestes qu’il est difficile d’accorder à En Marche le bénéfice du doute quant à sa bonne foi. Il s’agit clairement de propagande basée sur des biais de présentation, voire des mensonges éhontés.

En Marche prétendait renouveler le débat politique.

Force est de constater qu’en matière climatique, En Marche reste sur la ligne des gouvernements qui l’ont précédé, à savoir une exagération systématique des risques liés au réchauffement climatique, une absence totale de prise de recul critique face aux affirmations les plus alarmistes du GIEC, et une volonté manifeste de faire accepter aux Français les plans les plus inutiles, coûteux et nocifs, par un conditionnement émotionnel ne reculant devant aucune manipulation.

Une telle faute de communication n’est pas de nature à améliorer la confiance populaire dans l’action gouvernementale. C’est dommage, car cela pourra rejaillir négativement sur l’ensemble des réformes promues par le gouvernement. En Marche doit abandonner d’urgence le dogmatisme climato-catastrophiste  et revenir à une analyse factuelle, froide et dépassionnée de ces questions.

Article initialement publié en octobre 2017.

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  • en revanche , macron n’ira pas crier sur les toits que la France s’endette de 2665 euros par seconde ……

  • Excellent article, merci à Vincent Bénard pour ce démontage en règle.

    • C’est la méthode habituelle des escrologistes. En montre des photos de la banquise l’année 2012, où elle était au minimum, sans montrer celle de l’année 2013 suivante, où elle était revenue au maximum. Le climat et la météo n’arrêtent pas de changer constamment, mais ils font comme si ce n’était pas le cas et les crétins avalent les mensonges tout crus!

  • Très bon article, à diffuser largement.
    Ceci dit, le problème avec le CO2 n’est, à priori, pas la pollution mais l’effet de serre.

    • ….effet de serre qui n’existe pas,la preuve , il faut chauffer une serre ,l’effet de serre est un effet retard , l’effet de serre ne réchauffe pas l’atmosphère, il retarde son reffroidissement….en conséquence ,plus il y a de co2 mieux la terre permet la vie.

    • @ Tom
      Le CO2 est habituellement lié à une activité consommant de l’énergie (moteurs, fours, chaudières … ). Ce n’est pas un poison, tant qu’il coexiste avec de l’O2, c’est clair, mais à mes yeux, c’est un gaz facile à mesurer et un marqueur d’autres polluants plus toxiques: dérivés soufrés, nitrés, micro et nanoparticules, radicaux libres qui eux participent bien au « smog »!

      Si je reste dans le doute à propos du climat, je pense que la lutte contre toute pollution (+/- nocive), souvent inévitable ET réductible, vaut la peine. Une marée noire, comme les perturbateurs endocriniens ne me font pas rire.

      • Personne ne pollue par plaisir, sauf … certains écolos. La logique d’une lutte anti-pollution raisonnée consiste à identifier la réalité et la quantité (éventuellement en termes d’espérance mathématique lorsque la dangerosité reste affectée d’incertitude) de la pollution, et d’en chiffrer le coût (ce qui demande le passage pas très ragoûtant par le chiffrage de la valeur d’une vie humaine, mais qu’on sait parfaitement faire). Ensuite, on peut en déduire le gain apporté par chaque mesure palliative envisagée, et le rapporter au coût (en argent, celui-là) de sa mise en oeuvre. La dernière étape est de classer les mesures palliatives par gain net décroissant pour décider où, compte-tenu du budget dont on dispose, on mettra la séparation entre les mesures qu’on prend et celles qu’on repousse au jour où on disposera de plus de moyens. J’ai vu de tels classements dans les mains de responsables d’organismes onusiens, mais jamais publiés. Et là, surprise ! Les mesures qui sont prises ne sont pas celles en tête de la liste, mais semées au hasard dans l’ordre prioritaire, avec une forte densité parmi celles dont le coût est démesuré par rapport au gain apporté. Mais le plus remarquable sans doute est que pour le premier quart de la liste, le coût intrinsèque est négatif, c’est-à-dire que même sans prendre en compte leur effet contre la pollution, elles apportent un gain significatif par elles-mêmes. Pour illustrer par un exemple, la suppression pour 15000 euros d’un obstacle routier qui faisait perdre 5 minutes par jour à 10000 automobilistes se rendant à leur travail rend chaque jour 1500 heures de travail gratuites à l’économie, elle est amortie le premier soir. Eh bien, celles-là ne sont à peu près jamais prises !

