Par Michel Gay.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a enjoint une nouvelle fois EDF de fermer temporairement cinq réacteurs pour vérifier l’acier de ses générateurs de vapeur suite à la détection d’une anomalie dans le processus de fabrication. Cette injonction a amené Ségolène Royal, ministre de l’Énergie, à demander le 10 octobre à EDF de ne pas diminuer pour autant l’énergie électrique à fournir à la France.
Alors que la ministre souhaite ouvertement diminuer la part du nucléaire au profit des énergies renouvelables, cette déclaration est-elle démagogique, cynique ou schizophrène ?
Le point sur le risque nucléaire
Les médias antinucléaires se sont emparés de cette nouvelle « sensationnelle ». Comme d’habitude, le moindre incident est monté en épingle. Cette simple suspicion sur les générateurs de vapeur aboutit à des communiqués alarmistes afin d’inciter les pouvoirs publics à tourner rapidement la page du nucléaire.
Le risque nucléaire a été martelé, mais avec une variante cette fois-ci. Ce n’est pas le risque d’accident qui a été mis en avant , mais celui de black-out (rupture d’approvisionnement et effondrement du réseau) pendant l’hiver, avec l’argument massue : « On nous a menti sur la sûreté d’approvisionnement offerte par le nucléaire !« .
L’idée est simple mais efficace. Si la « grande panne » se produit, alors ce sera la faute au nucléaire français. Mais si l’approvisionnement électrique se passe bien cet hiver, alors ce sera grâce aux importations d’électricité d’Allemagne provenant, bien sûr, des énergies renouvelables… et non de ses immenses centrales à charbon et au gaz.
Donc la tactique est gagnante à tous les coups pour les anti-nucléaires / pro-renouvelables.
De quoi s’agit-il ?
Les contrôles exigés par l’ASN auraient probablement pu être effectués lors des arrêts programmés des réacteurs nucléaires. Rien d’anormal n’a jamais été constaté sur les réacteurs pressurisés construits en France. Un décalage de quelques mois n’aurait pas augmenté considérablement les risques potentiels.
En réalité, le seul critère pertinent est la valeur de la « ténacité » du matériau pour parer à une éventuelle propagation de fissures préexistantes. Cette valeur a toujours été scrupuleusement mesurée avec les essais faits par Areva et EDF. La sécurité des installations n’est donc pas menacée à court terme par une éventuelle trop forte concentration en carbone dans l’acier des pièces incriminées. Mais la France peut se targuer de posséder une autorité de sûreté ultra-pointilleuse que le monde entier doit nous envier… car « la sûreté nucléaire est une priorité du gouvernement en toute transparence ».
Cependant, ces fermetures temporaires non programmées risquent de désorganiser les arrêts planifiés depuis plusieurs années. De plus, l’entreprise EDF est financièrement pénalisée à l’approche de l’hiver. Une journée d’arrêt d’un seul réacteur coûte environ un million d’euros.
Ségolène Royal a-t-elle eu raison d’intervenir ?
Bien que l’État représente 80% de l’actionnariat d’EDF, est-il normal que son représentant (ou sa représentante, Ségolène Royal) intervienne directement pour fixer des objectifs d’une entreprise privée ? Il semble que notre ministre de l’Énergie ne connaisse pas bien les lois en vigueur et, à son niveau, son ignorance est stupéfiante.
En effet, EDF n’a plus aucune responsabilité directe dans la garantie d’approvisionnement des Français. C’était déjà le cas avant les réformes européennes.
Aujourd’hui, les producteurs d’électricité sont tous en concurrence. EDF ne peut donc pas avoir plus de contraintes que les autres producteurs.
La sécurité d’approvisionnement est uniquement du ressort des pouvoirs publics, c’est-à -dire des ministres concernés. Leur bras armé est RTE (Réseau de transport d’électricité), désormais indépendant d’EDF. Un ministre de l’Énergie peut certes demander aux producteurs d’avoir les centrales nécessaires à l’approvisionnement des Français, mais seulement au niveau d’une programmation, et non pendant une période définie.
