Deuxième tour : démocratie ou dictature ?

En contrepoint à notre éditorialiste qui encourage l’abstention, Patrick Aulnas défend un vote Macron face au FN.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Marine Le Pen by Global Panorama(CC BY-SA 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Deuxième tour : démocratie ou dictature ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 mai 2017
- A +

Par Patrick Aulnas.

Les petitesses politiciennes s’affichent sans vergogne entre les deux tours de la présidentielle. Nicolas Dupont-Aignan va à Canossa, agenouillé devant Marine Le Pen qui lui donne son onction : un poste de Premier ministre très virtuel. Jean-Luc Mélenchon et certains leaders de droite comme Laurent Wauquiez invitent leurs électeurs à ne pas voter pour Marine Le Pen. L’abstention, le vote blanc ou nul seraient aussi une solution. C’est faux. Ne pas appeler à voter Macron, c’est augmenter le risque de la dictature. Et lorsqu’un parti non démocratique comme le Front national s’empare du pouvoir, il ne le quitte que par la violence. Aucun politicien professionnel ne peut l’ignorer.

La démocratie est fondée sur la raison

La désastreuse campagne électorale qui s’achève laissera des traces. À la fois spectacle de mauvais goût et exercice de désinformation massive, elle a consacré la victoire de l’émotion fabriquée sur la raison. La foule des réseaux sociaux conforte désormais celle des meetings, accélérant ainsi le nivellement par le bas. La propagande remplace l’information.

La démocratie pourra-t-elle résister longtemps à cette plongée profonde dans la médiocrité médiatique ? Les haines affichées publiquement, la violence verbale et l’invective sur internet constituent autant d’agressions contre la liberté. Car les valeurs fondatrices de nos démocraties supposent l’explicitation, l’argumentation et le respect des opinions d’autrui. Sans la raison et la modération, sans la recherche permanente du compromis acceptable par tous, notre République ne peut survivre.

Exploiter la liberté pour radicaliser les positions

Cet effondrement du niveau du débat préfigure-t-il une remise en cause des principes même de la démocratie ? Les extrémistes de droite comme de gauche s’en féliciteraient puisque leur objectif est d’abord et avant tout de nous priver de notre liberté. En réduisant la confrontation à un échange de lieux communs, ils instaurent par le verbe le conflit et non le dialogue.

L’infantilisation du débat, devenu une sorte de rixe verbale entre de grands enfants qui se disputent le droit de devenir chef, constitue à l’évidence une régression. Or, la démocratie est une tension vers le progrès. Même si des divergences peuvent se faire jour sur la définition du progrès, la volonté de dessiner un avenir meilleur sous-tend le projet démocratique. Les régressions nationalistes ou marxisantes instillent dans les esprits une mentalité complotiste : les démocrates nous ont trompés, le progrès est une de leurs chimères. La piètre caricature de l’Union européenne par les souverainistes en fournit un exemple.

La stigmatisation de l’Union européenne

Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon réduisent l’Union Européenne à une technocratie bruxelloise avide de pouvoir qui a dégradé les conditions de vie des européens. Ces grossiers mensonges ne sont efficaces électoralement que parce qu’ils reposent sur l’ignorance des citoyens. La vérité est que nous devons beaucoup à l’Europe politique en cours de construction. Le projet européen est très simple dans son principe mais d’une grande complexité dans sa mise en œuvre. De quoi s’agit-il ?

Après la Seconde Guerre mondiale, des hommes de bonne volonté ont voulu privilégier la coopération entre États au lieu d’exploiter leurs rivalités pour aveugler l’opinion. Après la guerre la plus horrible, ils voulaient bâtir la paix sur l’échange. Ces pères fondateurs de l’Europe (en particulier Jean Monnet, Robert Schuman, Alcide de Gasperi) ont proposé de construire pas à pas, par la négociation permanente, une entité politique sui generis. Aujourd’hui, cette entité, l’Union européenne, est toujours en construction et le restera longtemps car il s’agit d’une rupture historique sans précédent. Bien sûr, notre Europe est imparfaite ! Bien sûr, elle connaît des à-coups et des phases de stagnation ! Mais elle a préservé la paix et la liberté et a contribué – quoi qu’en disent tous les démagogues – à notre prospérité. Il s’agit du plus beau projet de paix que l’humanité ait jamais conçu.

