5 idées fausses sur la transition énergétique

L’actuel plan de la France pour la transition énergétique oublie la croissance et est fondé sur cinq idées fausses.

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5 idées fausses sur la transition énergétique

Publié le 12 décembre 2016
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Par Michel Gay.

transition énergétique
Pole-Mounted Photovoltaic Array By: Living Off GridCC BY 2.0

Selon la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (iFrap), le plan actuel de la France pour la transition énergétique oublie la croissance et il est fondé sur cinq idées fausses.

1.  Il serait invraisemblable que la part du nucléaire passe de 75% de la production d’électricité en 2015 à 50% en 2025. Cette baisse d’un tiers de la production supposerait l’arrêt de 23 des 58 réacteurs nucléaires existants en 10 ans. Il est encore plus irréaliste de passer des 5% actuels des nouvelles énergies renouvelables (excluant l’hydraulique) à 15% en 9 ans.

2. Il serait intenable que la consommation d’énergie diminue de 50% d’ici 2050 alors que, malgré la crise de 2008, elle n’a baissé que de 0,06% par an, tandis que la croissance du produit intérieur brut (PIB) n’était que de 0,6% par an sur la même période.

Or, l’objectif gouvernemental de croissance du PIB pour 2016 est de 1,5%, et l’augmentation prévue de la population est de 0,45% par an (74 millions d’habitants en 2050) selon l’Institut national des études démographiques (INED).

3. Il serait trompeur de faire croire que les nouvelles énergies renouvelables sont presque compétitives. Leur coût de production est très élevé avec peu de perspectives de réduction des coûts, notamment pour l’éolien. Le prix d’achat de ce dernier n’a pas baissé depuis 10 ans, et celui de l’éolien marin français est environ deux fois plus élevé.

Le coût du solaire photovoltaïque reste encore prohibitif malgré la baisse des prix des panneaux chinois qui représentent moins de la moitié des coûts. Les ressources géothermiques sont rares. La biomasse est limitée par sa disponibilité, les coûts élevés de collecte et la concurrence avec la production alimentaire.

Les prix affichés par les producteurs d’électricité renouvelable ne tiennent pas compte de l’obligation d’achat, de l’adaptation du réseau électrique et des capacités de production « classiques » nécessaires pour satisfaire en permanence la demande. Quand bien même le stockage de l’électricité serait résolu (ce qui est encore loin d’être le cas), celui-ci a aussi un coût.

Le coût « brut » de ces énergies doit donc être multiplié par deux pour connaître leur coût « net ». Ainsi en France, le véritable coût du mégawattheure (MWh) éolien terrestre n’est pas de 90€ mais de 180€.

4.  Il serait faux de croire que la croissance verte accroît le nombre d’emplois. Les dix milliards d’euros de surcoûts annuels payés par les contribuables et les consommateurs manquent ailleurs. Ce déficit élimine d’autres emplois disséminés et « invisibles ». De plus, une grande part de cette somme a été dépensée en importations (éoliennes allemandes et danoises, panneaux photovoltaïques chinois…).

5. Il serait excessif de vouloir réduire les émissions de CO2 de 75% en 2050. La France (1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre) produit déjà beaucoup moins de CO2 par habitant, et par unité de PIB, que les autres pays dans le monde. La France a entamé sa transition énergétique il y a plus de 40 ans. Elle est donc en avance sur presque tous les pays du monde dans ce domaine. Plus de 90% de son électricité est déjà  produite sans émissions de CO2 grâce principalement au nucléaire (75%) et à l’hydraulique (10%).

Considérant que l’économie française est handicapée actuellement par des engagements inconsidérés dans les nouvelles énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire, l’iFRAP propose de refonder la transition énergétique sur de nouvelles bases comprenant :

  • une augmentation de 17% de la consommation d’énergie d’ici 2050 pour accompagner la croissance économique ;
  • le remplacement du charbon et du pétrole par du gaz et de l’électricité ;
  • la mise en production d’un réacteur équivalent EPR par an, puis trois réacteurs nucléaires par an entre 2028 et 2050 (soit plus de 60 réacteurs en 20 ans) ;
  • la suppression des subventions et tarifs d’achat garantis.

Tout en s’engageant dans la réduction de consommation des énergies fossiles et des émissions de CO2, les deux objectifs principaux seraient de minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs, et de maximiser l’indépendance énergétique de la France pour soutenir la croissance.

Heureusement, malgré cet invraisemblable plan de transition énergétique, l’énergie nucléaire est encore aujourd’hui la solide colonne vertébrale de notre production électrique nationale. À la lumière de récentes élections, il semble que son avenir soit assuré…

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  • Pour le point 4,j’ai des doutes, l’augmentation des coûts doit entrainer une augmentation du nombre d’emplois…………. moins payés évidement donc forcement dans des pays a bas coût….. moins d’emplois chez nous, plus d’emplois chez les autres….viva la revolucionne énergétique et mondialiste

    • plus d’emplois chez les autres

      Forcément et bien payés en plus, pas comme ici ou il faut raboter les salaires. Donc vu l’état du pays cela ne peut être que négatif.

  • J’entendais ce matin une pub d’Engie qui incite à installer des appareils (non indispensables, par exemple climatisation, dont l’énergie consommée « entraînerait une production équivalente d’ENR »!). Je suppose que c’est grâce à l’espion Linky…
    Plutôt que de remettre en cause des choix stupides, on cherche des solutions pour absorber le surplus problématique de production aléatoire dû aux ENR. Le plus gros défaut de nos dirigeants, c’est de ne jamais se remettre en question. A force d’empiler choix idiots et solutions stupides, ça va mal finir…

    • tt a fait d’accord avec vous nos dirigeants je le dit n’on pas de cerveau ils ne savent pas refléchir ils ne savent que agir pour des interêts financiers et c’est tt…il se foute pas mal du reste

  • Comment peut-on encore en 2016 évoquer, sinon invoquer le sacro-saint PIB qui déjà est concrètement incernable ?

    Mais c’est pas le pire. Parler du nucléaire sans systématiquement évoquer au moins l’insécurité qu’il génére, même sans parler de l’égoïste cadeau empoisonné laissé aux nombreuses générations futures

    • indiscernable? que voulez vous dire?

      Ben ne parler de l’insécurité et des déchets empoisonnés que laissent le seul nucleaire est aussi une approche problématique.
      Un approche plus complète regarde plutôt ..les problèmes associés à un mode de production ..pour une puissance effectivement produite donnée…
      En conséquence on ne peut m^me pas comparer un kW éolien ou solaire et un kW « nucleaire »…

      On ne va pouvoir comparer que de système de production à système de production.

      Et avoir des batteries dans une maison, une installation sous tension sur son toit..c’est un risque aussi!!!!
      Entendons nous bien, vous avez parfaitement raison d’etre hostile à l’industrie nucleaire, vous avez parfaitement le droit d’exiger que les problèmes que vous subissez ou subirez et accidents causés par une industrie soient compensés….
      Il est vrai que un accident nucleaire aurait des conséquences importantes autour d’une centrale et cette éventualité conduit à un syndrome « pas près de chez moi » plus important qu’une centrale à charbon des panneaux solaires ou une éolienne..mais si on supprime la notion de projet d’intérêt publique, et qu’on laisse les gens décider chez eux…le problème est résolu pour moi.

    • à Thomas Davenir

      Le PIB est une variable concrète parfaitement cernée et très représentative de l’activité humaine, d’où son utilisation ici.

      Le nucléaire m’apporte un sentiment de sécurité immense, compte tenu qu’il est désormais le dernier pilier du pays qui tienne encore debout et nous garantisse une indépendance énergétique vis-à-vis de puissance hostiles. Lesquelles sont certainement à l’origine des manipulations dont vous êtes victimes avec votre peur irrationnelle, instillée par une propagande cérébrolessiveuse des plus fallacieuses et spécieuses. Les menaces de sortie du nucléaire, elles me terrifient considérablement, rien ne pourrait me faire me sentir plus en insécurité, ce serait la fin du pays.

      Pour ce qui concerne les déchets radioactifs, compte tenu de tout le potentiel énergétique qu’ils contiennent, c’est un formidable cadeau aux générations futures, de l’énergie gratuite et à volonté, qui n’attend plus que la créativité des ingénieurs, lesquels n’attendent plus que le feu vert des pouvoirs publics !

    • Thomas Davenir: sans systématiquement évoquer au moins l’insécurité qu’il génére

      C’est l’énergie qui fait le moins de morts par TW/h produit, c’est même moins que le solaire:
      http://www.nextbigfuture.com/2011/03/deaths-per-twh-by-energy-source.html

      Thomas Davenir: sans parler de l’égoïste cadeau empoisonné laissé aux nombreuses générations futures

      Pitié, révisez vos cours de physique.
      Plus une source est « chaude » moins elle dure longtemps. Les déchets réellement dangereux (qui se comptent en centaines de tonnes plutôt qu’en millions de tonnes comme le chimique) c’est de l’ordre du siècle. Il y a des bâtiments qui durent dix fois plus longtemps.

      Sans compter que certains déchets sont loin d’avoir épuisé leur potentiel carburant.

      Thomas Davenir: Je préfère ne pas répondre sinon :
      Evitons de parler de sujets qu’on ne connait pas

      Ça tombe bien, à part trois slogans conventionnés vous n’y connaissez strictement rien.

      • Attendez donc l’explosion d’un seul réacteur français et si on est tous deux encore en vie, on en reparlera

        • J’habite Orléans, je suis encerclé par les centrales nucléaires. Saint-Laurent à 32 km, Dampierre à 49 km, Belleville à 85 km …

          Je suis beaucoup plus préoccupé par l’éventuelle installation d’un monstre éolien à proximité de mon domicile (pourtant peu probable heureusement), que par votre fantasme d' »explosion de centrale nucléaire » …

          Pour votre information, par ailleurs – je viens de vérifier – la radioactivité à la centrale de Dampierre en Burly est de 78 NanoSievert/h, eaxctement identique à celle d’Orléans. A La Ferté Saint Aubin (23 km au sud d’Orléans, et 50 km de Dampierre) elle est de 94 NanoSievert/h

          Tout cela est bien éloigné des 30 000 nano Sievert/h (5 fois plus que les alentours de Tchernobyl) que « subissent » les habitants de Ramsar, agréable villégiature Iranienne où le Shah passait ses vacances.

          Tout cela est bien éloigné des 131 000 Nano Sievert/h des « black sands » de la ville d’eau de Guarapari au Brésil, où les Brésiliens riches vont se faire soigner …

          http://bit.ly/2gIiPqU

          Pour tout vous dire, je dors tranquille. Bonne nuit à vous.

          • Puisque vous donnez l’impression de dominer le sujet, merci de contredire ici les points de vue du Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire (GSIEN) ou encore le dossier spécial sur le sujet du Canard enchaîné d’il y a pas si longtemps.

            • Et pourquoi ne me diriez-vous pas, vous, ce qu’il y a de faux dans ce que j’affirme ?
              Sinon, je vous invite à consulter la page consacrée au nucléaire par l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique) http://bit.ly/2gK6iUe
              Vous y trouverez toute l’information dont vous avez besoin pour évacuer vos terreurs enfantines.

              • C’est pas sympa « d’enduire les lecteurs des commentaires « avec de l’erreur »

                En leur proposant de prendre au sérieux l’AFIS qui publie le J.O de la désinformation sur le Nucléaire

                Et c’est moi qui ne serais pas sérieux ?

                Même à propos des réacteurs autorisés par l’ASN à repartir on ne nous dit pas tout ; c’est sous réserve et pas du tout a fond à cause justement des défauts de fabrication signalés par le personnel de base et cachés par les cadres avec des dossiers officiels rassurant et des dossiers « barrés » disant la vérité pas rassurante du tout.

                C’est qui déjà la saint patron des pro-nucléaires à invoquer au moins pendant tout l’hiver ?

                • Je crains que nous soyons arrivés au point où ceci n’intéresse plus personne.
                  Si je me trompe, et si quelqu’un veut me relayer pour tenter de prendre en mains l’éducation de Thomas Davenir, grand bien lui fasse.
                  Malheureusement, je crains que cela ne soit une cause perdue étant donnée l’épaisseur de la crasse d’idées reçues …

                  • Puisque vous donnez l’impression de dominer le sujet, merci de contredire ici les points de vue du Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire (GSIEN) ou encore le dossier spécial sur le sujet du Canard enchaîné d’il y a pas si longtemps.

                    Vous vous gardez bien de répondre et bottez en touche selon une technique bien connue des manipulateurs.. En êtes-vous capable ?

                    Moi je reste modeste, mais j’ai les meilleures sources francophones qui soient sur le sujet .

                • Jacques Corbin: Et pourquoi ne me diriez-vous pas, vous, ce qu’il y a de faux dans ce que j’affirme ?

                  Parce qu’il n’en a aucune idée ni aucun fait précis à soumettre, il est juste persuadé que tout le monde ment.

                  En leur proposant de prendre au sérieux l’AFIS qui publie le J.O de la désinformation sur le Nucléaire

                  Voilà…

                  • La répétition est parfois efficace :

                    Moi je reste modeste, mais j’ai les meilleures sources francophones qui soient sur le sujet

                    J’ai omis les guillemets « l’AFIS qui publie le J.O de la désinformation sur le Nucléaire », car c’était une citation d’expert daté du jour-même

                    • Le GIEN militant ? Pitié quoi !

                      La plupart des documents que j’ai lus de leur part contenaient un nombre de rhétoriques alarmiste inversement proportionnel aux nombres de chiffres et données avancés. Quand il y a des données, c’est la plupart du temps des proportions qui s’ils sont impressionnants (ce qui est le but) ne disent strictement rien de la problématique puisqu’il n’y a quasiment jamais (et pour cause) de références ni d’ordre de grandeur.

                      Pour prendre un exemple, je peux vous dire qu’on a mesuré une pression acoustique un demi-millions de fois supérieur au seuil de détection dans une pièce et emballer le tout dans une rhétorique alarmiste qui vous ferait craindre pour vos tympans. En fait, ça correspond simplement au niveau d’une personne parlant un peu fort. Aucun danger.

                      En bref, il a beaucoup de militantisme, mais très peu de science là-dedans. Soumettez-moi des documents je vous ferais une critique scientifique en réduisant le texte aux données et en analysant ces données en regard des références.

        • Attendez donc l’explosion d’un seul réacteur français et si on est tous deux encore en vie, on en reparlera

          Il faut vraiment arrêter les films hollywoodiens et regarder un jour la réalité mon petit.

          C’est en CM2 qu’on peut penser qu’une centrale qui « explose » éradiquerait la vie en France.
          Et c’est en 6eme qu’on peut encore ignorer les lois physiques et les ordres de grandeur en jeu même en cas d’accident majeur.

          Pour Tchernobyl, c’est le communisme, sa gestion désastreuse, ses mensonges et son total mépris de la vie humaine qui est à l’origine du nombre élevé de victimes.
          Dans un pays libre et développé, Fukushima représente une chiure de mouche sur la carte qui a fait maximum cinq ou six morts dus au nucléaire lui-même alors que le tsunami avait noyé les dispositifs de sécurité en même temps que 20’000 personnes.

          Aux USA 30’000 personnes meurent chaque année rien que de la pollution du au charbon, 6 fois Tchernobyl chaque année.
          En Chine c’est 500’000, 100 fois Tchernobyl.

          • Ilmryn : pour ma part, à Fukushima, j’avais compté UN mort, tombé d’une grue. Merci de compléter mon information 🙂

          •  » … qui a fait maximum cinq ou six morts dus au nucléaire lui-même … »

            Merci de vous être ridiculisé.

            Je ne suis qu’un vieux fantassin de base parmi les opposants au nucléaire d’EDF et Areva qui manifestait déjà, et pas en couche ou même en culotte courte contre Gravelines en 1975 .

            Mais je fais confiance au point de vue de solides scientifiques.

            • « Merci de vous être ridiculisé ».

              Erreur de ma part.
              Veuillez m’excuser

            • Thomas Davenir: Merci de vous être ridiculisé.

              Sans la preuve de vos « innombrables morts à Fukushima » c’est vous qui êtes totalement ridicule.

              Thomas Davenir: Je ne suis qu’un vieux fantassin de base parmi les opposants au nucléaire d’EDF et Areva qui manifestait déjà, et pas en couche ou même en culotte courte contre Gravelines en 1975 .

              Et moi contre Crey-Malville, la différence entre nous c’est que vous vous comportez toujours comme un enfant qui n’a aucun esprit critique, aucune rationalité, aucune sagesse. Vous n’avez strictement rien appris durant votre vie, c’est désolant.

              Thomas Davenir: Mais je fais confiance au point de vue de solides scientifiques.

              C’est une blague ?
              Vous en êtes toujours à croire comme les gamins de CM2 qu’un accident nous tuerait tous en France.
              Vous courrez comme un poulet sans tête face à un accident industriel qui a fait 1/20000 du nombre de morts dû à une catastrophe naturelle.

              La science mon petit monsieur se base sur des faits, or elle est sans appelle : le nucléaire est l’énergie qui fait le moins de morts par unité produite:


              Death Rate per TWh
              ——————————————————————

              Coal (elect, heat,cook –world avg) 100
              Coal electricity – world avg 60
              Coal (elect,heat,cook)– China 170
              Coal electricity- China 90
              Coal – USA 15
              Oil 36
              Natural Gas 4
              Biofuel/Biomass 12
              Peat 12
              Solar (rooftop) 0.44
              Wind 0.15
              Hydro 0.10
              Hydro (world including Banqiao) 1.4
              Nuclear 0.04

              • Vous vieillissez mal si vous étiez à Creys-Malville et, de plus, vous avez changé de camp.

                 » …un accident nous tuerait tous en France. » Je n’ai évidemment jamais pensé et encore moins écrit ça

                Outre les « quelques  » morts de Fukushima à cause du nucléaire que vous condescendez à admettre, vous « oubliez » les victimes en différé, après irradiation pour les gars qui travaillaient sur le site, puis parmi ceux qui ont fait les premières interventions . Et il y a aussi très probablement des victimes parmi les populations (irradiation directe et irradiation interne par contamination) . Le gouvernement japonais a intérêt à cacher la réalité même si elle devient très explicite dans 5 à 10 ans et plus.

                Je me suis excusé trop vite 🙂

                • Thomas Davenir: » …un accident nous tuerait tous en France. » Je n’ai évidemment jamais pensé et encore moins écrit ça

                  Mais oui c’est ça: « Attendez donc l’explosion d’un seul réacteur français et si on est tous deux encore en vie, on en reparlera »

                  Thomas Davenir: vous « oubliez » les victimes en différé, après irradiation pour les gars qui travaillaient sur le site, puis parmi ceux qui ont fait les premières interventions . Et il y a aussi très probablement des victimes parmi les populations

                  Ne faites pas votre Jean-Kevin de 12 ans, Il y a des documents bon-sang !

                  L’université technologique de Vienne (Autriche) a analysé les résultats de 900.000 échantillons de nourritures effectués par l’administration japonaise entre 2011 et 2014. Leur étude qui vient d’être publiée dans Environmental Science and Technology montre que 3,3% des produits agricoles provenant de la région de Fukushima présentait des taux de radiation supérieurs aux normes japonaises et ont donc été retirés des marchés. En 2014, 0,6% de la nourriture provenant de cette région présentait encore une radioactivité excessive. Pour le Japon tout entier, les taux de non-conformité sont passés de 0,9% en 2011 à 0,2% en 2014. Les chances qu’une personne ait ingéré une nourriture lui faisant dépasser les limites annuelles de dose radioactive sont donc très faibles.

                  Thomas Davenir: Le gouvernement japonais a intérêt à cacher la réalité

                  Et du complotisme maintenant…
                  Par contre vous gobez sans aucun problème n’importe quel article militants qui avance n’importe quoi, sans chiffres ni études.

  • je rappelle encore la définition de la transition energetique donnée par wikipedia
    La notion de transition énergétique est un volet essentiel de la transition écologique, elle désigne le passage du système énergétique actuel utilisant des ressources non renouvelables vers un bouquet énergétique basé principalement sur des ressources renouvelables ; ce qui implique de développer des solutions de remplacement aux combustibles fossiles, qui sont des ressources limitées et non renouvelables (à l’échelle humaine). Certains y ajoutent les combustibles fissiles (matières radioactives telles que l’uranium et le plutonium). La transition énergétique prévoit leur remplacement progressif par des sources d’énergies renouvelables pour la quasi-totalité des activités humaines (transports, industries, éclairage, chauffage, etc.).

    C’est donc aussi une transition comportementale et sociotechnique1, qui implique une modification radicale de la politique énergétique : en passant d’une politique orientée par la demande à une politique déterminée par l’offre, et d’une production centralisée à une production décentralisée. Il s’agit aussi d’éviter la surproduction et les consommations superflues pour mieux économiser d’énergie, et bénéficier d’une meilleure efficacité énergétique. Cette approche notamment issue de l’Öko-Institut et de l’Association négaWatt, d’abord décriée, prend une place grandissante dans les politiques énergétiques.

    Il y a un truc amusant…on décrit d’abord la transition energetique…et ensuite parce qu’on réalise que rien n »indique que, si les gens sont libres de choix ,elle se produisait jamais, on nous explique quelle politique DOIT être menée pour y arriver.

    Je veux insister sur le fait que la transition energetique est unprojet politique , elle repose sur la vision qu’on a des émissions de CO2 fossile et de leurs conséquences, et donc, si ces conséquences sont mal évaluées, la transition energetique est un mauvais choix politique.
    Magie du plan..on donne des jolis pourcentages..ça fait sérieux…

    • Deux remarques pour compléter votre propos…
      Beaucoup de gens approuvent les politiques menées en raison d’un bénéfice collatéral (pousser à éviter les gaspillages, voire à limiter la consommation d’énergie) sans voir le vice de fond: l’influence humaine discutable sur le réchauffement de la fin du siècle dernier. Cette imposture est exploitée pour promouvoir ce qui est d’abord un projet politique, comme vous le soulignez.
      De la restriction de consommation d’énergie à la décroissance, il n’y a qu’un pas qui sera vite franchi. Or la décroissance est le projet politique sous jacent, en tout premier lieu la décroissance de la population.

    • On ne parle plus de transition énergétique mais de transitude énergétique. Après tout ce n’est qu’un mot, et il n’a pas d’importance puisque comme vous le faites remarquer la solution précède le problème : les termes, les raisons, les données sont inventés au fur et à mesure afin de faire progresser le projet.

      Le fond du problème est que ce projet ne concerne que le cadre de vie d’une minorité habitant les pays développés. C’est la plus grande arnaque de l’histoire. Et dans la mesure où il s’agit d’une tentative de prise de pouvoir d’une minorité sur l’ensemble des citoyens, sans même prendre en compte l’impact catastrophique sur la majorité, cela ne peut que mal finir.

  • 1. Faux si la consommation augmente (notamment avec l’électrification des transports). Le parc actuel serait alors mécaniquement « dilué » pour fournir 50% de la demande (surtout la nuit si la recharge des véhicules électrique est nocturne). C’était le sens de l’entourloupe de Hollande pour récupérer les voix d’EELV en 2012 (sauf Fessenheim mais elle peut encore y échapper)

    2. La biomasse est limitée par sa disponibilité ? Quelle estimation de puissance faites-vous, sachant qu’en France, la forêt est en expansion et la ressource très disponible?

    3. Vous avez raison : il faut arrêter avec ce système écœurant de subvention et d’achat prioritaire d’une électricité intermittente décorrélée de la demande et sans obligation de financement des centrales de réserves (ou de stockage à l’avenir). C’est une mafia financière qui a mis ça en place, et ça va être dur d’en sortir. Dites-nous plutôt comment revenir à une offre de marché sans qu’on soit ponctionné via la CSPE !

    4. Faux, il faut bien des gens pour nettoyer les chiures d’oiseau ( ou cadavres) sur les panneaux PV (ou les éoliennes) qui voient leurs rendements réduit. Ce sont les seuls emplois récupérés en France grâce aux énergies renouvelables, vu que tout est importé. Après, si les chinois arrivent à faire des panneaux PV peu cher à qualité égale, pourquoi s’en priver, si le consommateur s’y retrouve ? La sino-dépendence sera-t-elle la même plaie que l’opep-dépendance ?

    5. De toute façon, si ça n’est pas nous ( les « occidentaux ») qui crameront le reste de pétrole, les pays en voie de développement s’en chargeront. (sauf l’Allemagne qui fait bande à part grâce à son charbon tout aussi pourri). A moins que le CO2 n’ait un « prix », contrainte écrasante que nos élites mondialistes vont peut-être réussir à leur imposer. L’unique soucis de nos décideur devrait être le lien qui relie le PIB et l’énergie: la minimisation du prix de l’énergie est une condition nécessaire à la maximisation du PIB ( cf Jancovici )

    Le problème du nucl est et sera de rasséréner les français si accident survenait (qu’il faut toujours considéré comme « possible » même si peu probable). Ainsi les opérateurs sont-ils capables de garantir le confinement des « conséquences »? Car en terme libéral, s’il y a un accident, tant que ça ne va pas détruire des terres ou déplacer des populations qui n’ont rien demandé, finalement, ça n’influe que sur la viabilité économique de l’opérateur qui aura un moyen de production détruit.

    • à bleubv

      Si un accident se produit en France, c’est que ce ne sera pas un accident, mais une opération menée discrètement et sur la durée, de façon à donner au sabotage toutes les apparences d’un incident technique ou de négligence involontaire, organisée par des gens hostiles au nucléaire, eux-mêmes pilotés par des gens hostiles au pays. Le niveau de naïveté de nos concitoyens sur certaines malveillances est encore à un stade, disons, hyper critique ( au sens masse plutôt que fluide ).

    • @bleubv: Je serais de votre avis, la compensation des 50% nucléaire venant forcément des centrales gaz.
      Le seul obstacle vient de la garantie d’autonomie : Soit le gaz vient du Qatar, soit il vient de Russie.
      Mais il est toujours facile pour une étude de faire abstraction des votes des consommateurs.

      • @amike
        « Soit le gaz vient du Qatar, soit il vient de Russie »
        J’ajouterais  » … pour le moment … sinon, dans l’avenir proche il pourrait venir des USA, puis du Royaume Uni et plus tard (peut-on rêver ?) de France … » 🙂

        • Il passe où votre pipeline de gaz en provenance des US ? 😉

          • Le gaz est transporté dans des bateaux spéciaux (LNG Gaz Carrier). Allez voir par ici : http://bit.ly/2gswf7q
            Avec ces petites choses, les US sont maintenant exportateurs de gaz naturel. Ici http://bit.ly/2hvPHoO la liste des 21 tankers qui ont quitté les US entre février et juillet dernier. Vous noterez qu’une livraison de mars allait dans les Emirats Arabes Unis et une au … Koweit.
            Le mouvement va largement s’amplifier avec l’arrivée de Donald Trump …

            • Il est évident que les champs de production de gaz sont en bord de mer aux US…
              donc pipeline + methanier + pipeline a l’arrivée.. whynot..

              • John Majeur, vous avez oublié « Camion citerne » au départ et à l’arrivée …

                • Ca va faire un joli ballet de camions et de bateau tout ca… Le transport du gaz aujourd’hui reste majoritairement par pipeline, malgré une flotte de méthaniers relativement active… Je ne suis pas franchement convaincu par ce modèle.. Chiant a transporter le méthane..

                  • Je ne suis pas absolument certain qu’il soit indispensable que vous soyez convaincu.
                    C’est le prix du marché qui décidera.
                    Le Qatar est le premier exportateur mondial de gaz. A ma connaissance, la totalité de sa production est pour le moment exportée par LNG et je doute que ces tankers se remplissent directement aux champs gaziers.
                    Pour le moment, la France importe 13% de son gaz sous forme de LNG. Cela pourrait changer, que vous ou moi soyons convaincus ou pas.

          • Par méthanier. Pertes du à la compression du gaz, mais peanuts au final.

        • NON, le principal pays fournisseur de gaz en France est ….La Norvège ! eh oui, avec 40% de nos approvisionnement.
          Le Qatar c’est 8%, et la Russie 14%
          Cf le site connaissancesdesernegies.org, entre autre…

          Non, il ne vient pas de Russie ce gaz norvégien, mais de mer du nord. Certes les gisements s’épuisent, mais tout de même.

  • La seule transition énergétique qui me parait raisonnable est celle de la transformation de nos centrales utilisant l’uranium vers la filière « thorium ».
    L’uranium cumule un certain nombre de défauts : production de « déchets » à haute énergie et longue durée, approvisionnement incertain en raison des situations géopolitiques des mines connues, conséquence catastrophique des accidents, pour les principaux défauts.
    La filière « thorium » n’a pas ces défauts.

    • « Th 232 c’est moins « haut » que U 235, donc par capture de neutrons cela ne va pas aller vers Pu 239 et vers les transuraniens …
      Mais, il y a plusieurs détails. C’est comme si on faisait un coeur de réacteur avec de U 238 pur … cela ne marcherait pas. Il faut de U 235. Par ailleurs, petit « détail », l’énergie provient de la fission … et on aura de toute façon des produits de fission.
      Sur le plan de la prolifération, le pied disent les promoteurs, il n’y a pas production de Pu 239. C’est bien vrai … mais il y a production de U 233, via Th 233, puis Pa 233″.

      Vrai ou faux ?

    • Un réacteur au thorium est un réacteur uranium. Pourquoi me direz vous ?
      Parce qu’on bombarde le 232Th avec un neutron RAPIDE, par opposition aux neutrons lents dites thermiques (encore faut il savoir ou le trouver et le produire en masse l’injecter au bon endroit dans le réacteur. Ce bombardement va faire du 233U, qui lui est fissile, et va donc être fissionné par les autres neutrons lents de la réaction en chaine.

      L’auteur de cet article a déjà expliqué que ces réacteurs sont aussi producteur d’un autre isotope de l’uranium : le 232 U qui lui est ultra Gamma radioactif. Ce qui pose de gros pb de manutention et de raffinage par la suite.

      Rien n’est simple en physique. le doc diffusé par ARTE et soutenu par denis Robert était bien trop empreint de « propagande cérébrolessiveuse des plus fallacieuses et spécieuses » pour reprendre cette jolie expression connée plus haut dans le fil de commentaires.
      mieux vaut aller regarder la conférence au CEA de MR Daniel Heuer (qui s’exprime aussi dans le docu d’ARTE) sur le sujet des réacteurs Thorium a fission liquide et sels fondus.

      L’avenir du nucléaire est de toute façon a neutrons rapides, et en ce sens nos politiciens ont gâché une avance considérable que nous avions dans le domaine. maintenant seule la Russie maitrise le bouzin et va le vendre a la chine sans doute en 2017 …Le pire c’est que tout ça a été fait dans un pure intérêt électoraliste, ou clientéliste ! celui de la gauche plurielle de Lionel Jospin pour faire plaisir a Voynet. Le même genre d’objet Totémique a l’époque que Fessenheim actuellement.

      Les idées simples sont souvent fausses. mais a force de les répéter, elle finissent pas être dans les têtes (cérébrolessiveuse)

  • Il y a un 6eme point :
    L’homme a toujours su s’adapter a un changement lent du climat par contre toutes variations rapides lui sont fatales….comme cette campagne pour lutter contre le changement climatique ,trop brutale,cela le tuera.

    • L’Homme étant surtout un animal ayant un bug génétique consistant a ne savoir tourner le volant qu’une fois s’être mangé le mur… 🙂

      • A quel moment nous n’avons pas su « tourner le volant » exactement ?
        Vous avez des faits précis ou c’est une vague remontée d’apocalypse biblique ?

        « En 1995, entre 75% et 85% de toutes les espèces animales auront disparues” – Dr. S. Dillon Ripley April 1970

        « Nos stocks de minerais de fer, d’huile minérale et de gaz naturels s’épuisent rapidement et beaucoup de grands champs sont déjà épuisés » Gifford Pinchot, “The Fight for Conservation,” 1906

        • Merci Ilmryn, pour cette réponse et plein d’autres sur ce post. Je plussoie !

        • Scientisme de 1906.. Belle référence.
          Si en effet vous considérez que la connaissance de 1906 est la référence, rendez votre PC et votre smartphone 😉
          Il n’y aurait pas autant de pression mondiale sur l’énergie si ce que vous niez était n’était pas une vérité…

          • On peut vous donner d’autres dates si vous voulez concernant la « fin du pétrole »…

            En 1914, « on » (bureau des mines Américain) estimait qu’il en restait pour 10 ans. L’ère du pétrole aurait du se terminer en 1924.

            En 1939, « on » (le même) disait qu’il y en avait encore pour 13 ans. L’ère du pétrole aurait du se terminer en 1952.

            En 1951, « on » révisait sa position : encore 13 ans, soit une fin en 1964.

            En 1972, « on » (« halte à la croissance », « club de Rome ») estimait les réserves à 20 ans, soit un épuisement en 1992.

            En 1992, « on » (« Beyond the Limits », nouvelle version du précédent) réévaluait à 39 ans le reste. Soit un épuisement en 2031.

            Aujourd’hui, depuis 20 ans et plus « on » (tout le monde) nous dit qu’on n’en a plus que pour 50 ans, soit une fin qui glisse chaque année d’une année.

            Et puis, lorsque « on » s’apercevra qu’il existe des évolutions de la technologie (forage horizontal, fracturation) qui permettent d’extraire du pétrole d’endroits qu’on ne soupçonnait pas, on aura peut-être la bonne idée de réévaluer le chiffre magique « 50 », 100 ? 200 ?

            Question : En 2066, combien d’années de pétrole restera-t-il ?

            PS : Les écolos de l' »âge de pierres », s’il y en avait eu, auraient certainement été préoccupé par la pénurie de pierres.

            • Donc le pétrole repousse au fur et a mesure qu’on l’extrait ? 🙂

              • @John Majeur. « le pétrole repousse au fur et a mesure qu’on l’extrait ? »

                Il existe effectivement un courant scientifique – minoritaire, mais cela ne veut pas dire grand chose – qui postule l’existence de pétrole « abiotique », synthétisé dans les profondeurs avec comme base le carbone et l’hydrogène, constituants assez communs, somme doute, de notre planète. L’histoire dira ce qu’il faut en penser, et je ne me mêlerai pas à ce débat.

                Mais il n’est nul besoin de faire « repousser » le pétrole pour voir le spectre de sa pénurie s’éloigner plus vite qu’on ne s’en approche.

                Les malthusiens et leurs émules ont, et ont encore :

                1) La fatuité de penser qu’on est arrivé au bout de la connaissance de notre monde, alors que c’est de notre ignorance qu’il faudrait s’efforcer d’évaluer les limites. S’agissant des ressources en hydrocarbures, on en trouve régulièrement dans des endroits où, dans le passé, on n’imaginait pas de pouvoir en trouver. Il n’y a aucune raison pour que ce processus ne continue pas encore « longtemps ». Je suis persuadé qu’on cessera de trouver des gisements d’hydrocarbures pour la seule et unique raison qu’on aura cessé d’en chercher, parce qu’on sera passé à autre chose … le nucléaire, déjà et, oui, peut-être, le solaire, dans un avenir plus lointain.

                2) La manie de raisonner « à technologie constante » comme si le progrès technique n’existait pas. Personne ne pouvait, il y a 50 ans, imaginer les possibilités – forage horizontal, fracturation hydraulique – qui permettent aujourd’hui de valoriser des sources d’hydrocarbures trop diffuses pour qu’il ait été envisageable de les exploiter avec la technologie de l’époque, à un tel point qu’on ne se donnait même pas la peine de les inventorier.

                Ainsi les hypothèses de proportion exploitable de pétrole dans un gisement donné, qui paraissaient raisonnables pour évaluer ses réserves exploitables à un moment donné, ont été dépassées lentement par l’invention du fracking, qui permettait d’extraire de plus en plus de produit à cet endroit. Puis, l’affinage du fracking, et la maturation du forage horizontal – qui est arrivé à un degré de sophistication qui était tout simplement inimaginable il y a 20 ans – a brusquement « fait apparaître » des multitudes de gisements, « nouveaux » parce que requérant des méthodes et technologies qu’on n’avait pas pu prévoir, pas plus que Malthus ne pouvait pas imaginer la « révolution verte » de Borlaugh.

                Après avoir, moi aussi, donné, il y a 45 ans et pendant quelques années, un peu de crédit aux thèses apocalyptiques du Club de Rome, j’ai eu le temps de grandir et d’observer la réalité. Je suis de plus en plus persuadé que l’avenir réserve encore quelques surprises à ceux qui n’apprennent aucune leçon et qui croient, encore aujourd’hui, brandir le spectre de la « pénurie énergétique » pour en rationner l’usage …

            • Merci pour ce commentaire. J’en fais un copier/coller (pourrait être utile). Je serais heureux de pouvoir faire valoir une ou des références. Pourriez-vous nous les donner ? Merci !

              • @exologique : avec grand plaisir.

                Les références proviennent du livre « L’écologiste Sceptique » de Bjorn Lomborg, Le Cherche Midi – 2004 (traduit de l’anglais « The Skeptical Environmentalist ». Plus précisément du titre « La crise pétrolière » pages 178 à 180

                Lomborg lui-même donne trois sources

                Julian Simon « The Ultimate Resource 2 ». Princeton, NJ: Princeton University Press. 1996

                Meadows, Donella H., Dennis L. Meadows, Jørgen Randers and William W. Behrens III 1972 « Limits to Growth ». London: Potomac Associates Book

                Meadows, Donella H., Dennis L. Meadows and Jørgen Randers 1992 « Beyond the Limits » London: Earthscan Publications Limited.

                Je n’ai pas personnellement vérifié les sources de Lomborg. Mais, la publication de son livre « L’écologiste Sceptique » a soulevé une telle bouffée de haine de la part des écolo-extrémistes, qu’il est permis de supposer que la moindre allégation factuelle erronée aurait conduit à le clouer au pilori.

          • Vous ne répondez pas à la question bien évidemment et pour cause.

            John Majeur: Si en effet vous considérez que la connaissance de 1906 est la référence, rendez votre PC et votre smartphone

            Vous avez manqué la démonstration, c’est votre discours malthuso-catastrophiste qui est en retard de quelques siècles et c’est à vous de rendre vos biens puisque nous ne « savons pas tourner le volant » et que vous êtes persuadé que « le mur approche, ding ding ding repentez vous ».

  • Vous êtes optimiste !
    Vous oubliez que les écolos veulent que tous les véhicules soient électriques, (ce qui serait possible si on trouvait des batteries miracles), mais a la conditions de construire des dizaines de nouvelles centrales nucléaires.
    L’homme vit le jour et recharge ses batteries la nuit. Le solaire n’est pas vraiment adapté et le stockage massif d’énergie: barrages, pompage, etc ….représente des investissement aussi cher que des centrales !

    • Tiens. Il serait donc interdit de recharger sa voiture avec l’électricité solaire produite.. de jour ? 😎

      • Trouvez nous des prises en nombre suffisant dans les zones de stationnement.

        • Facile … avec suffisamment d’argent gratuit 🙂

          • L’argent gratuit des autres : les piétons par exemple, ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un joujou même joli électrique.
            Une tesla, c’est plus 40000 Euros, et plus de 60000 Euros pour le modèle S.

            Mais bien entendu, les écolos-bobos-socialos sont toujours d’accord de récolter l’argent des autres. Pourquoi suer à le gagner ❓
            Faudrait pas pousser mémé dans les orties ❗

            • Donc un piéton roule au carburant fossile ? même en version raisin, joli score cher ami 🙂

              • Les piétons ❓ ils payent les subventions des acheteurs de Tesla ou de ce genre de véhicule.
                Mais votre remarque n’est peut-être pas dénué de sens : il faut un peu de pétrole pour les semelles, car très peu de chaussures sont 100% cuir. Et puis, les trottoirs (trotte hoir?), ils sont le plus souvent faits avec du bitume, ou des résines. Même s’ils sont en ciment, il a bien fallu les produire, donc pneus, pétrole sont nécessaires pour cuire le ciment. Et d’ailleurs, les machines fonctionnent le plus souvent au diesel, pas à l’alcool 🙂

        • Mon entreprise a un parking, mon supermarché a un parking, mon immeuble a un parking.. Et … je ne roule pas 6h par jour comme vous manifestement, même en hiver …

      • Oui, on peut recharger durant la journée. À condition de n’avoir pas besoin du véhicule. La nuit, c’est souvent plus favorable étant donné que le plus souvent l’automobiliste est chez lui, endormi.
        Maintenant, celui qui voudra faire un Lille-Palaves les Flots pour ses vacances en voiture électrique bien gérer son temps de recharge et au besoin prévoir l’un de ces fameux « prolongateurs d’autonomie électrique » en vogue actuellement : le groupe électrogène sur une remorque !

      • Tout a fait vous avez tout compris, Bravo, vous êtes bon pour adhérer a un parti d’écologie politique.
        Ils recherche des esprits brillant comme vous.

      • John Majeur: Tiens. Il serait donc interdit de recharger sa voiture avec l’électricité solaire produite.. de jour ?

        L’inclinaison de la terre et la météo « l’interdisent » surtout en hiver…

    • Derrière LES machins ou LES trucs et en particuliers LES Français (avec majuscule SVP !) on trouve souvent DES énormes âneries

      LES écolos ne sont pas unanimes, tout comme LES (mal nommés) Américains ou LES (mal nommé ) Anglais qui ne sont qu’une partie des Britanniques comme LES Hollandais une partie des Néerlandais ou LES lecteurs de Contrepoints

      Le souci des justes s mots et dans la cas articles pour les justes choses

      BEAUCOUP DE, et encore c’est pas certain qu’ils soient majoritaires …

  • « le remplacement du charbon et du pétrole par du gaz et de l’électricité »

    Il faudrait préciser ce que cela sous-entend exactement. Le pétrole reste la meilleure source d’énergie pour les transports (à part transports publics ferroviaires) de part sa commodité et son coût modéré. Pourquoi abandonner le charbon ? Pour produire de l’électricité (dans des centrales modernes équipées de dispositifs de dépollution), il est bon marché et me parait au moins autant valable que le gaz. Ce dernier devrait être privilégié pour les usages domestiques (chauffage surtout) plutôt que le tout électrique qui entraîne le problème du pic de consommation le soir en hiver.

    En ce qui concerne l’avenir du nucléaire, ne soyons pas trop confiants, l’issue de l’élection de mai prochain est encore loin d’être jouée.

    • Est-ce que les qualités du charbon sont pertinentes pour la France ? La Pologne ou la Chine, les USA, oui, mais nos besoins seront plus simplement couverts avec les centrales gaz pour compléter les centrales nucléaires.

    • le methane (gaz naturel) à pour les hydrocarbures le meilleur ratio co2/kwh et le charbon le pire

  • Excellent article. Clair et net.
    Notre transition énergétique, nous l’avons déjà faite. Depuis longtemps.
    Inutile de courir après des chimères.

    • En 1950, notre production électrique était de 33 TWh assurée à 50-50 par l’hydraulique et le thermique fossile. Aujourd’hui l’hydraulique produit 60 TWh et le thermique fossile 30 TWh. Le nucléaire qui produit plus de 400 TWh n’a donc pas remplacé l’hydraulique ni le fossile, il a seulement un peu réduit ce dernier qui produisait un peu plus qu’aujourd’hui dans les années 70.
      Parler de transition énergétique déjà effectuée ne vaut que dans le sens où les anciens modes de production principaux sont devenus minoritaires par rapport au nouveau mode de production majoritaire, mais ils n’ont pas été remplacés par ce nouveau mode de production.
      La transitude énergétique de Ségolienne a elle véritablement comme objectif de réduire voire annuler le fossile et le nucléaire.

    • C’est vrai. Nous l’avons faite en « brulant » de l’uranium bien de chez nous 😉

  • Vous avez raison de rappeler les définitions tant elles évoluent et fluctuent selon l’influence des lobbys. Il suffit de reprendre celle du mot polluant qui a été tordue pour inclure le CO2.

    La politique de transition énergétique est une politique de disette : l’abondance est proscrite, la répartition est une promesse.

    • (suite) Je répondais à lemière jacques : « je rappelle encore la définition de la transition energetique donnée par wikipedia »

  • La fameuse ‘transition » énergétique n’a que pour but de nous faire payer des impôts supplémentaires de types écotaxe et de donner des marchés aux multinationales (celles qui sponsorisent la Cop) toujours les mêmes qui vont vivre grassement de chantiers pharaoniques payés par notre argent.
    Tout cela me fait pleurer.
    Nous avons atteint un niveau de technologie ou l’énergie devrait être presque gratuite, voir les travaux de Tesla à ce sujet par exemple, ou ceux sur l’énergie libre.
    https://www.youtube.com/watch?v=elmXnIMQmTE
    Les voitures pourraient fonctionner à air comprimé ou par électromagnétisme.
    Par cette soi disant théorie du réchauffement climatique qui rappelons n’a pas été prouvé à ce jour, Il s’agit pour le système de nous faire peur sur la fin du monde pour nous faire accepter toujours plus de dépenses et de taxes au profit des mêmes intérêts.
    Nous avons aujourd’hui assez d’intelligence pour inventer un autre monde pour le service et le bonheur de tous et non pas l’enrichissement de quelques uns, voir la face cachée d’Al Gore par exemple pour ceux qui ont envie de pousser la réflexion.
    Nous avons la chance d’avoir Internet pour nous informer, servons nous en avant que ce ne soit censuré !

    • « Les voitures pourraient fonctionner à air comprimé ou par électromagnétisme »
      – on comprimé l’air avec quoi ? Jusqu’à preuve du contraire, physiquement il faut plus d’énergie pour comprimer assez d.air pour faire fonctionner un véhicule qu’il n’en faudrait pour le déplacer directement. Si vous avez une source scientifique fiable sur ce truc, je suis intéressé.
      – électromagnétisme : même remarque, en soi l’électromagnétisme n’est pas vraiment une source d’énergie. Et hormis les aimants naturels, il faut pas mal d’énergie pour générer le phénomène. Donc au final, si vous avez la aussi une source scientifique sérieuse sur ce mode de propulsion, qui explique le bilan énergétique total de la chose et son côté favorable par rapport au pétrole, gaz, charbon ou même nucléaire, je serais intéressé…

      Pour finir, les travaux de Tesla sont passionnants, mais alimentent trop souvent les blogs et les sites d’illuminés scientistes qui « croient » sans avoir cherché à mettre en application. Quant à l’énergie libre, on parle de l’E2PZ de Stargate Atlantis là : extracteur de particules du point zéro. Mais ça tient plus de la physique théorique fondamentale et de la SF que de la technologie véritable et industrialisable.
      Si vous avez la encore une source fiable, je suis toujours intéressé…

    • Bon, j’ai regardé la vidéo : c’est quand même un peu un fouzitou, il y a du potentiellement sérieux et du délire sans limite. Faire le tri nécessité une énergie considérable ?

    • Moi pas président: des impôts supplémentaires de types écotaxe et de donner des marchés aux multinationales

      Les bénéfices cumulés des 4 géants mondiaux que sont Google, Apple, Facebook, Amazon atteignent 70 milliards d’euros soit UN DIXIÈME des dépenses de personnel de l’état français.

      Nous somme contre le capitalisme de connivence et avons assez tapé sur l’eco-taxes mais vous devriez ouvrir un budget pour voir ou vont vraiment les sommes folles que l’état français vole prélève.

      Moi pas président: Les voitures pourraient fonctionner à air comprimé ou par électromagnétisme.

      Avec quoi comprimez vous l’air et alimentez votre « électromagnétisme » ?

  • Je suis tristement d’accord avec vous. Après, dans le nucléaire, il y a des gens qui travaillent toute la journée à établir tout type de scenarii catastrophe et à s’en prémunir … soit on fait confiance dans l’intelligence de ces gens, soit on construit un abri anti-atomique chez soi. Toujours ce même curseur entre la confiance et la défiance. En France, il semble que la défiance gagne petit à petit : normal, c’est plus rémunérateur pour les médias de masse omniprésents qui se délectent à mettre systématiquement de l’huile sur le feu … quand ce n’est pas carrément de la désinformation, notamment dans les équivalences entre centrales pilotables et centrales intermittentes

  • Mort de rire sur France-Info ce matin. Une universitaire nous expliquait que le méthane était en train d’exploser dans l’atmosphère depuis ces dernières années.
    Préparez-vous à avoir un capteur de méthane entre les fesses :mrgreen:

    • Ouais, et c’est très grave,10 molécules de méthane dans un milliard de molécules d’air. MDR

    • MichelC: Mort de rire sur France-Info ce matin. Une universitaire nous expliquait que le méthane était en train d’exploser dans l’atmosphère depuis ces dernières années.

      Entendu aussi et même rire: « ça explose surtout depuis 2006 et le coupable est probablement l’activité humaine »

      Les religions font décidément un come-back en force avec les mêmes recettes: péché, apocalypse, contrition, prébendes.

      • J’ai du me mettre à péter de plus en plus fort depuis 2006 🙂 Et je ne dois pas être seul 🙂

        Va falloir interdire les fayots…

    • Parce que les propos sur les pêts de vaches sont non fondés?

  • Vivement que cette transition se termine et que l’on passe a autre chose, j’ai l’impression de vivre dans un asile de fous.
    Bien sur que demain nous roulerons tout électrique et ce demain sera a 100% nucléaire ou ne sera pas.le chauffage sera aussi a 100% électrique via des pompes a chaleur réversibles…incroyable que l’on parle encore de ces gadjets solaires ou de ces moulins a vent ! Je Paris aussi que l’habitat sera souterrain pour faire des villes des jardins d’agrement…marre de fermer tous les soirs mes volets 🙂

  • Une piste intéressante dans l’esprit du biomimétisme : la production d’électrifié à partir de membranes ondulantes grâce aux marées et au débit fluvial

    Cf. http://www.eel-energy dont je ne suis ni de près, ni de loin actionnaire ou autre. Simplement promoteur bénévole du concept.

    • Est-il permis de sourire, sans vous vexer ?

      • Il est surtout permis de nous faire, SVP, partager votre science et de nous expliquer pourquoi ce procédé de membrane ondulante est risible.

        • Je vous invite à consulter Pif Gadget http://bit.ly/2gM9bE0
          A moins que le niveau ne soit un peu élevé ?

          • Très instructif sur leur probable personnalité les réactions de «  » »sachants » » » qui se font une idée précise (rarement flatteuse) de leurs interlocuteurs internautes sans les connaitre.

        • L’hydrolien est tentant parce qu’il n’a pas les problèmes mortels de l’éolien: intermittence et imprévisibilité en tête.

          Mais pour commencer, le potentiel hydrolien est de seulement 6-8 millions de foyers en Europe (sur 500 millions d’habitants)
          Ensuite le milieu marin est extrêmement agressif et les matériels très difficiles à entretenir comme le démontre l’offshore allemand.
          Après l’échec retentissant et très coûteux de BARD Offshore 1 en allemagne, des projets ont été annulés et les investisseurs sont devenus plus que prudents.

          Les Allemands eux-mêmes commencent à en avoir marre des lubies coûteuses et contre-productives. Le vice-chancelier Sigmar Gabriel en charge de la transition énergétique allemande (Energiewende) l’a même qualifiée de « pure folie sur le point d’échouer »:
          http://www.1730live.de/sigmar-gabriel-nimmt-in-kassel-stellung-zur-energiewende/

          • Très intéressant. Merci

            Il n’est pas question de ne compter que sur l’hydrolien, mais de s’en servir EN FRANCE au maximum raisonnable à un coût raisonnable sans lasser aux générations futures la gestion des déchets qu’il entraînera durant des centaines d’années

            Quels sont les différents outils de type hydrolien que vous évoquez pour que notre info soit plus complète ?

          • Votre BARD Offshore 1 en Allemagne,ça n’est pas de l’hydrolien, c’est de l’éolien maritime.

            • Thomas Davenir: ça n’est pas de l’hydrolien, c’est de l’éolien maritime.

              Tout à fait, ça venait en démonstration de la phrase sur « l’agressivité du milieu marin ».
              L’hydrolien est plutôt désavantagé par rapport à l’éolien puisque toutes les parties mécaniques sensibles sont sous l’eau, donc très exposées et difficile d’accès.

              Et comme les parties mécaniques supportent mal les organismes marins (algues, bernacles, éponges, vers marins) contrairement aux mats de l’éolien il vous faut des antifouling (peinture biocide) très puissant et très écotoxique qui sont peu durable. Un entretien régulier, difficile et coûteux est indispensable.

              C’est pour palier ce problème que EEL essaie de s’affranchir des turbines très sensible aux modification de profile, mais le problème bien qu’atténué demeure critique.
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrolienne#Inconv.C3.A9nients

              Ce n’est donc pas une énergie facile à récolter ni sans impact sur la nature.

              • Toutes les energies posent des problèmes techniques, on à vu récemment la difficulté de faire un acier aux normes requises,ainsi que la la résolution des problèmes par des bidouillage législatifs. D’autres énérgies ont aussi des produits des plus ecotoxiques. Il est aussi particulièrement difficile d’acceder dans des milieux hautement radioactifs. Pourtant on reussi bien à le faire……

                • Vous avez parfaitement raison fred. Les boues écotoxiques – et notamment radioactives – qui sont le sous-produit de l’extraction des « terres rares » (par exemple Néodyme) – sans lesquels (par exemple) vos jolis moulins à vent ne pourraient exister – ne sont pas « faciles d’accès ».

                  Et là, nous n’avons même pas besoin d’essayer de « le faire », elles sont, loin, vous ne les voyez pas, elles n’empoisonnent « que » des régions entières de la Chine.

                  • oui, la liste est très longue et passe aussi par le niger qui n’est pas non plus la porte à coté (le niger est plus facile d’accès, quelques fusils et quelques billets règlent le problème).
                    Tout cela pour dire que plutôt que de se focaliser sur la production d’énergie et sur l’opposition nucléaire renouvelables qui est en fin de compte assez anecdotique quand on regarde les tendances mondiales, le plus important reste les economies d’énergie que l’on sait déjà faire sans technologies pointues.
                    Un article qui ne parle de la transition énergétique que sous l’aspect de la production électrique est déja nécessairement à coté de la plaque et dans ce cas précis n’est que du lobbying Areva.
                    On a bien compris que ll’auteur prefere nettement de nouvelles centrales (quelle que soit leur technologie) plutot qu’une bonne couche d’isolant qui fait sortir du système marchand une partie des besoins énergétiques. L’attachement aux monopoles d’état est parfois sans limites

  • que d’approximations et de présupposés, l’auteur ne semble avoir aucune référence sérieuse!!!
    si on prend l’exemple de la methanisation, le potentiel, sans aucune culture dédièe à la methanisation , donc que sur du dechet est de l’ordre de 150 TWh par an avec 50 TWh qui sont faciles à aller chercher
    http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/88252_gisements-substrats-methanisation.pdf
    si on prend un exemple non pris en compte dans cette étude , la collecte des tontes de bord de route, le potentiel est de l’ordre de 15 Twh
    des quantités loin d’être negligeable , de l’energie stockable dans les infrastructures existantes et valorisable et/ou en chaleur et électricité.

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