Elle devrait en revanche exiger des autres marchands d’électricité qu’ils disposent d’un parc de production pilotable capable d’alimenter leurs clients. Ce qui n’est pas le cas à ce jour.
Les administrateurs de l’État ne devraient pas intervenir au conseil d’administration pour y défendre les intérêts de l’État, mais pour y défendre l’entreprise EDF.
De plus les producteurs peuvent demander des compléments de rémunération si les centrales exigées ne sont pas rentables pour eux.
Si Ségolène Royal veut donner des ordres, il faut renationaliser EDF
Aujourd’hui, par exemple, la France et l’Allemagne craignent un black-out si les renouvelables intermittentes (notamment les éoliennes et panneaux photovoltaïques) continuent à croître. Ils sont donc allés quémander à Bruxelles l’autorisation de subventionner des centrales « de secours » classiques au gaz et au charbon afin de pouvoir répondre à la demande quelles que soient les conditions météorologiques.
En termes techniques, cela s’appelle mettre en place un « mécanisme de capacité » qui sera subventionné par les contribuables / consommateurs pour produire de l’électricité pendant les périodes de faiblesses du vent et du soleil. Il parait que la Commission a donné son accord à la France, mais le texte reste confidentiel. Serait-il incompatible avec la conférence de Paris sur le climat (COP 21) ?
Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics ont retiré à EDF des responsabilités, notamment en terme de sûreté d’approvisionnement. Notre ministre de l’Énergie ne semble pas s’en être aperçue.
Les autres actionnaires d’EDF (qui détiennent environ 20%) pourraient dénoncer cette intervention gouvernementale. Bien que l’État soit actionnaire à 80% d’EDF, il n’a pas le droit de violer les règlements régissant une entreprise privée en court-circuitant le conseil d’administration qui est le véritable patron. Si Ségolène Royal veut donner des ordres, il faut renationaliser EDF.
Si EDF avait été totalement indépendant du gouvernement, la réponse de son PDG, le 14 octobre, aurait certainement été plus sèche.
Il faut se décider ! EDF société privée, Quelle blague ! EDF à privatisé les frais et gardé pour son CE et ses sbires les subventions d’État. Oui à une vrai concurrence de l l’énergie . Stop aux avantages indus aux salariés de cette entreprise d’État de brigands protégés…
Le fait de pouvoir s’exprimer librement ne donne pas le droit de déroger aux règles élémentaires de la politesse! Oui à une vraie concurrence de l’énergie sauf que les Poweo, Direct Energie et autres laissent tout le risque industriel aux producteurs (EDF, Engie, EnBw, Eon,…) et se contentent de tirer les marrons du feu! Quand aux « avantages indus », ils s’appliquent à toute la filière (EDF, Engie, CNR, SHEM, plus de 500 entreprises en France).
Signé un brigand et fier de l’être
Je ne pense pas avoir été impoli. La preuve vous êtes fier d’être un brigand.
Personne ne prend de risques chez EDF et d’autres d’après ce que vous dites…C’est tjs le contribuable qui paye pour les âneries énergétiques. Votre retraite. Ne me dites pas que vous êtes indépendants pour cela. ..
Enfin, si vous êtes plus nombreux que prévu à profiter de la dictature d’état. Cela ne m’arrange pas forcément.
Bonne journée.
Vive la liberté. ..
Une incompétente qui n’agit que pour son image. le reste elle s’en fout. Mais on commence à le savoir, non ?
La machine en état c’est bien ! Mais les salariés c’est MIEUX !
Association MZC http://www.ma-zone-controlee.com
Collectif de salariés précaires sous-traitants de l’industrie nucléaire
Dumping social = LOW-COST
Le problème de Ségolène est son ignorance crasse de la démocratie et des législations.
Ajoutez-y un mépris insupportable pour le quidam, une irresponsabilité totale.
Ses décisions sont toujours dictées par le conjoncture du présent, sans tenir compte des répercussions à venir. Se rappeler son tango sur les péages et le prix du gaz qui ont été légalement réactualisés par le Conseil d’Etat.
Une enfumeuse, mais qui se prétend de gauche, même quand son concubin la case à la direction de la BPI, puis la nomme Ministre, pour assurer le bien-être de sa descendance. Sur ce coup, il a bien assumé.
Et je n’ai jamais entendu ces grands démocrates de gauche s’en offusquer. Mais elle ne s’appelle pas Sarko, alors…
S’il faut compter sur Ségolène Royal pour être au courant des législations en cours des secteurs sous sa coupe ministérielle, il faudra prévoir un stock de colombienne extra-pure et premium pour y croire…
Dans toute sa carrière politique, a-t-elle été une fois à la hauteur de son poste???
Là , elle est dans sa technique du battage médiatique pour faire croire que le soleil se lèvera à son commandement…
Je partage complètement le point de vue de Michel Gay.
La responsabilité de l’approvisionnement en électricité du pays est transférée à l’Etat, depuis la loi de février 2000 sur l’ouverture à la concurrence entre producteurs. Chaque producteur est tenu désormais d’approvisionner ses propres clients. Mais un certain nombre d’entreprises se sont créées qui sont avant tout des marchands d’électricité s’approvisionnant sur le marché de gros, n’ayant pas ou peu de moyens de production pilotables ou commercialisant l’électricité des ENR aléatoires. Chacun a sa propre responsabilité pour honorer les contrats avec ses propres clients.
Chaque année RTE publie un bilan prévisionnel à 5 ans. C’est sur les estimations de RTE que l’Etat doit décider ou non de lancer un appel d’offres pour un nouvel outil de production et choisir l’offre qui lui permet de garantir l’approvisionnement du pays tout en n’augmentant pas le rejets de gaz carbonique.
Mais qui dit appel d’offres dit prix au MWh produit et l’Etat doit s’engager sur le paiement de cette production à l’opérateur retenu. C’est exactement ce que viennent de faire les Anglais avec Hinkley Point. Bien entendu si le bilan prévisionnel de RTE est manipulé pour faire plaisir au pouvoir politique, i se peut que la France connaisse une situation difficile les prochains hivers. Mais là ce n’est plus de la responsabilité d’EDF, ni des autres marchands d’électricité, c’est une affaire entre RTE et l’Etat.
RTE étant encore pour l’instant une filliale d’EDF il semble qu’une affaire entre RTE et l’état soit aussi une affaire entre EDF et l’état
C’est au distributeur(s) donc à RTE d’assurer la sécurité d’approvisionnement. Pour cela, RTE doit à son tour passer des contrats avec des clauses de garantie d’approvisionnement avec les producteurs et être libre du tarif auquel il paye le courant en fonction de sa sécurité et régularité de fourniture.
En d’autres termes, le gaz devrait être la source d’énergie la moins chère en cout réel de marché, parce que les contraintes sont moindre en matière de sécurité et qu’il permet l’adaptation la plus rapide à la demande. Tous les autres chiffres sont pipés. Exploitons donc les gaz de schistes !
« En réalité, le seul critère pertinent est la valeur de la « ténacité » du matériau pour parer à une éventuelle propagation de fissures préexistantes. Cette valeur a toujours été scrupuleusement mesurée avec les essais faits par Areva et EDF. »
Il me semble que ce n’est pas tout à fait exact, même si Areva fait bel et bien des mesures, les chiffres ne sont pas toujours honetement transmis voir par exemple la presentation de l’asn disponible sur cette page http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Audition-par-l-OPECST-l-ASN-a-fait-le-point-sur-les-anomalies-detectees-sur-les-ESPN page 14.
Mais outre ces contrôles actuels, la question qui va être cruciale pour le parc nucléaire est la disponibilité de pièces détachées. Graveline 5 est à l’arret car ils ne disposent pas d’un générateur de vapeur de rechange et de bonne qualité. De nombreux générateurs de vapeur ont été commandés en 2011, sur ceux déja fabriqués combien seront conformes ? voir http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20110928trib000652504/edf-commande-44-generateurs-de-vapeur-a-areva-et-westinghouse.html . Dans les années qui viennent, de très nombreux réacteurs risquent de se retrouver à l’arret faute de pièces de rechange. La question est finalement : réussirons nous à garder 50% de nucléaire ?
Rappel des règles de droit pour remettre à l’endroit les responsabilités de chacun. Puisque nos fainéants de journalistes ne font pas le boulot, un citoyen engagé s’en charge.
« Alors que la ministre souhaite ouvertement diminuer la part du nucléaire au profit des énergies renouvelables, cette déclaration est-elle démagogique, cynique ou schizophrène ? »
Je crains que la déclaration de notre ministre Nutellophobe ne soit rien de tout ça. Je penche plus pour une déclaration. C’est tout. Pas de réflexion préalable, pas d’étude, de concertation, mais pas non plus de véritable objectif ou de résultats mesurables ou même espérés.
Non, rien de tout ça.
La déclaration en question est issue d’un étrange processus de génération spontanée, un peu comme les phrases magiques issues d’un Pipotron humain.
Le problème, s’il en est un, est que la presse relaie cet assemblage de lettres et de mots en présumant qu’il y a une idée, un concept, ou même une idéologie sous-jacente. Alors qu’il n’en est rien…
Un exemple : notre très chère Pimprenelle aurait aussi pu demander à la SNCF de retirer de la circulation 1 train sur 5 de toutes ses lignes, maisnavec obligation de transporter autant de passagers et de marchandises en respectant les horaires habituels.
Une logique qu’un consommateur de substances psychotropes ne renierait pas…
Vous avez oublié un zeste d’Alzheimer évolué … car l’oubli est une pathologie récurrente chez nos girouettes politiques
🙂 très sympathique, j’aimerais penser qu’il n’y a aucune réflexion, juste l’apparition spontanée d’une « pensée » à faire partager au monde ..mais non, je pense que ce personnage est motivé par la seule fin de sa réussite politique, elle avance pour cela en suivant le chemin de maximum popularité déclarative. et une idée à noix peut être parfaitement populaire.
J’ai m^me tendance à penser qu’elle s’est bâtie un structure mentale de protection la laissant penser qu’elle agit au nom du bien commun.
vous remarquez qu’elle ne suit pas exactement le chemin vert mais en sort à l’occasion.
Comment se fait-il que Ségolène ne porte pas plainte contre Atomique Anne pour tromperie sur la marchandise et mise en danger d’autrui à l’occasion de la découverte de défauts sur du matériel nucléaire construit sous sa responsabilité? Au lieu d’en faire un argument pour planter d’affreuses éoliennes et autres panneaux voltaïques ruineux un peu partout…et mettant en péril le réseau. La parenté politicienne de ces dames leur conférerait-elle une immunité réciproque?…Ou leur garantit-elle une impossibilité de se tromper et de tromper les autres, ce qui était jusqu’à hier le privilège d’un président normal ?…. Que la ministre de l’énergie ignore qu’EDF dénationalisée a encore moins d’obligation de garantir la fourniture d’électricité que ses concurrents qui sont eux, largement subventionnés, rend rêveur sur l’état de son intellect ministériel? Si l’Etat propriétaire à 80% d’EDF et son principal actionnaire, voulait rétablir l’obligation de garantie de la fourniture par EDF, il n’avait pas d’autre choix que de prévoir, en temps utile, la construction de centrales nucléaires non productrices de CO2. Il serait peut-être temps de se poser la question et de dire aux Français comment et pourquoi EDF, devenu première entreprise du CAC40 devant Total, a perdu son rang jusqu’à être sortie de ce CAC40, malgré quelques beaux succès à l’international…Et pour ceux qui ne le savent pas EDF à pour obligation statutaire de vendre son courant à prix coutant, pratiquement le meilleur marché d’Europe si l’on exclu la fiscalité…
