Par Chloé Fournier.
Réponse à un article du Monde du 04/08/2017 publié par Isabelle Rey-Lefebvre.
Au matin du vendredi 4 août, mon alerte e-mail Kantar (celle qui m’alerte quand un article mentionnant Welkeys est publié dans la presse) me fait remonter un article du Monde. Quelle fierté de voir la start-up que j’ai bâtie et fait grandir avec mon équipe à la force du poignet, citée en référence.
Puis vient ce titre assassin :
Les petites mains sous-payées d’Airbnb.
Il faut dire qu’il y a deux mois, lorsqu’Isabelle Rey-Lefebvre m’a demandé une interview, les discussions n’avaient pas été très cordiales. L’article ne l’est pas plus.
Petites mains sous-payées ?
J’apprends en fait que plusieurs start-up dont Welkeys, ne sont pas félicitées pour les emplois qu’elles ont créés en un temps record (CDI) ou les nouvelles opportunités qu’elles offrent à des milliers de gens courageux qui se lancent dans une activité indépendante mais plutôt qu’elles « exploitent » des gens en leur imposant des missions régulières toute l’année et exigeant
qu’ils soient disponibles à toute heure, le week-end , à Noël ou au mois d’août.
Il y a donc clairement erreur sur la marchandise et il n’est pas à mon habitude de laisser ce type de malentendu ternir notre travail.
Il est temps de redonner leurs lettres de noblesse à ces bien mal-nommées « petites mains » qui font aujourd’hui ma fierté et sont le coeur même de l’activité de Welkeys : le fleuron du tourisme 2.0 français.
C’est ce que j’ai appliqué à la lettre depuis que j’ai lancé Welkeys en mars 2015.
L’exemple de Welkeys
Welkeys est aujourd’hui le service de conciergerie digital français référence dédié aux locations de courtes et moyennes durées. Notre site internet met en relation des propriétaires ou locataires d’appartements et des concierges, prestataires de services, indépendants et désireux d’évoluer dans le secteur ré-inventé du « vacation rental ».
Welkeys s’adresse à ceux qui savent ou du moins qui ont eu l’intelligence de pressentir que le phénomène Airbnb et « son nouveau mode de voyager » n’est pas une menace mais bel et bien une extraordinaire opportunité de création de valeur au niveau « local ».
Grâce à  Welkeys, un propriétaire qui souhaite louer son bien sur des plateformes de location entre particuliers peut le faire gérer de A à Z ou trouver un concierge vérifié et expérimenté pour accueillir ses voyageurs, coordonner le ménage et la gestion du linge de maison entre chaque location. Grâce au site Welkeys, un concierge/guest manager, vérifié par notre équipe, peut proposer ses services selon son emploi du temps et le statut de son choix contre rémunération. Il est évalué après chaque mission, recommandé par ses propriétaires à d’autres propriétaires, faisant ainsi grandir sa propre clientèle via un bouche à oreille 2.0.
Chez Welkeys, nous avons travaillé d’arrache-pied depuis nos débuts à optimiser notre site pour répondre à des problématiques de mobilité pour nos utilisateurs « concierges » (site mobile, système d’incentive sur performance, paiement en ligne, gestion autonome d’un calendrier de disponibilités, alertes de missions en temps réel, facturation automatisée) et de transparence et de praticité pour nos utilisateurs « propriétaires » (suivi des réservations et synchronisation des calendriers avec les plateformes de locations, recommandation des meilleures profils concierges, tarification simple et transparente, paiement en ligne, facturation automatisée).
Un seul objectif, être à l’écoute de ce dont avaient vraiment besoin nos clients propriétaires pour générer un maximum de missions (et de revenus) pour nos concierges.
Créer des emplois dans cette nouvelle forme de tourisme
Aujourd’hui, Welkeys est une société qui fonctionne 7 jours sur 7. Nous prônons une approche néo-hôtelière grâce à des équipes de city managers, de concierges et de prestataires de ménage professionnels de grande qualité. Après 2 ans d’activité, notre équipe compte aujourd’hui 27 personnes (CDI/Contrat de partenariat) répartis entre le siège de Welkeys à Paris et les villes dans lesquelles nous proposons notre offre clé en main.
Nous avons confié plus de 50 000 missions à plus de 900 concierges répartis dans 40 villes en France. À l’heure où j’écris ces lignes, nous comptons 5149 propriétaires inscrits sur notre plateforme et nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là .
Nous travaillons chaque jour plus dur pour créer des emplois et pour encourager des gens dans leurs entreprises individuelles. Nous nous appliquons à construire l’avenir du tourisme français avec une génération de talents qui évoluent aussi vite que nous, et avons bien l’intention d’embarquer encore, de nombreux enthousiastes.
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En fait, ce métier de « appartment manager » est beaucoup plus vieux qu’Airbnb, mais il est exact que cette plateforme a fait exploser les besoins. De ce que j’en sais, il est très difficile de proposer des tarifs acceptables par les propriétaires -qui sous-estiment toujours les prestations à faire (check-in, check-out, gestion des cautions, ménage avec des horaires souvent étendus, petites réparations genre plomberie, etc.) – et qui génèrent une rentabilité suffisante, sans tour de passe-passe.
Bonjour,
En allant sur votre site, je vois que welkeys prend en charge l’accueil pour 18 euros…
Si comme tous les sites de ce genre vous prenez une confortable commission au passage (je sais, faut bien vivre!), combien peut-il rester aux concierges pour le service? Vous vous insurgez contre le titre assassin « petites mains sous payées d’air bnb », mais pouvez vous dire clairement combien gagne un concierge de l’heure? Avec de la chance c’est le smic et sans frais de déplacement 🙂
Assassin, oui peut être… Réaliste, probablement!