Les grandes ambitions démocratiques

D’une manière plus générale, les démocraties libérales du début du XXIe siècle sont les régimes politiques les plus exigeants de l’histoire. Exigence de liberté car chacun peut croire, s’exprimer, se réunir, se déplacer, s’associer, entreprendre. Exigence de solidarité car des institutions spécifiques ont été créées (assurances santé, retraite, chômage, etc.) qui ne laissent plus les hommes seuls et désemparés face aux risques majeurs de la vie humaine. Rien de tout cela n’existait il y a seulement un siècle et demi. Encore aujourd’hui, rien de tout cela n’existe dans de nombreux pays. Si certains partis mettent l’accent sur les inégalités pour les exploiter électoralement, il faut rappeler que le niveau de vie actuel des Français est le plus élevé jamais atteint dans notre pays.

Au contraire, tous les régimes autoritaires ou totalitaires (URSS, Espagne franquiste, Allemagne nazie, Italie fasciste) ont amené, outre l’asservissement de la population, une régression sévère du niveau de vie. Liberté et prospérité vont de pair.

La France doit-elle devenir une dictature ?

Le second tour de l’élection présidentielle de 2017 offre donc un choix élémentaire, caricatural, qui ne devrait pas faire partie des options proposées dans une démocratie. Marine Le Pen contre Emmanuel Macron, c’est la dictature qui s’oppose à la démocratie. Le choix est simple, évident, mais la présence à ce stade du scrutin d’une ennemie de la démocratie symbolise aussi un échec culturel et moral de notre société.

Voir les commentaires (28)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (28)
  • De deux choses l’une : soit Marine Le Pen est à la tête d’un parti démocratique, dans ce cas elle est légitime à participer à la farce que nous voyons se dérouler. Soit elle est à la tête d’un parti anti-démocratique, et dans ce cas ce parti doit être dissous en vertu des lois déjà en vigueur dans notre pays. Et s’il ne l’est pas, il faut se demander à qui profite son existence.

    • @Anagrys , totalement d’accord avec vous !
      Macron rêvait de tomber face au FN au second tour ce qui lui permet de passer tranquillement .
      Pour lui c’était plié dimanche dernier !

  • Merci Mr Aulnas de nous rappeler quelques vérités nécessaires à notre époque de démagogie sans vergogne.

  • l’ignorance des citoyens sur l’union européenne……si les citoyens sont si ignares sur l’UE, on se demande bien pourquoi il y a un tel rejet à son encontre … et ce rejet n’existe pas sans causes ;

    • Un rejet sans cause n’est pas la question. La question est de savoir si la cause présumée est légitime et sérieuse.
      Les anti UE sont souvent (si j’en juge par les médias et les réseaux sociaux) plutôt ignorants sur les institutions européennes, sur le droit correspondant, sur les avantages qu’ils en retirent.
      Un exemple édifiant est le rejet du projet de constitution européenne, motivé pour une large part par des arguments exagérés (on se souvient du plombier polonais) sans rapport avec le texte, que ces mêmes opposants n’avaient pas lu.
      S’opposer à quelque-chose que l’on ne comprend pas est motivé par la peur, l’irrationnel…

  • Arthaud (LO) et Poutou (NPA), eux, étaient les représentants de partis extrémistes qui dépassaient les bornes républicaines en se fondant sur une révolution des classes…
    Le Pen et Mélenchon, sont les candidats de deux partis de bords opposés mais populistes. Avec eux, le risque est « la tyrannie de la démocratie ». Oui, ils défendent ouvertement une économie sous contrôle et surveillance de l’Etat, la primauté d’un Capitalisme d’Etat sur une économie de marché. Directement ou indirectement, ça fait forcément mal aux libertés individuelles.
    Je rejette catégoriquement l’un comme l’autre. Je voterais Macron comme au premier tour, malgré ses défauts et ses failles, parce que je lui trouve des qualités. Je n’y vois pas un combat manichéen entre Démocratie Libérale et Fascisme mais entre Démocratie Social-libérale et Démocratie Populiste. Je n’ai pas besoin de dessiner des petites moustaches « nazie » à Marine pour rejeter le plus raisonnablement son programme.

  • Désastreuse campagne électorale ? Non, c’est la plus intéressante que l’on ait vue depuis longtemps !
    A la place du ronron quinquennal de l’alternance sans espoir gauche / droite, on a enfin droit cette fois à des changements d’axes dans les prises de positions : libre-échange / protectionnisme, liberté / étatisme, progressisme / conservatisme, etc …
    Certes, ce changement d’orientation s’est effectué à la faveur de circonstances particulières, et il s’accompagne de réactions exacerbées qui traduisent la colère mais aussi la désorientation dans les rangs des partisans, certes on est encore loin de mettre fin à notre bain de socialisme, et il entraîne un risque futur de renforcement des extrêmes en cas de nouveau ratage du futur mandat.
    Mais, dès maintenant, les questions du débat démocratique sont posées dans le bon sens, et les futurs groupes ou partis, si le processus actuel de recomposition atteint son terme, vont enfin pouvoir nous proposer des projets avec un minimum de cohérence.
    L’accueil enthousiaste des dirigeants de nos pays voisins vis-à-vis des perspectives françaises est un signe qui ne trompe pas.

  • « Ne pas appeler à voter Macron, c’est augmenter le risque de la dictature » : ben non. C’est complètement idiot, comme remarque.

    Si tous ceux qui ne veulent ni de Macron ni de Le Pen s’abstiennent, on aura les scores du premier tour et Macron gagne sans problème.

    En outre, un abstentionniste, c’est un type qui, forcé d’aller voter, a 50% de chance de voter Macron, et 50% de voter Le Pen.

    Autrement dit, Aulnas fait comme souvent parler les abstentionnistes à leur place en leur collant un comportement (« s’ils votaient, ce serait majoritairement pour Macron ») qu’absolument rien n’étaye en réalité.

  • Quand on comprend ce dont le pouvoir en place a été capable pour se pérenniser sous la forme d’un clone, on se demande si l’on n’est pas déjà en dictature…
    Toujours se souvenir de ces mots de Huxley :
    « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »
    Par ailleurs, dire d’un parti qui n’a jamais gouverné qu’il sera nécessairement « dictatorial » est lui faire un beau procès d’intention, parfaitement gratuit…
    Dans cette triste pantalonnade qu’est l’élection présidentielle de 2017, dictature et démocratie ne se répartissent peut-être pas comme on voudrait le croire…

  • Allons monsieur Aulnas, restez objectif car MLP n’a jamais eu l’intention d’instaurer une dictature en France! Même si elle le voulait c’est matériellement impossible. Ces hystéries face au FN commencent à nous lasser, elles ne sont pas une démonstration de lucidité et d’intelligence. De plus vous n’avez pas à faire de la propagande mensongère sur ce site qui est libéral.

    • @Virgile

      Je n’approuve pas M. Aulnas non plus.
      Juste une remarque : il n’y a pas besoin d’avoir des intentions, une dictature douce est déjà établie en France. Les discours impératifs pour éviter qu’un autre parti fasse main basse sur le pouvoir oublient de remettre en cause le pouvoir en place actuel (que ce soit de gauche à droite…) qui ne cesse de jouer sur l’émotif et sur la bien-pensance.

  • L’auteur trouve sans doute que nous sommes actuellement en démocratie ? Moi pas… Quand une grande majorité de la presse et des médias est au service d’un parti politique et de ses alliés, quand une partie de la « Justice » est grangrenée par un syndicat d’extrême gauche, quand tous se sont ligués pour éliminer de la campagne présidentielle le seul candidat qui avait un programme qui pouvait redresser le pays, ou du moins tenter de le faire… Non, nous ne sommes plus en démocratie. Et monsieur Macron est aussi dangereux que Marine Le Pen, pour des raisons différentes mais des conséquences aussi dramatique. Avec Macron, ce sera frontières grandes ouvertes et notre pays sera vendu par pans entiers à ses amis de la finance… Ce sera aussi la disparition de la France car monsieur Macron

  • quand je vois un valls qui veut faire partie de la majorité si macron est élu , un borloo qui tourne lui aussi autour de macron , je me dis que finalement , on prend et on reprend les mêmes et on recommence ; les perdants s’accrochent à une place , quelle qu’elle soit , mais ne feront rien de plus que le peu qu’ils ont fait quand ils avaient le pouvoir ; la continuité dans le non changement ; ça promet ….