c’est l’idéologie socialiste : vouloir changer les choses en faisant fi des lois de la nature et de la réalité
Vous n’êtes pas sans ignorer la puissance intellectuelle d’un(e) énarque surtout estampillé(e): « promotion Voltaire »
F.M. Arouet n’a pas mérité cet affront … mais passons …
Quand je lis que la sécurité de l’approvisionnement est de la responsabilité des ministres, je frémis de peur vu la redoutable « efficacité » de tous les personnages baptisés « ministres » depuis plus de 20 années …. la technique de la patate chaude …
Je tente de croire encore une fois en ma bonne étoile
Et oui. Aux capacités installées, il faut des réserves ! Encore le Sciences et Avenir de septembre 2016, on pouvait lire que 6 GW d’éolien, c’était « équivalent » à 4 réacteurs nucléaires type EPR ( 1.5GW). Même des journalistes « scientifiques » politisés osent faire croire aux gens que l’intermittence est un problème tellement dérisoire qu’on peut utiliser le mot « équivalent ». Le journal a d’ailleurs fait un rectificatif le mois suivant suite au courriel d’un lecteur.
Les politiques ont osé subventionné la production « énergétique » des enr plutôt que la capacité de production (ou puissance garantie). Au final, tout ça n’est qu’un système mafieux imaginé par les élites européistes pour garantir un rendement financier sans risque : à tout instant, la puissance produite par les enr est injectée en priorité dans le réseau électrique, mais la rémunération est calculée sur l’énergie produite annuellement. En gros, s’il y a trop de production, alors aux autres centrales de s’effacer (et de perdre de l’argent devant des prix négatifs). S’il n’y en a pas assez, alors ça n’est pas leur problème de tenir le réseau; sauf que la rémunération est assurée dans tous les scénarios. Banco ! Belle distorsion de concurrence.
Ça s’appelle juste de l’escroquerie organisée.
Encore et toujours la prédominance des directives européennes qui régissent tout. La France n’a plus aucune souveraineté et l’alternative des centrales nucléaires au thorium a été ratée grâce aux lobbies. Les membres du gouvernement ne sont plus que des marionnettes . https://www.youtube.com/watch?v=CAqfhWdRWo8
C’est. Trop d’honneur de rapporter les propos de cette ministre personne ne l’écoute pas plus que son ex !
L’écologie politique à la Ségolène Royal, j’ai de plus en plus de mal à comprendre.
La loi sur la disparition des sacs plastiques dans les supermarchés est une aberration. Pour que cette loi soit utile dans le cadre d’enfouissement des ordures, il aurait fallu mettre 50% sacs plastiques et 50% sacs papiers.
Si EDF ne produit plus d’électricité, si le pétrole qui sert à fabriquer des bougies pollue et bien nous allons vivre avec la lumière du jour.
Toujours étonné de trouver régulièrement sur un site qui se veut libéral de telles apologies de l’énergie nucléaire qui ne peut survivre que dans l’étatisme le plus absolu. Aux Etats-Unis, la seule centrale nucléaire mise en service depuis vingt ans a été construite par la Tennessee Valley Authority qui est une entité publique. Les capitaux privés fuient le nucléaire, d’autant que les nouvelles technologies permettent déjà de produire l’électricité non polluante, décentralisée et peu coûteuse. En 2016, l’Etat français continue à dépenser des milliards dans le nucléaire tandis qu’Elon Musk ou la famille Mulliez investissent massivement dans le solaire. Devinez qui aura eu raison dans 20 ans?
Tiens, le père Gay, farouche défenseur de la bouilloire à uranium tente une opération de leurre, en attaquant la truffe du poitou…
Alors mon bon Michel, on est où des chaudières magiques ? C’est la faute à ségo qui a tout pété, juste comme ca ?
Bel exercice de diversion, pour cacher le fait que nos casseroles nucléaires ne sont pas aussi fiables que tu le prétends 🙂