Trump victorieux : cinglante défaite de l’establishment journalistique

La victoire de Trump est aussi la défaite planétaire des journalistes, qui n’ont rien vu venir.

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Donald Trump (Crédits : Gage Skidmore, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

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Trump victorieux : cinglante défaite de l’establishment journalistique

Publié le 9 novembre 2016
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Trump victorieux : cinglante défaite de l'establishment journalistique
Donald Trump (Crédits : Gage Skidmore, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

Lorsque vous vous appliquez à l’analyse, il est impérieux, pour que votre boussole vous dirige dans la bonne direction, que vous ne laissiez pas vos émotions et vos préférences infléchir votre jugement, essentiel à la calibration des facteurs qui vous permettront de structurer le corpus de ce que vous voulez mettre en évidence.

Ainsi lorsque l’analyste devient tellement prisonnier de ses émotions et de ses préférences qu’elles se retrouvent clairement dans le contenu éditorial de ses interventions, orales ou écrites, il échoue dans son travail en abimant l’analyse, pourtant essentielle à une bonne compréhension des enjeux.

Absence de capacité d’analyse

Cette absence totale de capacité d’analyse a été évidente du moment où Donald Trump, le 16 juin 2015, a déclaré sa candidature à l’investiture républicaine, jusqu’à sa victoire convaincante du 8 novembre

Aussitôt lancée, la candidature du milliardaire avait été accueillie dans les médias par des caricatures de clowns et par des haussements d’épaules des autres candidats à l’investiture républicaine qui n’ont pas vu en lui un rival sérieux.

Même si Donald Trump a su incarner le sentiment d’aliénation de beaucoup d’Américains en s’en prenant à l’immigration illégale, l’accueil des réfugiés musulmans et à la saignée des emplois attribuée à l’accord de libre-échange nord-américain et au commerce avec la Chine, ses diagnostics ont vite été attribués à un mélange de protectionnisme et de xénophobie, des perceptions qu’il a lui-même alimentées par plusieurs affirmations excessives.

Mais Donald Trump avait frappé dans le mille. Et il a continué de marteler ces thèmes pour défaire un à un tous ses rivaux à l’investiture républicaine.

Et les mêmes analystes qui prédisaient que le milliardaire allait s’effondrer contre des adversaires politiques républicains, bien au fait des rouages de l’organisation des campagnes électorales, nous ont certifié que le milliardaire allait s’écraser contre la politicienne aguerrie Hillary Clinton.

Toute la journée du 8 novembre, à la chaîne d’information continue CNN, journalistes et analystes nous ont expliqué en détail les raisons de la défaite à venir — sondages à l’appui — de Donald Trump aux mains d’Hillary Clinton : sa manière de traiter les femmes, ses propos sur l’immigration musulmane, sa dénonciation des Latinos sans-papiers, ses contre-performances aux débats à la présidence…

Tous ces facteurs étaient soulignés avec extraits vidéos à l’appui… jusqu’au dépouillement des votes.

C’est alors que des journalistes et des commentateurs ébahis se sont mis à se déclarer complètement abasourdis par la performance de Donald Trump. qui a pris les devants dans des États cruciaux dès le dépouillement des première boîtes de scrutins.

Les journalistes de CNN étaient tellement dépités de voir Trump triompher qu’ils ont passé d’interminables moments en ondes à chercher à l’écran sur des tableaux électroniques des poches de résistances dans les États où Trump était en avance…

Les journalistes de CNN n’étaient pas les seuls à être déçus. On peut parler d’une défaite journalistique planétaire. Qui devient d’autant plus douloureuse quand on inclut les commentateurs maintenant en déficit de crédibilité pour avoir comparé subtilement, ont-ils cru, Donald Trump à Adolf Hitler.

Lorsque j’ai demandé à l’un de mes collègues journaliste s’il suivait l’élection à la télé, il m’a répondu qu’il était complètement déprimé et qu’il allait se coucher. Il écrira sur la défaite de Clinton (pas la victoire de Trump) au cours des prochains jours… et il ne s’agira pas d’une analyse, mais bien d’une tapisserie d’émotions dissimulée par d’excellentes tournures de phrases.

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  • ce n’est pas exactement l’émotion, c’est une forme d’hypocrisie, les journalistes se plaisent à se voir comme défenseurs du faible, pourfendeur de la fiance internationale, de la corruption et en général contre pouvoir, mais dans les faits ; le m^me zig qui prétendait hier rêver à la mise à bas du système capitaliste nous dit de regarder la chute boursière comme un signe que trump était le mauvais candidat…allez comprendre..