  • E. Macron ne reconnait ni nos racines, ni notre culture ni notre art français, pour lui cela n’existe pas, nous ne sommes qu’un agglomérat de peuples étrangers qui sont plus chez eux que nous… et qui, eux, doivent pouvoir conserver leur culture, leur mode de vie…

  • P. Aulnas écrit que le compromis est à la base de toute démocratie. Pour la désignation d’un Président, le choix est nécessairement restreint au deuxième tour. Il faut donc accepter le candidat le plus proche de ses convictions (ou le moins éloigné). C’est cela la démocratie : une approximation qui permet de vivre ensemble sans violence. Refuser un centriste ouvert sur le monde et une nationaliste protectionniste, c’est vraiment être incapable de faire la part des choses. Un tel refus ne peut venir que de personnes voulant imposer leur point de vue, des personnes refusant le compromis. Il n’est pas admissible « d’aller aux fraises » dans un tel contexte politique. Un choix clair s’impose. Pas une fuite devant la réalité.

    • @Arnolphe

      « une approximation qui permet de vivre ensemble sans violence »
      Votre approximation n’a pas encore abouti vraisemblablement, la violence est là. Et je ne fais même pas allusion aux actes de terrorisme. Cette démocratie aux promesses bons marché et aux électorats achetés, où ce seront toujours les bonnes poires pour se faire presser, me paraît bancale au possible.
      Quant à « En Marche! », il n’est juste que la refonte du Parti Socialiste qui avait pourtant bien fâché du monde ces cinq dernières années. La baguette magique politique est particulièrement efficace sur les esprits pour les tromper si facilement. Ou alors, il y a dorénavant suffisamment de monde qui en croque pour se faire élire.

    • Malheureusement, il y a d’autre critères que ceux économiques. Et même si on restait sur le côté économique, il ne faut pas croire que tous les électeurs sont des perdreaux de l’année… M. Macron a été quand même le conseiller économique de M. Hollande pour trois ans, avant d’aller lui-même au charbon comme ministre de l’économie.
      Si vous avez l’impression que l’économie de la France est plus florissante maintenant qu’en 2012, plus ouverte et plus équitable, alors vous avez tous les droits d’être convaincu qu’avec Macron ça va aller mieux. Moi, non…
      Mais, encore une fois, le principal danger je ne le vois pas sur le volet économique. La démocratie, la représentativité, la souveraineté, la sécurité des personnes, me semblent des sujets de très grande inquiétude après l’avènement de M. Macron.

  • M. Aulnas, vous dites « Ne pas appeler à voter Macron, c’est augmenter le risque de la dictature. »
    Il me semble que nous sommes dans la situation tout à fait contraire: nous sommes en train de vivre les derniers jours de cette démocratie (certes, imparfaite). Comme d’autres l’avaient écrit avant moi, si Marine Le Pen participe à ces élections et que son parti est légal, c’est qu’il s’agit de démarches démocratiques. Si ce n’était pas le cas, il aurait suffi d’interdire le FN comme parti et la candidature de mme Le Pen à la Présidence. Comme cela n’a pas été fait, toute injonction faite aux électeurs de voter contre elle, parce que cela présenterait un risque pour la démocratie, est clairement une démarche totalitaire et anti-démocratique.
    Dans la même veine, on accuse le FN d’être un parti fasciste, mais en même temps on laisse des « antifas » d’extrême gauche perturber la campagne électorale de tous les candidats de droite, jusqu’à l’annulation de réunions publiques, comme cela a été le cas à Bordeaux pour mme de Jesey, sans que cela vous émeuve le moins du monde.
    Les risques pour la démocratie ne sont pas du tout là où on veut nous le faire croire.
    Continuez comme ça et votre chéri n’aura pas 25% de soutien dans l’opinion avant même les législatives.

  • -Rappelons que la paix en Europe est le « fruit de la pax americana ».
    -Vladimir Boukovski: votre Europe je l’ai déjà connue elle s’appelait L’union soviétique. L’Europe libre échangiste de Monet oui, l’Europe constructiviste de Schuman merci
    Les guerres entre pays depuis les états nations se sont rarement faites au nom du nationalisme mais de projets impériaux ou idéologiques internationalistes .
    -Kostas Axelos avec humour a décrit notre situation comme socialo-démcratico-totalitaro -libérale!
    Après avoir disloquer la droite démocratique il y aurait le feu au lac .Les pompiers pyromanes voudraient avec les lances de la bien-pensance sorties du camp du bien nous obliger à faire barrage à leur propre création pluri décennale le FN. ( sans oublier aussi de faire barrage au Front de Gauche bénéficiaire de leur intarissable complaisance et admiration). Je ne vois pas d’échec culturel ou moral, à part celui d’une grande partie de la gente politique et médiatique qui pratique la démagogie et le clientélisme et auxquelles s’est adaptée l’électeur ;
    SVP donnez nous des raisons de voter pour Macron autre que la lutte sauvage entre « Titi et Gros minet ».

