Populisme, gauchisme, médias : comment le débat public en France a été détruit

Cette campagne présidentielle est la pire depuis longtemps. Elle ne nous a pourtant pas été imposée de l’extérieur. Elle est donc l’expression parfaitement fidèle des malaises de notre société.

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Populisme, gauchisme, médias : comment le débat public en France a été détruit

Publié le 5 mai 2017
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Par Claude Robert.

Beaucoup d’analystes déplorent la montée du populisme un peu partout, suite aux élections en Italie avec l’humoriste Bepe Grillo, aux États-Unis avec Donald Trump et son franc-parler, en Angleterre avec la victoire du Brexit sur fond d’inquiétudes face à l’immigration, et bien sûr en France, avec la montée des extrêmes, Front National et ultragauches comprises.

Pourtant, quelque chose de différent se produit dans l’Hexagone qui s’ajoute certes à cette flambée populiste que l’on constate dans plusieurs pays mais qui ne ressemble pas à ce qui se passe ailleurs.

Bien qu’ancienne, cette spécificité propre à notre pays est d’autant plus inquiétante qu’elle continue de se développer : il s’agit de la disparition progressive du débat démocratique du fait de l’envahissement de l’espace politique et médiatique par la noosphère socialiste.

 

Monopole des idées socialistes

Pour résumer, les idées étatistes, altermondialistes, écologiques et tiers-mondistes qui caractérisent cette noosphère socialiste s’acheminent lentement mais sûrement vers une situation de monopole pur et dur.

La preuve formelle de ce glissement des idées sociétales en direction de la partie gauche du spectre politique, tient en ces quelques constats effarants :

  • un seul candidat sur les onze qui se sont présentés à la présidentielle proposait un programme économique d’inspiration libérale ;
  • en d’autres termes, dix candidats sur onze du premier tour se recrutaient entre le socialisme soft du gouvernement actuel (Macron) et l’extrême gauche économique (Mélenchon, Le Pen, Poutou et compagnie) ;
  • neuf candidats sur onze étaient donc d’extrême gauche ou apparentés.

 

Ce rétrécissement de l’offre électorale sur à peine plus de la moitié gauche du spectre politique (le libéralisme de Fillon étant relativement tempéré) est non seulement flagrant et forcément néfaste pour notre pays sur-étatisé, mais il est paradoxalement voulu, cultivé et institutionnalisé par la sphère politico-médiatique.

 

Les faiseurs d’opinion contre la droite

Pire encore, le milieu des faiseurs d’opinion et des leaders politiques passe une énergie considérable à tenter de réduire encore un peu plus cette offre à la seule moitié gauche de l’espace, comme si les excroissances sur la partie droite, qu’elles soient modérées (François Fillon) ou extrêmes (Marine Le Pen) devaient disparaître.

Là aussi, il existe une preuve irréfutable de cette chasse réflexe à ce qui n’est pas encore passé à gauche : la façon dont les deux candidats récalcitrants (de droite) ont été traités par les médias et les hommes politiques pendant cette campagne d’une violence rare.

Ainsi, ces élections ne se caractérisent pas seulement par une poussée populiste, c’est-à-dire provenant de la base, mais par une poussée contraire provenant du sommet de la société, visant à accroître toujours plus la maîtrise de la noosphère socialiste sur la vie du pays.

Bien évidemment, les résultats du premier tour attestent de cette mainmise, qui voient sélectionnés pour le second tour l’ancien conseiller puis ministre du gouvernement socialiste de Hollande, malgré les résultats historiquement mauvais de celui-ci, et le Front National au programme économique proche de celui de Mélenchon…

Le choix se résume tristement à ces deux options : l’extrémisme étatique du Front National (assimilable dans ce cas à l’extrême gauche) ou le socialisme dans la continuité de Hollande.

 

Une poussée populiste à décourager l’idéalisme démocratique

Le programme de Hamon, basé sur des dépenses inconsidérées et totalement dépourvu de la moindre mesure visant à restaurer nos finances et notre compétitivité, est une insulte au principe de réalité.

Mais il n’est pas le seul : celui de Mélenchon comme celui de M.Le Pen, finalement assez proches, sont un méli-mélo de vieilles lunes étatiques et de recettes faussement efficaces de nature à démoraliser les citoyens économiquement lucides.

Le programme de Hamon a certes moins séduit mais les résultats du premier tour montrent clairement la puissance de telles promesses démagogiques capables de mettre la France au tapis en un temps très court : en quelques semaines avec Marine Le Pen, en trois mois avec Jean-Luc Mélenchon (selon les sources concordantes de l’Ifrap et de Rexecode, notamment).

 

La moitié des scrutins à l’extrême gauche

Ainsi le cumul des voix obtenues par les programmes d’extrême gauche ou apparentés représente à peu près la moitié des scrutins ! Ayons le courage de l’avouer : dans une démocratie que l’on dit encore avancée, de tels résultats sont la signature indéniable :

  • d’une dégradation de la relation des citoyens à la classe politique, ainsi que l’indiquait l’enquête Cevipof avec un niveau de défiance record de 87 % vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent (Le Point 21/01/16) ! De plus en plus d’électeurs votent pour des candidatures antisystème, quel que soit l’aspect irréaliste ou suicidaire de leurs propositions.
  • d’une dégradation toute aussi délétère de la relation des médias au réel économique, avec une écrasante suprématie des vecteurs favorables aux idées de gauche. On se souvient du sondage sorti des urnes avec ce score à la soviétique de 74 % des journalistes qui avaient voté Hollande.

 

Le culte keynésien

Or, il n’y a aucune raison que ce score diminue si l’on en croit l’incroyable enquête de Valeurs Actuelles réalisée auprès de plusieurs écoles de journalisme (Valeurs Actuelles 1/12/16). Des années de culte du keynésianisme et de rejet des solutions libérales sur fond de déni des problèmes sociaux et économiques nous attendent très probablement !

On retrouve le travail de sape systématique de l’Éducation nationale qui agit de concert avec les médias depuis les folies de l’intelligentsia d’après guerre… Il est vraiment triste de constater à quel point la célèbre formule « mieux vaut avoir tort avec Sartre que raison avec Aron » est toujours d’actualité.

Seuls les noms ont changé… À cela s’ajoute un décrochage que de nombreux sociologues annoncent depuis des années, à savoir une partition de la société entre ceux qui comprennent ce qui se déroule actuellement sous nos yeux, et les laissés-pour-compte, qu’un géographe nomme La France périphérique, cette France tenue à distance de la vie économique d’aujourd’hui (Guilluy, 2014).

 

Une domination de plus en plus écrasante de la sphère socialiste

Il faut l’admettre, la domination de la vie politico-médiatique française est de plus en plus puissante. Sa maîtrise est telle qu’elle peut se permettre les pires excès.

Sur le plan médiatique, la dernière couverture de Libération « Tout sauf eux » qui montre Fillon et Le Pen photographiés comme deux persona non grata (Libé 22/04/17), résume parfaitement ce blanc-seing dont bénéficie l’ostracisme de ce qui n’est pas labellisé à gauche, et cette omerta vis-à-vis des programmes et des candidats les plus délirants sur le plan économique dès lors qu’ils ne sont pas étiquetés de droite.

Cette couverture de Libération, parmi tant d’autres, n’a pratiquement pas d’équivalent dans la presse diamétralement opposée (ou de ce qu’il en reste). Elle est inacceptable de la part d’un média subventionné par les impôts.

 

Le sectarisme

Elle fait fi des conséquences des programmes respectifs des candidats et se limite à la seule accusation sur la couleur politique. C’est la définition même du sectarisme.

Or, ce sectarisme-là est parfaitement toléré, pour ne pas dire politiquement correct. Il en est de même pour l’Obs qui titre « Tartuffe » avec un photomontage de Fillon affublé d’une perruque du XVIIe siècle (l’Obs 08/02/17).

À l’inverse, pour afficher clairement son positionnement de droite, avec pourtant des argumentations un peu plus factuelles (en lieu et place des anathèmes si fréquents à gauche), l’hebdomadaire Valeurs Actuelles est depuis longtemps victime d’une vindicte visant à faire croire qu’il est l’organe de presse du Front National, qu’il est réac, facho, etc. En réalité, Libération et l’Obs sont du bon côté, Valeurs Actuelles du mauvais, et pour ce dernier, le point Godwin est de rigueur.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cet enrôlement des médias semble se poursuivre, si l’on en croit les critiques dont Le Point et BFM TV ont fait l’objet pendant cette campagne, souvent accusés par une frange de leurs abonnés d’assurer la couverture de la présidentielle avec un œil particulièrement bienveillant pour le candidat Macron.

 

Enrôlement des médias

Si jamais ces tendances se confirmaient, la longue cohorte des médias inféodés aux idées de gauche se verrait enrichie de ces deux supports pourtant reconnus comme proches du réalisme économique et des réformes libérales.

Sur le plan politique, on a vu Bernard Cazeneuve, Premier ministre (en poste) et ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement socialiste, l’homme qui est tout de même un peu responsable du nombre incroyable de victimes du terrorisme sur le sol français (plus de 200) accuser François Fillon et Marine Le Pen d’exacerber les problèmes d’insécurité et donner des leçons de fermeté !

Un tel abus de position dominante (un Premier ministre en poste qui interfère deux jours avant le scrutin pour couler ses adversaires) n’a pas soulevé le moindre tollé dans les rédactions des médias institutionnels.

 

Abus de position dominante

De même que quelques semaines plus tôt, concernant les attaques judiciaires contre François Fillon, attaques diffusées par le Parquet National Financier lui-même (qui a communiqué les PV de l’enquête aux médias, mais pas à la défense, ce qui est illégal) et relayées par la plupart des rédactions, celles-ci donnant l’impression de ne pas vouloir déceler la moindre coïncidence suspecte entre la parution d’un article du Canard enchaîné au lendemain de la primaire, et la mise en examen de Fillon deux heures plus tard pour des faits qui datent de 20 ans !

Même « l’appel des 13 juristes » n’a pas spécialement secoué la teneur des éditoriaux, Le Monde bouclant l’affaire en un simple article contenant une série d’attaques ad hominem à l’encontre de ces-dits juristes, définitivement catalogués comme proches de la droite ou pire même, de Sens commun ou de l’extrême droite (Le Monde 03/2017).

 

Excommunier le camp d’en face

Que le Monde titre peu après « François Fillon, Marine Le Pen : même mépris de la loi » (16/03/17) alors que le FN est réellement accusé pour plusieurs emplois fictifs et doit payer des amendes à la Cour européenne, tandis que Fillon se trouve toujours sous le coup de la présomption d’innocence, tout cela confirme cette même inclination à excommunier le camp d’en face sans la moindre nuance.

Idem pour le fait de titrer la semaine suivante que « P. Moscovici s’est fait offrir des costumes de luxe par un vrai ami » (Le Monde 21/03/17). Le voici blanchi en un tour de main.

Il n’y a aucune espèce de symétrie entre la gauche et la droite, encore moins entre leurs extrêmes. Et les médias, majoritairement à gauche, ne se refusent rien, que ce soit via les accroches grotesques de Libération et de l’Obs, ou via les titres bien plus subtilement distillés par Le Monde.

Cette campagne présidentielle est la pire depuis longtemps. Elle ne nous a pourtant pas été imposée de l’extérieur. Elle est donc l’expression parfaitement fidèle des malaises de notre société, une société qui rejette la classe politico-médiatique en fuyant dans le populisme, tout en étant l’objet d’une pression idéologique de plus en plus envahissante de la part de celle-ci.

Sur le web

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  • Merci pour cet article

    pour moi « Le principal problème de ce pays » est décrit ici
    sachant que non seulement les médias mais justice/ administration/ éducation / recherche/ statistiques… sont gangrenés par cette « caste » considérant comme lui appartenant tout ce qui concerne « l’état »

    choix des sujets, photos, mots, expressions, enchaînements des sujets, amalgames, tout est dans le détail, travail de longue haleine mais parfaitement réussi.

    Que peut on faire pour en finir avec cette dictature monstrueuse qui s’auto nourrit?

    à commencer par dénoncer systématiquement ces comportement outranciers indignes d’une « démocratie », action difficile car les « Journalistes » sont juges et parties en même temps.
    slts

  • Je pense qu’à la base le responsable est notre centralisme historique avec ses conséquences dont certaines valeurs républicaines sont également imprégnées. Le socialisme n’avait aucun mal à se glisser dans ce costume. La question est pourquoi le centralisme en France ? S’il y a un truc à réformer avant tout autre chose c’est le centralisme.

  • quand hollande a été élu en 2012 , je me suis dit : merde , on n’est pas sorti de l’auberge ; parce que quand la gauche prend le pouvoir , elle s’y accroche de toutes les manières possibles , via les mensonges , la propagande , le chantage , tout y passe ;

  • La France n’a jamais été une démocratie, tous les pouvoirs étant aux ordres du gouvernement, y compris le 4e !

  • Voilà où mène le capitalisme de connivence, existant ailleurs, bien entendu, mais érigé en système chez nous.
    Comme il est dix fois plus facile de dire qu’on pense aux pauvres et aux « sans dents » plutôt que de faire une longue démonstration chiffrée sur le possible et le non-possible, les hommes du côté du manche, les « Hommes de Davos » ou les ODS de Thomas Sowell ont choisi le populisme de gauche, et n’ont qu’un but: s’en mette autant qu’ils peuvent dans leur besace, tant que le système tient (ils savent en effet que, tôt ou tard, il va craquer).
    Le jour où « ça va péter », ces « bonnes âmes » seront loin et leurs fortunes à l’abri.

    • Vous citez Charles Gave. Merci pour lui. C’est un grand monsieur, à lire et à relire sur institutdeslibertes.org
      PS : ODS = Oints du Seigneur … les « élus », du moins ceux qui se croient tels.

  • Déja Jean sévillia depuis tres longtemps a dénoncé ce « terrorisme intellectuel » qui hélas sévit encore dans notre pays et surtout s’aggrave comme on peut le constater;mais peu de gens ont conscience de baigner dans cette dictature gauchisante tant elle a imprégné tous les domaines…Le petit monde politicomediatique de gauche détient LA VERITE et pratique en toute impunité l amalgame,la chasse aux sorcière,le proces d’intention..et toutes les autres ficelles du totalitarisme ,pour qu il ne puisse pas exister un vrai débat sur les sujets de fond.Mais qui lit Sévillia en France?il est bien plus connu à l étranger et l ‘école en france s’efforce avec succes de déculturer voire lobotomiser ses enfants, futurs citoyens pour qu ils perdent tout esprit critique sur la pensée unique qu on leur sert sur un plateau tous les jours.
    Alors merci pour cet article et pour Contrepoints car souvent on se sent bien seuls dans ce pays de Soviets, »le dernier village Gallosoviétique »!

  • J’ai pris beaucoup de plaisir à lire votre article et je vous en remercie.
    Le paradoxe est que ces grands quotidiens de gauche sont dans des situations financières bien mauvaises et sont sous perfusion de l’état (cherchez l’erreur…). Libération, l’humanité, l’obs et Marianne ont perdu énormément de lecteurs. Marianne est d’ailleurs en dépôt de bilan. Alors comment expliquer que leurs positions aient encore autant de portée ?

  • La classe jacassante a depuis 2007 été franchement noyautée par les camarades de gauche et d’au delà. Ils ont enfin trouvé le moyen de faire pencher la balance en leur faveur à coup de séquences portant sur tout ce qui touche à l’argent, les pains au chocolat, les tickets de métro… Quid de la dette à 100% du PIB ??? (Apparemment ce n’est pas assez pour certains, après tout il faut alimenter la demande didiou)

    Ce qui est sidérant chez nos amis jacasseurs (journalistes keynésiens), ce sont leurs justifications. Dans une séquence à propos des « médiateurs » sur « France-intox », un certain journaliste prétendait qu’inviter les personnes du camp d’en face permet à la cour de passer un bon moment, au milieu de bankables et de personnes dites alors « clivantes ». Ajoutez à ça des représentants de jacasseurs du même milieu (privilège de classe voyons) et le florilège de portes ouvertes à enfoncer devient exponentiel.

    Pour la classe jacassante, si vous n’êtes pas de leur avis, vous devenez un fake media. Ce nouveau label n’est pas en soi une fatalité. C’est en fait le sceau ultime qui montre que vous êtes sur la bonne voie!

    Il est triste de voir que l’avenir des « medias » n’est plus que de devenir soit:
    – une antichambre de courtisans affidés au pouvoir
    – un simple relais en mode no-brain de l’afp ou reuters (4 news/jour)
    – un trou noir où disparaît de manière ludique et loufoque la taxe audiovisuelle que chaque français doit payer (qui augmente exponentiellement également).
    – un stade de foot

  • La France est nourrie culturellement au au socialo-marxisme à Gauche comme à Droite depuis le pacte gaullo-communiste et le CNR de 1945 et la création de la sécu. Tout olibrius osant ne serait que se poser la question du maintien monopole de la sécu et de la retraite par répartition (regardez fillon déjà grillé avant même le penelopegate) est excommunié de la république socialo-gaulliste et lâché par son camp à droite. A bref tant qu’une voix n’osera s’élever pour dire « DeGaulle, communiste déguisé, c’est fini, nous ne sommes plus en 1945 ! »la france est foutue

  • La France est nourrie culturellement au marxisme et à l’étatisme depuis 1945 et le pacte gaullo-communiste associe à la création du monopole de la sécurité sociale. On reproche souvent à la gauche de ne pas avoir rompu avec le socialisme(le fameux bas godesberg), mais le problème c’est en fait la dite droite qui ne l’a jamais faite( LR et neo Fn). Pour libéraliser la France il faut d’abord « dégaulliciser » la droite et qu’elle assume sa rupture avec programme économique de la libération devant les menaces des journalistes et des gaullistes de gauche.(Fillon a essayé mais à rapidement laisse tomber)

    • Si De gaulle a fait le CNR en 45 c’était par nécessité impérative.
      Dans certaines villes il y a eu des conflits armés entre le FFI et les FTP (Ex: Vichy, de source sûre).
      Il a donc fallut faire l’unité du pays rapidement pour éviter une nouvelle guerre, civile cette fois.
      Enfin si le Gaullisme a une part Sociale ce n’est tout de même pas si mal car cela unifie les différentes classes sociales. Un pays uni à l’intérieur d’une Nation…
      Faut-il encore pouvoir le payer…

  • Très bon article qui décrit la dynamique mortifère de la France.
    le pays n’est pas sorti de l’auberge 🙁

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