Et si on pouvait préparer sa retraite librement ?

Le système de retraite en vigueur en France n’est pas satisfaisant. Quelles solutions envisager ?

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Retraites By: Franck Michel - CC BY 2.0

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Et si on pouvait préparer sa retraite librement ?

Publié le 6 août 2017
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Par Thierry Foucart.
un article de l’Iref-Europe

Dans le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites, on lit que le régime de retraite par répartition va rester déficitaire jusqu’en 2040, au lieu de 2025 comme cela était prévu auparavant. La réaction de chacun est immédiate : que va-t-il se passer ? Elle est justifiée : c’est très inquiétant ! Mais cela montre aussi qu’on ne peut accorder aucune confiance aux prévisions des économistes, pas plus qu’aux promesses électorales. La conclusion, c’est que confier à des économistes et à des politiques la responsabilité de nos retraites relève de l’aveuglement.

De nombreux articles sur les retraites ont été publiés sur les sites libéraux, en particulier Contrepoints et l’IREF. Deux tendances s’opposent :

• La première, défendue par Jacques Garello, est favorable au passage à un régime par capitalisation. Les capitaux investis dans des fonds de pension ou des contrats d’assurance-vie produisent des dividendes réinvestis pendant la période d’activité, et servent à financer une pension pendant la retraite. Ce régime existe déjà en France (Préfon pour les fonctionnaires, PERP et Madelin pour les salariés et les professions libérales), mais il est très réglementé et son importance est réduite. Des pays comme le Chili l’ont mis en place il y a quelques années, avec succès.
• La seconde est proposée par Jacques Bichot. Il considère, avec Bourgeois-Pichat, qu’un régime unique par capitalisation est impossible : le montant considérable des capitaux qu’il nécessiterait empêcherait leur absorption par les marchés. Il propose d’attribuer des droits à pension sous forme de points, comme cela existe déjà dans les régimes complémentaires (AGIRC, ARRCO), et dans de nombreux pays de l’Union européenne. Son argumentation est fondée sur la solidarité intergénérationnelle, les générations d’actifs remboursant en quelque sorte les retraités de leurs investissements pendant leur période d’activité.

Avantages et inconvénients des deux systèmes de retraite

Il faut savoir que les conclusions de Bourgeois-Pichat sont contestées par d’autres économistes. L’avantage de la capitalisation est de dynamiser les investissements français, de rétablir un actionnariat français dans les entreprises françaises en particulier celles du CAC40, souvent propriétés de fonds de pension étrangers. Le risque financier existe : le fonds de pension Préfon, réservé aux fonctionnaires, qui prévoit des niveaux de rente garantis à vie, a dû faire appel en 2010 à des compagnies d’assurances (CNP, Axa, Groupama, Allianz) pour faire face à ses difficultés financières.

Dans le projet de Jacques Bichot, le régime reste celui de la répartition : les cotisations versées par les actifs financent les retraites calculées en fonction des cotisations versées et ouvrent des droits sous forme d’attribution de points. La valeur du point est fixée de façon que la somme des cotisations soit égale à la somme des retraites, pour garantir l’équilibre budgétaire du système. L’inconvénient est la baisse éventuelle de la valeur du point et donc des retraites. Cela s’est produit en 2010 en Suède, où les retraites ont diminué de 3%.

Les retraites : un problème démographique

Quel que soit le régime de retraite mis en place, il y a un fait incontournable : tout régime de retraite est un prélèvement sur les richesses produites par les actifs, et les difficultés de financement viennent de la croissance exponentielle du nombre de retraités.

Les réformes envisagées ne peuvent régler ce problème d’ordre démographique. Les améliorations qu’elles apportent cherchent en fait à augmenter la production par l’investissement dans le secteur productif (Garello) ou en capital humain (Bichot) pour augmenter les richesses à partager, mais ne donnent aucune règle de partage.

Cette règle est actuellement fixée par le pouvoir politique en place, en fonction de la conjoncture économique et sociale et des prévisions démographiques, mais aussi des intérêts politiques et syndicaux et donc d’une idéologie.

Un système de retraite collectif… bien pratique à fiscaliser

Le problème n’a donc pas de solution objective. En fait, c’est le problème qu’il faut supprimer. D’ailleurs, pourquoi le système de retraite est-il collectif ? Parce que, comme pour tous les autres systèmes sociaux, le caractère collectif donne un immense pouvoir à ceux qui sont chargés de définir les conditions d’attribution et de répartir les droits. Pour un keynésien comme Amarouche (Vers une économie patrimoniale des retraites ?, Hermann, 2015) l’existence d’un régime de retraite soutient la demande et par suite l’activité. Pour tous les responsables politiques, il est très tentant de fiscaliser à outrance l’épargne constituée : par exemple, les souscripteurs d’un PERP paient deux fois (sans le savoir) les prélèvements sociaux sur le capital investi !

Les enjeux financiers et sociaux, les intérêts politiques et syndicaux sont trop importants en France pour que le partage des richesses entre actifs et retraités soit exempt de conflit. C’est ce que l’on constate actuellement : les revendications catégorielles se multiplient sous le prétexte du principe d’égalité réelle, et les conflits naissent du fait que tout avantage sur la retraite accordé à une catégorie qui se considère défavorisée, est financé en désavantageant les autres ou en augmentant les cotisations des actifs. Un dialogue aboutit difficilement à un accord dans ces conditions-là, et encore plus lorsque les richesses à partager se réduisent.

Ces conflits donnent aux pouvoirs en place l’occasion de soutenir les revendications des uns ou des autres, suivant leur orientation idéologique, d’affirmer qu’ils défendent les intérêts de leurs électeurs et en fin de compte de maintenir leur pouvoir.

Pourtant, ce n’est pas par la lutte sociale que les conditions de vie des Français se sont améliorées, mais par le progrès économique, scientifique, technique et médical. Ce n’est pas le Front populaire qui a donné les congés payés, puisqu’ils existent dans tous les pays occidentaux, ce n’est pas Giscard d’Estaing qui a informatisé la société, c’est le progrès technologique.

Mais c’est François Mitterrand qui a avancé l’âge de la retraite à 60 ans en 1981, faisant preuve lui aussi d’irresponsabilité. Nous en subissons encore les conséquences pourtant prévues de longue date par les démographes Babeau et Sauvy. Il faut priver les responsables de ce pouvoir d’intervenir dans la vie des gens.

Et pourquoi pas une retraite libérale ?

Pourquoi ne pas laisser chacun préparer sa retraite lui-même, suivant ses propres choix ? Pourquoi fixer l’âge de sa retraite, sa cotisation en fonction de ses revenus ? C’est indispensable dans un régime collectif, mais ces contraintes n’existent pas si c’est l’individu lui-même qui prépare sa retraite, fixe le montant de ses cotisations, sélectionne les investissements : cela revient à passer d’un système collectif privant l’individu de sa responsabilité à un système libéral laissant chacun assumer les conséquences de ses choix. Naturellement, un encadrement doit être prévu pour l’aider dans ses choix, mais sous forme de conseil, pas d’obligation.

L’avantage de ce système libéral est son adaptation aux circonstances tout au long de la vie : c’est le contraire d’un système collectif dont la moindre réforme suscite des contestations parfois violentes. Cela passe par la création d’un compte personnel retraite regroupant les investissements réalisés dans le but exprès de préparer la retraite, et bénéficiant de mesures fiscales avantageuses.

La solidarité, ce n’est pas un système fusionnel, c’est un système de retraite minimale obligatoire pour tous, destiné aux malchanceux, aux faibles, aux personnes dépendantes…, et la liberté c’est une retraite préparée par l’individu, suivant sa situation personnelle et familiale, sa santé, ses choix de vie. On peut imaginer une retraite par point pour le régime minimal obligatoire, et un système libéral pour les retraites complémentaires.

Une telle libéralisation est une perte de pouvoir pour les responsables politiques et syndicaux, et c’est peut-être là la difficulté principale pour la mettre en œuvre.

Sur le web

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  • Pour la retraite:
    harmonisation des caisses de retraite..
    harmonisation sécurité sociale avec un taux identique..pour tout le monde.
    Et que l’état verse les cotisations Sécurité sociale et caisse de retraite !!!!
    A combien est chiffré les dépenses de sécurité sociale et les retraites du personnels de l’état???sur le budget ????

    ensuite très important;
    les robots qui remplace l’humain payent la sécurité sociale et retraite…
    voir les autoroutes!!!
    35% suppressions du personnel .regarder leur marges bénéficiaires. …
    Et le manque â gagner!!!!.
    une entreprise de 100 personnes …elle robotise
    le travail …suppression de 80 personnes…
    les marges ne sont plus pareil…

    • Vous avez raison. Taxons ces machines à laver, réinstaurons les buanderies et les laveuses (qui utiliseront du savon biodégradable bio garanti sans gluten et bisphénol A sous norme XYZ avec obligation d’acheter dans les boutiques estampillées par l’Etat pour garantir que Germaine fasse bien son café), remettons en service les ânes, chevaux, dromadaires et lamas pour augmenter l’assiette !
      Deux semaines pour traiter les affaires courantes version papier dans l’administratif sont inconcevables! Supprimons les ordinateurs et autres datacenter, les files d’attente devraient toutes faire 2km et 3 mois d’attente!
      Instaurons une taxe sur le progrès technique, pour que l’envie de progresser et d’améliorer les machines (elles ne devraient pas exister, les enfants pourront les remplacer) ne puisse jamais germer dans l’esprit des entrepreneurs!

    • Du n’importe quoi à chaque ligne, bravo! En somme plus un état est évolué économiquement, moins les personnes actives de ce pays n’auront la capacité de préparer leur retraite sans l’aide d’un état omniprésent. C’est du socialisme pur et dur genre Nicolàs Maduro au Venezuela que vous proposez.

  • Un système libéral de retraites ne peut pas fonctionner lorsqu’il n’y a pas d’égalité de connaissances entre les individus.certains feront de bons choix , d’autres des mauvais, sauf accepter de voir des gens crever dans la rue, ceux ayant fait de bons choix aideront les autres.
    Il n’y a réellement qu’un système fonctionnant , la répartition égalitaire avec une retraite unique quelque soit les choix de vie de chacun basée sur un pourcentage de la richesse nationale annuelle.
    C’est le minimum vieillesse , minimum devant être égal à un SMIC oul’inverse.cette retraite ne doit pas être basée sur des cotisations mais l’impôt sur le revenu.ceux ayant de bons revenus pourront compléter cette retraite comme ils le veulent et ils sauront le faire par la capitalisation, capitalisation permettant par ricochet l’augmentation de la richesse nationale.
    Évidement , cela ne peut se faire que dans une société réellement égalitaire et libérale , pas sociale ou le pauvre salarié doit cotiser pour des gens ayant d’autres droits comme les fonctionnaires les politique etc.

  • La retraite par répartition, qui imite celui de l’assurance, reste le meilleur, à condition de ré-ajuster la durée de cotisation quand c’est nécessaire. Mais ce principe se heurte à un blocage psychologique. La majorité des français pensent toujours qu’ils récupèrent leurs cotisations sous la forme d’une retraite. C’est LEUR argent! Ils soutiennent les démagogues qui leur donnent raison, contre l’avis des responsables qui s’alarment légitimement.

    • Bonjour Pyrrhon

      La retraite par répartition n’est pas le meilleur système, c’est un système qui a ses défauts et ses avantages.

      Il est forcement collectif, coercitif, soumis aux manipulations des politiques et des lobbies, opaque, ect..
      Quant aux avantages, il est évident pour les premiers arrivant (alias pyramide de Ponzy) et commence en général par un vol des réserves des caisses de retraites existantes (Régime de Vichy, C Kirchner), mais les derniers n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

      Quant au système par capitalisation, il est libre.. et bien autre chose :).

    • Naître avec l’obligation de pourvoir par son travail à la retraite des générations précédentes, ça n’est pas naître libre !

  • La combinaison des deux régimes, déjà mis en oeuvre par de nombreux particuliers, est évidemment l’avenir. Mais les situations actuelles sont complexes car nombre de femmes ne travaillaient pas dans le passé et, veuves ou divorcées, leur situation actuelle est très difficile. L’histoire des retraites en démontre la difficulté avec des professions qui ont refusé d’adhérer au régime général pour tout un ras de raisons.
    De nombreux retraités ont déjà souscrit des compléments de retraite soit en assurance-vie, soit dans l’immobilier, soit avec des viagers.
    Le fisc d’un côté, les cotisations des employeurs, l’absence de réserves pour les retraites de l’Etat, les faibles salaires, rendent le sujet de l’harmonisation très difficile à bien construire.

    • @ contrasceptique

      Le système de la sécurité vient d’habitudes ancestrales: avant, on tenait la ferme du père (propriétaire) en cohabitant et donc c’est « la ferme » qui nourrissait tout le monde mais les années de retraites n’étaient, en moyenne, pas nombreuses: un paysan dans sa ferme continuera à se rendre utile même quand un (ou des) fils se charge des travaux les plus lourds: c’était culturel (comme ce l’est encore en Afrique rurale).

      Donc un système mixte est la solution: elle ne laisse pas tomber ses vieux désargentés mais n’empêche pas d’ajouter un pécule provenant des revenus d’un capital-épargne.

  • « Pourquoi ne pas laisser chacun préparer sa retraite lui-même, suivant ses propres choix ?  »

    A cause de la réponse que j’ai déjà maintes fois entendu dans la bouche de ceux qui détiennent la vérité: « tu n’imagines tout de même pas que le pingouin moyen est capable de ce genre de chose ? »

    Sinon, je pense que le meilleur des systèmes est celui du Danemark, il me semble: une partie répartition et une partie capitalisation, les deux étant flottantes. Une fois par an, il est établi le pourcentage: en cas de mauvaise conjoncture, on augmente la partie répartition, et en cas de bonne, au augmente la partie capitalisation.

    • Waren : effectivement pour nos politicards : le pingouin moyen préfère acheter un i phone made in china, des baskets nike pour chacun de ses gosses qui ne savent ni lire ni écrire ni compter., un écran plat pour le foot..ou aller voir le dernier disney débile….avec un salaire amputé d’1/3 par la sécu plutôt que de devoir se payer une assurance santé, retraite et une bonne école privé avec son salaire net augmenté …il votera pour eux….c’est la « SOCIALE-DEMOCRATIE mondialisée ». La mondialisation des profits et la nationalisation/collectivisation des risques.

      • @ victor pivert

        Même en étant libéral, jusqu’à présent il n’est pas possible de récupérer la somme mensuelle prélevée pour payer la retraite d’autres. Donc le pingouin paie déjà! Et ce qu’il fait avec son argent « en poche » ne doit pas être condamné comme vous le faites: c’est ce qui lui reste de liberté financière (hors impôts éventuels).

        On comprend bien que certains ne peuvent épargner systématiquement une somme conséquente supplémentaire. D’autres, plus à l’aise le font déjà.

        Je touche une retraite française! J’ai cotisé 5 ou 6 années dans le système « privé »: quand j’ai vu les droits auxquels cela me donnait accès à 60 ans, j’ai changé mon fusil d’épaule! (Heureusement, j’ai gardé dans mon pays une activité symbolique donc des cotisations, évidemment, je ne m’en mords pas les doigts!)

        J’ai travaillé aussi 3 ans, en fin de carrière, comme contractuel du public: ma retraite me vient donc de 4 caisses différentes, pour la France. (J’ai travaillé dans 3 pays et 7 caisses différentes m’ont pris en charge!).

        Je suis donc apte à faire des comparaisons, la France restant bien la plus compliquée, administrativement!

  • Excellent article, d’accord à 100% avec l’auteur : avec l’allongement de l’espérance de vie et notamment l’espérance de vie sans gros handicap, le principe mêmes du système de retraite collectif, par répartition ou mêmes capitalisation, devient un poids pour l’économie d’un pays : en terme du coût du travail dans le cadre de la répartition (cotisations sociales), en terme de stratégie pour la capitalisation (objectif de rentabilité immédiate exigé par le fond de pensions plutôt qu’une stratégie profitable à moyen terme par exemple). Les fonds de pensions sont néanmoins un moindre mal car peuvent permettre un « patriotisme économique » intelligent (libéral-nationalisme) : créer des « fonds souverains » tout en allégeant le coût du travail. Problème : ils auraient dus être mis en place pendant les privatisations des années 80-90….maintenant que toutes nos grosses boites ont été rachetés par le monde entier l’intérêt est moindre ! Les minimas retraites et santé (la vraie solidarité) doivent être financés par l’impôts (csg augmentée fusionné avec l’IR ou TVA sociale). Supprimons toutes les usines à gaz héritées de la libération et des 30 glorieuses qui sont totalement inadaptées à l’économie moderne.

    • @ victor pivert
      L’allongement de l’espérance de vie comme l’arrivée du Baby boom à l’âge de la retraite étaient bien prévisibles! Mais l’adaptation anticipative a été négligée! D’où la CSG et si ma mémoire est bonne, la CRDS. Sans compter la dette du « trou de la sécu », payé par la dette donc avec des intérêts par surcroit.

      Une fois de plus, la gestion a été catastrophique! À quoi sert d’avoir autant de fonctionnaires, informatisés, pour des résultats pareils: c’est incompréhensible!

  • Article excellent. Le problème est dans le pouvoir que détiennent les polytocards. Ils peuvent se nourrir à la source sur la bête.

    Et quand bien même il manquerait d’actions d’entreprises en France, il reste l’Europe et le vaste monde qui permettent de répartir les risques et lisser les rendements. Et il n’y a pas que les actions, il y a l’immobilier.

    Faudra-t-il se battre ou se barrer pour redevenir libre ❓

  • « Pourquoi ne pas laisser chacun préparer sa retraite lui-même, suivant ses propres choix ?  » Ben, on est en France ! La réponse est d’ailleurs dans la conclusion de l’article.

  • Les suédois ont mis 14 ans à réformer leur système de retraites … 14 ans et nous les génies transcendants nous torchons ça en 3 mois … tous les 3 ans
    La solution: retraite à 95 ans …mais cela va entrainer au moins 45 ans de chômage, je ne sais pas si c’est gagnant
    Quand à épargner ou investir pour la retraite rien n’est acquis car la menace de saisie des comptes en cas de crise monétaire et les taux de rémunération ridicules sont dissuasifs au rythme d’une crise financière tous les 7 à 10 ans ………..

    • @ Toubib53

      Planquez vos économies au secret, dans une île exotique comme J.Cahuzac pour vos devises variées. Sinon, la bourse où un peu initié, on peut ne pas perdre! (à un confrère, je ne refuserai pas une @dresse!).

    • Pourquoi parler de saisie des comptes.
      Achetez un bon petit appartement bien placé, avec travaux, remettez-le en état et louez le. D’accord c’est du boulot, mais ça peut être amusant et intéressant avec un rapport financier très correct, sécurisé avec une très bonne agence, et personne n’ira vous le prendre.

      • @ contrasceptique
        Au prix de l’appart’, vous ajoutez les droits et taxes de l’acquisition, les taxes annuelles foncières, puis l’impôt sur ce revenu supplémentaire et tout ça pour un second bien immobilier qui allume déjà la lampe clignotante rouge sur votre dossier fiscal comme « riche »: pas bon!
        Il vaut mieux acheter hors de France!

        • C’est clair qu’il est préférable d’éviter la fRance. Mais il faut des moyens pour le Luxembourg. En ville, le neuf est à près de 8000 Euros le m2. Moins cher quand on s’écarte.

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