Taxe robot : les solutions dangereuses de Benoît Hamon pour l’entreprise

Benoît Hamon a une solution miracle pour l’entreprise, et elle s’appelle encore plus de charges sociales, mais aussi sur les robots !

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Benoit Hamon (Crédits Mathieu Delmestre- Parti Socialiste licence Creative Commons)

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Taxe robot : les solutions dangereuses de Benoît Hamon pour l’entreprise

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 janvier 2017
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Par Jacques Clouteau.

Benoit Hamon (Crédits Mathieu Delmestre- Parti Socialiste licence Creative Commons)

Alors qu’approchait la fête de Noël et que chacun se consacrait au bonheur de sa famille, voici qu’un candidat à la primaire de gauche s’en est allé lui aussi de son petit refrain du bonheur.

 

Benoït Hamon, un candidat hors sujet sur l’entreprise

Monsieur Benoît Hamon, puisque c’est de son idée dont nous allons parler, n’a jamais mis les pieds dans une entreprise de toute sa vie, n’a a fortiori jamais créé la moindre richesse marchande par son travail, puisque à peine obtenue sa licence d’Histoire, il fût engagé comme assistant parlementaire avant de créer divers cercles et partis où se développent, entre rêveurs professionnels, les utopies socialistes.

À part le déplacement de dossiers à la dextre ou la sénestre d’un bureau, au vu de son curriculum vitae, il ne possède pas d’expérience directe de l’économie et de l’entrepreneuriat. Il ne sait pas ce qu’est l’acte de recruter et embaucher une personne, il ignore encore plus ce qu’est une procédure de licenciement, il n’a aucune idée du courage que réclame en France l’action d’investir et quel est le risque sous-tendu. Bref il est comme un prétendu plombier qui viendrait vous présenter son devis tout en vous avouant qu’il n’a jamais fait une soudure…

Mais comme il perçoit chaque mois un revenu, il est persuadé qu’il travaille comme le ferait un entrepreneur…

Bref cet homme politique imprégné de justice sociale et certain, puisqu’il est de gauche, de posséder la solution miracle à tous les problèmes du pays, vient de s’apercevoir avec effroi que tout ce qu’avait tenté la gauche dans notre pays, comme dans les autres pays d’ailleurs, n’a jamais produit autre chose que la misère, le chômage, la ruine et la fuite des meilleurs. Mais bonnes gens, sachez-le, si rien n’a marché, c’est simplement parce qu’on n’a pas mis en place une vraie politique de gauche… Si on avait encore augmenté les impôts, redistribué les richesses et accablé les artisans de charges obligatoires, si on avait ajouté une centaine de pages au Code du travail pour mieux protéger les pauvres salariés, si on avait taxé à 200 % les loyers et les revenus du capital, il est évident que du monde entier seraient accourus les investisseurs et les jeunes talents pour profiter de notre modèle social et marcher vers un avenir radieux ! Puisqu’on vous le dit…

 

La solution miracle de Benoît Hamon

Monsieur Benoît Hamon, qui a largement le temps de penser, vient donc juste de découvrir la cause de tous nos malheurs sociaux, la raison de nos cinq millions de chômeurs toutes catégories confondues, l’origine du trou monstrueux de la Sécurité sociale, et nous livre derechef sa solution, celle à laquelle personne n’avait jamais pensé : pour faire cesser l’injustice sociale, mettre les patrons à la raison et faire chavirer plein de sous dans nos caisses de maladie et de retraite faméliques, il suffit de faire payer des charges sociales aux robots !

Crédiou qu’elle est grande cette idée-là… Mais comment le monde a-t-il pu tourner si longtemps et si mal sans que personne n’explore cette piste ? Heureusement que des gens de gauche ont des éclairs de génie aussi lumineux !

Il nous est cependant apparu que l’idée, quoique révolutionnaire, méritait qu’on précise certains détails, afin que les chefs d’entreprise comprennent bien l’enjeu de la chose et acceptent à l’avance, le chéquier à la main, de contribuer avec enthousiasme à la justice sociale sans laquelle il n’est point de société solidaire.

Redéfinissons d’abord le terme de charges sociales : comme chaque salarié peut le voir sur son bulletin de paie, il s’agit de cotisations obligatoires à différentes assurances que les gouvernements successifs, depuis 1945, ont estimé nécessaires à l’irrépressible besoin de protection des Français. Assurance-maladie, assurance-retraite, assurance-chômage, assurance-veuvage, assurance-formation, assurance-mutuelle, assurance-accident de travail, etc. Une bonne vingtaine d’assurances obligatoires dont nos grands-pères se passaient fort bien mais dont leurs petits-fils auraient, semble-t-il, l’absolu besoin pour ne pas mourir d’angoisse…

Maintenant définissons ce qu’est un robot : une machine qui fait mieux et plus vite le travail qu’un homme fait à la main.

Le robot va-t-il obligatoirement entraîner le licenciement de plusieurs employés ?

À l’évidence non, vous répondront les chefs d’entreprise. Par contre on embauchera moins de monde. On va par exemple acheter un robot de soudure pour assembler des pièces en grande série à un coût acceptable plutôt que monter un atelier avec dix soudeurs rivés à leur poste de travail. Mais il faudra toujours un homme pour alimenter la machine et un autre pour programmer le robot. Sans compter le nombre d’employés embauchés dans l’usine qui fabrique les robots… Sans compter la richesse créée par la vente des articles soudés par le robot et exportés…

À ce titre, me direz-vous, la notion de robot demeure floue… À quel moment un outil devient-il un robot qui remplace les hommes et les affame ? Prenons quelques exemples :

  • un seul homme avec une visseuse remplace trois hommes avec un tournevis cruciforme…. Faisons cracher la visseuse…
  • une femme de ménage avec un aspirateur remplace trois personnes avec un balai… Faisons cracher l’aspirateur…
  • une charrette à cheval remplace vingt hommes avec une brouette… Faisons cracher le cheval…
  • une route permet d’aller plus vite qu’un sentier muletier… Faisons cracher l’asphalte…
  • un paquebot de croisière remplace 5000 canoés… Faisons cracher le bateau….
  • une caissière avec sa machine électronique remplace 10 caissières avec boulier… Faisons cracher la machine…
  • une caissière avec boulier remplace cinq caissières avec crayon de bois, faisons cracher le boulier…
  • un cuisinier bat la mayonnaise au fouet électrique alors que trois cuisiniers auraient fait le même travail à la fourchette… Faisons cracher le fouet…
  • et dans la foulée, faisons cotiser chaque kilowatt qui indéniablement retire au muscle de l’homme son labeur…

 

Supposons maintenant qu’une majorité de députés aient envie de faire rire le monde entier et votent une loi prévoyant que chaque machine remplaçant un homme soit soumise aux mêmes assurances sociales… Puis imaginons les décrets d’application pris dans une obscure alcôve du ministère des Affaire Sociales par un jeune fonctionnaire tout frais émoulu de l’École Nationale de la Sécurité sociale (et oui, on a un truc comme ça chez nous…)

Si un robot paie des charges sociales, il y a automatiquement ouverture de droits sociaux…

Si un robot paie une assurance-maladie, il a le droit de tomber malade, ce qui sur une machine signifie une panne plus ou moins grave. Le coût de la réparation, en toute justice, sera pris en charge par l’assurance-maladie. On trouvera donc des réparateurs secteur 1, à 23 euros la consultation, des spécialistes avec dépassement d’honoraires pour les cas graves, et bien entendu une palanquée de mutuelles pour rembourser tous ces pistons en goguette et ces pompes en rideau…

Si un robot paie une assurance-retraite, il a droit au repos quand sa vie mécanique est terminée. Le recyclage peut être une forme de retraite. L’usure anormale pourrait donner droit à une pré-retraite…

Si un robot paie une assurance-chômage, il a droit à être entretenu dans une période d’absence de travail, et régulièrement alimenté en huile et énergie…

Pour les théoriciens de cette taxation, l’affaire est juteuse puisqu’un robot, contrairement à leurs principes, ne sera pas soumis au droit du travail et pourra bosser 24/24. Mathématiquement, il paiera donc trois fois plus de cotisations qu’un homme. Encore faudra-t-il installer un compteur enregistrant le temps de travail, surveillé par des contrôleurs assermentés, afin de vérifier l’assiette des cotisations. Manquerait plus que certains robots travaillent au black…

Il restera à déterminer de nombreux points.

Quelle sera la date à partir de laquelle s’appliquera la nouvelle loi. Les robots utilisés sur les chaînes de fabrication automobile depuis plusieurs années seront-ils soumis à cotisation ou bien ne seront concernés que les nouveaux robots ? Quelle commission évaluera le nombre d’hommes que remplace un robot ? Ce taux de remplacement sera-t-il modifié si le robot est amélioré ? Si le robot travaille habituellement huit heures et reste allumé une heure de plus pour terminer une série, cette heure sera-t-elle cotisée comme heure supplémentaire ? Si l’entreprise est en grève, pourra-t-on tolérer le travail des robots ?

On voit à l’étude de ces questions que cette nouvelle idée, comme toutes les autres usines à gaz du même acabit, engendrera pour son application la création d’une bureaucratie tatillonne et envahissante. Et comme on est sur une problématique de Sécurité sociale, il sera impossible de réformer quoi que ce soit. Les robots paieront donc leurs cotisations des années durant jusqu’à ce que la dernière usine ait quitté la France. Alors le successeur de Benoît Hamon inventera une taxe sur les entreprises qui délocalisent pour utiliser des robots ailleurs, puis le fils spirituel du successeur aura l’idée d’une taxe sur les robots utilisés dans les cinquante dernières années par des patrons félons… Tant que des gens qui n’ont jamais pris un risque de toute leur vie pourront se retrouver décisionnaires du destin de notre économie, il y aura toujours parmi eux de fumeux rêveurs capables de ruiner le pays pour essayer d’avoir raison contre le bon sens…

Monsieur Benoît Hamon, vous qui êtes breton, soyez gentils de nous lâcher un peu les bragou-braz et retournez bien vite en Finistère vous reposer vos neurones. Et pour éviter de nous sortir d’autres idées du même niveau, allez vous promener sur les rochers de la côte et ramassez donc quelques berniques. Mais attention : détachez-les du rocher à la main, éventuellement avec les dents, surtout pas avec un couteau ! En effet, en utilisant un couteau, vous allez pêcher beaucoup plus vite que les autres, ce qui non seulement induirait une concurrence déloyale, voire un danger de disparition de l’espèce, mais surtout risquerait de vous faire comprendre ce qu’est un outil. Ou alors, allez au bout de votre raisonnement et, dès le retour de la pêche, précipitez-vous au bureau de l’Urssaf (pas sûr que leurs heures d’ouverture correspondent à celles des marées…) afin de régler les cotisations sociales de votre couteau calculées sur la différence entre ce que vous avez réellement pêché et ce que vous auriez pêché sans couteau (un décret en Conseil d’État fournira certainement la table d’équivalence couteau-bernique…).

Et ce faisant, imaginez les résultats de votre brillante idée si elle était appliquée dans tous les ateliers de la pauvre France…

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  • Le socialisme est un endoctrinement qui explique que le but de la vie c’est être comme une poule nourrie au grain à vie dans un poulailler. Qu’iln’existe pas de vie en dehors du poulailler.

  • Excellent article sur celui qui est le plus obtus,l le plus sectaire,le plus rétrograde des politiciens de gauche. Celui qui n’honore en rien le prestige de la France
    Cela ne l’a pas empêché d’être ministre et de surcroît de l’éducation nationale,même les apparatchiks soviétiques n’étaient pas aussi nul
    Nous lui souhaitons moins de 1% aux primaires

  • Bien sûr que la « recette » de B.Hamon ne doit pas être prise au pied de la lettre.

    Mais si le « travail à la chaîne » a augmenté la productivité (et « abruti » les ouvriers par un geste « simple », répétitif, recommencé tous les jours pendant 8 heures, soyons clairs!), l’introduction des robots dans les chaînes de production, a augmenté encore la qualité précise du produit, la quantité produite mais a aussi promu l’intervention humaine de surveillance et du soin à la machine, en augmentant la compétence technique nécessaire.

    Par contre, nul doute qu’un robot risque de supprimer de l’emploi peu ou pas qualifié.

    Qu’un socialiste transfère sur l’entreprise, le manque de cotisations sociales à gagner, c’est le procédé facile pour ne rien remettre en cause dans le système! C’est donc facile, intellectuellement, peu réaliste, pas du tout pérenne dans le résultat, et ça ne crée quasi aucun emploi! C’est donc une « fausse bonne solution ».

    L’alternative n’existe que dans la formation, de base et continue: la France n’en prend clairement pas le bon chemin!

    • L’alternative est dans un autre modèle de revenu autre que celui qui prédomine depuis Marx : travail pour les « prolétaires » et rente pour les « capitalistes »

      Ce modèle n’a plus aucun sens et en aura de moins en moins. Hamon a raison là dessus. Mais sa solution reste bloquée dans la vision marxiste : un monde de lutte des classes et de gestion de la pénurie.

    • Mikylux, je fais la même conclusion que vous : éducation et formation sont les mamelles de la lutte contre le chômage. J’ajouterais aussi l’ éducation civique et économique !
      Et qu’on m’explique pourquoi en France nous avons tant de chômeurs et qu’en même temps on nous rebâche les oreilles avec la nécessité de faire venir des étrangers pour effectuer tous les emplois qui ne trouvent pas preneurs ???
      Quand à la taxation des robots, elle aura le même résultat que la taxation des riches : les faire fuir à l’étranger … avec nos usines…

  • La bêtise de ces socialistes qui n’hésitent pas à ruiner les citoyens et leurs entreprises avec leur démagogie à 3 sous révèle à quel point ils sont corrompus!

  • Il est parfait ce garçon, enfin dans son genre : des études dans une fac de gauche bien entendu, une vague licence en « sciences humaines », des responsabilités syndicales a l’Unef, un peu de militantisme dans ce grand parti qu’on appelle socialiste, un poste d attaché parlementaire et la suite on connaît : député, vaguement ministre. De quoi donner le melon au plus équilibré. On se croit investi d’une mission, on se voit voué à un destin national. Il est bien mignon et en plus il croit ce qu’il dit et c’est là qu’il devient veritablement dangereux.
    Il ne sait pas qu’il y a des entreprises, des salariés, de la concurrence. Enfin si, il a lu dans de bons ouvrages que les patrons sont des monstres à faire disparaître.
    Il est l’exemple presque parfait de ces politiques hors sol convaincus, donneurs de leçons qui peuvent faire une belle carrière plutôt lucrative aux frais de la collectivité, pratiquement sans rien apporter à cette collectivité.
    S’il continue, il va faire plus fort que Melenchon. ..

  • Mort de rire. Quoi que là, c’est du ricanement.
    Hélas, le ridicule ne tue pas, sinon on manquerait de polytocards.

  • Waw. Cet article et les commentaires, …. nan sérieux, heureusement que vous restez entre vous les gars, les vieux, parce que vous êtes toxique. Vous êtes encore à pleurer pour « L’entreprise » on est en 2016. Ça n’existe plus « L’entreprise ». Mais les gens, les français, les citoyens, eux, ils sont là, ils existent, soyez un peu humaniste. Arrêtez de penser à vos petits intérêts. Et bah j’espère qu’Hamon va bien passer et que vous allez bien chialer pendant que la fFrance, elle, ira vers le haut, avancera et sera de nouveau ma belle France, ma douce France.

    • Merci Citoyen. Effectivement les commentaires et l’ article ne respirent pas l’ humanisme. Le ton de l’ article ne prête à la réflexion mais plutôt au bourrage de crâne néolibéral. L’ égalité , la solidarité et la fraternité nécessite des efforts de tous, même de ceux qui se considèrent supérieur aux autres par leur richesse (et leur pauvre solidarité).

      • Pour votre gouverne, la solidarité ne se décrète pas. Elle est vient de chacun en fonction de ses valeurs et de ses sensibilités. Perso je me contrefout des africains mais je fais du bénévolat pour les enfants français défavorisés et je donne volontiers pour les resto du coeurs.
        Seriez vous plus humaniste que moi en prenant de force le vélo des riches pour le donner à un pauvre? Je ne crois pas. C’est de l’hypocrisie.

        Pourriez vous me définir néolibéral?
        L’égalité en droit seulement, je suis d’accord mais après l’égalité consistant à couper les têtes qui dépassent, c’est juste de donner Aix jaloux et aux incapables (ou souvent les 2) le pouvoir sur les autres. Et je lutterai chaque fois contre ça.

    • Plus de taxes et plus d’État (qui sait mieux que les citoyens ce qui leur faut hein ^^). C’est ça votre France vers le haut.

      Alors on est en 2017 déjà. Et l’entreprise est constituée de citoyens comme vous et moi.
      Au lieu de râler de vous faire « prendre votre travail » par un robot, bougez vous le cul et rendez-vous le plus indispensable par les entreprises. Il y a des dizaines de métiers en pénurie qui ne sont pas prêts d’être robotisables.

      C’est bien beau de parler d’humanisme (définition?) mais au bout d’un moment faut arrêter la drogue et vivre dans le vrai monde. Il n’est ni blanc ni noir, juste une infinité de nuance de gris, où seul votre tolérance est votre limite (et la loi bien sûr).

      Au fait, perso je suis tout à fait d’accord avec l’auteur et je ne me considère pas comme vieux, 29 ans. Je taff à l’usine justement, en intérim, je gagne un peu plus d’un SMIC, et je vais entrer en formation de gestionnaire de paie. Tout ça pour vous dire que je suis pas plus intelligent ou riche qu’un autre, mais je me démène pour évoluer dans ce moment en perpétuel changement. Je préfère voir la technologie comme des opportunités que de me plaindre et demander à l’État de voler l’argent des autres à mon profit, sous couvert de solidarité

    • Citoyen: Mais les gens, les français, les citoyens, eux, ils sont là, ils existent, soyez un peu humaniste.

      De quoi tu parle ?
      On est tout à fait « humaniste » selon tes critères.
      Personne n’est obligé de travailler en entreprise, ni d’en avoir une ni de consommer des produits des entreprises

      Pour manger tu peux même faire des produits solidaires et travailler en collectivité avec les SCOP.
      La liberté c’est merveilleux non?

  • J’aime bcp Hamon il me donne l’impression d’être intelligent..

  • Quel texte enfantin, j’ai l’impression qu’il est rédigé par un élève de CM2 (ex la caissière avec son boulier ou la ménagère avec son aspirateur…) ou encore maladie et retraite pour les robots (ils sont amortissables que je sache, donc déjà soignés).

    Il est contesté par personne que moins il y a de cotisants et plus il y a d’ayant droit, moins il il a d’argent dans les caisses.
    Il est aussi évident qu’une entreprise qui met en place un robot ne va plus payer de salaire ni payer de cotisation alors que le robot produira 10 fois plus et cela jour et nuit.

    Sans vouloir polémiquer, il me semble indispensable de trouver un autre système de financement et il ne me parait pas obérant qu’il repose sur le résultat de la production. Il y a aujourd’hui quand même une grande disparité entre une petite entreprise qui gère du personnel avec peu d’automatisme et qui donc cotise beaucoup par rapport à une autre qui fait beaucoup de chiffre d’affaire avec seulement quelques techniciens et beaucoup de robots.

    Dans ce domaine je crois que les plus bêtes, les plus sectaires et les plus dogmatiques ce ne sont pas ceux que l’on croit .

    • Pouvez-vous me dire d’ou les entreprises tirent l’argent que l’état réclame?
      Cet argent il ne vient que d’une chose l’exploitation du capital des propriétaires par ceux qui y travaillent.
      Bilan : une personne morale ne paye pas d’impôts, seule les personnes physiques en payent (dans le cas d’une entreprise propriétaire et travailleur qui peuvent être la même personne).
      C’est bien la croyance qu’il y a autre chose que les humains qui payent des impôts qui conduit à des raisonnements fallacieux.

    • Un autre système de financement: bon idée.
      Et si on commençait par faire le ménage dans toutes les aides (dont celles des entreprises). On pourrait faire de même pour la fiscalité et le code du travail. Ça permettrait aux gens de retrouver plus facilement du taff.
      Si une entreprise remplace un salarié par un robot, rien ne dit que les marges dégagées ne serviront pas à embaucher un autre salarié (dans un autre métier). Le licencié peut aussi en profiter pour faire une formation.

      Pourquoi il faudrait différencier une petite entreprise d’une grande? Et vu le tissu de PME industrielle en suisse ou Allemagne, qui utilise beaucoup de robot, vous voyez bien que votre argument ne tient pas. Même pas un peu, même pas pour le lol.

      Vous avez lu l’article jusqu’au bout? D’autres solutions que taxer, taxer et taxer existent.

    • Sans vouloir polémiquer, il me semble indispensable de trouver un autre système de financement et il ne me parait pas obérant qu’il repose sur le résultat de la production.

      Ça existe en France, ce sont les SCOP avec des statuts particulièrement avantageux, vous pouvez produire solidaire, égalitaire et collectiviste.
      http://www.les-scop.coop/sites/fr/les-scop/qu-est-ce-qu-une-scop.html

      l est aussi évident qu’une entreprise qui met en place un robot ne va plus payer de salaire ni payer de cotisation

      ça fait 200 ans que la machine remplace des postes de travail, votre discours est faux depuis deux siècles.

      En Suisse le chômage est de 3.5% et le salaire moyen de 5000 euros. Ce n’est pas dû aux banques (2.2% de l’emploi seulement) mais à un tissu de PME libre, moderne et très robotisé selon les secteurs.

      En France, le chômage, les salaires minables, le social à peine dans la moyenne européenne et la faillite de l’état français sont plutôt à chercher ici:
      Indice liberté économique – Classement des pays

      •  » est aussi évident qu’une entreprise qui met en place un robot ne va plus payer de salaire ni payer de cotisation  »

        nuance; Les cotisations salariales servent surtout à assurer l’employé contre le chômage, la retraite ou l’arrêt maladie. Taxer les robots sous prétexte qu’ils ne cotisent pas est juste un prétexte pour l’état de prélever de l’argent des entreprises qui sera surtout pour financer le gaspillage de la fonction publique. Et ceux qui sont d’accord avec ces nouvelles taxes, estiment que l’impôt doit forcement primer sur la croissance et la compétitivité des entreprises en continuant à alourdir les charges d’exploitation. Et ils seront les premiers à se plaindre des délocalisations.

        • les cotisations sociales en France sont prélevées sur le travail, en d’autre terme sur le sang, la sueur, la peine . . . et plus précisément avant tout résultat de réussite ou d’échec (sale habitude communiste de couper le blé en herbe) il est bien plus loyal d’assurer le travail sur la valeur ajoutée et donc d’établir la péréquation entre les prélèvements salariaux/patronaux et la hausse de TVA correspondante. Au fisc de répartir aux organismes précédemment destinataires la « manne »(surtout pour certains) ainsi récoltée. Les oisifs, les spéculateurs, les financiers, payeront donc leur quote-part tout du moins sur leur consommation, il ne restera plus qu’à régler le problème de la taxation à un autre niveau en ce qui concerne la finance, sans oublier le jeu de « foutchebol » et autres sports-spectacles professionnels (y compris droits transmission TV, dérivés, billetterie, .transferts, primes et revenus joueurs)

  • notre retard en robotique est tel qu’il est très intelligent de taxer au maximum ce secteur pour ne nos chances soient réduites à néant le plus vite possible, bravo Hamon pour votre clairvoyance et surtout pour avoir découvert tout seul cette nouvelle taxe !

    • C’est un innovateur Hamon.
      Avant les socialistes taxaient à mort tout ce qui fonctionnait.
      Maintenant ils vont aussi taxer tout ce qui POURRAIT marcher.

      • Après leur projet de taxe sur une rentrée fictive d’argent (taxe du loyer fictif), plus rien de m’étonne.
        Vivre sous un régime socialiste, c’est participer au culte de la médiocrité et de l’auto-flagellation permanente.
        Le progrès technologique? Ce sont vos fers. Le capital ou la propriété privée? C’est le démon qui vous guide et qui croque les chatons.
        L’innovation et la valeur ajoutée? Cela doit être ramené au zéro absolu en taxant taxant taxant taxant taxant…

  • Je me considère de gauche (loin à gauche hein, pas au milieu lol), et j’aime bien me documenter avec des sites d’informations ne partagent pas le même avis que moi, se renseigner sur des sites partagent les mêmes idées, c’est convaincre un convaincus, ou pire l’endoctriner. bref.

    je ne suis pas un économiste, loin de là, mais en partant du principe qu’une entreprise, fonctionne de moins en moins avec des ouvrier et de plus en plus avec des robots, il faut le dire, les ouvriers sont mis à la porte, et reconversion il doit y avoir. Pour une machine qui remplace, 10 personne, elle en embauche pas 10, force est de constater, comme le site le montre que le compte n’y est pas.
    alors au moins on est plus tous ouvrier ni paysans, me direz vous, et tant mieux. tant que de nouveaux métiers sont crée, c’est bien (sauf en periode où des gens sont payé à rien faire par manque de boulot). mais une entreprise peut donc créer énormément, en comptant sur un minimum de personnes. C’est sur que de taxer les robots (qu’est ce qu’un robot, question pertinente, mais pas besoin d’user non plus du sophisme de la pente glissante), ferait fuir les entreprises et ça craindrait un peu pour l’économie. Mais appliquer cette règle (ou plutot, juste « payer » les robots, avec l’argent qui irait au compte de chaque état) à échelle globale, serait une chose largement louable ? Certes c’est utopique, mais penser « toujours plus de bénéfices », « toujours plus de compétitivité » n’est pas une bonne solution. Si les robots nous remplacent, il faudrait qu’ils ne servent pas uniquement l’intérêt des entreprises les possédants.

    • « Pour une machine qui remplace, 10 personne, elle en embauche pas 10, force est de constater, comme le site le montre que le compte n’y est pas. »

      Mais grâce aux robots, il y aura 10 fois plus d’entreprises, 100 fois plus de biens produits, 1000 fois plus de richesses disponibles, de bénéfices et de compétitivité. Dès lors, les 10 ayant quitté la première entreprise devenue improductive auront un emploi, un emploi 1000 fois plus productif. et bientôt, aucun d’eux ne comprendra comment à une époque reculée (avant les robots), on a bien pu recruter des gens à faire un travail aussi ridiculement productif, et ils en riront entre eux lors de soirées copieusement arrosées (avec du vin de qualité vendangé par des robots), en bénissant la « chance » qui les a fait naître à leur époque si confortable plutôt qu’en des temps reculés.

      Heureusement que les robots servent l’intérêt des entreprises car l’intérêt des entreprises est exactement égal à votre intérêt personnel (contrairement à l’intérêt de l’Etat qui, sous couvert de vous protéger, dispose d’un intérêt strictement contraire au vôtre, en pillant ce que vous produisez).

    • Puisque vous venez ici pour lire des personnes qui ne partage pas les même avis que vous, et n’êtes point économiste (je ne le suis pas non plus, mais le bon sens suffit souvent), je vous propose ce texte qui attaque en son cœur le sophisme économique à l’origine de cette idée de Hamon :

      « Monsieur le fabricant ministre,

      Je suis charpentier, comme fut Jésus ; je manie la hache et l’herminette pour vous servir.

      Or, hachant et bûchant, depuis l’aube jusqu’à la nuit faite, sur les terres de notre seigneur le roi, il m’est tombé dans l’idée que mon travail était national autant que le vôtre.

      Et dès lors, je ne vois pas pourquoi la Protection ne visiterait pas mon chantier, comme votre atelier.

      Car enfin, si vous faites des draps, je fais des toits. Tous deux, par des moyens divers, nous abritons nos clients du froid et de la pluie.

      Cependant, je cours après la pratique, et la pratique court après vous. Vous l’y avez bien su forcer en l’empêchant de se pourvoir ailleurs, tandis que la mienne s’adresse à qui bon lui semble.

      Quoi d’étonnant ? M. Cunin, ministre, s’est rappelé M. Cunin, tisserand ; c’est bien naturel. Mais, hélas ! mon humble métier n’a pas donné un ministre à la France, quoiqu’il ait donné un Dieu au monde.

      Et ce Dieu, dans le code immortel qu’il légua aux hommes, n’a pas glissé le plus petit mot dont les charpentiers se puissent autoriser pour s’enrichir, comme vous faites, aux dépens d’autrui.

      Aussi, voyez ma position. Je gagne trente sous par jour, quand il n’est pas dimanche ou jour chômé. Si je me présente à vous en même temps qu’un charpentier flamand, pour un sou de rabais vous lui accordez la préférence.

      Mais me veux-je vêtir ? si un tisserand belge met son drap à côté du vôtre, vous le chassez, lui et son drap, hors du pays.

      En sorte que, forcément conduit à votre boutique, qui est la plus chère, mes pauvres trente sous n’en valent, en réalité, que vingt-huit.

      Que dis-je ? ils n’en valent pas vingt-six ! car, au lieu d’expulser le tisserand belge à vos frais (ce serait bien le moins), vous me faites payer les gens que, dans votre intérêt, vous mettez à ses trousses.

      Et comme un grand nombre de vos co-législateurs, avec qui vous vous entendez à merveille, me prennent chacun un sou ou deux, sous couleur de protéger qui le fer, qui la houille, celui-ci l’huile et celui-là le blé, il se trouve, tout compte fait, que je ne sauve pas quinze sous, sur les trente, du pillage.

      Vous me direz sans doute que ces petits sous, qui passent ainsi, sans compensation, de ma poche dans la vôtre, font vivre du monde autour de votre château, vous mettant à même de mener grand train. — À quoi je vous ferai observer que, si vous me les laissiez, ils feraient vivre du monde autour de moi.

      Quoi qu’il en soit, monsieur le ministre-fabricant, sachant que je serais mal reçu, je ne viens pas vous sommer, comme j’en aurais bien le droit, de renoncer à la restriction que vous imposez à votre clientèle ; j’aime mieux suivre la pente commune et réclamer, moi aussi, un petit brin de protection.

      Ici vous m’opposerez une difficulté : « L’ami, me direz-vous, je voudrais bien te protéger, toi et tes pareils ; mais comment conférer des faveurs douanières au travail des charpentiers ? Faut-il prohiber l’entrée des maisons par terre et par mer ? »

      Cela serait passablement dérisoire ; mais, à force d’y rêver, j’ai découvert un autre moyen de favoriser les enfants de Saint-Joseph ; et vous l’accueillerez d’autant plus volontiers, je l’espère, qu’il ne diffère en rien de celui qui constitue le privilége que vous vous votez chaque année à vous-même.

      Ce moyen merveilleux, c’est d’interdire en France l’usage des haches aiguisées.

      Je dis que cette restriction ne serait ni plus illogique ni plus arbitraire que celle à laquelle vous nous soumettez à l’occasion de votre drap.

      Pourquoi chassez-vous les Belges ? Parce qu’ils vendent à meilleur marché que vous. Et pourquoi vendent-ils à meilleur marché que vous ? Parce qu’ils ont sur vous, comme tisserands, une supériorité quelconque.

      Entre vous et un Belge il y a donc tout juste la différence d’une hache obtuse à une hache affilée.

      Et vous me forcez, moi charpentier, de vous acheter le produit de la hache obtuse !

      Considérez la France comme un ouvrier qui veut, par son travail, se procurer toutes choses, et entre autres du drap.

      Pour cela il y a deux moyens :

      Le premier, c’est de filer et de tisser la laine ;

      Le second, c’est de fabriquer, par exemple, des pendules, des papiers peints ou des vins, et de les livrer aux Belges contre du drap.

      Celui de ces deux procédés qui donne le meilleur résultat peut être représenté par la hache affilée, l’autre par la hache obtuse.

      Vous ne niez pas qu’actuellement, en France, on obtient avec plus de peine une pièce d’étoffe d’un métier à tisser (c’est la hache obtuse) que d’un plant de vigne (c’est la hache affilée). Vous le niez si peu, que c’est justement par la considération de cet excédant de peine (en quoi vous faites consister la richesse) que vous recommandez, bien plus que vous imposez la plus mauvaise des deux haches.

      Eh bien ! soyez conséquent, soyez impartial, si vous ne voulez être juste, et traitez les pauvres charpentiers comme vous vous traitez vous-même.

      Faites une loi qui porte :

      « Nul ne pourra se servir que de poutres et solives produits de haches obtuses. »

      À l’instant voici ce qui va arriver.

      Là où nous donnons cent coups de hache, nous en donnerons trois cents. Ce que nous faisons en une heure en exigera trois. Quel puissant encouragement pour le travail ! Apprentis, compagnons et maîtres, nous n’y pourrons plus suffire. Nous serons recherchés, partant bien payés. Qui voudra jouir d’un toit sera bien obligé d’en passer par nos exigences, comme qui veut avoir du drap est obligé de se soumettre aux vôtres.

      Et que ces théoriciens du libre échange osent jamais révoquer en doute l’utilité de la mesure, nous saurons bien où chercher une réfutation victorieuse. Votre enquête de 1834 est là. Nous les battrons avec, car vous y avez admirablement plaidé la cause des prohibitions et des haches émoussées, ce qui est tout un. »

      Bastiat, Sophismes Économiques.

      Taxer les produits étrangers parce qu’il concurrence le travail national, ou taxer les robots parce qu’ils font de même, c’est tout un. 😉

    • Merci de rappeler Frédéric Bastiat, qui a donné son nom à des établissements scolaires aux USA mais jamais en France. Il avait tout prophétisé des délires étato-socialistes, dont l’avenir d’une sécurité sociale nationale…

    • Bonjour Dyspo,

      Si les robots nous remplacent, il faudrait qu’ils ne servent pas uniquement l’intérêt des entreprises les possédants.

      L’argent des entreprises provient à 100% des clients et aucun client n’achète s’il ne s’estime pas gagnant dans l’échange (pour autant que la concurrence soit libre et qu’il existe un état de droit). Dans ce contexte de liberté et de droit, une entreprise qui prospère profite obligatoirement aux clients.

      Si les robots nous remplacent

      Le problème de la France ce ne sont pas les robots, c’est un nouveau bouc émissaire des politiques pour expliquer leurs échecs.
      Les problèmes sont entièrement dû à la fiscalité, la réglementation et la gestion déficiente de l’état français par les politiques et les corporations d’état:

      Indice liberté économique – Classement des pays

      Au classement de la compétitivité sur 148 pays la France est:
      -134ème pour les prélèvements obligatoires.
      -130ème place pour le poids global des réglementations
      -137ème pour les réglementations liées au fait d’entreprendre.
      -137ème pour la fiscalité défavorable à l’investissement privé,
      -117ème pour la flexibilité.
      -144ème pour les règles trop strictes encadrant les licenciements.
      -135ème pour la dette publique,
      -134ème pour le taux d’imposition en pourcentage des profits,
      -127ème pour les incitations fiscales à travailler
      -135ème pour les relations conflictuelles entre entrepreneurs et salariés

      Si les robots nous remplacent

      On en est très, très loin et ce n’est pas prêt d’arriver, les « IA » sont misérables et seule une faible proportion des 35’000 métiers existants en France sont réellement « robotisable ».

      Comme je l’ai dit, les politiques et les « penseurs » idéologiques français en retard de deux guerres ont besoin de bouc émissaire à tout prix pour expliquer leurs échecs : UE, Allemagne, Euro, « paradis fiscaux », Mondialisation et maintenant robotisation, tout y passe pour expliquer la dégringolade actuelle.

      Pourtant vous passez la frontière et vous arrivez dans un pays qui n’a aucun des problèmes de la France. Pas de déficit, pas de chômage, quasi pas de dette, pas de désert médicaux, pas de comptes sociaux en faillite, pas de zones de non-droit, un excellent classement PISA, etc., etc. et le tout avec un état qui est deux fois moins lourd et qui accorde infiniment plus de libertés et de droits.

    • Ilmryn : je ne voulais pas paraitre alarmiste en disant, « si les robots nous remplacent ». je suis convaincus que de nouveaux métiers remplaceront les anciens, je suis pas contre la mécanisation ou la robotisation, sinon on serait encore tous dans les champs.

      « L’argent des entreprises provient à 100% des clients et aucun client n’achète s’il ne s’estime pas gagnant dans l’échange (pour autant que la concurrence soit libre et qu’il existe un état de droit). Dans ce contexte de liberté et de droit, une entreprise qui prospère profite obligatoirement aux clients. »

      C’est bien beau, mais la réalité est autre je pense. Les entreprises qui font des publicités font des études psychologiques pour savoir quels sont les meilleures publicités possible pour vendre leurs produit. Les entreprises créent un besoin, un besoin chez des gens qui n’en est pas un réellement. Certaines entreprises ont un monopole assez gros, ou bien, concentrent trop de pouvoirs. certaines se rendent maintenant quasi indispensables. alors dire « Dans ce contexte de liberté et de droit, une entreprise qui prospère profite obligatoirement aux clients. » c’est un peu gros voyez vous. surtout quand on voit que certaines richesses sont concentrés en si peu de personnes.

      Attention, je ne dis pas que l’état est mieux non plus. L’état nous flic de plus en plus, nos libertés réduites et vie privée de moins en moins privée. Que les socialistes cherchent un bouc émissaire à leurs échec, oui c’est complètement con, et complètement con d’accuser les robots (les paradis fiscaux beaucoup moins en revanche). Mais je parle d’une échelle plus globale, à mon sens, une politique plus communiste ne peut aboutir que si la politique est menée à échelle mondiale.

      « On en est très, très loin et ce n’est pas prêt d’arriver, les « IA » sont misérables et seule une faible proportion des 35’000 métiers existants en France sont réellement « robotisable ». »

      Ne croyez pas si bien dire. Les progrès en IA on largement augmenté depuis peu, et progresserons encore. sur ce point, je fais confiance aux programmeurs /chercheurs en informatiques etc.

      Cavaignac : Oh mais vous inquietez pas, je me réjouis de la présence des machines. comme je l’ais dis, sans elles on serait encore dans les champs (c’est une image plus ou moins exacte).

      « Heureusement que les robots servent l’intérêt des entreprises car l’intérêt des entreprises est exactement égal à votre intérêt personnel (contrairement à l’intérêt de l’Etat qui, sous couvert de vous protéger, dispose d’un intérêt strictement contraire au vôtre, en pillant ce que vous produisez). »

      L’intérêt personnel d’une personne n’est pas forcément le miens. le miens n’est pas celui des autres. On devrait servir au mieux « l’intérêt collectif ». Je ne vous contredirais pas en revanche sur l’état, car si dans le fond, l’état sert l’intérêt collectif … je vois surtout qu’il nous embrigade plus qu’autre chose.

      Turing : Merci bien pour ce texte ! très intéressent. Mais là où je veux en venir, c’est plutôt que les robots soient taxées de la même façon quelque soit le pays. auquel cas je ne sais pas vraiment si la comparaison puisse persister.
      Le coté qui me désole, c’est que bien sur c’est impossible de faire une telle chose. Les valeurs socialistes ou communistes sont généralement des valeurs que je soutiens, mais qui sont mal applicable (ou seraient contre productives) si il n’y a pas tout le monde qui fait de même… Et c’est ce que je reproche à l’économie de marché (et au capitalisme en général, mais je manie ses mots peut-être de la mauvaise façon), c’est d’une certaine façon, disqualifier les modèles économiques qui cherchent à s’en éloigner.

      J’ai répondus à un peu tout le monde à la fois, je sais pas trop ce que ça donne :/

      • Zut, désolé, ma réponse est plus bas, hors du fil.

      • @ dispo, vos écrivez : L’intérêt personnel d’une personne n’est pas forcément le miens. le miens n’est pas celui des autres. On devrait servir au mieux « l’intérêt collectif ». Est-ce à dire que « l’intérêt collectif » c’est le vôtre et que vous y adhérez dans tous les cas ?

  • Le jeu de bonneteau des parasites :
    À l’image de ce brillant et courageux personnage dont vous relatez le parcours, je ne résiste pas à vous donner des nouvelles de Jean François Macaire…
    Ce brillant Président de la région Poitou-Charentes successeur de qui vous savez, vient d’être recruté par la Préfecture de L’Ile de France en qualité de « chargé de mission » pour l’hébergement et le logement !
    Pourquoi pas comme prof de comptabilité ?
    Peu importe la fonction pourvu qu’on ait la paye me dire-vous !
    Dans notre Médiocratie, la connivence fonctionne à plein régime…

  • article drolement drole. Merci de m’avoir fait rire un bon coup avec les divagations de Hamon

  • Article caricatural et ultra libéral, sans aucune considération pour ceux qui sont sans emploi faute d’offre adaptée à leurs capacités. C’est utopique de croire que par la formation on peut amener l’ensemble de la population au niveau des exigences de plus en plus pointues d’un monde en mutation technologique permanente, et de plus en plus rapide. Ouvrez les yeux, le niveau moyen des gens n’est pas à la hauteur de ces enjeux, et ce n’est pas en les sous-payant avec des emplois de plus en plus précaires et à temps partiel, ou en les faisant travailler le dimanche, qu’on va les amener au niveau de compétence requis par ces nouveaux métiers liés aux nouvelles technologies. Et ça n’arrivera jamais. Donc si on suit la logique de l’article on arrive à un monde divisé en deux catégories : ceux qui s’adaptent aux nouveaux emplois, ultra minoritaires, et une très large majorité de chômeurs et de gens vivotant de petits boulots, dans les services à la personne par exemple, petits boulots qui vous enferment à vie dans le bon vieux servage du Moyen Âge.

    Ce que je retiens de la proposition de Hamon, c’est de faire contribuer une entreprise robotisée à ce revenu universel qui permettrait à chacun de vivre à peu près décemment, qu’il ait ou non un emploi. On parle de 6 millions de chômeurs aujourd’hui, alors qu’au début du siècle on parlait d’à peine 3 millions. Le chômage est une tendance lourde et durable, il est normal et sain de réfléchir à un autre modèle économique que le modèle hérité du 18è siècle et qui était basé sur le travail humain. Les temps changent. Le travail humain se raréfie, tandis que la population mondiale est en constante augmentation.

    • J’adore la sémantique de gauche  » faire contribuer  » les entreprises robotisées.

      Si un revenu universel devait être instauré,je ne rejette pas forcément l’idée , il n y a pas de raison que seules les entreprises robotisées « contribue ».
      Hamon pourrait proposer de « faire contribuer », les artistes et les fonctionnaires par exemple, mais ça serait tout de suite moins populaire auprès de son électorat.

      L’article dénonce un démagogue qui sait pertinemment qu’il raconte n’importe quoi, et pitié, ne venez pas me dire que c’est par considération pour les gens qui ont du mal a trouver du travail.

    • Article caricatural et ultra libéral

      Je vous signal que le libéralisme c’est grosso-modo exactement comme la
      Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789

      sans aucune considération pour ceux qui sont sans emploi

      Au contraire…
      Par exemple, les pays-bas ou la Suisse sont des pays libéraux, en suisse, 3,5% seulement de la jeunesse est au chômage, le salaire moyen est de 5000 euros et rien n’y est en faillite ou défaillant. La France a une économie réprimée, 25% de la jeunesse est au chômage, le salaire moyen est de 2400 euros et l’état est en faillite (24% de déficit, 246% de dette réelle) alors « qu’il » paye un salarié sur trois.

      Voir classement
      Indice liberté économique – Classement des pays

      c’est de faire contribuer une entreprise robotisée à ce revenu universel qui permettrait à chacun de vivre à peu près décemment, qu’il ait ou non un emploi

      Sophisme, il ne propose qu’un gros RSA qu’il étendrait à tous y compris ceux qui n’en ont pas besoin. Ça n’a rien de « décent » et c’est non finançable.
      Ouvrez une fois dans votre vie un budget ou un rapport de la Cour des comptes avant de croire n’importe quel démagogue.

      On parle de 6 millions de chômeurs aujourd’hui

      Il ne reste plus que 29% de la population qui travaille dans le privé en France et l’état est en faillite, c’est une économie socialiste jusqu’au dernier degré et à ce titre elle fait faillite comme les 34 autres économies réprimées avant elle.

      Ne généralisez pas l’état déplorable de votre région socialiste au reste du monde.

  • Cette taxe sur les robots rappelle irrésistiblement l’idée bien plus sérieuse, complète et cohérente de Maurice Allais, le seul prix Nobel d’économie français, qui proposait un impôt forfaitaire et annuel de 2 % sur le capital physique (terrains, bâtiments, équipements et stocks). Il est vrai que c’est une vieille idée libérale (Keynes, Walras, Menier en étaient partisans), mais oubliée par les néo- et pseudo-libéraux d’aujourd’hui. Et qui situe le libéralisme à gauche de l’extrême-gauche. Car Allais y voyait un moyen d’abolir l’impôt sur le travail.

  • Re-Bonjour

    Le débat est courtois, c’est un plaisir.

    En tant qu’ex-gauchiste militant je vous rappelle les prémisses : Le libéralisme est très semblable à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : il faut un état qui assure les droits et la liberté des humains. Mais l’état, qui concentre tous les pouvoirs, se transforme très facilement en tyran.

    C’est en constatant les abus et les pillages inimaginables de l’état français, un des plus « social » au monde soi-disant (no2 pour la fiscalité), alors que les faibles touchent des clopinettes que j’ai cessé d’être socialiste, et c’est en étudiant l’économie que je me suis rendu compte que c’était une généralité. La « solidarité » et « l’égalitarisme » forcés finissent toujours pas une classe qui pille les richesses détournées à son avantage

    C’est d’autant plus facile que cette classe fait la justice, l’éducation, la loi et possède le monopole exclusif de la force.
    Le libéralisme entend s’assurer que l’état ne déborde pas de son rôle et ne se transforme pas en tyran.

    Certaines entreprises ont un monopole assez gros, ou bien, concentrent trop de pouvoirs

    Questionnez-vous honnêtement: pouvez-vous en nommer dix, la nature du pouvoir qu’elles ont sur les gens et en quoi c’est néfaste pour eux ?
    25% de la jeunesse française est au chômage, il y a 9 millions de pauvres et le nombre de SDF a doublé en dix ans. Quelles seraient les entreprises responsables de ça et par quel processus ?

    Sur le pouvoir: Les GAFA, les géants du Net ont un bénéfice mondial cumulé qui atteint juste 70 milliards d’euros. C’est à peine 6% du budget de la seule France alors qu’ils n’y ont aucun pouvoir législatif, fiscal ou coercitif. Leur « pouvoir » repose entièrement sur le libre consentement. des clients. Une entreprise privée peut dominer un marché temporairement (10-20 ans) mais seulement si elle reçoit assez de votes (achats) des citoyens, c’est à dire qu’elle est plus efficace, innovante ou fourni de meilleurs services que ses concurrents.

    Seul l’état, par la loi et la force publique peut imposer un monopole (Sécurité sociale, SNCF etc.) et dans ces domaines, les services sont de plus en plus mauvais et tous surendettés en France.

    Les entreprises qui font des publicités font des études psychologiques pour savoir quels sont les meilleures publicités possible pour vendre leurs produit.

    On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Personne (sauf pathologie) n’est esclave de la publicité, nous somme inondés de pub et il y a forcément un arbitrage qui dépend des envies ou attirances existantes.

    Les entreprises créent un besoin, un besoin chez des gens qui n’en est pas un réellement.

    Les besoins « réels » c’est comme une liste de goût musical: tout le monde estime que ses choix sont les seuls qui sont « justes » mais personne n’a la même liste. Vous partez du principe que les autres font de mauvais choix, mais eux pensent la même chose de vous.

    c’est un peu gros voyez vous. surtout quand on voit que certaines richesses sont concentrés en si peu de personnes.

    C’est un slogan politique qui n’a pas de réalité au sens ou les socialistes l’entendent. (Accaparement de richesses volées à d’autres)
    Par exemple les 70 milliards de Bill Gate sont quasi tous placés dans des entreprises, il n’en a pas la libre jouissance et ces capitaux génèrent de la richesse et confèrent leur pouvoir à des centaines de milliers de personnes pour qui ils travaillent.

    La « richesse » de Bill Gate se trouve dans un bon millier d’entreprises et de groupes dont: Ecolab, FedEx, Caterpillar, Four Seasons Hotels and Resorts, Fomento Económico Mexicano, la Canadian National Railway, le géant de l’automobile AutoNation, Berkshire Hathaway Inc, Walmart, McDonald’s, Exxon Mobil, Coca Cola, FCC / Fomento de Construcciones y Contratas SA (construction), Givaudan (parfumerie), Waste Management Inc etc. etc.

    McDonald’s par exemple en France, c’est 50’000 embauches chaque année, une des seule entreprise qui embauche et qui offre des jobs temporaires pour les étudiants, Bill Gate touche des dividendes il est vrai, mais l’argent travaille principalement pour les autres.

    La fortune de Bill Gate créé (entre autre) des salaires pour des dizaines de milliers d’étudiants français chaque année. Cette fortune distribuées de manière « sociale » ne générerait plus rien, elle serait simplement consommée en une fois.

    • Quand les inégalités s’accroissent à ce point, parfois quasi exponentiellement, et inutilement dans le monde, il est bon qu’on cherche à les réduire, selon le principe de John Rawls, ce philosophe libéral qui ne les estimait justifiées que dans la mesure où elles bénéficiaient aux moins favorisés. Mais si des ressources sont investies, qu’elles soient la propriété de beaucoup ou de quelques uns importe finalement assez peu. En tout cas moins que les inégalités de consommation. C’est à elles que l’impôt sur la dépense (« expenditure tax ») de l’anglais James Meade, (prix Nobel d’économie et proche des travaillistes) voulait s’adresser. Il globalise toutes les rentrées (salaires, honoraires, loyers, dividendes, produit d’une vente d’actif, remboursements et même les sommes empruntées). En revanche, toute épargne, investissement mobilier ou immobilier, tout prêt à autrui, est déductible du revenu imposable, bref tout ce qui est mis de côté, soustrait à la consommation immédiate pour préparer une consommation future et sur quoi la taxation est suspendue, car ces avoirs investis dans l’économie sont en somme socialisés. Un registre des actifs économiques se constitue spontanément pour obtenir les déductions fiscales. Le but de toute activité économique étant la consommation, c’est elle qu’on taxe. On peut ajouter que ce qui ne serait pas consommé sera soumis aux droits de succession. On remplace l’impôt sur le revenu par la taxation du train de vie et de manière simple, transparente et rigoureuse.

      • Quand les inégalités s’accroissent à ce point, parfois quasi exponentiellement, et inutilement dans le monde, il est bon qu’on cherche à les réduire

        Il y a deux choses:
        D’abord le tripotage idéologique des données, non les inégalités ne sont pas « exponentielles » du tout, le monde de 1960-70 c’était un tiers de l’humanité extrêmement pauvre alors que cette proportion est réduite à 10% actuellement malgré 2 milliards de personnes en plus.

        Les « analyses » de Striglitz et Piketty ont été démontées nombre de fois par des tas de mathématiciens et statisticiens et le « 1% » est une donnée ridicule qui regroupe une réalité très mouvante et des amalgames foireux.
        https://www.contrepoints.org/2013/06/10/127403-thomas-piketty-et-joseph-stiglitz-tricheurs-professionnels

        En deuxième la lutte contre les inégalités à coup de fiscalité et de loi a toujours échoué partout. Quand un village devient riche, il est normal que certaines personnes en profitent avant les autres, la richesse se diffuse ensuite. Si vous empêchez les locomotives de tirer le train il reste a quai.

        Les 34 économies égalitaristes on fait faillite, la France est la suivante sur la liste, les entreprises ont les marges les plus basses d’Europe, l’investissement en capital est en chute libre, il ne reste plus que 29% de la population dans le privé et ça fait le malheur de tout le monde. La qualité de vie dans les pays libres est déjà incomparablement meilleure qu’en France et ce n’est que le début.

        Si la lutte contre les inégalités marchait, on pourrait en discuter, mais partout et toujours ça n’a fait qu’appauvrir les pays pendant que les « riches » et les capitaux fuyaient ailleurs.
        La seule chose qui marche c’est l’égalité en droit et la liberté qui amène prospérité et justice.

      • On remplace l’impôt sur le revenu par la taxation du train de vie et de manière simple, transparente et rigoureuse.

        L’état n’a pas à faire de moralisme ou d’égalitarisme, chaque fois qu’il rentre dans ce jeu il se transforme invariablement en monstre au fur et à mesure qu’il prend le contrôle de la vie des gens et qu’il leur vole des sommes folles au titre de la « justice sociale ». Ces sommes sont invariablement pillées par un appareil d’état qui prend de plus en plus d’ampleur parce que « l’argent gratuit » ne coûte pas à ceux qui en font des cadeaux électoraux ou corporatistes.

        La France en fait une démonstration éclatante. Les SDF sont même nourris par des associations privées alors que c’est le pays no1 dans le monde au titre de la taxation « sociale ». Un comble !

        L’impôt n’est pas un instrument politique au service d’une idéologie, mais le paiement des services régaliens que doit rendre l’état selon les principes de la DDHC de 1789. Sortir de là est un jeu extrêmement dangereux.

    • Je vous répond donc sur ce nouveau fil ^^

      peut-être que les états socialistes qui pillent presque tout à leurs profit, et deviennent tyran, sont juste des états mal contruits ? En fait j’en sais rien, donc je prends vos arguments en compte.

      Monsanto, ou bayer, qui produit des OGM. j’ai cru comprendre, que quand un agriculteur utilise les semences de Monsanto, ça peut contaminer les champs voisins qui deviennent eux aussi OGM. et ce nouvel agriculteur doit payer l’entreprise pour l’utilisation d’OGM, qu’il n,as jamais demandé. Les OGM en soi, après je suis pas contre. à confirmer cependant. sinon :https://www.youtube.com/watch?v=helYaAeYQpw

      Boiron, je crois, faits des médicaments homéopathique, et ils comptent sur la crédulité des gens pour acheter leurs produits.

      Facebook, ou comment un truc d’inutile devient indispensable à cause des clients eux-mêmes. en plus leurs conditions d’utilisations sont incompréhensible (comme d’habitude me direz vous), et assez inacceptable quand on y pense. Tant pis pour ce qui se font avoir ou publient leurs vie dessus me ridez vous, et je serais d’accord quand même.

      Mcdo, puisque vous en parlez : ajoute certains produits additifs scandaleux dans leurs plats, et peut provoquer une sorte de « dépendance ». Vous savez, vous avez envie d’aller au Mcdo ou au quik, vous mangez, et vous avez une « sensation » bizarre, de pas avoir été si satisfait que ça finalement. Mais ça n’empêchera que vous aurez envie d’y retourner un mois plus tard. Je ne dis pas non plus que McDo est une drogue non plus, mais donne envie aux gens d’y aller pour manger de la merde ultra chère et pour ne pas être satisfait au pire des cas. mais bon là c’est la consommation américaine de nourriture que je critique généralement.

      Toutes les entreprises de tabacs.

      Amazon : https://www.youtube.com/watch?v=LpDA_XBwL8A

      Samsong : https://www.youtube.com/watch?v=tYk_elaPDIY&index=56&list=PLKipY1cRnemLrpbVeW8AoilUtbGOLKwSf

      entreprises pharmaceutiques : https://www.youtube.com/watch?v=aOPW6wzs8Ks&list=PLKipY1cRnemLrpbVeW8AoilUtbGOLKwSf&index=36

      Glencore : https://www.youtube.com/watch?v=o9H9D0NUYqo&index=27&list=PLKipY1cRnemLrpbVeW8AoilUtbGOLKwSf

      Voila ce que donne le capitalisme et la recherche du profit. Je suis d’accord c’est des « déviances » non généralisable à chaque entreprise, il ne faut pas voir le mal partout, mais les « gros », ne créent pas que de « l’emploi », mais pas mal de « problèmes » ou de risques, dans la santé, la fraude, l’environnement, avec comme motivation, plus de profits, plus profits …et la force de la chaine dont sont tirées pas mal de vidéos, c’est les sources.
      Finalement y’en a 8, mais en cherchant plus on pourrait facilement en trouver deux de plus.

      « seul l’état, par la loi et la force publique peut imposer un monopole (Sécurité sociale, SNCF etc.) et dans ces domaines, les services sont de plus en plus mauvais et tous surendettés en France.  »
      héhé c’est pas faux non plus… mais l’état, ou les états, si ils adoptent des règles, conjointement, que les entreprises doivent appliquer pour préserver la nature, la santé, la bonne condition de travail etc, éviteraient aussi pas mal de problèmes évoqué ci-dessus ou dans les liens.

      « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Personne (sauf pathologie) n’est esclave de la publicité, nous somme inondés de pub et il y a forcément un arbitrage qui dépend des envies ou attirances existantes. »

      Si pubs il y à, c’est bien qu’elles fonctionnent. je viens de perdre malheureusement l’endroit où j’avais appris, que à l’aveugle, d es gens préféraient un soda qui faisait peu de pubs plutot que son concurrent qui faisait beaucoup de publicité pour son soda, pourtant moins bon. C’est facile de dire que nous sommes tous libre, quand on est tous influencé. Les économistes, chercheurs en sciences sociales, le savent très bien. le cerveau tombe dans dans des biais cognitif qui nous fait prendre des décisions peu rationnelles. Il suffit juste de faire des publicités qui exploitent ces failles pour nous influencer, et/ou créant des besoins inutiles (et polluer les médias soit dis en passant. ne regardant pas la télé, ayant adblock etc, on se sent « mieux », et quand je regarde la télé, je suis presque choqué). Je suis pas contre la pub non plus, sinon aucunes entreprise se ferait connaitre, mais je pense qu’il faut la repenser. D’ailleurs parmi les entreprises cités au dessus, je n’ai pas vus beaucoup de pubs d’elles. Les publicités ne sont pas le mal, mais quand certaines vendent des choses inutiles juste en créant un besoin chez les gens, et que ce besoin est amplifié par la pression sociale. un exemple tout bête, une marque d’éponges faisais les pubs de ses éponges et offraient des peluches de hérissons dans les paquets d’éponges. Ma soeurs et moi à l’époque faisions acheter ces éponges à nos parents pour les éponges, un autre exemple, certains médicaments Boiron.

      les besoins des autres, heureusement qu’ils ne sont pas les miens ^^ cela n’invalide pas mon propos ^^

      « Par exemple les 70 milliards de Bill Gate sont quasi tous placés dans des entreprises, il n’en a pas la libre jouissance et ces capitaux génèrent de la richesse et confèrent leur pouvoir à des centaines de milliers de personnes pour qui ils travaillent.

      La « richesse » de Bill Gate se trouve dans un bon millier d’entreprises et de groupes dont: Ecolab, FedEx, Caterpillar, Four Seasons Hotels and Resorts, Fomento Económico Mexicano, la Canadian National Railway, le géant de l’automobile AutoNation, Berkshire Hathaway Inc, Walmart, McDonald’s, Exxon Mobil, Coca Cola, FCC / Fomento de Construcciones y Contratas SA (construction), Givaudan (parfumerie), Waste Management Inc etc. etc. »

      J’avais appris il y à peu que la richesse de ces gens là n’étaient pas en billet tout frais dans leurs banques, d’ailleurs je me suis sentis bien con, mais aussi en tout ce qu’il possédaient (maisons, oeuvres d’arts etc), mais ça je ne le savait pas encore. Merci bien pour l’info. Néanmoins, ça n’empêche que ces gens là dirigent un bien bel empire, ça fait beaucoup de pouvoirs. Je suis heureux que trump arrive au pouvoir, pour son hostilité, entre autre, au TAFTA et autres traités. Voir que certaines entreprises, donc, certains hommes, mettre en justice certains états était une possibilité qui faisait bien peur.

      Je me rends compte que je viens d’ouvrir le débat dans pleins de directions différentes … Si vous répondez à tout, je ne sais pas si j’aurais le temps de répondre, déjà que j’ai mis beaucoup de temps pour celle la, et que j’aurais moins de temps dans les jours qui viennent.

      • Monsanto, ou bayer, qui produit des OGM. j’ai cru comprendre, que quand un agriculteur utilise les semences de Monsanto, ça peut contaminer les champs voisins qui deviennent eux aussi OGM. et ce nouvel agriculteur doit payer l’entreprise pour l’utilisation d’OGM, qu’il n,as jamais demandé. Les OGM en soi, après je suis pas contre. à confirmer cependant.

        Oui, c’est absurde.La seule histoire sur laquelle est basé ce mythe est totalement déformée.
        Si vous ne croyez pas un mot de ce que racontent les militants anti-OGM obscurantiste, vous aurez fait un grand pas vers la réalité, mais le sujet est vaste.

        Boiron, je crois, faits des médicaments homéopathiques, et ils comptent sur la crédulité des gens pour acheter leurs produits.

        Scientifiquement c’est un absurdité, MAIS l’effet placebo a une réelle action prouvée, les médicaments allopathiques font entre 13’000 et 34’000 morts par année en France pour des affections comme le rhume qui guérit tout seul et l’homéopathie coûte bien moins cher.

        Malgré mon indignation par rapport à ce charlatanisme, je dois admettre qu’il y a un réel bénéfice pour la société.

        Mcdo, puisque vous en parlez : ajoute certains produits additifs scandaleux dans leurs plats, et peut provoquer une sorte de « dépendance ».

        C’est stupide. Le gras, la nourriture riche crée déjà une dépendance, c’est une caractéristique de notre évolution.

        mais donne envie aux gens d’y aller pour manger de la merde ultra chère

        Au contraire, son succès vient du faible coût à la calorie, sont prix en France est pour bonne partie du aux taxes. Aux USA ça ne coûte rien, en Norvège le big-mac est à 12 euros.
        Et question diététique, c’est riche, mais pas pire que d’autres plats comme la tartiflette ou le hachis parmentier.

        —————————————————————————————————————

        Enfin BREF
        Si les gens achètent, c’est parce qu’ils y trouvent un avantage et pas une entreprise privée n’arrive a décérébrer les humains pour faire acheter des produits qui n’amènent pas un bénéfice, ne serait-ce que du plaisir. Sur les effets négatifs pour la santé, une société hygiéniste serait une catastrophe totalitaire, les gens se foutent en l’air en toute conscience, c’est même parfois une réelle pulsion, un besoin, la vie est courte, la vie tue.

        L’excuse des méchantes entreprises pour des addictions mortifère est une connerie, les gens achètent ces trucs en sachant parfaitement que c’est mauvais pour eux et quand ce n’est pas disponible légalement ils se débrouillent avec des produits illégaux. La France est le premier consommateur d^herbe en Europe.

        En résumé, tout ça, c’est l’humain, des besoins humains, des défauts humains, en supprimant toutes ces entreprises ça ne changerait strictement rien.

      • Je me rends compte que je viens d’ouvrir le débat dans pleins de directions différentes …

        Oui, c’est touffu :p
        Mais vous êtes courtois et avez l’air ouvert, c’est une bonne chose.

        J’avais envie d’écrire sur la pub.

        -D’abord on ne peut pas dénier ses effets positifs, la diffusion de centaines de milliers de bons produits qui facilitent la vie et qui permettent à des entreprises de gagner en efficacité par la concentration, d’innover, d’avancer. Sans la pub par exemple l’électroménager n’aurait pas fait un tel bond. En 1960 une machine à laver coûtait six mois de SMIG en 2000 c’est deux semaines, ces choses facilitent la vie de millions de gens et leur large diffusion et donc leur rapide évolution et baisse des coûts est en partie du à la pub..

        -Ensuite on ne peut absolument pas dire qu’elle fait consommer de mauvais produits à la place de meilleurs, les gens goûtent, testent, essaient, se renseignent et il est hors de question de leur faire avaler en masse des choses qu’ils n’aiment pas ou qui ont un mauvais rapport qualité/prix.

        Une entreprise qui fait de la merde trop chère va juste faire faillite plus rapidement si elle compte sur la publicité pour vendre.

        Évidemment, vous trouverez toujours des gens pour dire que ce n’est pas le « mieux » qui tient le marché, mais dans la plupart des cas ce n’est pas vrai ni l’avis réel de la majorité qui n’est pas idiote quoi qu’on en dise. Une expérience scientifique avait montré que dans l’estimation du poids d’un bœuf, une foule tombait quasiment juste alors que les chiffres pris individuellement étaient souvent à côté.

        ————————————————————————————

        -Au final j’ai envie de dire que vous avez parfaitement raison quand même: il y a beaucoup d’imperfections, de gaspillages, c’est humain, c’est naturel même, quand les choses sont abondantes les animaux, les plantes gaspillent aussi et se trompent, mais une société qui contrôlerait entièrement ces choses deviendrait un enfer dictatorial cent fois pire que les maux qu’elle prétendrait soigner.

        Et ceci parce que les « législateurs » chargés de juger de ce qui est bon, moral, bien, sont humains aussi avec tous leurs biais, idéologie, fausses informations, religion, préjugés, erreurs et quand vous leurs laissez contrôler la vie des gens ça fini toujours mal.

        En pratique c’est indéniable, toutes les économies planifiées ont fait faillite (34), une petite minorité de hauts fonctionnaires gouverne la France sans partage et c’est le pire qui est arrivé dans chacun des domaines par rapport à des pays beaucoup plus ouverts et consensuels.

        ———————————————————————————–

        L’énorme avantage du marché libre, c’est qu’il n’y a pas plus démocratique, chaque personne vote avec son argent et décide de quelle entreprise doit vivre parce qu’elle amène un bénéfice et lesquels doivent mourir parce qu’elles sont peu efficaces ou mauvaises.

  • « Il restera à déterminer de nombreux points. Quelle sera la date à partir de laquelle s’appliquera la nouvelle loi. Les robots utilisés sur les chaînes de fabrication automobile depuis plusieurs années seront-ils soumis à cotisation, ou bien ne seront concernés que les nouveaux robots ? Quelle commission évaluera le nombre d’hommes que remplace un robot ? Ce taux de remplacement sera-t-il modifié si le robot est amélioré ? Si le robot travaille habituellement huit heures et reste allumé une heure de plus pour terminer une série, cette heure sera-t-elle cotisée comme heure supplémentaire ? Si l’entreprise est en grève, pourra-t-on tolérer le travail des robots ? »

    Seul paragraphe intéressant au milieu d’autres paragraphes qui ne cachent pas leur partialité et se perdent dans la critique gratuite du concept flou de « gauche » ou de socialiste.
    Enfin nous voilà ici, avec un lot de questions pertinentes, balayées d’un revers de main pour retourner instantanément à une critique arbitraire, ou en tout cas non argumentée, si ce n’est par l’accusation du fait que la seule réponse à apporter à ces questions est la mise en place d’une bureaucratie abusive, de la proposition de Benoit Hamon.
    Bref que de temps perdu sur cet article qui pour changer est dans un biais de confirmation libéral mais ne donne pas plus à réfléchir que d’autres journaux de cette gauche que vous critiquez tant, qui ne se donnent pas les moyens non plus de s’émanciper des clivages et biais en tous genres, dans lesquels au final, ils trouvent un certain confort comme vous même.

  • Lorsqu’il propose de taxer les robots, Hamon sait parfaitement de quoi il parle. En effet, il fait partie de ces « robots taxeurs » qui, à gauche, prétendent exercer les plus hautes fonctions électives en résolvant tous les problèmes socio-économiques au moyen de la fiscalité.

  • Merci llmrym de mettre bien les points sur les « i » par votre excellent commentaire.

  • bjr , . pendant que les socialistes ruinent la France , réglementent a outrance , reforment tout et rien , fiscalisent sans retenue , dépensent , gaspillent creusent le trou endettent notre pays , découragent le travail, favorisent le parasitisme , l ‘assistanat , distribuent des diplômes et medailles en chocolat , tuent l ‘entreprise et les derniers qui y travaillent , font fuir les cerveaux les capitaux, les industries . pour exemple , les Allemands investissent , créent de l’emploi en ayant 5 fois plus de robots que chez nous au moins prennent des marchés , travaillent , remplissent leur caisses qui sont en équilibre ou excédentaires
    . hamon comme vous le laissez entendre et un gros fainéant , ce n’est surement pas un exemple a suivre ou a écouter mais a combattre

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