  • Si la peur inhibe la réflexion,les clichés, préjugés ou autres a priori la mutile

  • Excellent choix à faire pour le 6 ème tours après des primaires PS/LR réussies et respectées par les signataires des chartes de chaque camp. Merci aux expérimentés journalistes qui n’avaient repéré qu’un seul député peu scrupuleux des deniers publics.
    Et depuis des années les mêmes perdent leur emploi , se font racketter fiscalement , perdent du pouvoir d’achat ( regardez l’augmentation des tarifs des services publics ou parapublics
    ) . Ne pas s’abstenir et choisir

  • « LA DÉMOCRATIE EST FONDÉE SUR LA RAISON »

    La démocratie est fondée sur la loi du plus fort.

  • « Ne pas appeler à voter Macron, c’est augmenter le risque de la dictature ». Autant le programme économique de Marine Le Pen est éloigné des pensées libérales, autant j’en ai marre d’entendre parler des « dangers pour la démocratie » du FN, « L’ antifascisme n’était que du théâtre » comme en témoignait M. Lionel Jospin en 2007 :

    Le programme de Mme Le Pen est d’inspiration socialiste, et ses points de convergence avec celui de M. Mélenchon ont été soulignés par de nombreux observateurs, y compris sur Ctps. Il serait à mon sens plus judicieux de lutter contre l’imprégnation sociale-marxiste de la société française qui est le principal obstacle à la progression des idées libérales.

  • S’abstenir, c’est toujours … participer ❗

  • Bizarre, après lecture de cet article j’en conclus donc que la « démocratie » c’est d’être obligé de voter pour un candidat …

    … à méditer !

  • Je rappellerai au passage que M MACRON à « égaré » près de 3 Millions d’€uros entre 2012 et 2017, entre ses revenus de la banque d’affaires Rothschild & Cie Banque et sa déclaration de Patrimoine de 2017 environ 156 000 €.
    Que des élus, puis des avocats et des professeurs de droits, des citoyens ( Union Civique des Contribuables Citoyens de Franche Comté) ont écrits des requêtes afin qu’une enquête soit faîte auprès du parquet Financier afin de vérifier cette déclaration.
    Aucune réponse du Parquet Financier
    « chuuuuttttttt » ….
    … des médias ….

    voir :
    http://fr.irefeurope.org/Les-contribuables-face-au-silence-du-Parquet-financier,a4419
    http://fr.irefeurope.org/Patrimoine-et-revenus-d-Emmanuel-Macron,a4427

    Vous pensez vraiment qu’on peut lui confier les finances de la FRANCE ??
    Moi personnellement, je ne confierais pas à ce banquier mes économies personnelles.

    Alors, oui, je m’abstiendrai ce dimanche ou je voterai blanc, bien incapable de choisir entre la « peste » et le « choléra ».

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Le fait pour un gouvernement de solliciter et d’obtenir la confiance de l'Assemblée contribue à la prévisibilité, la stabilité et la sincérité de l’action publique, et cela devrait être reconnu comme indispensable.

Le 30 janvier dernier, Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale, sans solliciter la confiance de l’Assemblée, avant qu’une motion de censure soit soumise, puis rejetée le 5 février. Le gouvernement Attal, comme le gouvernement Borne avant lui, a donc le droit d’exister, mais sans soutien de la chambre.

... Poursuivre la lecture
8
Sauvegarder cet article
« Je déteste tous les Français »

Le 3 février dernier, un immigré malien de 32 ans, Sagou Gouno Kassogue, a attaqué au couteau et blessé grièvement des passagers de la Gare de Lyon. Finalement maîtrisé par l’action conjuguée des passants, des agents de sécurité et des membres de la police ferroviaire, l’homme en garde à vue a été mis en examen pour tentative d’assassinat aggravée et violence avec armes aggravée.

Les premiers éléments de l’enquête dévoilés par le préfet de police de Paris révèlent les discours conspirationnistes d’un in... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles