Complémentaires santé : les radicalismes de Fillon et Mélenchon

François Fillon et Jean-Luc Mélenchon prônent la mise en coupe réglée des organismes complémentaires de santé.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Congrès de la Mutualité française 2015 by Mutualité française-Marisol Touraine et Etienne Caniard

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Complémentaires santé : les radicalismes de Fillon et Mélenchon

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 janvier 2017
- A +

Par Éric Verhaeghe.

complémentaires santé
Congrès de la Mutualité française 2015 by Mutualité française-Marisol Touraine et Etienne Caniard (CC BY-NC 2.0)

La santé est devenue un thème pivot de la campagne électorale, une sorte de marqueur autour duquel les candidats à la présidentielle tournent pour se positionner dans l’opinion publique. Et, de façon assez inattendue, tous les candidats ont rejoint une thématique centrale : le renforcement du rôle dévolu à la Sécurité sociale, et la mise en coupe réglée des organismes complémentaires. Sur ce point, une sorte d’unanimité a fini par se dégager, de Mélenchon à Fillon.

Mélenchon sur une ligne radicale

Dans cette unanimité, Mélenchon est le candidat le plus radical. Il propose une pure et simple absorption des organismes complémentaires par la Sécurité sociale, qui rembourserait ainsi 100% des dépenses de santé.

Au passage, on relèvera que cette proposition comporte une double bizarrerie.

D’une part, elle rejoint les thèmes défendus depuis longtemps par le Conseiller d’État Didier Tabuteau. Que Mélenchon se fasse l’apôtre d’une conception défendue par la nomenklatura et par le grand capital illustre bien la fragilité idéologique de la « France insoumise ».

D’autre part, ce que Mélenchon propose, c’est la remise en cause de l’histoire mutualiste en France et la fermeture d’une parenthèse vieille de deux cents ans où les prolétaires s’organisaient sans intervention de l’État pour assurer leur propre protection. Cette fascination pour l’État omnipuissant illustre là encore le rôle supplétif que l’extrême gauche en France joue dans la mise sous tutelle des petites gens par une technostructure de plus en plus déconnectée de la réalité.

Fillon sur la même ligne, mais à la traîne

De son côté, François Fillon se serait rangé à l’idée d’une « autorité » qui contrôlerait l’activité des organismes complémentaires. Certains suggèrent que cette idée lui serait venue de l’expert Frédéric Bizard. L’industrie pharmaceutique craint en effet les baisses de prix qui lui sont imposées par les complémentaires santé, notamment à travers les réseaux de soins.

Pourquoi Fillon, partisan de réformes plutôt libérales, se prononce-t-il en faveur d’une étatisation rampante de la santé et des organismes qui ne sont pas encore sous la tutelle de l’État ? Il faudra un jour éclaircir ce sujet, mais une explication est tentante : sur ces sujets techniques, le candidat Fillon cède à la facilité d’un recours à la technostructure qui l’entoure et qui guide sa main. Le même sujet se pose avec Donald Trump aux États-Unis ; il ne suffit pas de vouloir rompre avec les élites pour y parvenir. Encore faut-il savoir les « enjamber » pour concevoir un projet, et c’est ici que les problèmes commencent.

Dans le cas de Fillon, il est très probable que l’entourage soit à pied d’oeuvre pour récupérer, dans les détails des projets, le terrain perdu dans la conception globale du programme.

Une ligne suicidaire pour la santé

La ligne très « pro-Sécurité sociale » qui se dégage à l’horizon des présidentielles pose un véritable problème, tant elle est à rebours du bon sens. Les indicateurs les plus évidents montrent en effet que les machines sanitaires mises en place par les États (en France, comme en Grande-Bretagne) sont frappées par des problèmes de taille.

Le gigantisme sanitaire qui sévit en France, avec des hôpitaux toujours plus grands, à la gestion toujours plus complexe, avec des processus de mises de médicaments sur le marché toujours plus obscurs, plus incertains, sont producteurs de graves défauts. Les hôpitaux sont des gouffres pour les patients qui s’y jettent et des machines à broyer les bonnes volontés des personnels qui y travaillent.

Dans la pratique, ces machines qui soignent mal coûtent toujours plus cher. La complexité de gestion multiplie les frais et les coûts de coordination de façon exponentielle. Cette réalité touche autant les hôpitaux que la médecine de ville, où les professionnels sont soumis à une bureaucratisation galopante qui constitue un puissant levier de désincitation.

Déserts médicaux, hôpitaux en situation de rupture, médicaments dangereux mais remboursés, médicaments utiles non remboursés, la Sécurité sociale est un désastre. Face à la concurrence qui interroge ses défauts, elle se rebiffe en se proposant d’absorber ses concurrents. La démarche est classique, mais il est étonnant de voir les candidats à la présidentielle épouser ce mouvement, voire le précéder !

Le chant du cygne pour la gestion du risque en France

On ajoutera que la mise sous tutelle, voire la disparition des organismes complémentaires, sont une aberration économique.

Si la Sécurité sociale ne rembourse pas les frais à 100%, c’est pour une bonne raison. Toute assurance (cela vaut pour la maladie comme pour le reste) suppose en effet une participation de l’assuré à la gestion du risque. Si l’assuré transfère la totalité du risque à l’assureur (la fameuse phrase entendue dans le métro : j’ai payé des cotisations donc j’ai droit à 3 mois d’arrêts maladie par an), plus aucun mécanisme ne le pousse à réduire le risque. C’est pour cette raison qu’il existe des franchises en cas d’accident de voiture, et des jours de carence en cas de maladie.

Sans cette participation de l’assuré à la gestion du risque, l’assurance maladie s’interdit en effet de « mitiger » le risque, comme disent les Anglo-saxons, c’est-à-dire de le réduire. Ce processus est parfaitement connu et très simple à comprendre.

Dès lors que la Sécurité sociale assurera 100% du risque et non 75% comme aujourd’hui (sauf pour les maladies graves, bien entendu), les dépenses maladie grimperont de façon incontrôlable et obligeront à des plafonnements injustes de remboursement, comme cela existe déjà depuis Marisol Touraine (notamment pour les dépassements d’honoraires).

La mort des entreprises françaises

Précisons, bien entendu, que cette mesure obligera à réintégrer, sous forme de cotisations, les 30 milliards de cotisations encaissés aujourd’hui par les complémentaires santé.

Rappelons ce simple chiffre : il faut plus de 250 milliards d’euros à la Sécurité sociale pour rembourser 75% des dépenses de santé ! Il faut 30 milliards d’euros, c’est-à-dire neuf fois moins, pour rembourser 25% de ces dépenses. Cherchez l’erreur quand certains soutiennent que les complémentaires santé coûtent plus cher que la Sécurité sociale.

Dans la pratique, l’assurance maladie coûtera immédiatement 30 milliards de plus qu’aujourd’hui, soit une hausse de cotisations de 15%.

Très vite, l’inflation des dépenses qui interviendra causera un véritable désastre, dont le coût sera supporté par les entreprises.

Et là est le paradoxe. Les entreprises françaises sont celles qui, au monde, supportent le coût le plus élevé de participation à la solidarité collective. Cette folie explique déjà un grand nombre de délocalisations et cause un chômage massif. Au lieu de revenir sur cette logique suicidaire, les candidats à la présidentielle proposent de la doper pour achever définitivement tout optimisme en France.

Sur le web

Voir les commentaires (26)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (26)
  • « …la mise en coupe réglée des organismes complémentaires de santé ».
    Eric Verhaeghe nous apporte un éclairage sur les diverses stratégies possibles en matière de remboursement de frais médicaux.
    Il faut reconnaître qu’il existe un certain degré de connivence entre l’équipe gouvernementale en place et les « mutuelles » qui sont dirigées généralement par des gauchistes qui y trouvent leur intérêt…

  • Que ce soit géré par la sécu ou par les complémentaires, l’essentiel est de passer sur un système avec 1 seul interlocuteur. Quant à la réglementation des mutuelles, elle s’impose pour des raisons simples : des assymetries d’informations empêchant le consommateur d’y effectuer des choix (tout le monde n’a pas un doctorat de médecine), des tarifs variants selon l’état de santé du consommateur (personne n’est génétiquement égal sur la santé)

    • Aucun marché n’échappe à l’asymétrie d’information, ni aux inégalités entre consommateurs. Ces arguments sont absolument nuls. Ils ont été développés il y a longtemps déjà par les idéologues collectivistes cyniques qui pratiquaient et pratiquent encore aujourd’hui l’instrumentalisation des dépenses de santé comme moyen de collectivisation de l’économie.

      La santé est un marché comme un autre. Elle devra être rendue au secteur privé si on espère améliorer son efficacité pour le bien de tous.

      7 secteurs à privatiser impérativement pour sauver la France : santé, retraite, éducation, logement, énergie, transport, culture.

  • Le remboursement à100% par la sécurité sociale est une bonne idée s’il concerne seulement des soins essentiels pour lesquels il ne peut y avoir d’abus. Je crois que c’était l’idée de départ de Fillon, et de basculer le reste des soins sur un régime de type assurance par les mutuelles. Suite aux caricatures évidemment orientées après sa qualification, il est difficile de savoir si le candidat est vraiment revenu en arrière ou s’il a jugé préférable de clore momentanément le débat, vu que sa réforme de l’assurance maladie ne figure pas dans les premières mesures à mettre en place.
    Quoi qu’il en soit, ce n’est pas facile de réformer dans le sens liberté-responsabilité dans un pays où le « on rase gratis » a tant de succès…

  • Merci pour l’article. Cependant, il semblerait que le montant dépensé par la branche maladie serait plutôt de 168,8 Mds €. L’auteur pourrait-il fournir le détail de ses calculs ?

  • Les complémentaires santé jouent le même rôle que les nouveaux fournisseurs d’energié..c’est une évidence. Elles et ils doivent disparaître..

  • 75% permet de limiter la prise de risque, soit mais alors que ce passe t il lorsqu’une complémentaire permet d’obtenir 100%……..c’est la secu qui paie les pots casses…
    Cet article m’énerve grrrr.

  • « Rappelons ce simple chiffre : il faut plus de 250 milliards d’euros à la Sécurité sociale pour rembourser 75% des dépenses de santé ! Il faut 30 milliards d’euros, c’est-à-dire neuf fois moins, pour rembourser 25% de ces dépenses. Cherchez l’erreur »

    Faciles à trouver les erreurs : dépenses de santé en France 195 milliards d’euros en 2015 pas 280 ! 30 fois 9 ne font pas 250 et les mutuelles ne remboursent pas 25 % mais 15 % !

    Article idéologique non étayé.

    • La sécu rembourse bien uniquement parce qu’elle fixe les honoraires à des niveaux indignes d’un pays comme la France. Les tarifs des soins opposables en dentaire par exemple sont une véritable honte. Trois fois inférieurs à ceux pratiqués dans les cliniques hongroises par exemple.

    • 195 milliards ce sont les dépenses du seul régime général (assurance maladie + accident du travail et maladie professionnelle).
      Il faut rajouter tous les autres régimes de sécurité sociale.

      • Voilà les sources
        http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/cns2016.pdf

        Extrait de l’introduction
        « Les comptes de la santé fournissent une estimation détaillée de la consommation finale de soins de santé en France et des financements correspondants, qu’ils relèvent de l’assurance maladie, de l’État, des collectivités locales, des organismes complémentaires ou directement des ménages… »

        Facile à trouver.
        Googliser « dépenses de santé »

    • Commentaire non étayé. On veut des sources.

    • Chacun devrait prendre le temps de vérifier ses sources.

      En matière de dépenses de santé, la DREES est le juge de paix. La DREES calcule la dépense courante de santé, plus large agrégat disponible pour mesurer les dépenses relatives à la santé en France.

      En 2015, la DCS est égale à 262 milliards (http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/cns2016.pdf, page 101, tableau 1), soit 12% du PIB (2181 milliards). La SS finance 195 milliards de la DCS (74,4%), les mutuelles 28 milliards (10,7%), les ménages payant les 39 milliards restants (14,9%) directement de leur poche ou par le truchement de la fiscalité.

      On note que les arrêts de travail des fonctions publiques ne sont pas comptés dans la DCS. On peut les estimer à hauteur de 15 milliards, dépense supplémentaire une nouvelle fois à la charge directe des ménages par le biais des impôts, ménages qui payent finalement 54 milliards en plus de leurs cotisations à la SS et aux mutuelles.

      • Je persiste .

        Au vu de la problématique de l’article et des arguments développés et dans le même document de la DREES c’est bien la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) qu’il faut prendre en compte. 195 milliards d’euros en 2015

        Comme vous le dites vous même la DCS comprend notamment des indemnités journalières, qui selon les régimes sont versées par la Sécu, les « mutuelles » ou l’employeur, ainsi que les dépenses de recherche et d’autres charges de fonctionnement du système de santé.

  • « Rappelons ce simple chiffre : il faut plus de 250 milliards d’euros à la Sécurité sociale pour rembourser 75% des dépenses de santé ! Il faut 30 milliards d’euros, c’est-à-dire neuf fois moins, pour rembourser 25% de ces dépenses. Cherchez l’erreur quand certains soutiennent que les complémentaires santé coûtent plus cher que la Sécurité sociale. »

    Bémol. les complémentaires santé interviennent peu dans l’hospitalisation. En effet si acte médical effectué à l’hôpital supérieur à 120 euros les complémentaires ne prennent en charge que le forfait hospitalier de 18 euros pas jour.

    • D’ailleurs le tarif d’une journée d’hospitalisation, variable en fonction de l’hôpital, a le meme rôle que les dépassements d’honoraires : il sert à rééquilibrer les tarifs crasses des soins imposés par la sécu. La différence c’est que c’est qu’il est intégralement pris en charge par la sécu.

  • Il y a une dépendance évidente entre les mutuelles et le gouvernement actuel, qui a mis en place la « mutuelle pour tous » et dans quel but ? Transférer à terme le petit risque vers les complémentaires , un vrai pactole pour elles, un sacré cadeau du gouvernement. Les frais de gestion des mutuelles sont exorbitants, entre les pub Tv et journaux ( regardez dans les spots pub , la place de ces structures, les émissions directement spnnsorisées comme le magazine de la Santé sur la 5, comment pouvez vous espérer une vison objective sur le mutuelles). Le sponsoring des bateaux, stades …alors que cet argent bien utilisé permettrait de mieux prendre en charge les soins de leur assurés.
    Et cerise sur le gâteau, on attends toujours la diffusion des comptes de mutuelles qui a été soigneusement reportée par le gouvernement…pour quelles raisons , qu’est ce que ça cache ?
    On est bien loin des structures de secours mutuels décrites par Bastiat , mais dans du vrai capitalisme de connivence.
    Donc y mettre un terme serait souhaitable.

    • Pas besoin de règlementer. La concurrence de vraies mutuelles fera baisser les prix ou disparaître les dinosaures.
      Le libéralisme, c’est du bon sens.

  • La sécu est aussi, on l’oublie toujours, la mangeoire officielle des syndicats « représentatifs ». Presque chaque jour, dans chaque département, se tient à la caisse primaire une commission (parfaitement inutile puisque c’est la caisse nationale qui décide tout) avec une corporation sanitaire différente. Deux heures de blabla et chaque syndicaliste professionnel est indemnisé (non imposable) près de 300 €. Et il y a une petite case « je demande que mon indemnité soit versée directement à mon organisation ». J’y ai siégé des années… Tant que l’on mettra pas fin au monopole de la sécu, avec assurance obligatoire mais CHEZ L’ASSUREUR DE SON CHOIX, on ne s’en sortira pas.

  • Le système de santé français est surtout devenu le réceptacle de l’enar chie …..Encore bcp d’argent à « gérer », pas trop où difficilement contrôlable…..
    Le couple enar que/syndic aliste gèrent le pays à son profit…Le reste, c’est de l’enfumage

  • La fin du monopole de la sécurité sociale devrait être la réforme numéro 1 pour un candidat dit « libéral » à la présidentielle en expliquant clairement que la sécurité sociale est une usine à gaz crée au lendemain de la guerre pour calmer les syndicats et les communistes de peur d’un coup d’état type soviétique.
    Elle tue notre compétitivité (charges patronales), diminue le pouvoir d’achat du salarier tout en le déresponsabilisant (car prélèvement à la source avec feuille de paie incompréhensible). Elle mélange protection sociale personnelle et solidarité…dans la plus grande opacité.
    Un système d’assurances santé avec vrai concurrence entre elles (et non une pseudo concurrence entre des mutuelles complémentaires bridées par la sécu) assurerait un bon rapport coût/qualité des soins mêmes pour des maladies assez lourdes.
    Pour les risques très lourds (types 3 mois d’hospitalisation en réanimation) un fond de garantie payé par l’impôts (TVA sociale par ex) devra exister.
    Pour les retraites, retraite par capitalisation avec minimum retraite garantie par l’impôt…point barre (le Français moyen préfèrera, je l’espère, épargner pour sa retraite à partir de son salaire net augmenté plutôt que d’acheter des cochonneries fabriquées en Chine…protectionnisme naturel).

    Mais un candidat « libéral français » préfère : « sauver la sécurité sociale » (version Fillon) ou déréguler les taxis, les lignes d’autocars, les notaires (version Macron)…question de priorité…ou de courage !

    • Avant que le site web de FF soit modifié, le « sauver la sécurité sociale » voulait dire de ne rembourser par la sécu que les maladies de longues durées (les ALD 100%) et les accidents du travail. Le reste (la bobologie selon les termes de FF) seraient transférés aux assurances privées, d’où le besoin de créer une agence pour coordonner les mutuelles dans la transition et gérer le bazar des cartes vitales.

      La question est de savoir si ce programme qui a d’un seul coup disparu du radar sera maintenu, j’ai lu et relu ce qui remplace la liste précédente, rien ne sous entend que se ne serait le cas, ou que se ne le serait pas… 🙂

      Seul indice, la suppression du tiers payant, clair qu’avec le système initial : c’est soit la sécu, soit la mutuelle qui prend en charge selon la maladie, plus de tiers, donc plus de tiers payant… Idem pour l’optique et le dentiste : laissé à 100% aux mutuelles, donc plus de « barèmes » etc…

      Donc pas une transition totale, mais un bon bout de chemin.

      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161130.OBS1993/securite-sociale-que-veut-vraiment-francois-fillon.html

      L’auteur de l’article prêche un peu pour sa paroisse en faisant de l’amalgame Fillon Mélanchon…

  • Petit rappel, la loi sur la fin du monopole de la sécu date du 17 juillet 2001 (Jospin) Loi votée après deux grosses amendes de l’Europe. Il ne manque que le décret, pour faire écrouler ce système communiste, comme le disait Bastiat. Tout monopole est un système communiste et le pire c’est celui de l’instruction publique…..Il a même expliqué en une page A4 comment un système de sécu doit s’effondrer. : http://bastiat.org/fr/secusoc.html. Pour info, La CGT a refusé de s’y rattacher. Chez moi on passe le film la sociale ! comme par hasard en pleine période électorale gauchiste. Nous sommes bien sur le titanic !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

"Il a mis une cible dans mon dos » dixit Yaël-Braun Pivet au sujet d’un tweet récent de Mélenchon dans lequel il écrivait qu’elle était partie « camper à Tel-Aviv ». La poésie made in Jean-Luc.

C’est un classique, la gauche se déchire. Au siècle dernier, le rapport de force se jouait entre gauche socialiste et communiste. La première voulait asphyxier la seconde, qui voulait garder une place chèrement acquise après la Seconde Guerre mondiale. Après le congrès d’Épinay, coup de maître de François Mitterrand, la gauche s’est unie jusqu’à... Poursuivre la lecture

multivers Commission des Finances nupes
1
Sauvegarder cet article

La NUPES est née en mai 2022 du très bon score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, et sur les bases du programme insoumis. Avec une stratégie commune, la gauche se voyait majoritaire aux législatives et voguer ainsi vers l’élection de 2027. Pourtant, les tensions sont vives.

 

Un Parti socialiste divisé

Le Parti socialiste, mené par Olivier Faure, se pose la question de poursuivre le rythme imposé par Les Insoumis. S’ils s'accordent sur des sujets tels que les retraites, le rapport au travail ou les mesures sociales,... Poursuivre la lecture

Sorti en 2012 et développé par le studio finlandais Supercell, le jeu mobile Clash of Clans est un incontournable. Il a généré 1,4 milliard d’euros de recettes en 2018.

Parmi ses utilisateurs se trouvent peut-être des élus de la NUPES. Dix ans après la partie de Scrabble du député socialiste Thomas Thévenoud en plein débat sur la loi légalisant le mariage homosexuel, nos élus semblent un peu trop friands de jeux sur téléphone mobile durant les sessions parlementaires.

C’est ce qu’on pourrait croire lorsqu’on entend qu’une « guer... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles