Primaire de la gauche : un premier débat totalement plat

Pas de surprises au cours du premier débat de la primaire de la gauche, si ce n’est que ce n’est pas Manuel Valls qui a mené le bal, mais un de ses adversaires sous-estimé.

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Benoit Hamon (Crédits Philippe Grangeaud-Parti Socialiste licence Creative Commons)

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Primaire de la gauche : un premier débat totalement plat

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 janvier 2017
- A +

Par Éric Verhaeghe.

Primaire de la gauche : un premier débat totalement plat
Benoit Hamon (Crédits Philippe Grangeaud-Parti Socialiste licence Creative Commons)

Le premier débat pour la primaire de la gauche n’a réservé aucune surprise : les candidats se sont exprimés avec retenue et même timidité sur les sujets abordés par leur programme. On attendra donc les débats suivants pour savoir si des positions ou des rapports de force se dégagent plus clairement.

Chaque candidat a joué son rôle dans la primaire de la gauche

Sans surprise, chaque candidat a joué sa partition, occupant l’espace politique qui lui est dévolu. On a donc retrouvé un Benoît Hamon en voltigeur de l’aile gauche du parti et Sylvia Pinel en candidate auto-proclamée de l’entreprise. Entre les deux, les uns et les autres n’ont pas déçu, mais n’ont tenu aucune promesse. L’essentiel du débat s’est donc limité à confirmer des propositions déjà connues dans un ordre assez attendu.

Valls n’a pas fait la différence

Un enseignement est à tirer du débat : Manuel Valls n’a pas fait la différence avec ses rivaux, donnant souvent le sentiment d’être sur la défensive ou en position de justifier l’action d’un gouvernement qui pèse lourd dans la besace. Son ton était parfois crispé ou tendu. De ce point de vue, son expérience de Premier ministre ne lui a donc pas permis d’incarner naturellement une candidature à la présidentielle.

Montebourg bien préparé

Sur la forme, c’est probablement Arnaud Montebourg qui a dégagé le plus de « prestance » et semblait à la fois le mieux préparé et le plus à l’aise. Il est apparu tel qu’en lui-même : à la fois grandiloquent et très attiré par les effets de langage. Il a multiplié les promesses et les annonces alléchantes. En revanche, il n’a guère montré une maîtrise technique particulière des dossiers d’actualité.

Peillon toujours lunaire

Vincent Peillon a mis son éloquence de professeur de philosophie au service de sa candidature. Son discours, très axé autour des valeurs, paraît toujours aussi déconnecté de la réalité des Français. Peillon a-t-il compris la différence de nature entre un débat pour une primaire à la présidentielle et un congrès du Parti Socialiste ?

La suite nous le dira, mais on a deviné que, brusqué sur des dossiers techniques comme ceux de protection sociale, Peillon pourrait être mis en sérieuse difficulté.

Hamon le mieux préparé idéologiquement

Dans cette course de surplace, la richesse idéologique du programme de Benoît Hamon constitue donc un atout certain. L’intéressé peut imposer ses thèmes par le simple fait qu’il n’existe aucune idée alternative forte. On l’a bien senti jeudi, durant le débat : le revenu universel, la taxe sur les robots, sont des sujets assez faciles à imposer lorsqu’on est face à un vide intellectuel.

Les rivaux de Hamon ont bien eu tort de sous-estimer cet effet et pourraient s’en mordre rapidement les doigts. Dans la pratique, la nature de l’électeur est souvent d’avoir horreur du vide.

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  • Article en tous points remarquable. Son auteur commente des mimiques faciales et des postures idéologiques. J’espérais trouver plutôt ici, sur Contrepoints, un commentaire d’inspiration libérale des mesures annoncées par les sept candidats de la primaire de la gauche, plutôt qu’une diatribe visant à les expédier méthodiquement ad patres. Je me retrouve donc, ici aussi et pas seulement sur les chaînes télé d’info en continu, dans le monde merveilleux de ces experts et commentateurs soi-disant politiques qui, pour justifier leur omniprésence médiatique et leur rémunération, remplissent sans fin le canal de diffusion auquel ils ont accès avec du bruit, contribuant ainsi à assécher le débat, même lorsqu’ils dénoncent le vide intellectuel dont ils sont aussi les artisans, et à faire ressembler leur média à un tuyau d’égoût charriant tout et n’importe quoi.

    Il y a quelques jours, je me suis demandé pourquoi je n’avais pas envie de contribuer financièrement à la pérennité de Contrepoints, alors que j’y fais des visites somme toute assez régulières. Aujourd’hui, je sais mieux pourquoi. Merci, monsieur Verhaeghe !

    • Fredus,
      Décrypter les positions de chacun des candidats à la primaire des socialistes est un exercice louable. Mais alors comment se référer à des critères objectifs de libéralisme politique et économique sans qu’aucun des candidats n’ait été capable de formuler un cheminement de nature à freiner la décadence inéluctable de notre pays.
      Le plus sincère de tous les intervenants a été Benoit HAMON qui préconise de transformer les français et assimilés en petits rentiers bénéficiant notamment du produits d’un impôt sur la robotisation d’une production industrielle….virtuelle. Un nivellement par le bas assuré avec à la clef une aspiration de candidats à la francisation. Un bel avenir en perspective !…

      • Votre appel à la raison me laisse de marbre, et mon indignation persiste : cet article est une éructation, pas une analyse.

        Je vais vraiment finir par être convaincu que les journalistes, experts et commentateurs sont tous contraints par la loi du remplissage minimum, qui leur interdit de rester taisant dans le média où ils interviennent lorsqu’ils estiment en leur for intérieur n’avoir rien d’intéressant à dire. Il n’y a pas que les électeurs qui ont horreur du vide…

    • Vous vouliez quoi ? Une analyse du vide ?

      • Une analyse des principales mesures évoquées durant le débat télévisé par les trois principaux candidats m’aurait suffi. Dire que Hamon, par exemple, brasse du vide est une chose ; expliquer pourquoi en est une autre. Je n’ai pas encore assimilé tous les points de dogme de la vulgate libérale, voyez-vous… Dire que Hamon a dominé le débat est une chose ; se détacher un peu des personnes pour s’intéresser aux esquisses de programme en est une autre. Si le soi-disant habile Hamon sort vainqueur de la primaire de la gauche et réalise plus de 2,5% au premier tour de l’élection, je le promets ici : je me retire du monde et entre au monastère le plus proche.

        • @Fredus :

          Juste sur Hamon et le RU. Il y a sur ce site plusieurs dizaines d’articles parlant du RU, plusieurs milliers de commentaires. Le sujet a été débattu dans tout les sens, initié par Friedman, supporté par Koenig et les libertariens US (et critiqué par de nombreux autres). Ce qu’a dit Hamon sur le sujet est abyssal et pourtant c’est pourtant un des seuls ayant un tant soit peu de substance.

          Le reste des « demains on rase gratis » et autres « made in France » est d’un niveau d’incohérence et de démagogie qui serait risible si ces personnes n’avaient pas géré en leur temps 67% de la production nationale.

          Au bout d’un certain temps, ca devient lassant de corriger des élèves de maternelles qui tentent de passer un doctorat de physique quantique et n’ont que leur ego comme argument.

        • Fredus, si vous rentrez au monastère par dépit, vous ne serez pas bien accueilli. Il faut y rentrer par conviction.

    • @Fredus
      Dites moi mon cher : ça va les chevilles ? Pas trop enflées ?

    • @Fredus
      Dites moi mon cher : pas trop enflées les chevilles ?
      A votre niveau, ce doit être bien désagréable d’avoir des contradicteurs aussi médiocres.

  • C’est quand même une très bonne idée de faire payer le RU par les robots, une fois débarrassé des salariés on sera débarrassé des syndicats…si on prend la precausion d’interdire un syndicat de robots 🙂

    • Vous avez raison, avec les progrès de l’intelligence artificielle, on n’est jamais trop prudent pour prévenir l’essor du syndicalisme !

    • Avec de telles idées on va se retrouver avec des robots qui approvisionnent les matières premières, des robots qui fabriquent, des robots qui imaginent de nouveaux produits, des robots qui conçoivent en temps réel les sites de vente en ligne, des robots qui assurent la logistique, des robots qui assurent le SAV.
      Ils se mettront tous à utiliser Bitcoin, créeront leur propre sécurité sociale (pour se réparer entre-eux et se faire les mises à jour qui vont bien).
      Ils laisseront l’homme s’éteindre gentiment, sans même chercher à lui nuire tant ce serait inutile.
      Non, franchement, faire payer des charges sociales aux robots (ou au travail qu’ils effectuent) n’est même pas une mauvaise idée, c’est un délire de consommateur de substances hallucinogènes !

    • Les bénéficiaires de la Rente Universelle toucheront un argent sans pouvoir d’achat car il n’y aura pas de biens à acheter. En effet, il n’y aucune raison que les propriétaires des robots les laissent produire sans pouvoir obtenir d’autres produits en contrepartie de leur investissement.

      L’économie, c’est pourtant simple. Loi universelle et intangible de l’économie : les produits s’échangent contre les produits.

  • @Dujardin
    Vous parlez de rentiers mais la France est déjà en partie un pays de rentiers, pourquoi interdire la rente aux futurs victimes de la robotisation et de la mondialisation ?

    • reactitude: pourquoi interdire la rente aux futurs victimes de la robotisation et de la mondialisation ?

      Parce que globalement il n’y a pas de victime de la robotisation ni de la mondialisation et que la « rente », basée sur le parasitage des forces vives et l’endettement mène tout droit à la faillite.

      Dois-je vous rappeler pour la centième fois les données du marché du travail français où c’est peine perdue avec vous ?

  • « Dans la pratique, la nature de l’électeur est souvent d’avoir horreur du vide ».
    => C’est également vrai du lecteur…

    • Bonjour Fredus,
      Vous semblez bien connaître le fond du sujet (mal) traité (selon vous) par l’article : pourquoi ne pas nous donner votre propre analyse de ce débat ? Ce serait constructif et c’est au demeurant l’une des richesses de Contrepoints de permettre de commenter autant que l’on veut les articles publiés.
      En fait, vous pouvez même soumettre votre propre analyse comme article : les contributeurs à Contrepoints ne me semblent pas faire partie de ces « journalistes » que vous évoquez…
      Allez, jouez le jeu…

      • Bonjour PukuraTane,
        Désolé, pas le temps de rédiger un article pour Contrepoints.
        J’ai laissé sept commentaires sur le site aujourd’hui, ça m’a épuisé.
        Mais si vous voulez vous exprimer davantage, je vous en prie…

  • A mon humble avis, sur nous vivons une campagne présidentielle d’une affligeante médiocrité. Trop de candidats usent d’arguments surprenants comme s’ils fondaient leurs discours sur le déclin de l’intelligence et de l’esprit critique. A vrai dire, c’est un peu le le triomphe de la bêtise ou le nihilisme et le narcissique règnent en maîtres. Sauf quelques exceptions, nous baignons dans le culte de l’anecdotique, la déification du « JE » avec l’absence d’idées et de propositions dignes et susceptibles de redresser la situation du pays.

    Les sujets d’importance capitale sont éludés. Qui parle sérieusement de réhabiliter la démocratie et la politique aujourd’hui en déliquescence ? Qui parle d’éradiquer les causes de la montée de l’islamisme radical, pourtant pourvoyeur du terrorisme, en faisant barrage au wahhabisme et en fermant les lieux où les Frères musulmans exercent tranquillement leur endoctrinement ? Qui aborde objectivement la compétitivité de l’économie française ; la revalorisation du travail ; les risques liés à l’accroissement de la dette publique (évaluée à 69.410 € par ménage et réelle épée de Damoclès planant au-dessus de la tête de nos enfants); l’avenir de la famille et celui d’une école en faillite de résultats; le devenir d’une Europe mal en point qu’il faudrait préserver et renforcer tant elle semble incontournable dans une économie mondialisée; etc.? Personne ou presque et malheur à celui oserait s’aventurer sur un terrain où il serait question d’économies et d’efforts ! Pas question non plus de citer le modèle allemand dont la réussite éclipse nos médiocres résultats dans quasiment tous les domaines. Ce serait pourtant simple de copier ce qui marche à notre porte.
    On préfère la démagogie et béer sur un assistanat généralisé avec le  » revenu universel de 750 euros » versé à toute personne ayant plus de 18 ans sans se soucier des 400 milliards – coût estimé par plusieurs économistes – que cela coûterait dans une France qui d’ores et déjà emprunte pour payer ses retraites et rembourser ses dettes.

    Nous cheminons vers un « droit dans le mur » embobinés par des candidats qui rêvent, peut-être, plus de la splendeur des ors élyséens… et de jobs ministériels que de l’avenir de maison France.

    Gageons qu’à l’arrivée le choc risque d’être brutal et le réveil amer faute au manque de courage de trop de nos élites politiques et à la démagogie des extrêmes et des populistes.

    • JBL, vous avez tout dit, rien à ajouter …

    • « épée de Damoclès planant au-dessus de la tête de nos enfants » : au-dessus de nos têtes en réalité car nous avons déjà dépassé les niveaux de risque immédiat.

    • « Trop de candidats usent d’arguments surprenants comme s’ils fondaient leurs discours sur le déclin de l’intelligence et de l’esprit critique ».
      => Je pense, au risque de me tromper et d’être sévèrement contredit ici même sur Contrepoints, qu’ils essaient d’adapter leur argumentaire à leurs capacités d’analyse de la situation et à celles de leur auditoire. C’est un problème d’ethos et de pathos, pour reprendre les termes rhétoriques traditionnels d’Aristote et de Michel Meyer.

      « Ce serait pourtant simple de copier ce qui marche à notre porte ».
      => Vous n’avez pas compris : si une étude de droit comparé suffisait à dégager les meilleures solutions applicables pour mener à bien les réformes indispensables, alors la preuve de l’inutilité des deux tiers des parlementaires serait faite. A l’heure où la moitié des textes adoptés ne sont que des transpositions du droit européen, vous ne voudriez quand même pas mettre au chômage les deux tiers de nos parlementaires ?

      « Gageons qu’à l’arrivée le choc risque d’être brutal et le réveil amer faute au manque de courage de trop de nos élites politiques et à la démagogie des extrêmes et des populistes ».
      => Il y a encore beaucoup d’électeurs français qui votent pour ces « élites » veules et démagogues, non ?

      • « ils essaient d’adapter leur argumentaire à leurs capacités d’analyse de la situation et à celles de leur auditoire… »
        Je suis plutôt d’accord. J’estime même que nous avons les dirigeants que nous méritons puisque nous les avons choisis et élus.

        « vous ne voudriez quand même pas mettre au chômage les deux tiers de nos parlementaires ,… »
        Je pense très sincèrement que cela ne poserait pas problème tout en générant des économies. La France croule sous la charge et l’omnipotence de ses 600 000 élus politiques. Il faudrait aussi prendre en compte les membres de multiples commissions, sans oublier les « comités Théodule »

        « beaucoup d’électeurs français qui votent pour ces « élites » veules et démagogues… » Eh oui ! C’est bien là le problème… trop croient à des promesses qui ne sont pas tenues ce qui générent déception, puis dénigrement et manifestations de rues encouragées par des syndicats en recherche de représentativité et de popularité.

  • ces » socialistes « sont du vent …

  • Deux petites remarques
    -n’ayant pas regardé le débat primaire de gauche, le résumé fait par Eric Verhaeghe suffit à m’en confirmer le vide attendu; il n’y a nul besoin de l’étoffer d’une analyse libérale, déjà connue des lecteurs de Contrepoints.
    -taxer les robots ! on peut aussi taxer les moissonneuses-batteuses et autres engins agricoles qui ont déclenché l’exode rural, ainsi que toutes les machines propres à réduire l’effort humain et à accroitre l’efficacité du travail ! Le sujet est qu’il va falloir un jour se faire à l’idée que la production des biens et services pour tous ne nécessitera plus qu’une faible part de la capacité de travail des actifs et qu’il faudra payer encore plus de gens « à ne rien faire », comme cela se fait déjà pour les chômeurs, certains handicapés, les retraités, les malades, etc., bref la moitié de la population. La « valeur travail » ne s’appliquera alors plus qu’aux robots. Comme le salaire maternel suggéré par Chirac en son temps, le RU est donc une piste d’avenir à explorer. Il devrait être ressenti comme « juste » et, en remplaçant toutes les aides sociales, il s’accompagnerait de la notion de responsabilité, faisant disparaître l’assistanat et sa cohorte de frustrations, culpabilités, jalousies, et autres aigreurs.
    A suivre.

    • Un monde sans jalousies, frustrations, aigreurs… ?? au paradis peut-être ?? Par contre effectivement la tendance à la raréfaction du Travail, dans sa définition et son organisation actuelles, semble (sauf cataclysme remettant en cause l’évolution du Système général) une donnée sur laquelle il va falloir sérieusement réfléchir, notamment en Europe. Au problème de la raréfaction vient se coupler l’intérêt au/du travail. Pour beaucoup de jeunes, le travail n’est plus une « valeur ». Ils s’y ennuient, ne se sentent plus appartenir à un corps de métier, confrérie, groupe .. On ne peut leur donner entièrement tors lorsque l’on voit l’organisation actuelle du travail (fragmentation, spécialisation à outrance) qui institue la suppression de l’initiative/pouvoir de décision individuelles en système de gestion et d’organisation globale. Et comme ces jeunes sont, quant même et malgré tout, de plus en plus formés…..
      Cela étant, outre les problèmes budgétaires, il ne me semble pas que « payer des gens à ne rien faire » soit une promesse d’avenir bien glorieux, ni un facteur de stabilité et de cohésion sociales futures (sauf à envisager un turn over obligatoire style : 2 ans travail, 2 ans repos obligatoires pour tous). En attendant, il reste encore beaucoup de sources d’emplois et de fonctions de services à créer. Paradoxalement plus nous nous transformons en société dite de services plus les services dont nous bénéficions à titre individuel se restreignent : les « entreprises », institutions bottant de plus en plus en touche pour nous refiler le boulot qu’elles ne veulent plus faire, la responsabilité qu’elles ne veulent plus assumer etc Reste à savoir qui emploie, qui paye ? Pour ma part, je préferre payer quelqu’un pour (m’) aider plutôt qu’à ne rien faire.

  • Sur le fond, devions-nous nous attendre à autre chose qu’à un pseudo-débat !!!
    « Bis repetita non placent ». Et l’on comprend la lassitude et l’incompréhension des
    électeurs français face à ce genre de pantalonnade qui ne fait rien avancer !
    Ce qui est étonnant, ce sont les 3.800.000 téléspectateurs qui ont regardé cette
    très mauvaise farce… A n’y rien comprendre !!!
    Enfin, il faut payer la pitrerie à droite comme à gauche ? Dans ces conditions, il
    n’est pas étonnant que l’abstention – aux véritables élections – soit à ce niveau au
    vu du piètre spectacle proposé par des dits responsables politiques et des
    résultats obtenus durant ce quinquennat inqualifiable !

    • Si je comprends bien, vous faisiez partie des 3,8 millions spectateurs ! Ou alors vous parlez sans savoir ?
      Vous proposez quoi ? Nous sortons tous dans la rue ? Chiche ! Même pas capables.

      • Ni l’un ni l’autre. Simple réflexion de quelqu’un qui suit la mascarade depuis longtemps.
        Quant à descendre dans la rue, trop risqué avec ce gouvernement…? mais…, allez savoir… !
        Enfin, proposer quelque chose, c’est une affaire personnelle dans l’isoloir et des
        réformes que peu d’entre nous verront malheureusement…
        Le vrai problème, ce sont les hommes ou femmes dits politiques. cela se réduira donc à un ou
        une, mais pas forcément le ou la meilleure pour l’époque actuelle. Cornélien !!!

        • Réponse Kanopus : » Le vrai problème, ce sont les hommes ou femmes dits politiques… » Le vrai problème est la main mise des partis politiques sur l’Etat (au sens administrations diverses et variées) omniprésent en France. A. Une administration aux bottes avec des nominations partisanes ( à tous les niveaux décisionnaires) . Peu importe les compétences et les capacités intellectuelles. Si elles sont moindres c’est encore mieux, elles ne feront pas d’ombre. (On critique les Enarques mais … allez dans les régions ). Plus important, ajoutons la promotion aux obéissants (les autres au placard). B. Un maillage systématique. Pas un Truc, pas un mouvement qui ne passe par l’assentiment, la validation d’un service public ou parapublic ou en lien … C. Le poids économique de ces services qui implique entre autre le silence, « l’asservissement » des acteurs privés qui n’ont aucune envie de perdre le client (Mairie, conseil général ..la liste est longue).
          Tant que les nominations/recrutements/promotions seront politiques, basées sur le clientélisme, le lèche bottes et non sur des concours, compétences, et résultats, on ne s’en sortira pas … Des politiques, des députés, il faut qu’il y en ait, des fonctionnaires aussi et finalement ce n’est pas tant leur nombre qui compte, c’est leur capacité à agir intelligemment et le pouvoir qui leur est octroyé (qu’ils s’octroient sans réel contrepouvoir).

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