    En somme les journalistes sont des bourgeois, rentiers mais ils ne s’en sont pas encore rendus compte.

    défendre les pauvres en les haissant…Défendre des gens qui vous haïssent en retour…

    ceci dit un peu encore tout à trac, il y a d’excellentes analyses sur trump qui ont été faites, qui sont mises en avant maintenant par les médias qui ont préféré l’insulte à la critique.

  • Mention spéciale pour le NYT qui donnait Hillary vainqueur à 80% avant le début du dépouillement. En milieu de soirée, heure de NYC, la courbe s’inversait (si, si, François, cela existe des courbes qui s’inversent) avec une première chute à 58% avant que la réalité ne finisse le travail.

  • Je me souviens de Philippe Bouvard qui disait souvent que pour devenir journaliste il fallait avoir d’abord tout raté. CQFD.

  • Daniel Girard vous avez été un des rares à ne pas gloser sur Trump et à ne pas le faire passer pour un clown mais analyser pourquoi l’électorat pourrait être sensible à son discours.
    L’absence des vos articles durant ce dernier mois a manqué dans le débat. Welcome back !

  • oui, vous avez raison de la propagande des journalistes qui n’a pas pu convaincre l’Américain. Cependant en lisant les journaux internationaux, j’ai noté qu’un seul journal avait bien prédit Trump au pouvoir: contrepoints . bravo.pour vos analyses et votre journal bien travaillé.. .,.

    • Contrepoints est le seul média écrit que je connaisse qui laisse l’entière liberté d’expression à ses contributeurs. Bien sûr, c’est un média libéral, mais il prône aussi le nivellement par le haut et la méritocratie, et c’est là que je le rejoins 😉 En ce qui a trait à la censure médiatique, elle se fait subtilement : dans la mise en page, dans l’espace éditorial… Ce n’est jamais flagrant vous savez, on utilise beaucoup l’exclusion…

  • Zemmour avait dit que les Américains allaient voter TRump… et on se moquait de lui!!

    • La gauche aime bien se moquer de ce qui ne correspond pas à ses désirs.

    • -comme nos médias de compagnie (pet en anglais) sont en train de nous endomorphiner à coup de Juppé, peut-être aurons nousune aussi saine réaction que les américains face au système, hélas, nous sommes tellement veules que je n’y crois pas .

  • Tenez, voici ce que Jeff Jarvis, célèbre éditorialiste, a retenu de tout ça:

    https://twitter.com/jeffjarvis/status/796210421367709697

    « I fear that journalism is irredeemably broken, a failure, My profession failed to inform the public about the fascist they are electing »

    Donc voilà, selon lui, le matraquage n’était pas assez fort ni assez explicite.

    Mais les gens qui ont voté Trump étaient de toutes façon beaucoup trop bêtes:

    « I’ll say it: This is the victory of the uneducated and uninformed. Now more than ever that looks impossible to fix. They now rule. »

    https://twitter.com/jeffjarvis/status/796243909890506752

    Cette propension à ne jamais se remettre en question quand même…

    Enfin bref, personnellement, la tristesse de voir ce facho taré gagner contre la corrompue va-t-en guerre a largement été compensée par la joie de voir les mines déconfites des joornaleux, et spécialement en France 🙂

    • C’est assez affreux ce que vous révélez.

    • « …la joie de voir les mines déconfites des joornaleux, et spécialement en France ? »

      J’ai repris 2 fois des frites !

    • Encore une erreur, le fascisme a été défini de façon précise par Mussolini « Tout par l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État ! », formule acceptée par tous. Sur ce plan, Clinton, Obamma, Hollande sont les vrais fascistes, pas Trump. Sauf si pour vous, fasciste n’est qu’une insulte pour ceux que vous détestez, ce qui est un autre problème.

      • Non. Si on veut vraiment prendre le sens strict du fascisme, le « Tout par l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État ! », et la négation de l’individu qui en découle, n’est qu’une composante du fascisme, mais ce n’est pas suffisant pour définir le fascisme. Le fascisme comprend également (au moins) les composantes « populisme » et « nationalisme » (et le dirigisme en matière économique). On peut être une raclure ultra-étatiste, autoritaire, dirigiste sans être un fasciste, dès lors que l’on n’est pas nationaliste par exemple.

        Mais bien évidemment, « facho » était ici simplement un abus de langage pour désigner sa xénophobie. J’aurais peut-être plutôt dû parler de « taré raciste ».

        • Un état n’existe que dans le cadre de ses frontière nationale, tout étatiste est ipso facto nationaliste. Même et surtout quand il prétend le contraire.
          Mais c’est vrai que le fascisme inclut d’autres éléments marquant, à commencer par le corporatisme économique (différent d’une « nationalisation » à la communiste).

          Les américains sont TOUS au moins des racialistes voire des racistes, Trump ni plus ni moins qu’un autre, mais Trump a ouvert en Floride ses clubs privés aux noirs et aux juifs, qui n’avaient pas accès à ceux de la bonne société (démocrate…). Et c’est un pro-Cliton complétement dégouté par ce comportement cynique qui l’a dit à la radio.

    • Mateo
      Jeff Jarvis A tort, hier Pbs a révélé que la plupart des électeurs de Trump étaient pour la plupart des hommes qui avaient un niveau d’étude bac+4 voir plusle niveau du baccalauréat (les ouvriers ont le SAT), . certains d’entre eux étaient des dirigeants et des employés de PME( ils ont eu une formation universitaire). en effet durant sa campagne, Trump a promis qu’il s’occuperait des PME. Par contre Les femmes ,selon PBS, qui ont voté Trump n’avaient pas fait d’étude, mais celles qui avaient RECU une formation universitaire ont voté Hillary Clinton.. nous oublions que les dirigeants de PME et de petites entreprises ont voté Trump A cause d’obamacare et Trump a promis de le retirer s’il était élu président. Ces PME sont les grandes perdantes de la mondialisation, beaucoup ont fermé!!! Trump n’attire pas que des gens qui n’ont aucune formation intellectuelle ou universitaire, ce sont les médias qui ont insulté les électeurs de Trump et ont propagé que tous les électeurs de Trump étaient des ignards du Midwest!!.. Hillary nous promettait une grande guerre et qu’elle enverrait plus de troupes au pacifique! et ce n’est pas tout, aujourd’ hui Obama a fait un discours public et il a dit qu’il suivait la politique extérieure de Bush, vous voyez… !!!

      • « Mateo
        Jeff Jarvis A tort […], vous voyez… »

        Sans dec?

      • « formation intellectuelle ou universitaire,… blablabla. Bref, nous tournons autour du pot (toujours le même). Ceux qui votent à « gauche » sont intelligents (n’ayons pas peur des mots …. Si l’intelligence existait chez l’homme il n’y aurait aucune guerre), et les autres, des abrutis (xénophobes, incultes etc. ..). D’ailleurs chez nous, ils sont tellement intelligents qu’ils ont voté pour Hollande (qui lors de la cérémonie du 11 novembre a fait allusion aux causes de la première guerre mondiale en passant par l’extrémisme …. sous-entendu attentat de Sarajevo). Comme plus personne (ou trop peu) s’informe un petit tour sur ce lien (entre autres) :
        https://www.legrandsoir.info/les-causes-de-la-premiere-guerre-mondiale-le-partage-du-monde-et-la-peur-du-mouvement-social.html
        Quant à Jarvis, il fait parti de ces rampants qui délivre le message quotidien à ces ouailles : celui de la soumission.
        Avec 2017, les reportages sur Adolf vont se multiplier. Et puis « okazou » nous aurons droit au front républicain (une entourloupe qui fonctionne à tous les coups). Elle est pas belle la France !

  • Tous aussi corrompus les uns que les autres.
    C’est franchement bien fait pour eux. Les sondages étaient pipés et tout le monde peut le constater aujourd’hui, l’écart en nombre de super électeurs est important pour trump, près de 300, il était à peine crédité de 220, c’est dire la désinformation orchestrée des médias/politiques dans leur ensemble

    Hier encore sur France info c’était :
    « 96% des sondages donnent Hilary gagnante, un sondage ne signifie rien mais la régularité dans les résultats assure sa victoire, s’il perdait ce serait du jamais vu, c’est impensable ».
    Ils n’étaient ni aveugles, ni incompétents, ils voulaient tous sa victoire car c’est le système qui les nourrit, ils étaient sur de leur force, aux USA comme ici.

    C’est bien fait pour eux, il y a peu pour se réjouir mais cela me réjouit. Qu’ils dépriment en silence s’ils ne sont pas capables de tirer objectivement les leçons !

  • En France nous ne sommes plus dans le domaine du journalisme mais du militantisme… France Inter est le porte drapeau de ces ennemis de la liberté…

  • Conclusion : un milliardaire connait et comprend beaucoup mieux les « classes laborieuses » (même si c’est pour les manipuler) que des journalistes qui se pensent de gauche et on probablement fait des études de sociologie.

    Je suggère aux bobos un petit stage ouvrier de 3 mois en usine pour bien analyser le « mépris de l’élite progressiste », quoi que je les croie trop imbus d’eux mêmes pour analyser correctement qui que ce soit.

  • Oui les gueules de Woolfie Blitzer et John King étaient trop marrantes sur CNN cette nuit… Ils ont mis des heures à cracher l’info de la victoire de Trump préférant se raccrocher de manière dérisoire aux votes non encore dépouillés des rares counties encore en bleu sur leur carte…

    Difficile de faire plus pathétique.

    Les tronches de la médiacratie franchouillarde de ce matin n’étaient pas moins délectables.

    Oui, toute cette clique de journaleux militants, a échoué à faire barrage à Trump; pourtant ils avaient mis les moyens.

    America is already great again !

    • C’était très divertissant, alors qu’habituellement les soirées électorales peuvent être extrêmement ennuyantes.

  • L’ IHT fait déjà état de la résiliation des abonnements par leurs derniers lecteurs qui attendaient d’être informés par leur journal.
    L’establishment journalistique est probablement condamnée, ils ne font plus l’opinion, ils ne sont plus un vecteur de publicité, et les journalistes seront bientôt leurs seuls lecteurs.
    C’est ce qui arrive quand on se met à croire à ces propres mensonges.

  • Bonjour,

    C’est Fillon qui en parle le mieux, je pense, sur Europe1 mercredi soir 9 novembre : « Je suis surpris de voir que les journalistes qui nous expliquaient hier pourquoi Hillary Clinton allaient être élue, nous expliquent aujourd’hui doctement pourquoi Donald Trump a été élu. »
    Si au moins, un tel désaveux amenait à une refondation salutaire au sein des médias mainstream. Au vu des titres de l’actualité, la leçon ne semble pas avoir porté. La défaite du candidat démocrate et le drame vécu par ses soutiens sont le seul sujet intéressant.

    Bonne journée

  • Petit résumé personnel : les journalistes ne sont que des ânes médiatiques à qui on murmure dans l’oreille, et ne voient la société qu’à travers les peaux de bananes idéologiques qu’ils se mettent devant les yeux, Bref, ce ne sont que des singes savants, ou plutôt prétendus tels.

  • Journalistes, gourous du climat : même combat.
    Qu’est-ce qui arrive à ces bons journalistes qui se sont bien plantés à propos de l’élection américaine? Tout simplement ils ne réfléchissent pas, se précipitent comme un seul homme sur les pronostics des sondages, considèrent ces pronostics comme parole d’évangile et à partir de là font de savantes exégèses, s’agglutinent dans des émissions sondagières, chacun essayant de briller, d’être plus percutant que son voisin. En gros, ils ne font pas leur métier.
    Les uns et les autres oublient simplement – ou ne savent pas ou ne se posent même pas la question – qu’établir des sondages ou prévoir une évolution du climat, c’est alimenter en données des modèles mathématiques, que ces modèles, pour les plus complexes, représentent plus ou moins bien la réalité, et surtout que la qualité de la représentation n’est pas toujours bien connue. Quand les écarts prévus par le modèle sont faibles ou très faibles, la prévision peut être gravement altérée et dans le pire des cas, comme dans cette élection, les prévisions peuvent être tout simplement fausses.
    On en arrive au paradoxe qu’un vrai scientifique, s’aide de son outil pour essayer de comprendre, mais sait s’en méfier quand il faut, alors que les militants au sujet du climat, les bons journalistes gogos à propos des sondages, croient dur comme fer, sans douter une seconde ce que leur disent des spécialistes, plus ou moins spécialistes.

    • Cela montre surtout qu’ils se lisent les uns les autres et on a eu là le résultat d’une récursivité : les électeurs vont voter HRC et la preuve c’est que tous les journalistes le disent. Leur conclusion aurait dû être que le journalistes vont voter HRC.

  • Il faut suivre le Replay de la nuit électorale France 2 des élections US. Scénario : « Il se passe une chose anormale, c’est QUAREMENT INQUIETANT etc…, Clinton ne gagne pas dixit le boss du direct aux US, nous sommes consternés, démoralisés ! Ca n’a plus rien à voire avec du journalisme. Ce n’est même plus du militantisme. Plutôt le QG de Clinton.

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