      • Les perturbateurs endocriniens la dernière arnaque inventée par les écolos escrocs!

        • @ Virgile
          Non! Médicalement, cette hypothèse est sérieusement étudiée. Il faut savoir que les glandes endocrines dirigent tout le métabolisme corporel de façon pas encore totalement comprises. Suite à la perception d’un déclenchant de signal (qui peut être très varié), une glande va sécréter un autre signal qui va « dire » à des glandes de secréter des hormones qui vont modifier plusieurs choses en même temps, dans l’organisme. Tout qui a vécu un événement stressant pourra confirmer que cet enchaînement d’événements va extraordinairement vite. (Nous ne sommes pas si mal foutus!)
          Et avant qu’on ne sache tout de tout, dans ce domaine, il faudra encore bien du temps!
          Et si! Je crois possible que des produits actuellement proposés puissent simuler, même sans aucune intention préalable, ces molécules signal! Cela n’a rien d’impossible!

      • cette pollution (le smog) est en constante diminution dans les pays développé et elle était bien plus important tout au long du 19 ième et du 20 ième siècle à l’ère du chauffage au bois et au charbon. l’air actuel est incroyablement plus pure à paris et a londre qu’il ne l’était disons en 1900,20,30 ou 50

    • @ Tom
      Non, je crois que ce qui est important à avoir en tête est que beaucoup de sources de CO2 sont à base d’hydrocarbures ou d’autres produits: le CO2 est un gaz spontanément présent dans l’atmosphère à 0,04%! C’est quasi rien! Le CO2 est (peu) toxique, il est indispensable aux végétaux! Le CO2 n’est pas le problème!
      Mais c’est un bon « marqueur » de toute combustion d’hydrocarbure et il est facile à mesurer. Ce qu’on peut redouter ce sont les dérivés nitrés ou soufrés ou autres dérivés que contiennent le pétrole brut, qui eux, peuvent être plus dangereux! Le CO2 est donc un marqueur de ces autres corps plus difficiles à déceler et mesurer que le CO2 qui est une sorte de témoin de leur émission! CO2 qu’il ne faut évidemment pas craindre, même si il est sans doute un peu plus concentré à 17H00 à la Concorde, qu’au bois de Boulogne!

      • Sauf que la majorité des personnes, politiques en tête évidemment, retiennent : CO2 = poison pas bien !
        De là, nous en arrivons à des politiques ridicules où l’unique objectif est de diminuer le CO2 sans réflexion de fond.

        Après je vous rejoins sur votre commentaire un peu plus haut, il est sain de chercher à réduire la pollution, tout en conservant du bon sens (cf. les centrales nucléaires).

  • Savez vous qu’il existe des lessives qui lavent plus blanc que les autres ?
    Sûrement ,et vous l’achètez obligatoirement….c’est le sens du message écologique de en marche ,convaincre par des mots que vous allez faire le meilleur choix.,sans avoir à perdre du temps à lire des revues scientifiques incompréhensibles pour le prophane .

  • que macron sache également que chaque année 206 kg par seconde de déchets plastiques sont déversés dans les océans ……il veut s’attaquer à la pollution ? qu’il le fasse intélligement ;

    • @ véra
      Bien d’accord avec vous pour une réaction contre les plastiques en mer et cette nappe de déchets concentrés sur une vaste surface océanique qui demande une action internationale.

      Je rappelle qu’E.Macron à très correctement démissionné d’ « en Marche » quand c’est devenu « LREM ». Il ne faut donc plus confondre le « Président de tous les Français » et un parti (comme l’article ne s’en prive pas). Les prérogatives présidentielles, ce sont les relations internationales et l’armée. (C’est déjà beaucoup!)

      • L’action internationale la plus efficace contre les déchets flottants est en cours : ces déchets ont pour origine essentiellement les décharges de bord de mer des pays pauvres, sortir ces pays du sous-développement permet de les voir réduire drastiquement leurs déchetteries à ciel ouvert. En revanche, les mesures genre interdiction des sacs plastiques dans les pays riches n’ont aucun effet significatif, sinon de renchérir et d’exposer à des risques sanitaires l’alimentation dans ces pays, mais ça fait un plaisir immense aux écolos.

        • j’ai m^me vu plus de 90% provient de 10 rivières d’afrique et d’asie..

        • @ MichelO
          Bien d’accord avec vous! En Occident, la population a accepté finalement assez facilement le tri des déchets. Le coût de la collecte de déchets, chez moi, n’est pas donné! Donc le tri est de ce côté, aussi « récompensé » en dépensant moins.
          Ne pas croire qu’en Afrique, par la télé ou internet, ils savent bien comment nous procédons et pourquoi: ils finiront par faire de même.
          Quand en mer, vous tombez, nez à nez, face à un sac plastique, sa provenance est inconnue!
          Et je ne suis pas écologiste, mais déjà, polluer moins, ça me botte!

          • Quand je vois ce jettent les gens, soit par terre, soit dans les poubelles, je sens une odeur de France ou de tiers-monde qui monte. La fête des drogués la nuit…
            Le tri a Luxembourg, comment dire… il faut le dire vite, très vite…

    • Vous inquiétez pas, ils comptent interdire les pailles en plastique.
      Le monde sera sauvé !

      • oui, macron est un génie, le problème serait de ne pas TROP sauver le monde.

      • n’oubliez pas les coton tige! cruciaux pour l’avenir de la planète!!

      • @ AxS
        Les pailles en plastique représenterait 4% des déchets en mer! Et chaque tétra de 0,20 ou 0,25L que consomment les enfants à la récré ou pour le goûter, contient une paille collée non demandée! C’est idiot!

        • Sur ce point, pourquoi ces déchets se retrouvent en mer ?
          N’avons nous pas déjà des filières de traitement et recyclage ?

          … A moins que ça ne soit pas du à la consommation française…

        • Pourquoi, les gamins jettent leurs emballages dans la Sure ou dans l’Alzette ❓ Vous parlez en connaissance de cause ❓
          Je ne vous dit pas, les ballons, les pneus, les roues de vélo dans l’Alzette…
          Le Luxembourg exemplaire… comment dire…

  • Je ne suis pas étonné du tout. Depuis le début on voit très bien que Macron (par ailleurs intelligent) utilise tout ça, comme ses prédécesseurs! C’est tellement facile de passer pour le sauveur du monde aux yeux des benêts, notamment face à Trump!
    Je pense même qu’entre eux, en privé, ils en rigolent…
    En attendant les taxes pleuvent et les politiques ruineuses de développement d’énergies renouvelables…..

  • pas mal… mais quel militant politique se soucie de la vérité?
    quelle horreur je crie des idioties dans les manifs depuis des années! hors de question que je voie ça.
    En outre…nous sommes plutôt dans l’exploitation de l’ignorance des ordres de grandeurs que dans un mensonge frontal.
    Mais pas mal, sinon nécessaire…

  • De toutes façons, ce genre de statistiques ponctuelles ne signifie pas grand chose. Ce qu’il faudrait surveiller c’est leur taux de croissance qui permettrait de voir venir un éventuel désastre exponentiel.

    • Si le désastre est exponentiel, vous ne le verrez venir sur le taux de croissance que lorsqu’il sera trop tard. C’est d’ailleurs pourquoi les écolos peuvent nous affirmer sans preuve que plein de désastres exponentiels nous guettent…

  • Autrement dit l’argent dépensé par les écologistes et autres réchauffistes nous coute dix fois plus que les conséquences de la variabilité climatique.
    Ce grand cirque risque de se calmer si l’hypothèse « influence du soleil » est la bonne: l’activité solaire est en forte baisse

  • Cette affaire de « réchauffement » relève de la croyance …
    La manipulation des cervelles au profit de quelques multinationales qui possèdent « la solution » marche et marche bien …
    C’est du même tonneau que la virginité de la vierge, la sainte trinité, il suffit de croire et si vous ne croyez pas ou bien émettez le moindre doute vous êtes « excommunié » taxé de climatoseptique ou complotiste ou je ne sais quel autre qualificatif à la mode ….
    Par contre continuer à faire tout et n’importe quoi, piller les ressources de la planète pour des profits à très court terme me semble aussi sinon plus aberrant ….
    Nous n’avons qu’une seule planète à user ……. et ce ne sont pas les écolos qui se gavent en politique qui vont intervenir

    • quel pillage? l’exploitation des matière première est une industrie très couteuse en capitaux. chaque kg de matière produite est extrait avec le maximum d’efficacité du moins quant c’est fait par des société privé bien sur. La gabegie reste du ressort des état (cf vénézuella)

  • Très bonne analyse de type fact-checking. Bravo, beau boulot. Même si je ne vous suis pas totalement sur la conclusion. Je pense que les rédacteurs de ces âneries sont plus incompétents que de mauvaise foi.
    PS: vous pourriez faire le même exercice pour la rubrique « vaccination », où si les faits annoncés relaient de façon plus subtile, quelques contre-vérités, la part de mauvaise foi semble bien dépasser, et de loin, la simple incompétence.

    • J’ajoute qu’on pourrait apprécier moyennement le chantage : « si vos enfants ne sont pas vaccinés, ils seront privés d’école ! »…

      • @Jerémy Lapurée

        Si ne pas les vacciner leur permet d’échapper à l’aberration nationale, ce peut être intéressant.

      • L’alternative au chantage devrait être « si vos enfants non-vaccinés contaminent leurs camarades d’école, vous devrez assumer la responsabilité financière et juridique des maladies de ces camarades ».

        • Si le sujet vous intéresse, je vous invite à aller voir ce que j’ai écrit sous l’article consacré à la vaccination. Même si, commençant à vous connaître, je doute que vous en ressortiez suffisamment intelligent pour comprendre que vous venez d’écrire une ânerie.

          • Merci pour l’attaque personnelle, mais je persiste et signe. La responsabilité est essentielle, et c’est trop facile de trouver de bonnes excuses pour y échapper.

          • @Jerémy
            En fait d’ânerie non seulement votre article en est plein, mais vous prouvez en commettre une autre en insultant MichelO parce qu’il n’est pas d’accord avec vous. Et il a parfaitement raison, car si votre enfant non vacciné contamine ses petits camarades et que l’un d’eux meurt, non seulement vous aurez commis un dommage mais un crime (3 morts en France cette année de la rougeole, une épidémie dans la région bordelaise) Donc vous feriez mieux de vous préoccuper de votre manque d’intelligence et pas de celle des autres!

        • Et si un vacciné contamine plein de gosses, grace à son vaccin, on fait comment?

        • Comment un non vacciné pourrait-il contaminer des enfants vaccinés ? Ha ? les vaccins, ca marche pas ? 🙂

          • L’efficacité d’un vaccin n’est jamais de 100%. Soit parce qu’il ne déclenche pas la réaction immunologique efficace au moment de l’injection, soit parce que cette défense s’atténue avec le temps (c’est pour cela qu’il faut faire des rappels pour bcp de vaccins) soit parce que survient une affection (temporaire ou définitive) qui diminue les capacités de défense de l’individu.
            Maintenant, si vous arguez de cette absence d’efficacité complète pour estimer non nécessaire de se faire vacciner, acceptez aussi d’en supporter toutes les charges financières en cas de problème (suite à la non vaccination) et non de les reporter sur les bourses des autres.
            D’ailleurs, méfiez-vous également de tous les médicaments: aucun n’est efficace à 100%. 🙂

        • « vous devrez assumer la responsabilité financière et juridique »

          Que signifie ce charabia totalitaire?

          Ne pas recevoir un traitement médial est le plus fondamental des droits humains, c’est bizarre qu’un site soi-disant libéral ne le défende pas. Ou alors ce site est à la botte des lobbies?

          • « Ne pas recevoir un traitement médial est le plus fondamental des droits humains, c’est bizarre qu’un site soi-disant libéral ne le défende pas.  »
            Au contraire!! On le défend à fond! Cependant, un droit implique responsabilité.
            Que croyez vous qu’il se passerait dans un système de santé non soviétoïde comme celui de la Sécu? Vous auriez une assurance santé privée dont vous auriez choisi vous-même les options et modalités. Et bien votre assurance vous demanderait de vous vacciner. Si vous ne le faites pas, vous aurez une surprime à payer ou pire, elle ne vous assurerait pas. soit totalement soit pour la pathologie pour laquelle vous avez refusé la vaccination. Si vous l’attrapez, vous paierez.
            Qu’est-ce que vous croyez? Que vous pourriez faire tout ce que vous voulez sans conséquences?
            En France, la population a abandonné ses droits en matière de santé au bénéfice de l’Etat. Donc l’Etat décide en lieu et place des gens et rembourse tout (souvent mal) et n’importe quoi quelque soit le comportement des personnes. Mais les français y tienne à leur Sécu persuadés qu’ils ont de la chance….

    • ce sont des incompétents de mauvaise foi…

  • Il ne faudrait pas non plus que ces erreurs transforment tout le monde en climato-sceptique. Depuis la dernière période glaciaire, le réchauffement climatique a été une réalité tangible pour l’espèce humaine : le niveau de la mer a monté d’une centaine de mètres en quelques 10000 ans. Depuis 7-8000 ans, on semble avoir atteint un palier : le climat ne se réchauffe plus beaucoup. Cependant, depuis l’ère industrielle, et ses émissions de GES dans l’atmosphère, on peut observer un léger réchauffement climatique, bien évidemment sans commune mesure, dans l’absolu, avec ce qui s’est passé à la fin de la dernière période glaciaire. Ce qui est préoccupant, c’est la « pente de la courbe » : l’élévation de la température moyenne sur un siècle et demi est importante et risque de poser problème à l’humanité (surtout pour la partie habitant près de la mer) dans des temps qui n’ont plus rien de « géologique »… Humanité qui est entre-temps devenu sédentaire et très prospére (10 milliards à horizon 2050).
    Que le réchauffement d’origine anthropique soit une réalité ou un fantasme n’est pas si important, c’est en réalité un pari sur l’avenir, comme celui que faisait Pascal. De toutes façons, nous savons que nos énergies fossiles sont en stock limité, et quoiqu’on fasse, il faudrait bien apprendre à vivre sans. Alors que ce soit par peur (et il faut reconnaître que les travaux du GIEC tombent à point nommé), par sagesse, ou par expertise scientifique, se passer des énergies fossiles est du domaine de l’inéluctable.
    Et si l’on fait un pari sur un avenir encore plus lointain, il peut être intelligent de garder enfouie une grande part de nos réserves de pétrole, qui pourront servir le jour où nous devrons affronter un nouvel âge glaciaire (dans 1000 ans, 5000 ans ?). Il sera temps alors de cramer de l’énergie fossile pour essayer de contrecarrer le refroidissement de la planète.

    • « surtout pour la partie habitant près de la mer » dites vous…
      chacun en vacances au bord de la mer a pu constater par ses propres yeux que l’homme parvient sans difficulté à s’adapter aux variations du niveau de la mer beaucoup plus importantes que ce qu’on nous annonce pour la fin du siècle :
      avec les vagues, le niveau de la mer varie de 1 mètre en quelques secondes, on s’adapte sans problème.
      avec les marées, le niveau de la mer varie de 10 mètres en quelques heures, on s’adapte sans problème.
      j’ai confiance que l’humanité arrivera sans difficulté à s’adapter à une variation du niveau de la mer de 1 mètre en quelques siècles, même si la cause en est l’horrible co2 anthropique.

      en revanche j’avoue que je suis totalement indifférent à ce qui se passera dans 200 ou 300 ans. alors 1000 ans ou 5000 ans ? sérieux, on a des problèmes plus urgents.

      • Je crains que vous ne vous fourriez le doigt dans l’oeil. Chez nous, vous avez déjà l’exemple de l’emblématique immeuble de Soulac (Gironde). Au delà de ce qui pour l’instant n’est qu’une anecdote (*), il faut savoir que face à la montée des eaux, les pouvoirs publics en France commencent à réfléchir à l’attitude à adopter : faut-il, dans les décennies à venir, monter des digues ou au contraire laisser faire la nature ? La réponse à cette question dépendra des coûts collectifs que chacune des alternatives mettra en lumière.
        Plus généralement, de nombreusses régions, voire pays, dans le monde vivent à des altitudes très voisines de zéro. Une montée inexorable des eaux, ou des phénomènes climatique extrême rendra la survie, ou le coût de la survie, dans ces zones, très problématique.
        La montée des eaux est synonyme de phénomènes migratoires importants, qui viendront s’ajouter à la migration économique ou migration de guerre, avec des tensions fortes sur les zones protégées. Je ne suis pas sûr que les habitués de ce site, que je n’ai pas senti, ailleurs, très chauds à l’idée de devoir prendre une part supplémentaire de la misère du monde, soient aussi optimistes que vous.
        (*) on pourrait également parler de la tempête Xynthia, qui, au delà de la question du réchauffement, donne une idée assez claire des drames humains et des questions économiques posées par l’immersion de terres habitées.

        • Vous confondez recul du trait de côte, phénomène le plus souvent dû à des aménagements littoraux (ou pas) inadéquats, et montée du niveau des océans. Regardez pour prendre un exemple plus remarquable qu’un immeuble français, l’érosion à Lomé, ville africaine d’un million et demi d’habitants dont je vous conseille de charger une vue satellitaire. Si le littoral recule, est-ce à cause de la montée des océans, ou bien parce que la jetée ouest du port retient les sédiments qui iraient sinon alimenter la plage alors qu’ils sont prélevés d’après mes informations pour la construction, et que d’autre part le barrage d’Akosombo sur la Volta au Ghana empêche les sédiments de rejoindre la mer en amont ?

          • On peut discuter à l’infini de cas aujourd’hui particuliers, et s’il est vrai que le recul du trait de côte ne signifie pas montée du niveau de la mer (par gonflement thermique et dégel des glaciers terrestres), il est non moins vrai que la montée du niveau de la mer entraîne obligatoirement le recul du trait de côte. Je vous invite à vérifier à ce sujet la forme que présentait la France au moment de l’ère glaciaire, à l’époque on pouvait aller à pied sec de la France à l’Angleterre…

            • Mais quelques centimètres, dans un sens ou dans l’autre, n’ont aucun effet notable sur l’activité économique littorale. Et accessoirement, si vous chiffrez le coût qu’aurait une nouvelle ère glaciaire pour l’humanité, vous trouverez que le réchauffement climatique doit être encouragé par tous les moyens !

            • « par gonflement thermique »
              Même si les océans prennent 10 degrés, on ne finira pas noyés.
              Vous oubliez la physique. Et la terre n’est pas une sphère parfaite, on peut le voir grâce aux satellites.

              « et dégel des glaciers terrestres »
              Y en a déjà presque plus en Europe, mais au Groenland, ils ne semblent pas vouloir fondre. Au contraire.

              • Je vous retourne le compliment : vous faites un mauvais usage de la physique. Le réchauffement climatique (de l’ordre d’une dizaine de degré sous nos latitudes) depuis la dernière ére glacaire a eu pour effet une montée des eaux de plus de 100 mètres !
                Je me permets de vous rappeler que si l’humanité peut s’adapter sur un temps géologique – que ce soit face à des baisses ou face à des hausses de températures – il n’en va pas autrement sur un temps humain (une à quelques générations). Si avec 10 degrés en moins, on peut aller de la France à l’Angleterre à pied, avec 5-6 degrés en plus, le massif armoricain risque de devenir une île et Paris se visitera en combi de plongée.

                • La montée des eaux de plus de 100 mètres ! a été causée par la fonte de glaces qui envahissaient le nord de l’Amérique et de l’Eurasie. Pas par la dilatation. Comme tout a fondu ou presque, ne reste que le Groenland, cela ne montera pas de 100 m. Cessez avec votre purée « intello », ou prouvez moi par le calcul, un vrai, que le niveau des océans va monter de 100 m rien que par la dilatation.

                  • « par gonflement thermique ET dégel des glaciers terrestres », voilà ce que j’ai écrit. Je n’ai pas écrit :  » rien que par la dilatation »…
                    Et essayez de ne pas trop pêcher par optimisme, en supposant que tout a fondu ou presque (en passant, vous avez oublié l’Antartique) : à la fin de l’ère secondaire, le niveau de la mer était à +250 m par rapport au niveau actuel, et supérieur à + 100m pendant une bonne partie de l’ère tertiaire…

                    • J’attend toujours vos chiffres pour la dilatation thermique, chiffres qui devraient montrer que l’on va mourir noyés. Et j’attend ceux de la fonte du Groenland et de l’Antarctique, en détail. Pas juste le total.

                      Je fais le paris que vous êtes incapable.

                    • Vous racontez vraiment n’importe quoi. + 250 mètres? Où avez vous péché ça? Dans la bible du parfait petit écolo?

                    • J’attend toujours…

            • @jeremy vous vous focalisez sur un problème incertain, sur lequel vous n’avez aucune prise. C’est une perte de temps et d’énergie formidable. Pendant ce temps là vous ne vous occupez pas de vos responsabilités et de celles de nos dirigeants. C’est exactement ce qu’ils veulent.

        • En ce qui concerne la réflexion des pouvoirs publics, ce que j’en ai vu est qu’elle est basée sur le scénario du GIEC le plus pessimiste, auquel il est ajouté une marge de sécurité de quelques dizaines de centimètres. D’un autre côté, ça les oblige à réfléchir plutôt que de se contenter d’appliquer aveuglément la réglementation, mais quand-même…

        • Jerémy Lapurée visiblement, vous avez soit l’incompétence soit la mauvaise foi des militants d’En Marche dénoncées dans l’article. Je ne reprend que votre dernier post, bien que les autres soient aussi inexact. Le « signal » de Soulac va bientôt partir à l’océan, et c’est tant mieux tellement il était hideux. Mais cela n’a rien à voir avec un quelconque réchauffement climatique. Le trait de côte a toujours bougé, dans un sens ou dans l’autre selon les périodes. Un peu plus au Nord Bouage était un port, et est maintenant au milieu des terres. Il n’y a strictement aucune montée des eaux visible sur la côte atlantique ni ailleurs en France. D’une manière générale les seules rares observations de « montée » des eaux sont des observations d’enfoncement des terres.
          Quant à la tempête Xynthia ses conséquences sont directement liées à une urbanisation qui n’aurait jamais dû avoir lieu. On n’observe AUCUNE augmentation ni de la fréquence ni de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes. C’est le GIEC qui le dit, et qui rajoute « rien ne permet de prévoir une augmentation à l’avenir ».
          Alors merci de revenir sur terre et d’arrêter de réciter le catéchisme de la religion réchauffiste.

        • L’érosion des côtes est un phénomène normal car l’eau dissout la roche (voire le Grand Canyon) et cela est amplifié par les vagues! Rien à voir avec une montée des océans. Quand au 120 m de hausse ils sont consécutifs à la fonte des glaciers de la période glaciaire!

    • une question..c’est quoi un climato sceptique ou que « doit on croire »?
      Ce que l’on constate tous les jours c’est que la majeure partie des gens ignorent ce que disent les scientifiques plus exactement l’etat de la science, voire les conclusions du giec.

    • se passer des énergies fossiles est du domaine de l’inéluctable.
      tout se passera en temps et heure. on aurait vouloir développer des réacteur nucléaire au 19 ième siècle, cela aurait été parfaitement stupide car cela aurait déplacer d’énorme ressource en capitaux bien plus utile par ailleurs. Il ne sers jamais à rien de mettre la charrues avant les boeufs, des énergies nouvelles deviendront naturellement plus rentables que les énergie fossiles et ceci sans déséquilibrer toute notre économie.

  • Les 3 à la fois car ils sont malhonnêtes, incompétents et menteurs!

  • ça remonta à quand la dernière fois que la communication d’un gouvernement n’a pas été de la propagande? oh je sais!!… Jamais!

  • D’après les statistiques et grâce à l’effet amplificateur de l’internet, les écolâtres profèrent en moyenne 215,4 inepties chaque seconde que nous accorde Mère Nature.
    Remercions la branche verte de En Marche d’apporter sa contribution à l’ascenseur social du 21 è siècle. Et oui, les cancres, s’ils sont doués pour les bobards, ont désormais un avenir professionnel tout tracé, à commencer dans les métiers de la politique et des Médias !

    Merci surtout à Vincent Bénard pour ce travail de démontage d’hoax, je crains cependant que la marche en avant de l’imposture verte soit irrésistible.

  • Merci pour cet excellent article. Mais qu’il est difficile de faire entendre raison aux convertis!

    • @Mariah

      Le problème est justement ici : la raison. La plupart du temps nous laissons nos émotions influencer nos pensées et décisions. Les politiques et autres dérivés en ont fait leur boulot et attisent nos passions.

      Plus on tend vers l’intérêt général et plus il faut être pragmatique.

  • Bravo pour cet article.
    Pas chiche de le soumettre au Décodeurs du Monde ;D

  • Malhonnêteté ? Incompétence ? Désinformation ?
    Les trois…

  • Il serait quand même bon de rappeler que la définition de pollution n’est pas celle d’un poison mais d’une atteinte à l’équilibre de l’environnement. Le CO2 pourrait donc être une pollution n’en déplaise à l’auteur. C’est le cas de l’eau douce dans l’Etang de Berre par exemple.

  • Je constate surtout que les « sources » sont France 24 : la chaine de propagande politique mise en place par Hollande et Macron !!!

  • Excellent article qui devrait être très largement diffusé. Pourquoi ne l’est-il pas? Poser la question, c’est y répondre!

  • Un monologue n’apporte pas de solution……à part la mise à mort . On raconte ce que l’on veut , voire n’importe quoi. Les sujets sont d’importance alors je souhaite un débat Bénard /Macron sinon rien.

  • On avait super-menteur. On a maintenant méga-menteur.

    La peur est leur fond de commerce. Pour quelle raison laisseraient-ils de coté cette méthode de manipulation ❓

  • C’est tout le problème : il suffit d’une phrase au démago pour faire peur, et il faut des pages pour démonter son mensonge.

    Merci pour cet article.

  • En Marche devient ecolo-faschiste….
    C’est la déforestation des adhérants qui est à prévoir.

  • Qu’attendre de serieux d’un parti dont le commandant suprême affirme que le 80 km/h est une grande mesure écologique !?

  • La peur est mauvaise conseillère et l’intox fait toujours son effet . Au moins la publication de cet article et des commentaires amène ce que nous n’avons jamais par exemple : un débat technique . Reste le mensonge grossier servi à la France : faire croire que l’augmentation des taxes sur le diésel est bénéfique pour l’environnement . Bénéfique pour les caisses de l’Etat qu’ils sont incapables d’équilibrer …..même pas !

  • Kwaaaaa ??? des fakes news publiées par les ministères de notre bon Président Macron ?

  • non mais je rêve?
    vous débarquez de quelle planète?
    Un « novateur » qui appelle au poste de ministre d’état Hulot, pour déterminer l’avenir énergétique du pays, qui place la folle du Poitou à un fromage sur mesure, ne manquant jamais une occasion de souligner son estime pour son action, ses routes solaires…
    Et vous attendiez quoi ?
    Toute la classe politique et médiaticobobo est convertie à la nouvelle religion,
    ils mentent?
    mais non, c’est bien pire que ça, ils y croient, ils se sont institués sauveurs de l’humanité
    que pèsent vos »démonstrations » face à l’avenir de nos enfants?
    Mais bon, enfant je me faisait déjà ostracisé parce que je ne voyais aucune raison de manger du poisson à la cantine le vendredi, alors vous pensez , maintenant, quand j’explique que ma petite plage où je jouais tout gosse est toujours exactement à la même place

  • OUPS ! Le premier lien aboutit sur une page introuvable ! Je me demande pourquoi euhh

  • Du logement au climat, V. Benard excelle dans un argumentaire très fouillé et surtout très précis, très bon travail de documentation !

  • Cela ne fait confirmer la règle : ne jamais croire la propagande gouvernementale, jamais.

  • « CO² »

    D’où sort cette manie de mettre des exposants dans les formules chimiques?

    Pour faire chic?
    Pour faire original?

  • Les commentaires sont fermés.

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